Une belle soirée de partage autour des coups de coeur de nos libraires !
Ci-dessous les romans présentés :
- La nuit des pères, Gaëlle Josse, Notablia
- Les enfants endormis, Anthony Passeron, Globe
- Chien 51, Laurent Gaudé, Actes Sud
- L'odyssée de Sven, Nathaniel Ian Miller, Buchet Chastel
- Qui sait, Pauline Delabroy-Allard, Gallimard
- Biche, Mona Messine, Livres Agités
- La mémoire de l'eau, Miranda Cowley Heller, Les Presses de la Cité
- Chouette, Claire Oshetsky, Phébus
- le goûter du lion, Ogawa Ito, Picquier
- Que reviennent ceux qui sont loin, Pierre Adrian, Gallimard
- La femme du deuxième étage, Jurica Pavicic, Agullo
- Un profond sommeil, Tiffany Quay Tyson, Sonatine
- On était des loups, Sandrine Collette, JC Lattès
- Hors la loi, Anna North, Stock
- Frankenstein et Cléopâtre, Coco Mellors, éditions Anne Carrière
- Les marins ne savent pas nager, Dominique Scali, La Peuplade
- L'été où tout a fondu, Tiffany McDaniel, Gallmeister
- Fantaisies guérillères, Guillaume Lebrun, Christian Bourgois
- Trois soeurs, Laura Poggioli, L'Iconoclaste
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« Je pensais qu'en réalisant des films, je ressemblerais plus aux autres... Mais parfois, j'ai l'impression que ça me fait ressembler encore plus à ce que je suis. »
"Je pensais qu’en réalisant des films, je ressemblerais plus aux autres… Mais parfois, j’ai l’impression que ça me fait ressembler encore plus à ce que je suis."
J'étais dans ce curieux état d'esprit qui survient parfois en pleine nuit, comme si le monde n'était pas réel et tout ce que vous faisiez n'avait pas d’importance.
C'est difficile pour moi de parler de l'amour. Je pense que je le fais à travers mes films
« Elle était emmitouflée dans une couverture afghane prise sur le canapé dans la maison, et cela lui donnait un peu une allure de folle, comme quelqu’un qui ne savait pas s’habiller.
Elle avait la voix enrouée, entrecoupée de hoquets à force de pleurer , et je me sentais trahi, comme si je m’étais préparé pour rien , mais je n’allais pas me battre avec elle maintenant »...
Il est facile de croire que tout ce qu'il y a de mieux en matière d'art a déjà été fait. C'est encore plus facile de penser cela si vous avez toujours voulu devenir écrivain mais que, quand vous commencez enfin à le devenir, l'écriture est désormais si peu considérée que vous êtes censé céder votre travail gratuitement. Puis vous assistez au même phénomène avec la musique, et vous comprenez que le cinéma est sans doute le prochain sur la liste, jusqu'à ce que les seules choses auxquelles on attribue encore un peu de valeur soient les plus merdiques, les plus nulles, celles qui ne valaient justement rien. Si vous avez assisté à tout cela, il est difficile de comprendre pourquoi des gens intelligents continueraient à essayer de faire du bon travail, pourquoi ils ne brûlent pas leurs ordinateurs, leurs guitares et leurs caméras pour partir vivre en Antarctique ou ailleurs.
J'avais déjà vu ce regard perdu, traqué, sur le visage d'Arnie Phelps qui avait finalement été admis en sixième parce qu'il était devenu trop grand pour les chaises de l'école primaire.
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, ça peut être pire qu’inutile.
(p. 43, Chapitre 2).
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, ça peut être pire qu’inutile.
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, çà peut être qu'inutile.