Citations de Olga Ravn (42)
Je crois qu'il est possible de s'imaginer un avenir et d'y vivre.
On m'a peut-être créée, mais maintenant je suis en train de me créer moi-même même.
Il est comme un éclat qui chatouille le cœur,et cet éclat se propage lentement à travers la chair.
[...],et j'ai su ,comme dans les rêves, ce que cela veut dire d'aimer une chose vivante.
Nous sommes accablés par les souvenirs du lieu d'où nous venons et de ce que nous avons laissé derrière nous.
Suis-je coulé dans le programme comme une rose dans du verre ?
Ne venez pas me dire que je ne joue aucun rôle dans la vie des humains.
Les pores de la peau les font paraître si fragiles que l'on pourrait les caresser et arracher précautionneusement la peau, et cela vous ferait mal. Non, ne le prenez pas pour une menace,ma préoccupation est exclusivement d'ordre scientifique.
Je dois entraîner ma flexibilité cognitive si je veux intégrer l'équipe au même rang que ceux qui sont nés.
Est-ce que c'est un problème lié au fait d'être humain ?
Vous m'avez donné des rêves pour que j'aspire toujours à un ailleurs et que je ne dise jamais, ne pense jamais, de mal de vous, qui êtes mes dieux.
Pensez-vous que l’on se souviendra de nous ? Qui se souviendra de ceux qui ne sont jamais nés, mais qui vivent quand même ?
Je crois bien que je n'ai plus de coeur.
Je regrette sincèrement que l'un de vous soit mort au cours du processus. Il n'était pas dans nos intentions de tuer. Nous ne comprenons pas vraiment la mort, puisque nous sommes indestructibles et que nous continuerons à ressusciter.
« Je sais que vous dites que je ne suis pas dans une prison ici, mais les objets m’ont dit le contraire. » (p. 27)
Je connais bien l’odeur de la mousse des chênes, mais j’ignore son contact sur la main, pourtant je garde dans la main la vague impression d’être à la lisière d’une forêt et de regarder la mer, tandis que ma main caresse cette mousse sur le tronc du chêne. Dites-moi, est-ce vous qui avez implanté cette impression en moi, cela fait-il partie du programme ? Ou bien est-ce que ce tableau s’est formé spontanément, est-ce qu’il vient de moi ?
Je brûle, comme le soleil, je suis persuadée d'exister vraiment. On m'a peut-être créée, mais maintenant je suis en train de me créer moi-même.
Ici, on ne vole pas sous un ciel, mais à travers une éternité qui dort.
Je regrette sincèrement que l’un de vous soit mort au cours du processus. Il n’était pas dans nos intentions de tuer. Nous ne comprenons pas vraiment la mort, puisque nous sommes indestructibles et que nous continuerons à ressusciter.
Quelqu’un m’a alors effleuré l’épaule et j’ai vu qu’il s’agissait d’un ressemblant. Pendant une seconde, il m’a paru combler le gouffre entre les objets et mo, et il m’a semblé être celui qui pourrait me conduire à eux. Il était comme un passeur entre moi et ce qui ne meurt jamais.