Citations de Olivia Sunway (43)
« Sa main se posa soudain sur ma joue et ses yeux plongèrent dans les miens. J’eus l’impression que le monde s’arrêtait. Un sourire attendrissant se dessina progressivement sur son visage tandis que son pouce errait délicatement sur ma pommette. Mon coeur cogna tellement fort contre mes côtes que j’eus du mal à respirer. Son regard descendit sur ma bouche. Il ferma les yeux, comme pour lutter contre lui-même. Sa mâchoire se crispa. J’étais paralysée. Quand il reporta son attention sur moi, la lueur au fond de ses yeux accéléra encore les battements de mon coeur.
Il effleura mes lèvres. Il y eut comme une explosion au creux de mon ventre. Une de ses mains glissa sur ma nuque, l’autre descendit le long de mon débardeur. Ma tête se mit à tourner et ma peau se couvrit de chair de poule. »
« Qu’est-ce que j’ai fait ?
Une lueur dangereuse brillait dans son regard bleu acier lorsqu’il agrippa mes cheveux avec brutalité. Il me fixa un instant puis écrasa sa bouche contre la mienne avec une telle force que ça me fit mal. Je gémis et me débattis sauvagement, mais ma nausée reprit le dessus. Je réussis à lui griffer la joue et il s’écarta un peu... juste avant que je lui vomisse dessus. Sursautant, il s’éloigna d’un bond, sans réussir à éviter totalement le contenu de mon estomac. Sa surprise disparue, il fulmina de rage et me dévisagea avec insistance, mais sa brève réflexion, aussi inquiétante soit-elle, me permit de me ressaisir légèrement, sans toutefois réussir à dissiper ma nausée. »
“ - Tu es vraiment exaspérant ! J’ai tellement envie de te gifler depuis que je t’ai rencontré.
Il sourit soudain et ses yeux pétillèrent de cette fierté mal placée que je détestais.
- La haine est un sentiment proche de l’amour, mon cœur.”
Je bus une autre gorgée de café pour me donner une contenance. Je ne voulais pas craquer devant Marc. Pourtant, à chaque fois qu'il parlait de Melinda de cette façon, avec tant d'admiration, une partie de mon cœur saignait.
Nos yeux étaient pleins de larmes lorsque nous nous fixâmes. Carole finit par secouer mollement la tête et je sus qu'elle me laisserait faire.
lorsqu'elle semblait plus calme, je posai mes mains sur sa poitrine pour essayer de la guérir et, surtout, pour ne pas toucher son bras contaminé.
Je n'étais pas vraiment d'accord pour attendre plus longtemps, mais je hochai tout de même la tête. Je devais respecter les choix de ma sœur. Nous nous fixâmes un moment avant de retourner travailler. J'aurais voulu faire comme si tout était normal, mais je n'y arrivais pas.
Mais voir ma sœur dans cet état chamboula absolument toutes mes bonnes résolutions. J'avais un mois pour trouver une solution et je n'étais pas prête à abandonner...
- J'en ai averti le conseil et ils m'ont affecté à ta protection..., j'ai mieux fait de me taire !
- À ma protection ? répétai-je en rigolant nerveusement.
- Ouais, rat crevé, on va passer pas mal de temps ensemble.
Ce surnom commençait clairement à m'agacer et je faillis péter un câble, mais je fis de mon mieux pour garder mon calme.
Nathan ne réagit pas, toujours inerte contre moi. Mes larmes coulèrent à flots, mon angoisse redoubla et ma concentration m'échappa de plus belle.
Je dois y arriver ! Je dois le sauver...
Faisant mon possible pour oublier l'horreur de la situation, je me retranchai dans la partie calme et magique de mon cerveau. Ma respiration s'apaisa, au même titre que la douleur et les larmes. Enfin, je réussis à me focaliser sur notre réalité.
Encore une fois, mon amour pour Nathan m'anéantissait. Et cette fois, je savais qu'il n'y avait plus aucun espoir. Si l'amour est un sentiment magnifique, la perte de l'être aimé est une véritable torture. Un enfer qui contraste allègrement le bonheur d'être heureux avec la personne que l'on aime.
Ses yeux étaient rivés sur la route et son corps semblait crispé à l'extrême. Je ne savais pas si c'était en rapport avec moi ou non.
- Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? demandai-je au bout d'un moment.
Elle serra les dents.
- Écoute, Melinda, j'ai beau adorer Nathan et Alex, ça ne m'oblige pas à t'aimer, lâcha-t-elle froidement.
Cette réplique me fit l'effet d'une douche froide et m'ôta toute répartie.
- Ils doivent être punis pour ce qu'ils ont fait, peu importe ce qu'Alex représente pour moi. Je devais le faire, je n'ai pas eu le choix...
- On a toujours le choix...
Elle me toisa avec mépris.
- Vous ne pouvez pas comprendre...
Elle garda le silence un moment, sans cesser de me dévisager.
« Sa main se posa soudain sur ma joue et ses yeux plongèrent dans les miens. J’eus l’impression que le monde s’arrêtait. Un sourire attendrissant se dessina progressivement sur son visage tandis que son pouce errait délicatement sur ma pommette. Mon coeur cogna tellement fort contre mes côtes que j’eus du mal à respirer. Son regard descendit sur ma bouche. Il ferma les yeux, comme pour lutter contre lui-même. Sa mâchoire se crispa. J’étais paralysée. Quand il reporta son attention sur moi, la lueur au fond de ses yeux accéléra encore les battements de mon coeur.
Il effleura mes lèvres. Il y eut comme une explosion au creux de mon ventre. Une de ses mains glissa sur ma nuque, l’autre descendit le long de mon débardeur. Ma tête se mit à tourner et ma peau se couvrit de chair de poule. Sa langue plongea dans ma bouche. Mes jambes se irent à trembler. Il souleva le tissu soyeux, plaqua sa paume contre ma peau. Ses doigts se crispèrent sur ma taille et son baiser se fit plus ardent.
Un raclement de gorge me fit sursauter.»
La chaleur se déversa dans le corps de Morgan et je ressentis une violente douleur dans le ventre. Une douleur insupportable qui me paralysa sur place. Ma tête se mit a tourner et mes membres devinrent tellement engourdis que je m'écroulai sur Morgan avant de perdre connaissance.
« -Ca va aller. Je reviens vite, murmurai-je en déposant un doux baiser sur ses lèvres qui le détendit légèrement.
-Je n’aime pas ça, rala-t-il
-Moi non plus... mais ne boude pas, d’accord ?
Il hocha faiblement la tête en passant une main sur son visage et le guerrier en profita pour s’approcher de moi.
-Vous êtes prête ? Demanda-y-il en passant ses bras autour de ma taille.
Je jetai un dernier coup d’œil à Morgan, qui me fixait avec un mélange de tristesse et de colère, avant d’aquiescer. Et le guerrier nous emporta en une fraction de seconde. »
« -Ma reine, tout le monde vous cherche, intervint quelqu’un près de nous.
Nathan se raidit et s’écarta de moi avec regret pour se tourner vers le trouble fête qui n’était autre que Daphné. J’attrapais la main de Nathan pour l’entraîner avec moi.
-Nous avions besoin de discuter, répondis-je en passant devant elle avec Nathan.
-Nous vous attendons pour ouvrir le bal, continua Daphné sur un ton enjoué.
-Encore un bal ? Me plaignis-je. Je ne sais même pas danser...
-Moi si, répliqua Nathan en m’adressant un sourire chaleureux. Tu n’aura qu’à suivre mes pas. »
« -D’après ce que j’ai lu.. il est possible que Melinda vienne d’une autre réalité. Cela expliquerait l’incohérence de ses souvenirs.
-Une autre réalité ? Répétais je dubitative alors que Nathan me regardait avec intensité.
-Oui. Il existe plusieurs réalités dans notre monde. Voyez cela comme des sortes de miroirs. Il y en a à l’infini. Je ne sais pas comment vous avez pu quitter la vôtre, mais cela pourrait avoir de très graves conséquences.
-Quel genre ? Demandai je, abasourdie.
-Si vous êtes bien ce que je crois, vous représentez un artefact. Une sorte de bug qui finira par être détruit. Mais je suppose qu’étant donné que la Melinda de ce monde est morte, le processus est plus lent. Si cela n’avait pas été le cas, votre décès aurait été pratiquement immédiat.
Ma tête se mit subitement a tourner. »
Elle devait faire une taille 40, voire 42. Sa poitrine était généreuse et ses fesses bien rebondies. Elle avait de longs cheveux noirs, très raides et des yeux assortis. Son look se rapprochait un peu du style gothique. Et sa personnalité était un peu extravertie malgré une certaine timidité.Alors que Jessica était tout le contraire. Grande blonde d’un mètre soixante-dix, une silhouette plutôt fine, une poitrine dans la moyenne et des yeux d’un gris métallique. Elle avait un air de bourgeoise qui agaçait Martin, mais elle le mettait dans un tel état dès qu’il la voyait qu’il pouvait bien passer sur ses airs de garce inaccessible.
C’est vrai, l’amitié homme/femme n’existe pas ! Il y en a toujours un qui est amoureux de l’autre… La preuve avec Kevin. D’ailleurs vous avez eu votre compte de sexe, si j’en crois ce qu’il raconte.
Décidément, il ne comprendrait jamais les femmes… Jessica était devenue tellement lunatique depuis hier soir qu’il ne savait plus sur quel pied danser. Et cet enfoiré de Lisandro qui ne lâchait pas l’affaire !