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4.71/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paimboeuf (Loire-Atlantique) , le 12/12/1896
Mort(e) à : Paris , le 24/06/1951
Biographie :

Octave Béliard était romancier et journaliste.
En 1896, alors qu'il n'a que vingt ans, il est initié au martinisme et fréquente la loge Les Temps nouveaux de Nantes.
Médecin, ses inclinations le portent davantage vers la littérature que vers la médecine, et il rédige régulièrement des articles pour la Revue du théâtre Graslin et pour le Nantes mondain. Il finit par abandonner plus ou moins la pratique de la médecine pour s'installer à Paris. En 1907, il publie avec son ami le Dr Léo Gaubert Le Périple. Albert-Louis Caillet présente ce livre comme un « ouvrage des plus détaillés sur l'occultisme et ses différentes branches, et qui jouit de la plus haute estime parmi les initiés ».
Auteur d'ouvrages de vulgarisation et d'encyclopédies. Il obtint le 1er prix Jules Verne avec "La Petite Fille de Michel Strogoff".
"Les Petits Hommes de la pinède" reçoit, quant à lui, le prix Maurice-Renard au titre de l'année 1930, qui récompense un romancier de langue française pour un ouvrage d'imagination.
il était ami du spirite Papus et fasciné par les secrets du monde impalpable. Ses nouvelles, parmi lesquelles on peut citer : Aventures d'un voyageur qui explora le temps (1909), Le Passé merveilleux (1909), ou Une exploration polaire aux ruines de Paris (1911), susciteront longtemps l'intérêt des lecteurs de science-fiction ou de littérature fantastique.
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Source : Eric Dussert.http://www.bdfi.net et Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cet homme prenait du thé avec des grillades. Malgré ses vêtements de matelot, il gardait une tournure aristocratique. Il fixa ses regards longuement sur le visage fatigué de Jean-Paul, sourit et, saisissant brusquement le petit verre de genièvre que le peintre s’était fait servir, il en versa le contenu à terre.
Le geste inattendu secoua l’apathie de Jean-Paul. Il se redressa, indigné contre l’individu qui répandait ainsi méchamment le breuvage d’oubli acheté de toute sa fortune. Mais il dévisagea l’étranger et sa colère fit place à la sur-prise.
« Sir Herbert Froggie !
— … membre de plusieurs sociétés savantes et antialcooliques, continua l’autre en français, la main tendue. Je suis heureux de vous rencontrer, cher monsieur Hibeau. Le monde est petit !… Et je suis également heureux de vous avoir empêché de vous empoisonner. »
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« Cet affreux petit Arrou, dit-il, nous causera bien des maux, parce qu'il est un homme de génie. Le cas est nouveau et très embarrassant. Un homme de génie ! il ne manquait plus que cela ! J'aurais dû prévoir que mon œuvre serait ainsi couronnée. Ce drôle qui a raison contre tout un peuple et contre moi-même me procure la plus grande joie de mon existence... et le plus grand souci. pourquoi ne l'avez-vous pas sacrifié tout de suite ? vous m'eussiez ainsi épargné un geste pénible.
– Quoi ?... vous voulez...
– Eh ! que convient-il de faire ? pour moi, tous les habitants de la pinède sont d'extraordinaires petits animaux à face humaine, tout au moins des sujets, que je ne puis me résoudre à considérer comme des semblables : ils m'appartiennent, mais celui-là, c'est un homme, sa pensée est libre, il est digne d'estime et dangereux. sa logique va précipiter les choses et tout gâter. Je suis très fier de lui, mais il est trop réussi. J'ai voulu être dieu ; les dieux ont dans leurs destinées d'être cruels pour les créatures que, justement ils préfèrent. et j'ai quelque idée que Jupiter avait un faible pour Prométhée.
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- De grâce, ne me parlez plus, murmurai-je.
La lune inonda de ses rayons blancs notre groupe silencieux. Des insectes chuchotaient dans l'herbe. Au loin, les pommes de pin sèches s'écaillaient avec bruit. Toute l'ombre était habitée de vies mystérieuses.
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Des grands hommes incompris des foules n’avaient-ils pas de tout temps été soupçonnés ou nettement accusés de folie ? Quel cousinage mystérieux reliait donc le génie et l’aliénation mentale ? Quel critérium avait-on pour la diagnose, le génie et le fou s’écartant tous deux également des voies communes, pour saisir entre les êtres et les choses des rapports nouveaux et inattendus ?
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