invisibilisation dans les luttes elles-mêmes, d’abord, où les femmes, pourtant présentes, sont reléguées dans les coulisses, et où les hommes prennent bien souvent le relais dès lors que les causes émergentes semblent devoir se développer ; invisibilisation ensuite par la manière dont se construisent les histoires officielles des mouvements ; invisibilisation enfin du fait que sciences sociales sont restées longtemps androcentrées et manifestement incapables d’identifier et de reconnaître les mécanismes genrés de division et de hiérarchisation produits par et dans les collectifs militants.