Mesure-t-on suffisamment l'étendue de liberté que confère la lecture ? Daniel Pennac a très bien dit qu'entre les mains de son lecteur, le livre devient le réceptacle du libre arbitre, de l'imaginaire, de la fantaisie de celui qui le tient. (...)De ce milieu du monde, agité, innombrable, le livre m'isole le temps que je lis. Il me coupe du monde pour me le redonner. Des milliards d'êtres alentour et un lecteur unique, seul, nécessairement. Quel voyage ! Et quelle éloquente parabole de la condition humaine ! (p.11)