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Critiques de Olivier Delagrange (16)
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La Belle Epoque du dandy, tome 1 : À l'ombr..

Olivier Delagrange a repris le thème de prédilection de bon nombre d'auteurs du XIX ème siècle, à savoir la montée à Paris d'un jeune provincial en quête de gloire (et de reconnaissance pécunière tant qu'à faire).

C'est en 1888 que Nicolas Blerman, 20 ans, arrive à Paris et flambé rapidement et inconsidérément le petit héritage qui devait lui garantir une bonne année de tranquillité. Il désire entrer à l'école des beaux arts pour se perfectionner en peinture.

Son parcours initiatique nous permet de visiter le Paris du XIX, en passant des chantiers de la tour Eiffel au musée Grevin par exemple.

Il fréquente également des personnages illustrés comme Toulouse Lautrec, Renoir...

Ce roman rappelle par certains côtés Bel Ami, si ce n'est que le jeune Dandy est beaucoup plus sympathique que Georges Duroy!

J'ai apprécié ce roman qui m'a permis de me replonger dans une époque pour découvrir ses dessous (qui savait que le chat noir possédait des souterrains menant à un hôtel et était donc fréquenté, en plus des artistes, par des hommes désirant tromper en leur femme tout en disposant d'un "alibi" ?)

Le style de l'auteur, regorgeant de métaphores et jeux de mots, m'a séduite.

Je remercie chaleureusement les éditions Sutton, l'auteur et Babelio pour cette belle découverte. Je suivrai les aventures de Nicolas, Léon et Rejane dans le second tome, c'est sur!

J'aurais voulu mettre la note de 4 mais je ne sais pourquoi je ne parviens plus à noter les livres.
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Le souffle de la liberté

Très belle histoire, roman très prenant, je recommande !

Une écriture qui nous embarque du début à la fin, des personnages attachants et bien travaillés

La lecture de ce libre est également l'occasion de revivre une grande partie du siècle dernier et d'en découvrir quelques combats et causes majeures
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La Belle Epoque du dandy, tome 1 : À l'ombr..

Nicolas Blerman quitte sa province pour partir à Paris ou il compte s'inscrire à l'école des beaux Arts pour se perfectionner dans la peinture. Son père lui à laissé en héritage assez d 'argent pour qu'il puisse vivre tranquillement pendant un an. Mais son argent est vite dépensé. Tout en fréquentant la bourgeoisie du faubourg st Honoré et les artistes de Montmartre il est obligé de faires quelques travaux pour gagner un peu d'argent , il va entre autres participer à la construction de la tour Eiffel. Grace à son charme il se fait remarquer par des bourgeoises fortunées qui vont lui permettrent de connaître des personnages illustres; il va ainsi fréquenter Alphonse Allais,Renoir ,Degas et surtout Toulouse Lautrec qui va devenir son grand ami.

L'auteur à repris pour ce récit un thème classique adopté par des écrivains du 18em siècle. Ce roman nous permet de vivre dans un Paris des années 1880 1900, nous découvrons la construction de la tour Eiffel,le musée Grévin, la préparation de l'exposition universelle,le moulin rouge,les égouts de Paris.

ce récit est passionnant, c'est une lecture agréable, interressante, il se passe toujours quelque chose de nouveau, j'ai bien aimé la poursuite à travers le musée Grévin et dans les égouts de Paris . J'attends avec impatience le second tome pour connaître la suite des aventures de Nicolas
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Le clan des roseaux

L’histoire démarre en 1914, au Louroux. Un accident va rapprocher quatre jeunes qui vont ainsi former Le Clan des Roseaux. La belle Angelle, Maximilien le taciturne, Emilien son frère volubile et Jules, le fils des boulangers. Malheureusement, ils n’ont eu que peu de temps pour l’insouciance, la guerre va les séparer. La guerre et la promesse d’Angelle…



Le Clan des Roseaux est inspiré de l’histoire de famille d’Olivier Delagrange. Son grand-père garagiste, sa grand-mère qui n’a jamais voulu quitter la ville, son arrière-grand-père riche propriétaire terrien et un grand-oncle aux mille idées.



Ce roman assez dense parle de la relation forte entre ces quatre amis. Il parle de la guerre et de ses ravages. Il parle de jalousie et de promesses. De regrets et de reconstruction. J’ai aimé que l’on évoque la souffrance des gueules cassées et la difficile réintégration de ces anciens combattants dans la vie normale.



Certains personnages sont très attachants, d’autres auraient mérité un destin funeste, en tout cas, je l’ai souhaité très fort – une preuve que ce roman m’a captivée. Toutefois, je regrette que Maximilien et Angelle ne se soient pas plus révoltés, j’aurais préféré. Mais ça, c’est moi petit côté Bisounours.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Le souffle de la liberté

Ce roman parle de trois époques: Souvenirs d'enfance, Contre vents et mari! (!!!) et une femme libre.



Les héros sont enfants au début de l'oeuvre (Damien, Gisèle Robic...) et ne se connaissent pas au début car ils ne vivent pas au même endroit.

Gisèle vit avec sa famille en Bretagne, dans une ferme et sa mère ne l'aime pas alors que son père lui est attaché. Gisèle adore lire mais doit se cacher de sa mère, qui abhorre ce loisir de fainéant. A l'école, on lui dit qu'elle est douée, qu'elle doit faire des études, mais la seule chose qui fait céder la mère est la promesse qu'elle a du faire à son mari sur son lit de mort. Elle ne peut toutefois continuer à étudier qu'à la maison, après ses taches domestiques effectuées.



Une fois son diplôme obtenue, elle part à Paris pour travailler: ce sera dans un journal, Le Parisien.

Elle loge chez une Bretonne, Corentine, et s'entend bien avec Augustin, un collègue qui va l'aider à progresser dans sa carrière.



C'est pourtant df'un autre qu'elle va tomber amoureuse. Il trainait dans son enfance avec un groupe de garçons qui s'entraînaient au cyclisme avec un Juif qui a été déporté lors de la rafle du Vel D'Hiv. Indigné par le sort de son ami, il entre avec sa soeur dans la résistance, mais là aussi le malheur l'attend. Marqué par ce passé douloureux, il boit et joue... Ce n'est pas l'amoureux idéal.



Tous deux se marient mais leur situation est un peu compliquée: Gisèle progresse au sein de son travail alors que Damien voudrait qu'elle reste à la maison.

Elle fait la connaissance de Simone de Beauvoir qui va l'aider dans son émancipation.



Reconnue dans le journalisme, elle se lance dans des causes humanitaires et caritatives.



Elle doit élever son fils seule, ce qui n'est pas encore très facile à cette époque.



J'ai beaucoup aimé ce roman envoyé par l'éditeur à la demande des auteurs; je les remercie tous chaleureusement pour cette belle lecture.

Je dois avouer que je craignais un peu que le livre ne porte que sur la guerre, mais non, heureusement, il s'étend sur une période bien plus longue (même si des épisodes sont un peu difficiles)













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Le souffle de la liberté

Dans « le souffle de la liberté » les petites histoires traversent la grande HISTOIRE du 20ième siècle avec vigueur entrainant le lecteur dans des situations captivantes.

Dès les premières pages le ton est rapidement donné et on devine que l’on va s’embarquer pour des rencontres époustouflantes. La première de celles-ci est GISELE personnage central. Son portrait est ciselé avec une rare précision, nous ne la quitterons que dans les dernières pages de cet ouvrage après avoir suivi son parcours mouvementé plein d’embuches qui contribueront à revendiquer son immense besoin de liberté.

Elle est vraie, nature, déterminée à l’opposé du personnage de Damien.

Les descriptions de cette traversée dans l’HISTOIRE sont remarquablement détaillées aussi c’est avec un certain plaisir que nous avons dévoré « le souffle de la liberté ».


Lien : https://michann.roux@wanadoo..
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L'extravagant Monsieur Blerman

J’ai passé un très bon moment avec ce Gentleman. Sujet principal de ce livre, il est bien extravagant oui, mais loin d’être fou ce Monsieur Blerman. Artiste, Charmeur, Intelligent, Futé, Ambitieux, Cambrioleur, Amoureux, Généreux… et tant d’autres choses encore. Il manie l’humour aussi bien que son pinceau et de Toulouse Lautrec à Oscar Wilde en passant par Proust, Allais et tant d’autres, il nous entraîne avec volupté à travers cette belle époque. Les intrigues sont nombreuses et ciselées au cordeau. La richesse de l’écriture nous transporte sur les scènes de son existence tumultueuse. L’habilité de l’écrivain m’a conduit dans le doute de l’existence réelle de ce personnage. Bravo !
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Le souffle de la liberté

Ce livre est un SP envoyé par les éditions City que je remercie sincèrement, je n’ai jamais été déçue en lisant leurs romans et une nouvelle fois je dois avouer que le livre est un petit bijou que j’ai adoré. Olivier et Yolande Delagrange nous embarquent dans la vie d’une femme libre pour son époque, qui a du se battre et faire des choix parfois douloureux pour y arriver.



On ne peut pas dire que Gisèle Robic soit née sous une bonne étoile. Elle vit dans une ferme Bretonne avec deux soeurs et un frère, au sein d’une famille de fermiers. La mère est une mégère acariâtre dont Gisèle est le souffre-douleur, elle peut cependant compter sur le soutien de son père, même si celui-ci finit souvent par se rallier à l’avis de son épouse. Gisèle ne se sent bien que lorsqu’elle est à l’école ou lorsqu’elle lit, et la petite est douée, ses institutrices décèlent tout de suite de grandes aptitudes chez elle. Bien sûr la lecture c’est en cachette, sa mère arrache les livres si elle en trouve, elle considère que c’est une perte de temps, que Gisèle doit aider à la ferme comme les autres de la fratrie.



Avec le décès de son père qui, sur son lit de mort, à fait promettre à sa femme que Gisèle devait continuer les études, la vie de Gisèle devient encore plus compliquée, outre les brimades physiques et morales, sa mère a décidé que la jeune fille étudierait à la maison, il n’est pas question qu’elle perde son temps à l’école. Elle s’épuise à la tâche mais arrive toutefois à concilier ses études et le travail quotidien qui n’a jamais de limites. Un diplôme de comptabilité en poche, elle décide de quitter la maison où elle n’a jamais été la bienvenue pour tenter de trouver un travail à Paris.



On ne peut qu’être admiratif devant cette frêle jeune femme qui part vers l’inconnu, qui ne connaît personne dans la capitale, qui a très peu d’argent en poche mais qui va forcer le destin. Gisèle va rapidement trouver un emploi au service comptabilité de l’hebdomadaire « le Parisien ». Elle va aussi faire la connaissance de Corentine qui va l’héberger dans sa petite pension familiale. La patronne est originaire, comme elle, de Bretagne, autant dire que c’est le début d’une amitié indéfectible.



Petit à petit, et dans un monde d’hommes, Gisèle va se faire remarquer, en particulier par Augustin, un chroniqueur culturel qui se rend vite compte que la jeune femme a de belles qualités rédactionnelles. Il va l’aider et se battre pour qu’elle obtienne un poste de correctrice au sein du journal. C’est compliqué, nous sommes en 1952, les femmes doivent encore demander à leur mari l’autorisation de travailler, elles n’ont pas de réel statut ni aucun droit d’ailleurs. Le rédacteur en chef n’est pas très coopératif, pour lui il n’est pas question d’avoir une femme correctrice et encore moins journaliste, ça ne s’est jamais vu au sein d’un journal mais il faut bien avouer que Gisèle est aussi compétente qu’un homme et parfois mieux, il finit par accepter, sous l’impulsion d’Augustin et l’aventure professionnelle de Gisèle commence.



On découvre une femme passionnée par son travail, une perfectionniste qui ne laisse rien au hasard et qui a des rêves à réaliser, elle veut être journaliste et elle va se donner les moyens d’y parvenir. Augustin n’est jamais loin quand il s’agit de lui donner un petit coup de pouce, il fait tout pour aider la jeune femme, il est son plus fidèle soutien et son meilleur ami, on aimerait qu’une histoire d’amour s’immisce entre eux mais on comprend tout de suite que ça va être compliqué.



Gisèle dont le pseudo est désormais J Zèle est totalement happée par son travail, difficile alors de mener une vie de femme à côté, elle va pourtant tomber sous le charme de Damien. Ce n’est pas un mauvais garçon, c’est un jeune homme qui n’a pas eu de chance. Tout avait pourtant bien commencé pour lui. Titit parisien, il squattait le cimetière du Père Lachaise avec la bande de copains et avait obtenu quelques victoires en cyclisme, il s’entraînait avec un certain Bergman qui avait décelé en lui une graine de champion, mais la guerre a balayé ses rêves. La rafle du Vel d’hiv et la déportation de Bergman va profondément l’affecter et le précipiter dans la résistance. Lors d’une opération de sabotage, sa soeur va être tuée et lui très gravement blessé. Il va rester hospitalisé très longtemps et ne sera plus jamais le même. Diminué physiquement, déprimé par le décès de sa soeur et de certains amis mais aussi parce qu’il n’a jamais eu de nouvelles de Bergman, il va s’adonner au jeu et à la boisson, fréquentant un certain Japot, officier de police, qui va l’entraîner dans de sombres desseins.



Vu le caractère de Gisèle et ses envies de réussite et d’émancipation, j’ai un peu de mal à comprendre comment elle peut s’enticher de Damien qui est aux antipodes de ce qu’elle est. Le garçon boit, n’est pas très cultivé, a des idées rétrogrades en ce qui concerne les femmes et de sales fréquentations. Tout ça semble bien incompatible. Est-ce que Gisèle jette son dévolu sur lui parce qu’elle sait qu’avec Augustin, rien n’est envisageable ?



Elle s’installe avec le jeune homme et tente de concilier sa vie de couple et sa carrière à côté qui prend de l’essor, Gisèle gravit les échelons et rédige, désormais, des articles de presse. Mais ce n’est pas simple, Damien n’est pas du genre à comprendre ce que sa compagne fait exactement. Il n’est même pas admiratif de son travail et de son ascension sociale, il ne tolère pas que Gisèle ait besoin de ce travail pour s’épanouir, peut-être parce qu’il ne partage pas son amour pour la littérature et la culture en général et qu’il a des idées bien définies sur le rôle de la femme.



Quel livre intéressant, voire bouleversant. On s’attache tout de suite au personnage de Gisèle, on est chamboulé par son enfance chaotique, le rejet et les brimades de sa mère. On est en admiration devant son courage, sa résilience et sa force d’aller de l’avant. Gisèle se fixe un but, elle est méticuleuse, perfectionniste, elle sait ce qu’elle veut et fera tout pour y arriver.



Elle côtoie Simone de Beauvoir, travaille avec Françoise Giroud et va se faire un nom dans la Presse, d’abord au Parisien, puis au magasine ELLE, enfin elle va collaborer à l’express. Elle va se servir de sa notoriété pour faire avancer des causes humanitaires auxquelles personne ne s’intéressait et va notamment se rendre en Afrique. C’est un parcours professionnel très riche où elle rencontre de grands noms, c’est un épanouissement total, une belle réussite, mais qu’en est-il de sa vie privée ?



C’est le revers de la médaille, pour arriver à ce niveau elle s’est un peu sacrifiée, s’interdisant d’aimer, travaillant toujours plus, se contentant finalement de son travail comme partenaire. Mais il y a Louis, le fils qu’elle a eu avec Damien et qu’elle élève seule, il est son petit miracle, celui qui lui donne la force d’avancer et d’aller toujours plus haut, c’est pour lui qu’elle veut briller. Ils sont fusionnel tous les deux, cet enfant est brillant et promis à un bel avenir. En amour elle a parfois eu de belles rencontres qui se sont vite avérées comme des rendez-vous manqués.



C’est un livre féministe qui met en avant les femmes et leurs combats pour s’émanciper. On assiste à l’avènement du MLF et toutes les petites victoires acquises d’arrache-pied. J’ai passé un merveilleux moment avec ce roman de 703 pages qui offre de belles émotions, du rire, de la joie, mais aussi des moments plus graves qui donnent parfois lieu à une petite larme. J’ai adoré le personnage de Gisèle et j’ai vraiment aimé découvrir sa vie. Je me suis demandée si le personnage était réel mais à la fin, Olivier Delagrange explique qu’il a mélangé faits réels et fiction.



Un très beau livre que je recommande.
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Le souffle de la liberté

Ce n’est habituellement pas le genre de roman que je lis, mais j’ai vraiment bien fait de sortir de ma zone de confort, car c’est vraiment une très belle lecture !



Ce livre se découpe en trois époques aux titres accrocheurs :

🔸L’ époque I- Souvenirs d'en France (1935-1947) consacrée aux destins croisés des familles Marieux et Robic plus particulièrement Damien et sa sœur Anne Marie et Gisèle et son frère Jakez.

🔸L’époque II Contre vents et mari ! (1949-1953) essentiellement consacrée à l’indépendance de Gisèle, sa rencontre avec Damien et d'autres personnes qui joueront un rôle important dans sa vie

🔸L’époque III Une femme libre (1955-1975) plus centrée sur Gisèle et son évolution mais aussi beaucoup de souvenirs, c’est mon époque préférée avec la I, j’ai adoré Gisèle d’un bout à l’autre de l’histoire, sa persévérance, son courage, sa soif de liberté, c’est vraiment une belle personne.



De nombreux personnages jalonnent cette histoire mais on s’y retrouve facilement et on peut toujours se reporter en fin de livre où il y a tout le détail des personnages. Le style est fluide et très agréable à lire, les notes en bas de pages sont nombreuses pour expliquer un mot, une référence, on sent qu’il y a eu un énorme travail de recherches, c’est extrêmement détaillé, tout est prévu pour que le lecteur s’y retrouve et prenne plaisir à lire.



Les personnages sont attachants, même les plus tourmentés, j’ai vraiment aimé me plonger dans certaines périodes de l’histoire et re découvrir ainsi certains évènements marquants.

↪️ En bref, une très belle histoire que je vous conseille de découvrir.
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Le clan des roseaux

Un roman du terroir comme j aime en lire de temps en temps

J'ai trouvé que ce roman ne nécessitait pas 496 pages , il ne se passe pas grand-chose

Faits de guerres plus ou moins durs , amour déçu sont les principaux thème de cette histoire

Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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La Belle Epoque du dandy, tome 1 : À l'ombr..

1888, Nicolas Blerman quitte sa vie natale quelques semaines après le décès de son père. Son pécule en poche, il prend le train direction Paris afin de faire les Beaux-Arts. Au cours du voyage, il fait la connaissance de Hubert de Pressenssé, le directeur de L’Univers illustré, qui lui propose de faire, si le cœur lui en dit, quelques dessins pour son quotidien.



Arrivé dans la capitale, il choisit un atelier de Montmartre pour point d’ancrage mais ne peut rentrer aux Beaux-Arts, faute de soutien. Il décide de prendre alors des cours à l’académie Julian afin de parfaire sa technique et comme l’argent lui file entre les doigts, il accepte de travailler aux ateliers Eiffel mais aussi à l’Univers Illustré.



Nicolas se lie d’amitié avec l’un de ses voisins, le sulfureux Toulouse-Lautrec qui lui fait découvrir la nuit montmartroise et notamment le Moulin Rouge. Le jour, c’est au bras de Madame Vilmorin qu’il fait la connaissance du Tout-Paris et devient l’ami de Boni de Castellane…



Olivier et Yolande Delagrange nous proposent ici une grande fresque où se télescopent l’Exposition universelle de 1889, le Moulin-Rouge de La Goulue, la première projection des frères Lumière, de l’esptionnage et une chasse à l’homme au cœur du musée Grévin, une exécution capitale à la petite Roquette, une course-poursuite dans les égouts de Paris…



La Belle Epoque du dandy est un roman où l’action et les rebondissements ne manquent pas, Nicolas nous entraine dans ce Paris de la Belle Epoque disparu et l’on prend avec lui des sapins, on goûte des bouillons, on assiste aux danses de la Goulue et de la Valentin le désossé, etc.



La lectrice de romans historiques que je suis y a trouvé son compte, ce premier volume des aventures de ce dandy plein de fougue et de charme, restitue bien cette période de la Belle Époque que j’affectionne tout particulièrement, avec ses bouleversements techniques et technologiques.



Le décor est réussi et les auteurs n'oublient pas non plus l'aspect sociologique de cette fin du 19è siècle, avec d'un côté le monde de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie et de l'autre le petit peuple de Paris que le héros côtoie tour à tour.



J’ai aimé aussi retrouver des artistes que j’aime beaucoup comme Toulouse-Lautrec, Alphonse Allais, Oscar Wilde… D’un point de vue romanesque là encore, rien à dire. L’intrigue est foisonnante même si elle n’est pas diablement originale et lorgne du côté de Bel Ami, elle est plaisante néanmoins.



Pour autant, je ne ressors pas totalement charmée de ma lecture, il y a trop de longueurs à mon goût, notamment dans toutes les courses poursuites et autres chasses à l’homme qui s’étalent sur des dizaines de pages, des passages bien trop longs à mon goût !



Et c’est bien dommage car c’est un roman avec beaucoup de potentiel, porté par un héros sympathique en diable et un style tout à fait charmant et si les longueurs ne vous rebutent pas, je vous conseille ce dandy au charme fou.



Merci à Babelio et aux Editions Sutton pour cette promenade montmartroise !
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L'extravagant Monsieur Blerman

Des mémoires retrouvés dans une malle familiale servent de récit cadre à ce roman.

M. Nicolas Blerman, jeune provincial, décide à la mort de son père de monter à Paris avec son petit héritage, en 1888 (ça me rappelle D Artagnan).

Il a la chance de faire la connaissance des bonnes personnes, par exemple Hubert de Pressensé, le patron d'un journal qui va lui permettre de survivre financièrement car vu son train de vie, son petit pécule a fondu comme neige au soleil.. En effet, Nicolas veut étudier l'art de la peinture, mais n'entre pas à L'Ecole qui veut...



Nicolas fait également la connaissance d'une dame du beau monde, qui en échange de sa compagnie (il a de la prestance), va financer sa garde-robe (là il suit les traces de Bel Ami).



Je ne vais pas énumérer tous les artistes rencontrés, mais tous ceux de la Belle Époque sont là...

On assiste aussi à la construction de la Tour Eiffel, à laquelle Nicolas apporte sa contribution, car il est tombé sous le charme de la belle Réjane, une courtisane avide qu'il lui faut satisfaire sous peine de se voir privé de sa compagnie.



J'ai particulièrement apprécié la scène dans le musée Grévin, je me rappelais très bien de ce passage. Cette course poursuite qui se finit dans les égouts m'a faire penser aux Mystères de Paris (le personnage de la Chiffe y renvoie aussi).



Nicolas, payé par le journal pour faire des portraits, doit assister à l'exécution d'un assassin. C'est l'occasion pour les auteurs de retranscrire l'ambiance festive et lourde de curiosité des badauds, et de donner leur position sur la peine de mort.



On suit Nicolas Blerman dans tous les cafés à la mode, on découvre avec lui le french cancan et le salarié payé pour évaluer la décence des danseuses...



Autre élément important: Nicolas découvre le cinéma des frères Lumière, qui n'a rien à voir avec le principe déjà connu de la lanterne magique. Je trouve dommage que l'épisode de l'incendie du Bazar de la Charité n'ait pas été plus développé.



Cette version va plus loin que le roman parut il y a quelques années : Nicolas retrouve Oscar Wilde dix ans après, après que ce dernier ait été emprisonné pendant deux ans en Angleterre à cause de son homosexualité. Il retrouve un homme changé, qui n'a plus rien en commun avec le dandy d'autrefois.

Curieusement, à ce stade du récit, on a peu d'informations sur le fils de Nicolas, on ignore comment lui-même a évolué, s'il est toujours en relation avec Réjane. Cette ellipse temporelle entraîne quelques lacunes dans le récit.



La fin de la 4eme partie me laisse un peu sur ma faim: on assiste à tout un agrégat d'événements marquants, une galerie des faits entourant les années 1900, mais sans s'attarder sur aucun. le récit devient un peu sec et moins intéressant.



La 5eme partie rompt avec ce défaut et la narration reprend un peu d'intensité et d'ampleur: Hubert de Pressensé convoque Nicolas 20 ans après leur première rencontre, dans le train qui amena Nicolas à la capitale. Il lui apprend qu'une course automobile va avoir lieu de Pékin jusqu'à Paris et lui demande de suivre cette course pour son journal, l'univers illustré ! le récit de cette course m'a beaucoup plu.



j'aime beaucoup les circonstances qui sont à l'origine du départ de Nicolas en Italie, mais je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer toute l'intrigue de ce roman complexe et foisonnant.



Dans ce pays, on suit de très près les débuts de l'aviateur Léon Lagrange, cousin des auteurs si l'on en croit le résumé au dos du livre. C'est intéressant (surtout par rapport aux difficultés rencontrées) mais un peu long.



L'année 1910 commence très mal: ruiné, endeuillé, Nicolas ne sait pas comment il va rebondir.

Il finit par se lancer dans des cambriolages à la façon d'Arsène Lupin (voleur sélect, se voulant grand seigneur, choisissant ses victimes, veillant à ne faire aucun blessé, pas même parmi la gent canine...)



Afin de vendre un tableau (et pas n'importe quel tableau!) à New York, Nicolas s'embarque sur le Titanic et la version de la fin du géant des mers est émouvante.



Les mémoires s'arrêtent à l'annonce de la déclaration de la 1ère guerre mondiale. Il y a bien un petit addendum qui répond à notre curiosité.



J'ai globalement apprécié cette lecture (son défaut, je l'ai déjà dit, réside pour moi dans la 2ème partie du chapitre 4). ce roman est bien écrit, le vocabulaire riche et varié, et les auteurs ont du faire de solides recherches historiques pour élaborer la trame historique de l'histoire.

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Le souffle de la liberté

Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement, si au départ, ce fut pour moi laborieux, au fils des pages, je me suis laissé transporte par l'histoire de Gisèle et de sa famille.

C'est un livre qui se déroule en 3 parties ce qui permet de bien distingués les époques.



1ʳᵉ période 1935-1947, c'est le destin croise de deux familles.



2ᵉ période 1949-1953, c'est la partie consacrée à Gisèle de sa vie personnelle et de sa vie privée.



3ᵉ période 1955-1975, une partie consacrée sur l'évolution de Gisèle dans le monde du travail et sur l'évolution de sa vie privée, une soif d'indépendance.



Gisèle est une femme persévérante avec une soif de liberté et d'indépendance.

Des personnages attachants, une histoire touchante, une histoire de femme combative et courageuse.

Dans le roman, il y a vraiment un travail de fond, les auteurs maitrisent bien le sujet.



J'ai pris un réel plaisir dans cette lecture


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Le souffle de la liberté

Ce fût un très agréable moment de lecture où j'ai découvert des personnages très attachants.

Une belle histoire qui se déroule dans un cadre géographique et historique très documenté.

Un roman vraiment bien rythmé qui permet de conserver une bonne dynamique tout au long des chapitres.
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Le souffle de la liberté

Un livre formidable, réaliste mais permettant un travail d'imagination, une découverte d'une réalité détaillée et évocatrice. Une saga personnelle et sociétale qui retrace bien les évolutions de la société à travers le personnage de Gisèle, selon les époques.

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Le clan des roseaux



J'ai pris beaucoup de plaisir a lire ce livre,je l'ai dévorer en espérant une fin digne du personnage principal mais qu'elle déception,pourquoi cette mort ridicule ,pathétique vous auriez pu amené MAXIMILIEN après tant de courage et d’abnégation a un endroit a la hauteur de ces sacrifice .

Je vous en veut de ne pas respecter vos lecteur en bâclant la fin d'un si beau ROMAN.
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