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Critiques de Odile Barski (17)
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Le manteau réversible

Une femme, elle part, vide sa penderie et ne garde qu’un vieux manteau réversible.



Elle avait tout, un amant, un mari complaisant, et de l’argent pour courir les boutiques et acheter tout ce qu’elle voulait. Mais elle quitte tout cela, pour errer sans but, vers des lieux de plus en plus miteux.



Son mari qui l’aimait, n’a jamais su par quel côté la prendre. Face à ce brusque départ, il ne sait que dire. Il est incapable de parler, au point qu’il en perd physiquement la voix. Il est d’autant plus désemparé qu’au même moment, ses actions s’effondrent, il est plus ou moins ruiné. Il partira à la recherche de sa femme, errant aussi au hasard.



Mais il n’y a pas que Louise et son mari qui sombreront dans la folie, c’est toute la société. Des manifestations ont tourné à l’émeute et les habitants fuient les quartiers en flamme. Des vigiles totalitaires font la loi et tentent de mettre en place un nouvel ordre social.



La vie est parfois comme un manteau réversible, elle peut cacher un envers bien sombre…



Un roman noir comme sa couverture, plutôt drames sordides que rose romance.

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Never mort

Quel drôle de polar.

D'abord il n'y a pas de meurtre, bon ça peut arriver.

Mais il n'y a pas de mort non plus…..ça c'est moins courant pour un polar.

Enfin il y a un mort, enfin il y a eu un mort, enfin peut-être….

Toujours est-il que Pierre Santerre cinéaste renommé est mort, et qu'au cimetière de Saint Rémy de Provence où se déroulent ses obsèques est réuni tout le gratin du 7ème Art parmi une foule d'anonymes, de journalistes et de paparazzi à l'affut de la photo qui en immortalisant une célébrité quelconque les rendra eux aussi célèbres.

Mais voilà bien qu'il faut se rendre à l'évidence, le mort s'est fait la malle de son cercueil.

Et c'est une veuve éplorée, mais pas tant que ça après tout il ne faut pas trop en faire, une fille plutôt pas vraiment affectée, et un beau-fils qui n'en a carrément rien à faire que va rencontrer Ariane Messidor jeune lieutenant de la police locale.

Et elle va être chargée par la veuve de retrouver le mort, mais sans que ce soit une enquête officielle.

La police n'a pas à se mêler des affaires de la famille Santerre.

Après tout pourquoi pas, Ariane est en vacances,

Et puisqu'Ariane n'a rien d'autre à faire, alors oui elle va enquêter.

Il faut dire que ses vacances à Louxor avec son mec sont légèrement tombées à l'eau.

Elle n'avait pas remis la main sur son passeport et quand elle l'a retrouvé et qu'elle s'est rendue compte qu'il était périmé depuis 2 ans, adieu veaux, vaches…. Euh non adieu pyramides, croisières sur Nil...

Et au lieu d'aller à la recherche des pharaons momifiés pour l'éternité dans leurs pyramides, c'est à la recherche d'un cinéaste mort envolé de la chambre froide des Pompes Funèbres qu'elle va partir.

Un petit polar bien sympa et agréable à lire

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Le manteau réversible

Des Editions La grande Ours, j’ai beaucoup aimé Lola Bensky de Lily Brett (Prix Médicis étranger 2014), c’est pourquoi j’étais impatiente de lire ce roman venant du même éditeur.



Début prometteur : Louise décide de partir en abandonnant tout : mari, amant, maison, fringues, sauf son vieux manteau réversible.

Puis ça part dans tous les sens : Louise se fait attaquer et voler un bouton de son manteau, le mari qui se fait kidnapper après être passé à la TV et avoir laisser tomber ses amis de longue date, une partie de la ville est incendiée. L’écrivain est dans un imaginaire dont elle a oublié de nous donner les clefs pour y entrer. Un étalage d’argent assez désagréable, ainsi que des répétitions.



Cette critique négative ne m’avantage pas, d’autant plus que l’éditeur m’a envoyé ce roman, grâce à l’opération générale de Masse Critique de Babelio et, je pense, grâce à la critique élogieuse que j’avais fait pour le roman cité plus haut. Mais ma priorité sera toujours la sincérité.



Je suis la première à en faire une critique, peut-être, je l’espère pour l’auteur, un autre lecteur me démentira….

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Never mort

Un petit proman agréable, surtout facile à lire.

J'avoue avoir passé un excellent moment de lecture en compagnie des divers protagonistes évoluant dans ce polar complétement déjanté, voire même burlesque !!!
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Never mort

S’appeler Santerre, c’est presque prémonitoire de ne pas trouver une place dans le petit cimetière de Saint-Rémy-de-Provence. Enfin, ne pas trouver une place est une formule inexacte, puisque l’endroit a bien été réservé, mais il manque le mort. Un enterrement sans cadavre, ce n’est pas si courant.



Pierre Santerre était un célèbre metteur en scène et l’on peut affirmer que la mise en scène d’une inhumation avec un cercueil vide est plutôt réussie. Le cadavre a disparu alors qu’il reposait, théoriquement pour l’éternité, dans la bière mise à sa disposition dans la chambre funéraire. Pour Suzanne, sa veuve et seconde femme, quelqu’un s’est emparé du corps pour s’emparer de son cerveau.



Une hypothèse comme une autre, mais qui n’est pas retenue par Ariane Messidor, jeune lieutenant de la police locale qui devait partir en vacances en Egypte avec son compagnon. Et ce n’est pas parce qu’on est policier qu’on n’oublie pas parfois le principal. La date de validité du passeport de la jeune femme étant expirée, elle n’a pu rejoindre les pyramides, alors elle accepte d’enquêter sur cette disparition à la demande de Suzanne, la veuve du cinéaste.



Kriss, un jeune employé des Pompes Funèbres roule avec une moto achetée cash 6000 €, et pour quelqu’un qui est le plus souvent dans la dèche, disons que c’est un anachronisme. Il jure ses grands dieux n’avoir pas puisé dans la caisse, ou avoir enfreint la loi en revendant des produits illicites, et confie à Marianne que cet argent provient de la poche d’un inconnu qui se prétend Ecossais. L’homme lui aurait fourni l’argent, en liquide, afin de pouvoir rester seul avec Santerre.



Grâce à la caméra de vidéosurveillance, Ariane peut visionner une partie de ce qui s’est déroulé durant ce court moment où Kriss s’est éclipsé. Outre Suzanne, la veuve, gravitaient dans le cercle familial de Santerre sa fille Judith, qui écrit des contes pour enfant comme nègre et qui a tenté de se suicider, et Pascal, le fils de Suzanne né d’un précédent mariage. Sans oublier Traupédan, le scénariste attitré de Santerre.



Maintenant c’est à Ariane de prouver ses compétences, de mériter la confiance qu’ont en elle certains membres de la famille Santerre et de Kriss et sa mère éplorée.







Romancière, Odile Barski est scénariste pour la télévision et le cinéma, elle d’ailleurs écrit le scénario de Violette Nozière en 1978 pour Claude Chabrol, lequel travaillera avec elle à huit reprises au moins dont en 1976 pour un épisode de Madame le juge. Et la narration de ce roman se ressent de cette formation d’écriture particulière.



Beaucoup de dialogues, des phrases courtes, peu de descriptions, ce qui ne veut pas dire qu’Odile Barski ne s’attache pas à ses personnages.



Odile Barski ne manque pas d’humour, au contraire, et la première partie est réjouissante. La seconde, plus courte, est un peu plus poussive, mais intéressante quand même. Et ce roman, qui évidemment est dédié à Claude Chabrol, nous incite à parcourir les coulisses du cinéma, des relations parfois perturbées entre un metteur en scène et un scénariste.



L’ombre de Chabrol plane sur ce roman, témoin ce passage qui en dit long :



Le magnétoscope a accompagné sa mère jusqu’à la fin. Les films de Santerre aussi. Non qu’il fut son metteur en scène favori (d’autres ayant les trois 7 de Télé Sept Jours avaient sa préférence, et même certains n’ayant que deux 7, voire un seul et qu’elle regrettait après coup de ne pas avoir enregistrés, se permettant à l’occasion de téléphoner au journal pour signaler et déplorer la sous-notation) mais le cinéma de Pierre Santerre, où il est question de secrets, de passions implosives, de jalousie et de meurtre, lui procurait une joie effrayée du cerveau et du cœur qui soulageait ses maux d’estomac.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Never mort

Je n'ai pas tellement apprécié la lecture de ce livre. Une histoire relativement intéressante mais construite avec des phrases assez courtes et beaucoup de dialogues. Je n'ai pas non plus trouvé les personnages attachants, comme s'il leur manquait quelque chose. L'histoire était assez originale et le titre prend là tout son sens, titre avec lequel j'ai d'ailleurs du mal, le mélange anglais/français est un peu limite... J'étais donc emballée par le résumé mais l'écriture a quelque peu refroidie mon enthousiame.
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Héritage sanglant

Mon avis :

Un policier efficace, intéressant par ce qu'il dévoile sur la jeunesse néo-nazi actuelle, les camps de gitans et l'esclavage des roumaines.

Cependant, l'écriture est rapide, trop. Des phrases courtes, trop. Des ellipses, trop ; et du coup, une intrigue un peu dure à suivre pour ma petite tête.

Une psychologie des personnages principaux pas toujours très fouillée : pourquoi font-ils tel geste à ce moment ? etc.

Une première lecture de cette auteure de polars qui est aussi scénariste ("Violette Nozière" ou encore "L'ivresse du pouvoir" pour ne citer qu'eux), je comprends maintenant qu'elle ait eu son fan-club aux journées "Sang d'encre".


Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Héritage sanglant

L'éditeur nous annonce une écriture au scalpel, ce qui évoque pour moi une précision chirurgicale. Je parlerais plutôt d'une écriture au burin. Cela nous donne une œuvre personnelle, saccadée, avec des sursauts permanents, comme une vieille deudeuche qui broute.
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Lecomte Thérèse

Bien écrit, bien construit, savoureux, ce petit roman laisse la place au suspense et se lit vite avec beaucoup de plaisir.
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Le manteau réversible

Je fais cette critique dans le cadre de l'opération masse critique.



Je remercie l'éditeur et Babelio de m'avoir choisi pour ce livre et je leur demande de m'excuser par avance d'avoir mis si longtemps à écrire un billet.



Ce n'est pas que je n'avais pas eu le temps de lire le livre ni encore trouvé le livre trop embêtant.



C'est juste que le livre m' a laissé perplexe. Pourquoi me direz vous? Et je vous dirai que c'est pour cela que j'ai pris le temps de la réflexion. Je ne voulais pas d'un avis négatif pris sur le vif mais un avis plus réfléchi.



Que voulait dire l'auteur dans son livre? Que voulait elle me faire ressentir?



C'est ce que je vais essayer de trouver.



Louise, l'héroine, m'a paru si forte si sure d'elle même lorsque d'un coup de tête elle décide de tout plaquer sa vie douillette son mari pour fuir tout ce confort, tout ce monde qu'elle ne reconnait plus.



Jusqu'ici j'admire Louise, tout ce courage pour tout plaquer, j'admire.



Mais au lieu d'essayer une autre vie, elle tombe dans un engrenage qui va l'emmener très bas. Pourquoi ne s'est elle pas construit une autre vie même si je peux le comprendre elle a des trous à remplir dans son ancienne vie?



Passons au conjoint, lui si amoureux de sa femme, ne s'est pas aperçu de sa détresse, il s'en veut pour cela, il ne sait plus lui non plus où il en est. La spirale du désespoir va le faire dégringoler dans l'alcool, le meurtre, le déni de lui même. Va t il seulement s'en sortir?



Ces deux destins se retrouvent par la suite, comme si leur deux âmes n'étaient plus à même de se séparer. Là je dois dire que cela m'a semblait bizarre, mauvais, pour moi l'expression "beurk" revenait souvent.



On s'aperçoit que leur amour est sincère mais va t il survivre à leur noirceur à eux deux? Je ne sais pas.



J'avoue avoir survolé les pages après la rencontre des deux amants et donc peut être je n'ai pas compris la suite.



En conclusion pour moi l'idée de départ était la bonne, le livre ressemblait pour moi au départ à notre époque. Le destin d'une jeune femme amoureuse qui plaque tout pour tout recommencer. J'ai apprécié la volonté du mari de retrouver sa femme et ce sans compter les risques.



Le manteau réversible s'est révélé être une deuxième peau, une deuxième vie pour Louise. Je n'ai cependant pas compris le revers de sa vie.



Peut être que ce n'est tout simplement pas mon style...
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Le manteau réversible

Je remercie énormément la Masse Critique de Babelio et les Editions de La Grande Ourse pour leur confiance et également de m’avoir permis de découvrir cette histoire.



A mon grand regret pour l’auteure et la maison d’édition, ce livre à été une véritable déception.



Pourtant, la couverture sobre et le résumé avaient tout pour me plaire : une femme qui quitte tout pour changer radicalement de vie. Un mari inquiet qui part à sa recherche et le concept de double narration, dont j’adore l’utilisation.



Malheureusement pour moi, même si le synopsis fait parfaitement son travail, il en dit déjà un peu trop. Il faut avoir lu un bon tiers pour que l‘histoire ne soit plus celle décrit dedans.



Alors que pour la suite, le récit aurait pu prendre une tournure intéressante, j’ai découvert qu’elle manquait totalement de réalisme. Par ailleurs, je l’ai trouvé également décousu, les faits exposés partaient dans tous les sens et ça en devenait presque loufoque, tellement c’était invraisemblable.



Je comptais donc sur les personnages avec qui j’espérais m’attacher et sauver les meubles, mais encore une fois, cela n’a pas été le cas. J’ai rencontré des protagonistes distants et j’espère froid. Ils ne m’ont pas touchés une seule seconde à mon grand rejet. J’aurai souhaité que la narration à deux voix se fasse à la première personne et non à la troisième. Je pense que cette distance, ce dût à cela.



Je pense que cette histoire serait plus adaptée si elle avait été écrite en « format » scénario que court roman.



En conclusion :



Encore une fois, je suis vraiment navrée de ne pas avoir du tout aimé, qu’il s’agisse d’une si grande déception, mais je préfère être honnête. J’espère sincèrement pour l’auteure que d’autres personnes pourront contredire mon avis.



Note : DÉCEPTION ! :(
Lien : http://mo-comme-mordue.over-..
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Never mort

Excellent moment de lecture. Une famille aussi infernale que loufoque, des amis douteux : que du cinéma! D'ailleurs ils en vivent tous. Mais le policier Ariane Messidor ne s'en laisse pas conter. Elle va tenter de retrouver un mort "envolé" de son cercueil, le metteur en scène lui-même. S'agirait-il de Claude Chabrol, disparu lui aussi, dont O. Barski est la dialoguiste.
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Héritage sanglant

Je n'ai pas pu m'empêcher de ne pas trop regarder la couverture même de "Héritage sanglant". Je l’avoue, ce fut parfois douloureux. Cette petite fille me rappelle un peu trop les miennes et le sujet abordé est loin d’être facile. Il est pourtant bien réel et il ne faut pas se voiler la face.

Ahhhhh la maternité m'a rendue trop sensible parfois, mais il paraît que je ne suis pas la seule dans ce cas-là.

Ouf, je suis quelque peu rassurée, mais pas pour longtemps car les horreurs arrivent bien vite.



Le début de ce roman est un peu embrouillé à moins que ce ne soit moi qui avais les idées peu claires à ce moment-là. C'est possible également.

Cependant cette impression va perdurer.



L'écriture est un peu saccadée. Il y a des passages très fluides et d'autres plus heurtés. C'est un peu déstabilisant. L'ensemble est déroutant d'ailleurs. Un style télégraphique qui donne une lecture hachurée. Je n'ai guère apprécié. J'ai eu le sentiment de rater des éléments. C'est tout sauf lisse, un peu trop rude même. Mais c’est sans doute parce qu’Odile Barski écrit aussi beaucoup de scénarios. Cela se ressent dans son style qui à mon sens ne rend pas aussi bien dans un véritable roman.



J'ai eu du mal avec cette intrigue. Je ne voyais pas de début, de milieu, ni même de fin. Les éléments m'ont semblé confus. Je pensais souvent avoir posé le pied sur un nid de vipères et de ne pas savoir comment m'y prendre pour m'en sortir.



Aucun des personnages ne m'a inspiré confiance, empathie ou autre. Non, de l'indifférence plutôt. Pas moyen de trouver un angle d'attaque.

Décevant donc.



Une lecture qui m'a semblé pesante car j'ai trop dû naviguer en aveugle. Trop peu de plaisir au bout du compte. J'attendais plus que cela après la lecture de la quatrième de couverture. Je suis restée sur ma faim.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Never mort

Je n'ai pas aimé ce livre malgré tous mes efforts pour m'y intéresser.

Peut-être mon manque de culture cinématographique ou germanopratine m'a handicapée, peut-être y a-t-il de nombreuses private jokes que je n'ai pas relevées, mais la lecture de ce roman m'a paru poussive du début à la fin.



L'histoire ne m'a pas enthousiasmée, même si le point de départ (un cercueil se révèle vide: où est le corps ?) semblait intéressant. Et surtout, le style ampoulé m'est resté en travers de la gorge.



J'ai lu de bonnes critiques sur ce livre, donc ne prenez pas ce que je dis pour argent comptant, et lisez quelques pages avant de vous décider. Si vous accrochez, tant mieux. Si vous êtes comme moi, vous refermerez tout de suite le roman en secouant la tête.
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Never mort

Rencontrée aux salon du livre aux Mans.Je viens de découvrir un auteur qui fait dans le scénario de cinéma pas uniquement pour Chabrol!

Ecriture limpide qui coule jusqu’à la fin au même rythme

Des personnages qui vivent du cinéma de St Rémy de Provence en Ecosse

Pour une fois dans le monde des polars : une bonne enquête sans meurtre
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Héritage sanglant

Voici un polar à la française. N’y voyez rien de péjoratif, bien au contraire ! Odile Barski est scénariste et a signé nombre de succès de Claude Chabrol.



Ariane Messidor, lieutenant de police, chargée d’une enquête de routine autour d’une décharge de pneus sur le point de s’écrouler, se retrouve bien trop vite embarquée dans une histoire de disparition et de meurtres.



Des personnages à l’histoire sulfureuse s’agitent, s’époumonent. Un passé nazi redevient présent et l’inceste n’est pas loin.



L’écriture de Barski rend le roman gluant. Tout devient glauque et la misère humaine remonte à la surface.



Barski caressent les vérités, comme si mettre au clair la solution de l’énigme était terrifiant. Elle peint des tableaux, des scènes au bord de la rupture, ce qui électrise la trame du roman et la rend si déroutante et si captivante.
Lien : http://livrespourvous.center..
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Héritage sanglant

Quelques affaires louches entre une cimenterie, une maison de retraite et une décharge de pneus, quelques meurtres crapuleux dans le midi en Camargue vont faire ressurgir de sinistres histoires d'un lointain passé.

Malheureusement Odile Barski (scénariste des films de Chabrol et mère de la chanteuse Adrienne Pauly) se pique d'écrire moderne et oublie trop souvent de faire des phrases.

Son style en devient parfois terriblement plat et elle accumule les clichés :

Alors que reste-t-il de cette histoire ?

Justement une accumulation de poncifs car Odile Barski ratisse large pour être sûre de toucher sa cible : milieux pourris des affaires, néonazis voire nazis tout court, prostitution roumaine et même inceste pour faire bonne mesure.

Avec en prime une sympathique fliquette qui fait dans le social et qui a le bon goût de ne pas mépriser les paumés qui rôdent autour de la décharge : de vrais gens, blessés par le destin et qui connaissent les vrais valeurs de la vraie vie.

Vous l'avez compris on n'a guère aimé.

Il y avait peut-être de quoi tirer un petit polar mais le style "m'as-tu-vu comme je suis branchée en prise avec la réalité du monde actuel" de l'auteure gâche franchement la sauce qui ne prend pas.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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