Olivier Cachin

Au-delà de l'artiste sensationnel qui a fait parti de ceux qui ont intégré le blues, le rock, le swing, le blues dans notre musique, on découvre l'homme avec cette biographie, ces colères, ces doutes, ses combats, ses joie et ses peines.

L'humour grinçant aura côtoyé la poésie pour le meilleur et ...

C'était pourtant bien. Cet ouvrage l'ai.

C’est sur l’étagère d’une boîte à livres que j’ai par hasard rencontré ce petit livre. J’étais curieux d’apprendre quelque chose sur le rap, auquel je ne connaissais pour ainsi dire rien, j’apprécie cette collection documentaire de Gallimard, j’ai donc emmené le bouquin.



L’édition date de 1996. On pourra donc s’y instruire sur les 20 premières années du rap, mais pas sur les 20 suivantes.



Quatre chapitres illustrés suivis, comme d’habitude dans cette collection, d’une vingtaine de pages de « témoignages et documents », d’une discographie, d’une bibliographie et d’une filmographie.



Le premier chapitre raconte la naissance du rap, aux États-Unis, à la fin des années soixante, lorsque s’est constitué le collectif de jeunes Noirs militants, les Last Poets (ils ont été espionnés par le FBI). L’auteur cite également comme racines du rap les « sound systems » jamaïcain des années 1960.



Plus tard, dans les années 1970, on a vu apparaître les « block parties », ou les deux côtés d’une rue d’un quartier ghetto étaient fermés pour transformer la rue en un lieu de fête animé par un DJ mixant des passages rythmiques pour faire vibrer la foule. À côté du DJ, un MC, « maître de cérémonie » lançait des appels pour exhorter les participants à danser. Petit-à-petit, les MC sont devenus les rappeurs que l’on connaît maintenant. En 1979, le « Rappers’ Delight » du groupe Sugarhill Gang devient un tube mondial, lançant le réel succès du rap.



Le rap est militant, à la base, mais dans les années 1980, il devient un empire commercial. Le deuxième chapitre du livre décrit la face New Yorkaise de cet empire (Run-DMC, DefJam, ...), tandis que le troisième chapitre est consacré au rap de la Côte Ouest (NWA, Dr. Dre, Snoop Doggy Dogg).



Le dernier chapitre est consacré au rap français avec, autour de Paris, NTM (Nique Ta Mère), MC Solaar (« Qui sème le vent récolte le tempo »), Ministère A.M.E.R. et d’autre, et à Marseille, IAM (« Je danse le MIA »). Et au milieu de tout cela, quelques lignes consacrées à l’OVNI génial de 1983 que je ne manquerai pas de mentionner tant je l’adore encore, 35 ans plus tard: le « Chacun fait ce qui lui plaît » de « Chagrin d’amour » (écrit par Gérard Presgurvic, le parolier de Patrick Bruel).



Si le sujet vous intéresse, je vous laisse compléter les détails en lisant le livre, dont la forme ne vous causera aucun ennui. Pour moi, c’était donc un agréable moment de lecture, bien intéressant. Mais n’étant aucunement spécialiste, je me garderai de porter un jugement sur la qualité du fond. J’espère qu’il se trouvera l’un ou l’autre lecteur pour ajouter un commentaire avisé à ce sujet.

La collection « BAM! » présente avec ce livre, 40 chanteurs et groupes de musique emblématiques de la musique noire ; on entend par là le blues, le rock & roll, le R&B, la soul, le funk, le hip-hop, le rap… des styles musicaux qui verront naître de nombreux artistes : Aretha Franklin, les Jackson 5, Donna Summer, Eminem, Rihanna, Stevie Wonder, Amy Winehouse, Beyoncé, Prince, Bob Marley, James Brown… pour n’en citer que quelques uns.

Une lecture passionnante entrecoupée par mes recherches sur Internet de plusieurs morceaux mentionnés dans le livre - le titre d’un tube ne nous dit souvent pas grand chose, alors il est indispensable de l’écouter pour raviver ses souvenirs et connaitre un peu mieux l’artiste présenté - et j’ai adoré (re)découvrir des chansons aux mélodies si belles et aux rythmiques si enivrantes…

J’ai redécouvert (et découvert donc pour certains artistes) des personnalités qui ont marqués la musique de leur empreinte. Malgré de courtes biographies, la force de cette collection est d’arriver à faire ressortir les infos essentiels pour connaître ces artistes mythiques et révéler leurs singularités.

Encore une fois, c’est un petit ouvrage par la taille mais un livre excellent par son contenu.

J’aime bien la collection « Bam ! » au petit format et pleine de pep’s, qui permet de découvrir différents personnages dans plein de domaines différents.



Ici, tous seront en rapport avec la musique afro-américaine : blues, R & B, soul music, disco, funk, hip-hop, rap… 40 artistes ou groupes seront présentés sous forme de double-page, avec un résumé de leur vie, des anecdotes, leurs titres principaux, et une illustration les représentant avec leurs signes distinctifs. On navigue ainsi à travers les époques et les lieux, de Robert Johnson à Drake, en passant par Donna Summer, Jay Z ou The Weeknd.



Une série intéressante pour découvrir la black music et ses principaux représentants.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

En retrait des ouvrages-racolage qui se dressent quand la star se couche, un des retours les mieux documentés sur la vie et la carrière du King of Pop.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..

Une collection de poche attrayante, au catalogue encyclopédique très intéressant et aux infos concises très accessible.

Lire un documentaire dans les transports pourra devenir un loisir possible avec ses poches pour les jeunes cibles ados.

Ces titres, "Cinéma : 40 réalisateurs et réalisatrices", "Paris : 40 personnages qui ont fait Paris", "Design : 40 objets iconiques du quotidien", "Héros : 40 personnages de roman", "Sports : 40 champions olympiques" ou "Résistance : 40 figures contre le nazisme" pourraient très bien être apparentés aux Gallimard grandes découvertes avec des photos (même idée de présentation : une planche de présentation et d'étude, des notes autour et des bulles d'explication).

"Bam!" se montrera moins clinique et plus pimpant avec son parti pris illustré aux coloris flashy.



"Black Music : 40 artistes de la musique noire".

Nous en avons adoré quelques uns dont celui-ci, qui cible sur une culture importante de la musique américaine : la musique noire américaine.

Nous retrouverons pas mal de représentants illustres et d'icônes dans des genres multiples (reggae, rap, funk, RnB, disco, jazz, soul music et nous en passerons) et l'ouvrage nous expliquera en quoi ils sont ou ont été des tournants importants ou novateurs sur cette voie musicale, qui influencera beaucoup la musique "caucasienne" plus prépondérante.



Qu'il fut long et périlleux ce chemin vers la liberté musicale d'expression, des gospels des champs de travail aux églises, des petits bars clandestins pour les noirs aux scènes internationales des artistes reconnus!

Avec le chant, les élans du coeur, aussi la fièvre, du swing et du déhanché. Parfois, également du coup de poing tout en paroles pour parler des dures réalités sociales.



Pas de réel classement pour s'y retrouver parmi les pages mais au regard du sommaire, ceux et celles qui s'y entendent un peu pourront percevoir des regroupements informels mais logiques, sur la première ligne verticales par exemple: Robert Johnson, Nina Simone, Sly and the Family Stone, Miles Davis et James Brown, pour le rythme et la composition musicale; sur la troisème ligne avec Prince, Fela, The Last Poets, Sugarhill gang, Chic pour l'écriture ou bien Diana Ross et the Supremes, les Jackson 5, Marvin Gaye, Stevie Wonder et Aretha Franklin pour l'industrie musicale Motown - grand label de disque - et les arrangements du célèbre producteur Quincy Jones.

La Motown, jeunes gens?

Allo, Wiki?

La Motown était un label spécifiquement crée pour vulgariser la musique noire au sein de la titanesque industrie Universal Musical Group.

"La Motown est fondée le 12 janvier 1959. En lançant sa maison de disques, Berry Gordy avait pour objectif de séduire à la fois le public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and blues (ou RnB) plus accessibles que la production de labels concurrents tel que Stax..."

Motown — Wikipédia (wikipedia.org)



Un vrai plaisir de suivre le parcours de Tina Turner (Ana-Mae Bullock), de Prince (Roger Nelson), de Snoop Dogg, des Fugges, Whitney Houston, Rihanna, Jay Z et même The Weeknd.

Il sera intéressant d'y trouver Amy Winehouse influencée pour sa soul, Eminem pour son Rap ou les Beastie Bots pour leur Hip Hop.



Un rendez vous de poche synthétique pour saisir le look incontournable, l'énergie et l'inspiration qu'on ne trouvera nul part ailleurs à la même époque.

Sympa ! (Il existe aussi un "Bam !" pour le Rock-Pop : Rock pop : 40 artistes et groupes de légende", il ne faudra pas se priver !)

Ce genre de livre de par son sujet subjectif soumis à discussion ( "les 100 disques du rap") se lit plus pour la plume de son auteur,le plaisir de faire quelques belles découvertes et de voir les pochettes de disques affichées pleine page.

Cachin nous emmène au origine du hip hop, avec Last Poets, nous parle bien évidemment des figures US (Nas, Tupac,Biggie) et françaises (NTM,IAM,Assassins) des 90' et se livre à quelques choix peut être grand public pour la décennie 2000 (Sniper, Diam's ? ...) .

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, c'est fort possible ! Ce livre est riche d'anecdotes, d'histoires, de témoignages, qui permettent de comprendre l'émergence de genre musical majeur.

Qu'est-ce que la soul ? En tout cas, pas l'image proprette que certains ont voulu lui donner. Dans sa préface, Olivier Cachin, traduit la réponse de Georges Clinton : "La soul, c'est toi."
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..