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Critiques de Olivier Bocquet (735)
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Du plomb dans la tête

Je suis membre du jury pour la sélection prix nouvelles voix du polar pocket 2023. En lice : Du plomb dans la tête d’Olivier Bocquet, Les beaux mensonges de Céline de Roany, Les samaritains du Bayou de Lisa Sandlin et Les routes oubliées de S.A Cosby. La poste a encore fait des siennes. J'aurais dû recevoir les 4 livres début juillet, mais je viens juste de les obtenir.



Du plomb dans la tête pourrait être le seul livre que je lirai avant la date limite du vote. C'est décevant.



Cependant, ce premier thriller a été une belle découverte !



Une scène d'horreur ouvre l'histoire. Thomas Bourriol est kidnappé par un inconnu qui le torture en lui versant du plomb dans les yeux, le rendant aveugle.



En charge de l'enquête, le commandant Thoulouze et sa stagiaire Rachel - un duo attachant rempli d'humour et de piquant.



L'enquête piétine mais réussit à nous tenir en haleine avec de nombreux rebondissements. Le quotidien de Thomas, gravement handicapé, est décrit avec force et émotion. Quelle chance nous avons d'avoir nos yeux quand on lit l'histoire de Thomas - on ne réalise pas combien il est difficile de vivre dans une noirceur totale.



Thomas sera aidé par Marylou, une auxiliaire de vie qui lui apprendra à vivre sans ses yeux.



Plein de surprises, il est impossible de démêler le vrai du faux. Je me pose des questions et je tourne les pages avec impatience. Le twist final est digne d'un bon film d'action avec Brad Pitt en tête d'affiche.



Du plomb dans la tête est un thriller retentissant avec une mention spéciale pour notre duo d’enquêteurs que j’ai beaucoup apprécié.
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Ailefroide : Altitude 3 954

Au musée, Jean-Marc est fasciné devant le tableau de Soutine, « Le bœuf écorché ». Alors qu'il tente de toucher la toile, sa mère le somme de ne pas le faire. Et elle commence à en avoir marre de toujours le voir enfermé dans les musées alors qu'il est entouré de montagnes. Elle leur organise alors une petite marche sur les sommets. Malgré la pluie, le gamin avance prestement, allant jusqu'à s'éloigner d'elle et atteint le haut d'un petit pic. Et là, il tombe amoureux de la montagne et n'a plus qu'une idée en tête : monter tout en haut...

Trois ans plus tard, Jean-Marc reçoit la visite de son ami, Sempé. Tous les deux ont prévu de grimper. Devant le manque de matériel de son copain, l'adolescent en emprunte à son ami, Éric Laroche-Joubert, un grimpeur chevronné. Finalement bien équipés, les deux amis escaladent une falaise d'entrainement et y prennent beaucoup de plaisir. Ils s'accordent parfaitement et se promettent de renouveler l'expérience... allant jusqu'à se jurer de grimper ensemble la face nord d'Ailefroide...



Jean-Marc Rochette se destinait à une tout autre profession, celle de guide de montagne. Tout gamin, émerveillé par tous ces paysages qui l'entourent, il ne rêve que d'une chose : grimper. Mais la vie en aura décidé autrement. La peur, les risques encourus, les amis qui disparaissent... Ce sera donc vers le dessin qu'il se tournera. Dans cet album, il se livre tout en émotion et pudeur sur la montagne qui le transforme petit à petit, ses vocations, ses premières escalades, ses amis qui l'accompagnent, sa mère qui ne le comprend pas, les accidents... De ce petit gamin renfrogné, l'on découvre un adolescent qui s'épanouit sur les sommets, qui veut toujours aller plus loin, jusqu'à prendre de nombreux risques, et le jeune adulte qui, finalement, se tournera vers la bande dessinée. Intime, sensible et passionnant, cet album fait la part belle aux montagnes que l'auteur chérit. Des étendues magnifiquement croquées par un coup de pinceau précis, des couleurs tranchantes et profondes. Avec Olivier Bocquet, il nous offre une autobiographie captivante et émouvante...
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Le tailleur de pierre (BD)

1923, Suède. August Stjernkvist, riche notable propriétaire d'une carrière, tombe par hasard sur une petite sculpture, œuvre de l'un de ses employés, Anders Andersson. Désirant sculpter le buste de sa fille, Agnès, il lui montre quelques photos d'elle. Mais, sur simple papier, la tâche lui paraît difficile. La jeune femme se prête alors volontiers aux séances de pose. Un brin volage et voulant s'amuser un peu, Agnès n'hésite pas à lui offrir sa soi-disant virginité et Anders se laisse volontiers charmer. Malheureusement, celle-ci tombe enceinte et son père n'a d'autre choix que de la forcer à épouser ce tailleur de pierre, malgré la différence sociale et les supplications de sa fille. Le couple se retrouve alors à Fjällbacka, dans les baraquements ouvriers...

2003, Fjällbacka. Le corps de Sara, 7 ans, est retrouvé dans des filets de pêche. L'enquête est confiée à Patrick Hedström qui est loin de se douter que cette affaire va le projeter des décennies auparavant...





Adapté du roman éponyme de Camilla Läckberg, l'on retrouve avec plaisir Erica Falck et Patrick Hedström. Un roman de plus de 500 pages condensé sur 130. Le challenge est relevé haut la main par Olivier Bocquet et Léonie Bischoff qui en sont à leur troisième adaptation. L'auteur expose en début d'album, comme à son habitude, les personnages qui, en une phrase, se présentent. Il relate ensuite les événements du passé puis ceux du présent. Évidemment, il y a un lien entre ces deux périodes que le lecteur ne découvre qu'à la toute fin. Ce roman graphique est, au final, judicieusement mené et parfaitement maîtrisé. Le scénario, troublant et bien ficelé, est habité par des personnages tantôt énigmatiques tantôt attachants. Graphiquement, Léonie Bischoff, de par son trait plus souple qu'avant et de par sa magnifique palette de couleurs, réussit à nous plonger dans une ambiance claire-obscure.
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Ailefroide : Altitude 3 954

L'histoire d'un gamin qui fréquente le lycée Champollion et qui découvre le massif des Écrins par sa face Nord.



L'histoire d'une région, Grenoble, entourée des plus belles montagnes que je n'ai jamais gravies. Et pourtant...



L'histoire d'un jeune illustrateur émerveillé par un peintre russe. de Soutine à Rochette.



Ce jeune gamin qui s'emmerde profondément au lycée découvre par hasard l'escalade. Et là, la magie des lieux, de l'effort aussi, le prix du risque et l'insouciance de la jeunesse, font qu'il trouvera sa voie, en même temps qu'il dessinera quelques croquis. le récit initiatique de l'adolescence face à l'adversité et à la bravoure. Parce que là-haut, tout aux sommets des montagnes et si proches des anciens de renom, il s'émerveillera d'un ciel aussi bleu que Soulages ses peines.



Beaucoup de bleus dans le ciel, de bleus à l'âme jusqu'aux souvenirs de la lune bleue. Les cases sont bleues. Un peu grises aussi, comme la roche à gravir, ou comme la vie d'un adolescent de Grenoble. Une teinte blanche, est-ce la neige au sommet du col, ou le faux col de ma bière ?



C'est surtout l'histoire d'amour entre l'homme et la montagne, entre l'homme et le sommet, une romance faite de noblesse et de courage. Car en chemin, la mort rôde à chaque pas. L'escalade peut t'emporter au moindre instant d'inadvertance ou d'oubli. La mort, ce jeune gamin la côtoie, la rencontre, la frôle...



Ce gamin qui escaladait les façades du Lycée Champollion, quelques années plus tard, dessinera le fameux Transperceneige. Mais il y a aussi, entre les cases, l'histoire d'un autre gamin qui a dû pisser contre un arbre près du Lycée Champollion et qui est devenu un pauvre type, le genre à se cacher derrière un pseudo bestial, et qui écrit des pseudos mots sur les maux de sa putain de vie. Comme quoi, juste des petits détails font la grandeur d'un homme.
Lien : https://memoiresdebison.blog..
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Ladies with guns, tome 1

L'idée des auteurs étaient de nous proposer un western mais avec des femmes qui se battent contre les hommes pour survivre. C'est hautement féministe et cela fait du bien pour changer un peu.



On va faire la connaissance d'un trio qui va être complétée sur le tard par deux autres femmes. Cela va composer une petite bande qui va se servir des armes.



A une certaine époque, un chanteur comme Renaud aurait fustigé ces Madames Tchatcher qui font la guerre comme les hommes. La femme était préservée de ces choses abominables qui composent un monde d'hommes affreux. Place désormais à la brutalité féminine !



La mode actuelle est de montrer la femme forte qui fait face à l'adversité et qui règlent ses comptes à ces hommes cruels, cupides et stupides. C'est une forme de révolte tout à fait légitime d'ailleurs. Un bémol car c'est poussé à l'extrême et dans la caricature et les stéréotypes du genre. Pour autant, je sais que c'est du bon divertissement alors tout est pardonné.



Au niveau de la construction de ce récit, il y a de nombreux flash-back qui ont ralenti un peu la progression mais qui sont nécessaires pour bien comprendre chacun des personnalités en présence.



J'ai bien aimé ce graphisme coloré qui fait dans la précision du détail et qui nous offre des planches de toute beauté. Cela apporte un petit vent de fraîcheur qui fait du bien.



J'ai trouvé ce premier tome assez jubilatoire et plutôt prometteur pour la suite avec ces héroïnes assez bad-ass comme on dit.

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La princesse des glaces (BD)

Avant d'être une lectrice de BD, je suis tout d'abord, une amatrice de polars et de thrillers.

Alors quand cet album s'est présenté à moi, je n'ai pas longtemps hésité....

La princesse des glaces, le roman de Camilla Läckberg, grande auteure Suédoise, sous forme de dessin, c'est l'idéal pour moi !

D'autant plus qu'il faut que je vous avoue quelque chose, Camilla Läckberg, je ne l'ai jamais lu..

Bah oui... les romans nordiques me font un peu peur.

Ils me font peur, parce qu'on y rencontre des noms comme Fjällbacka, Tanumshede, Hedström, Bohusläningen, etc.

C'est, on va dire, un petit trop dépaysant pour moi...

C'est sans doute psychologique surtout et je pense que je me construis une barrière toute seule, mais il suffit que les personnages aient en plus des prénoms assez ressemblants ou/et imprononçables (pour moi) et je m'y perds, je décroche et je ne comprends plus rien du tout à ce que je lis.

C'est pour cette raison, vous ne trouverez pas beaucoup de romans scandinaves dans ma bibliothèque.

Je préfère généralement faire l'impasse.

C'est bête, mais c'est comme ça...

Là, avec cette bd, j'ai pensé que ça pouvait être une belle alternative, un bon compromis.

Les personnages auraient un vrai visage, en plus de leur nom.

En plus, avant que l'histoire commence, tous les personnages nous sont présentés brièvement (c'est aussi une preuve qu'il y a de quoi s'y perdre, non ? :-p)

Je suis d'ailleurs revenue à ces pages plusieurs fois, tout au long de ma lecture. Elles m'ont bien aidée.

Je suis super contente, parce que j'ai tout bien compris !

L'histoire est très intrigante...

Alexandra Wijkner est retrouvée morte, poignets tailladés, dans sa baignoire, par Erica Falck, sa meilleure amie d'enfance et biographe, revenue dans la région pour les obsèques de ses parents.

Très vite, des éléments permettent de dire qu'il s'agit d'un meurtre déguisé en suicide.

Erica mène l'enquête, auprès de Patrik Hedström, amoureux d'elle depuis l'enfance, devenu inspecteur de police.

Le défi me semble avoir été superbement bien relevé par Léonie Bischoff et Olivier Bocquet.

Ce ne doit pas être chose aisée de réduire plus de 500 pages de romans, en seulement 126 pages de bandes dessinées.

J'en ai, en tout cas, apprécié chacune des planches.

Les révélations s'enchaînent à une vitesse incroyable, à la fin.

On en sort estomaqué !

Il se trouve que j'ai le roman dans ma Pile A Lire (enfoui si profondément que je l'avais oublié, d'ailleurs...) et que cette BD m'a donné envie de m'y intéresser pour connaitre l'histoire plus en détails.

J'aurais certes moins de surprise, mais au moins, les personnages me seront familiers.

Et qui c'est, peut-être que maintenant j'aborderai dans l'avenir, les thrillers nordiques, avec moins de préjugés...

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La princesse des glaces (BD)

Fjällbacka, petite ville côtière suédoise. D'habitude si paisible... Et, pourtant, c'est ici qu'un terrible drame vient de se produire. Erica, qui vient de perdre ses parents, vient passer quelques jours dans leur maison pour y ranger leurs affaires. Alors qu'elle va rendre visite à Alex, son amie d'enfance qu'elle n'a pas revue depuis plus de 10 ans, quelle n'est pas sa surprise de la découvrir morte dans sa baignoire, les poignets tailladés. La police va conclure inévitablement au suicide. Mais dès lors que l'autopsie est pratiquée, le médecin légiste informe la famille, c'est à dire son mari, ses parents et sa petite sœur, qu'elle avait une énorme dose de somnifère dans le sang et que les entailles ont été pratiquées par un tiers. Qui a bien pu en vouloir à cette jeune femme si gentille et aimée de tous? Erica veut à tout prix découvrir l'assassin de son amie. Grâce à Patrick, amoureux transi, qui va l'aider dans sa quête de vérité. De nombreux et lourds secrets de famille vont bientôt ressurgir...



Grand prix de la littérature policière, La princesse des glaces, de Camilla Läckberg, romancière reconnue et traduite en plusieurs langues, est le premier polar d'une longue série où l'on retrouve Erica Falck et son compagnon Patrick. Dans ce premier volet, la biographe se retrouve face à un crime déguisé en suicide, événement d'autant plus tragique qu'il s'agit de son amie d'enfance. Des secrets de famille jusqu'à là étouffés risquent bien d'ébranler toute la population de Fjällbacka. Cette adaptation d'Olivier Bocquet est vraiment fidèle au roman et le scénariste offre ainsi un album à la lecture parfaitement fluide. Les fans d'Erica y trouveront certainement leur compte et ce premier volet nous plonge dans une enquête intrigante. Le dessin de Léonie Bischoff peut surprendre de prime abord. Mais le rendu s'avère finalement attrayant. Jouant subtilement avec les tons chauds (lors de flashbacks) et les tons très froids, elle restitue très bien l'ambiance glaciale et inquiétante.



La princesse des glaces... une rencontre inattendue...
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Ladies with guns, tome 3

Voilà enfin le tome 3 tant attendu, qui clos la première saison de Ladies with guns. Nos diablesses sont en fâcheuse posture. Considérées comme des bandits de grand chemin elles intègrent une prison de haute sécurité. Mais il y a un hic, les prisons sont remplies d’hommes et uniquement d’hommes car c’est bien connu les femmes sont bien trop délicates pour être des criminelles.



Nos héroïnes sont donc doublement piégées. Privées de liberté derrière les hauts murs de la prison et encerclées par des criminels qui ont peu d’états d’âmes. Elles marchent sur des œufs, ce qui n’est pas vraiment dans leur caractère. La délicatesse et la diplomatie n’est pas vraiment le genre de la maison, elles enchainent les rebellions, les bourdes, et essuient pas mal de râclées. Elles découvriront même à leurs dépends que toutes les femmes ne sont pas solidaires.



Loin de baisser les bras elles rendent coup pour coup quoi qu’il en coûte. Chumani étant même prête à y laisser la vie plutôt que son honneur et sa santé mentale.C’est évident, à ce rythme là elles ne tiendront pas longtemps et ça tombe bien elles n’ont pas l’intention de s’éterniser. Comme d’habitude elles ne feront pas dans la dentelle. Une pour toutes, toutes pour une. La solidarité et l’attachement qu’elles se portent les unes aux autres est la seule chose sur laquelle elles peuvent compter. Ça paraît peu mais c’est indéfectible et inébranlable et ça c’est beaucoup, surtout quand on n’a plus rien à perdre.



Les couleurs sont plus froides dans cet album et collent parfaitement à l’histoire et à la saison, puisque nous sommes désormais en hiver. Dépenaillées, sales nos héroïnes ne sont pas montrées sous leur meilleur jour mais leur regard est plus déterminé que jamais. Le trait est énergique, sec et entraînant. Toujours autant de mouvement et d’expression dans les visages.



A la fois abattues et déterminées, nos ladies arriveront-elles à sortir de cette situation qui semble inextricable ? Et à quel prix ? D’autant que le passé semble les rattraper, pour le meilleur et pour le pire.
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Le prédicateur (BD)

Fjällbacka, petite ville portuaire de Suède, 2003. Le corps d'une jeune fille est découvert par un enfant. Nue, un sac pour seul vêtement. Ecchymoses et coupures sur tout le corps. Identité et cause du décès inconnues. La police, dépêchée aussitôt sur les lieux, découvre également, en fouillant, des ossements humains. Visiblement ceux de deux personnes. Patrik Hedström, normalement en congé, va devoir mener cette double enquête, au grand dam de sa compagne, Erika, enceinte jusqu'au cou. Malheureusement, aucune personne n'a signalé de disparition inquiétante dans un secteur proche. Quant aux squelettes, selon le médecin légiste, ils doivent avoir entre 25 et 30 ans. Obligé de fouiller les archives, Patrik découvre, grâce à Erika notamment, que deux jeunes filles, Siv et Mona, ont disparu à quinze jours d'intervalle au cours de l'été 1979 et ne sont jamais réapparues. À l'époque, Gabriel Hult avait dénoncé son frère, Johannes, l'ayant soi-disant vu en compagnie de Mona. Sans preuve, la police lâcha l'affaire d'autant que Johannes s'était donné la mort ensuite...





Adapté du roman éponyme de Camilla Lackberg, cet album met de nouveau en scène le couple Erica Falck et Patrik Hedström, respectivement journaliste et flic. Cette dernière, enceinte de son premier enfant, est condamnée à se reposer. Elle n'en garde pas moins son âme de journaliste et n'hésite pas à aider son compagnon dans cette nouvelle enquête. Trois corps de jeunes filles retrouvés, qui plus est à 24 ans d'intervalle. Y a-t-il un lien entre ces deux affaires ? L'oeuvre d'un serial-killer ? Patrik va plonger dans une affaire bien sombre, notamment au cœur d'une famille pour le moins atypique, celle du prédicateur et ses deux fils, Johannes et Gabriel. Après La princesse des glaces, Olivier Bocquet et Léonie Bischoff collaborent à nouveau ensemble dans cette adaptation plutôt réussie du roman de Camilla Lackberg. Ce dernier distille petit à petit les éléments, déterrant les secrets de la famille du prédicateur. En préambule, la présentation de tous les personnages, fourmillant dans cet album.
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Ailefroide : Altitude 3 954

Avec « Ailefroide : altitude 3 954 », Jean-Marc Rochette – auteur, notamment, du fabuleux « Transperceneige » - revient sur son enfance et son adolescence dans cette autobiographie graphique qui nous transporte dans sa vie de jeune lycéen grenoblois. Passionné d’art et de dessin, c’est par hasard qu’il découvrira ce qui deviendra l’autre grande passion de sa vie : l’escalade.



Nous suivons la vie de ce gamin qui, comme beaucoup d’autres, s’ennuie ferme au lycée, suit les cours d’une oreille distraite et ne vit que pour ces grands moments d’air pur, d’apprentissage, d’effort et de défi à soi-même, aux autres et à la mort, dans la splendeur des massifs alpins où la moindre faute d’inattention, la plus petite imprudence peut à chaque instant être fatale.



Avec son copain Sempé, le complice de toujours, puis d’autres grimpeurs, d’escalade en escalade, de sommet en sommet, à l’école de l’endurance et du courage, nous le voyons devenir au fil des années et des pages un alpiniste chevronné… qui butera pourtant sur un rêve pour lui inaccessible : la conquête de l’Ailefroide et finira par comprendre que sa véritable voie ne se tracera pas à coups de piolet dans la montagne mais le crayon à la main, sur une planche à dessin.



Une autobiographie originale et sympathique, servie par un dessin expressif et efficace qui nous raconte une trajectoire et un destin – avec ses erreurs, ses désillusions et ses blessures –, nous permet de pénétrer un peu dans les jardins secrets de Jean-Marc Rochette et nous offre un grand bol d’air frais dans la froide beauté des Alpes. Un bon moment de lecture même si, n’étant pas férue d’escalade, j’y ai trouvé par endroits quelques longueurs.



[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]

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Ladies with guns, tome 1

Dès les premières images le ton est donné, c’est brutal, instinctif, animal. Pas de paroles, juste des images, celles d’une gamine enfermée dans une cage et qui lutte pour sa survie. Comment est-elle arrivée là ? Rapidement elle n’est plus seule elle croise la route de Kathleen, une anglaise fraichement débarquée qui n’a pourtant plus l’air très fraîche et une indienne, Chamani, à l’allure fière et sauvage. Le lecteur alterne alors entre le passé d’Aby la jeune esclave, celui de Kathleen et le présent guère plus réjouissant.



Trois femmes seules sans eau ni nourriture dans l’ouest sauvage ce n’est déjà pas gagné mais quand en plus l’une d’entre elle est coincée dans une cage, les chances de survies s’éloignent au grand galop ! Pourtant elles s’en sortent, du moins dans un premier temps car la malchance s’en mêle évidemment. C’est à cette occasion qu’apparaissent 2 autres personnages féminins hauts en couleurs : Daisy Mccormick, ancienne enseignante à la poigne de fer et peu impressionnable et Cassie Coltane, « pourvoyeuse de plaisir » qui n’a pas froid aux yeux.

Cinq femmes, cinq guerrières par nécessité, aux abois et prêtes à en découdre. Lassées de se voir dicter leur conduite et de se soumettre à la volonté des hommes elles ont décidé de ne plus courber l’échine. Et ça se ressent dans chaque trait, chaque dessin ; des visages durs, ensanglantés, des yeux écarquillés, des lèvres retroussées, des dents prêtes à mordre et des coiffures échevelées. ANLOR choisi clairement d’accentuer le côté combattantes et de ne pas miser sur des personnages à la plastique impeccable.



On alterne entre des pages entières de dessins très expressifs et sans paroles, et des pages de BD plus classiques. Les dernières pages sur fond noir sont pleines de rage et de colère. Les couleurs sont chaudes, des dégradés de rouges qui passent par l’orangé et le jaune pour illustrer des scènes de combat qui ne font pas dans la dentelle. Les dialogues sont francs, directs et offensifs.

Un premier tome prometteur qui plante le décor, donne le ton et ébauche l’intrigue. Il m’a donné envie de retrouver rapidement ces Ladies with guns et d’en apprendre plus sur les personnages surtout Chamani, à la fois calme et redoutable, elle est entourée de mystères et pique la curiosité.



Mais on n’est pas là pour papoter ! Alors sautez dans un jean, attrapez un colt et restez sur vos gardes, ici les pieds tendres ne font pas de vieux os.





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Ladies with guns, tome 2

Débraillées, échevelées, acculées et dans la mélasse jusqu’au cou Katheleen, Chumani, Abigail, Cassie et Daisy n’ont plus rien à perdre si ce n’est leur vie et ça les rend particulièrement dangereuses. Effrontées, rebelles et irrévérencieuses elles font exploser les carcans au même rythme que les bâtons de dynamites et mieux vaut ne pas se trouver sur leur passage. Oubliez la frappe chirurgicale on est dans le dégommage massif.



Nous les avions laissées aux abois et désarmées elles vont vite trouver le moyen de se procurer quelques jolis joujoux. Numérotés vos abatis, elles tirent toutes comme des pieds mais qu’importe ! Elles le font de manière complètement déjantée avec la rage et la conviction du désespoir et sans aucune classe il faut bien le dire. Mais il faut leur reconnaître un sens de l’honneur et de l’entraide digne de véritables guerrières. Et je ne vous parle même pas de leur inventivité et de leur vivacité d’esprit. Une certaine inconscience n’est pas sans ajouter un peu de piquant. Ces Wanted ladies font de sérieux dégâts et l’égo de ces messieurs en fait les frais.



Le voile se lève sur des mystères et nous laisse entrevoir des pans de vie de quelques personnages, mais certaines ladies restent très énigmatiques, telle Chamani dont j’ai hâte de connaître l’histoire.



Un rodéo endiablé en jaune et rouge plein de peps et d'hémoglobine. Frais explosif et sur vitaminé comme un ouistiti sous LSD, accrochez-vous, ça va secouer sévère. Vivement le 3ème tome !

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La princesse des glaces (BD)

Camilla Läckberg, version roman, connais pas.

Comme j'affectionne la BD, je décidais de l'attaquer par la face Nord, celles des petits dessins à bulles.

Problème, j'ai très rapidement dévissé, trouvant le scénario plat et indigent.



Pas aimé les croquis qui auraient particulièrement trouvé grâce à mes yeux si le ton initial avait été plus léger. Manque de bol, La Princesse des Glaces se voulant plus sombre et corsé que l'arabica, le décalage entre les deux ne m'a jamais permis de prendre la chose au sérieux, ne fût-ce l'espace d'un 1/4 de seconde.



Ce constat établi, difficile d'émettre un avis objectif sur cette Princesse qui m'aura également laissé de glace...

Le plus simple étant encore de vous faire votre propre opinion...
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Ladies with guns, tome 1

Coup de coeur pour ce western au féminin !



Des traits qui semblent agressifs et limite repoussoirs dès qu'on l'aborde mais qui petit à petit apprivoisent le regard et lui dévoilent des détails qui font partie intégrante de l'histoire.



Tout débute par une jeune noire qui s'enfuit dans une cage en fer que des animaux sauvages attaquent et mis en déroute par ce qui aurait pu être ou était une lady, n'était-ce la poussière et son air dépenaillé ! Elle-même ciblée par une flèche décochée par une Indienne, les blancs et les Indiens ce n'était pas vraiment une histoire d'amour ! Il ne reste plus qu'à continuer de lire pour rejoindre l'ancienne institutrice irlandaise et la fille de joie qui se carapate !



Des rencontres improbables, mais tout est possible dans un western, des femmes qui s'unissent et des hommes qui, pour des tas de raisons, sont totalement hostiles à cet état de choses et sont bien décidés à reprendre les rênes de ces femmes rétives !



Et ça chahute, ça brûle, ça tire, ça meurt, ça ridiculise les hommes et c'est plein d'humour tout en abordant des thèmes sérieux sur la condition des femmes pour notre plus grand plaisir ! Les dessins font souvent office de dialogues et les détails y prennent toute leur importance. J'ai souvent ri malgré les situations dramatiques et grandguignolesques !



Mais.... c'est trop trop court !! Vraiment !



#Ladieswithguns #NetGalleyFrance



Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Riquiqui 2022
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Soda, tome 14 : Le pasteur sanglant

A New York, dans les années quatre-vingt, pendant la période d’Halloween, les nuits du lieutenant de police Soda sont peuplées de cauchemars dans lesquels il tue sa mère avec laquelle il habite. Un matin, il est appelé avec sa coéquipière sur une scène de meurtre. Il s’agit d’une prostituée d’une cinquantaine d’années qui a une page de calendrier agrafée sur le visage. Les deux policiers pensent avoir affaire à un tueur en série car ce mode opératoire s’est déjà rencontré deux fois auparavant. Mais ils ont la stupéfaction de constater que la « défunte » se réveille, et les tous premiers mots qu’elle prononce, avant de s’évanouir, accusent Soda d’être son meurtrier. ● C’est un album amusant au scénario bien mené et aux très beaux dessins, rehaussés de vives couleurs. On passe un bon moment à lire les déboires de Soda qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. ● La reconstitution du New York des années quatre-vingt est particulièrement soignée, avec de nombreux petits détails qu’on identifie avec plaisir. ● Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions #Dupuis de m’avoir permis de lire cet album. #SodaLePasteurSanglant.
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La princesse des glaces (BD)

Eh bien décidément, je fais vraiment de très belles trouvailles en ce moment à la médiathèque mais maintenant que le Père Noël est passé, j'ai de quoi me régaler avec mes propres ouvrages et ce, pour un long moment.



Ici, le lecteur se plonge dans une enquête policière suite à la découverte du corps d'Alexandra Wijkner à Fjallbacka alors, si comme moi, vous vous sentez prêts à plonger dans l'aventure, mettez un bon manteau, des gants et embarquons pour cette petite ville de Suède. Retournons également dans le temps car cette sordide affaire se déroule en février 2001. Alex était une très belle jeune femme, mariée et qui avait a priori tout pour être heureuse, aussi la police ne peut-elle pas se permettre de clore l'affaire en imaginant un simple suicide. Tout comme vous, les forces de l'ordre ont tout de suite compris, étant donné les étranges circonstances dans lesquelles le corps d'Alex a été retrouvé, les choses sont beaucoup plus complexes qu'elles ne semblent l'être. C'est celle qui fut jadis sa meilleure amie, la célèbre biographe Erica Falck qui a découvert le corps et c'est également elle qui entraîne le lecteur dans cet horrible cauchemar. Elle sera son guide tout au long de cette lecture et l’emmènera sur des chemins tortueux. En effet, comment aurait-il pu penser que le passé laisserait des traces indélébiles au point de mener à ces atrocités ?



Superbe adaptation du roman de Camilla Läckberg, les scénariste et dessinateur réussissent à merveille leur pari on ne peut plus risqué, à savoir de mettre en images un roman policier qui avait déjà fait ses preuves !

Alors, si vous n'avez pas peur du froid et des frissons d'angoisse, je ne peux que vous inviter à vous lancer à votre tour dans cette lecture dont vous ne ressortirez pas indemne ! A découvrir !
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La princesse des glaces (BD)

Grâce aux excellentes critiques de marina53, j’apprends que des romans de Camilla Läckberg ont été adaptés en BD. Superbe occasion, pour moi qui ne lis quasiment pas de polars, de découvrir l’univers de cette autrice dont j’entends du bien de partout.



Au départ le dessin sommaire et dépouillé de Léonie Bischoff m’a un peu déstabilisé mais je lui ai rapidement trouvé du charme. Il s’adapte plutôt bien à l’ambiance froide et neigeuse des paysages suédois et aux relents de secrets faisandés d’avoir trop longtemps été cachés. La présentation de chaque personnage, faites par eux-mêmes dans les trois premières pages est également plutôt surprenante ; j’ai eu l’impression d’avoir une liste animée de rôles de théâtre.



Rapidement cependant, je me suis retrouvé envoûté par cette histoire de meurtres et par l’atmosphère délétère qui empuantit l’atmosphère de Fjallbacka. La joie de vivre d’Erica, malgré le décès auquel elle doit faire face, et le duo de parfaits tourtereaux qu’elle joue avec Patrik forment un contrepoint parfait à la détresse des parents d’Alexandra, au mépris de Nelly Lorentz ou au désespoir d’Anders. Le personnage grossier du commissaire Mellberg apporte un brin de farce, celui de Jan Lorentz un brin d’horreur. Meurtre, viol, pédophilie, ce sont des sujets graves qui sont abordés. Pourtant, le sourire d’Erica suffit à disperser les nuages et à ouvrir un passage au soleil.



Je vais certainement poursuivre la série. Merci encore à marina53 qui sait toujours très bien me faire sortir de ma zone de confort.

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Du plomb dans la tête

Plus habitué aux bandes dessinées qu’aux romans, Olivier Bocquet signe avec Du plomb dans la tête son deuxième polar. Je ne connais pas le premier donc je ne pourrai pas être tentée de comparer mais j’ai l’impression d’avoir découvert une voix singulière avec un ton marqué, décalé, naviguant entre humour noir et sarcasme. C’est un point fort, comme l’est le duo d’enquêteurs, le lieutenant Toulouze et sa stagiaire Rachel. Le premier se trompe de route en se rendant sur ce qu’il croit être une scène de crime et, sur place, agit avec une nonchalance et une maladresse risibles sous les yeux dépités des « petits-suisses », les membres de la police technique et scientifique. La deuxième est la stagiaire qu’on a affectée à ce lieutenant connu pour être un bras-cassé, elle est piquante et assez peu respectueuse de la hiérarchie. L’évolution de leur relation est à saluer : les incompréhensions laisseront peu à peu la place à des échanges plus attendrissants et, ensemble et de manière assez peu conventionnelle, ils parviendront à élucider l’enquête. Et cette enquête, justement ? Elle concerne Thomas Bourriol, un jeune homme que le lecteur découvre dès les premières pages du roman alors qu’il a été enlevé et attaché sur un établi. Le pire est à venir dans cet incipit qui démarre sur les chapeaux de roue : un homme dont il ignore l’identité verse du plomb liquide sur son visage et en particulier sur ses yeux. Après cette très efficace entrée en matière, on retrouve Thomas à l’hôpital, aveugle et atteint du syndrome de Gilles de la Tourette (élément de trop à mon goût) : il va devoir apprendre à vivre avec son handicap et se reconstruire psychologiquement après le drame vécu, aidé par son meilleur ami et par une auxiliaire de vie. Il aura, bien sûr, un rôle à jouer dans la résolution de l’enquête, mais tardivement. Ainsi, la mention « Il ne pense qu’à se venger. » sur la première de couverture ne me semble pas correspondre avec la direction que prend le récit. On pourrait questionner la crédibilité de l’ensemble et le dénouement dont on pressent quelques éléments assez rapidement, mais cela reste un roman qui fonctionne très bien et qui est, il faut le dire, clairement addictif.

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Ailefroide : Altitude 3 954

Ailefroide : Altitude 3 954 est une autobiographie.

Jean-Marc Rochette raconte sa vie ; il nous montre comment l'enfant bougon et renfermé qu'il était s'est mué en adolescent exalté puis en adulte déjà plein d'expérience pour son jeune âge.

Il raconte ses passions − le dessin et l'alpinisme − qui lui font dire lorsqu'il doit rester trois semaines enfermé à bachoter des matières qui ne l'intéressent pas : "toutes ces choses que je trouvais inutiles : ça ne se grimpe pas, ça ne se dessine pas, quel intérêt ?"



Ailefroide : Altitude 3 954 est très touchant parce que l'auteur y dépeint la fougue et l'idéalisme de la jeunesse tout en mettant aussi en avant les illusions et désillusions propres à cette période de la vie.

Son personnage jeune se révèle très attachant.



Je retrouve dans cet album les qualités d'illustrateur que j'avais aimées dans Le loup. La montagne est merveilleusement bien dessinée et l'on comprend la fascination qu'elle exerce malgré les dangers.

La magie de la découverte est très bien rendue ainsi que l'envie de grimper, toujours plus forte malgré les accidents et les morts.



Jean-Marc Rochette ne cherche pas à enjoliver et expose ses défauts, faisant de cet ouvrage un joli récit initiatique, émouvant et sincère.
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Du plomb dans la tête

Voici une lecture où tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un super polar ! Une bonne intrigue, des policiers aux personnalités différentes mais complémentaires et une pincée d'humour.



En ouvrant ce roman, vous comprendrez à quel point l'expression avoir du plomb dans la tête prend tout son sens !



Alors que la commune de Fontainebleau est réputée pour sa tranquillité après l'installation de caméras de surveillance, un homme laissé pour mort est retrouvé en pleine forêt... Quand les forces de l'ordre et les pompiers arrivent sur place, ils sont loin de se douter de l'horreur qu'ils vont découvrir...



Lorsque vous vous plongerez dans ce roman, je vous conseille de ne pas lire la quatrième de couverture de l'ouvrage car celle-ci m'a un peu induit en erreur quant au déroulé de l'histoire et elle risque aussi de vous enlever un peu le plaisir de votre lecture ;-D



Côté écriture, si on enlève les descriptions un peu trop gores à mon goût, j'ai adoré la plume de l'auteur. Celle-ci est aussi passionnante que percutante ! On s'attache tout de suite à notre duo d'enquêteurs composé d'un Toulouze un peu gauche et d'une stagiaire madame je sais tout.



Pendant ma lecture, j'ai trouvé que ce roman était très visuel. Après quelques recherches, j'ai découvert qu'Olivier Bocquet était à la fois un romancier ainsi qu'un scénariste de bandes dessinées.



Cette année encore, Pocket nous gâte avec les deux finalistes français du Prix Nouvelle voix du Polar ! Maintenant place au suspense à la soirée de remise du Prix car les scores risquent d'être très serrés ;-D
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