Olivier Guerard

Je remercie énormément Olivier Guérard pour l'envoi, en service presse, de son roman : Isabelle et le Clochard.

L'histoire d'Isabelle n'a rien d'un conte pour enfants... La jeune femme n'a pas de chance avec les hommes. Fille d'un truand sans envergure, elle enchaîne les déceptions amoureuses.

Alors quand son dernier petit ami la quitte, c'est le choc de trop. Comme si cela ne suffisait pas, elle accumule les ennuis à la pelle. Un vrai aimant à emmerdes.

Mais Isabelle a aussi un grand cœur. Toujours dévouée aux autres, surtout aux sans-abris qu'elle croise dans l'immense métropole de New York.

Tandis qu'elle essaie de sortir du bourbier dans lequel elle s'est enlisée, un clochard énigmatique devient son confident.

Bougon, abîmé par la vie, le vagabond va pourtant jouer un rôle décisif dans le destin d'Isabelle. Bien malgré lui ! Car, affaibli, il se trouve emporté dans un tourbillon d'émotions qu'il aurait préféré éviter.

Qui a dit que le bonheur ne pouvait naître dans la tempête ?

Isabelle et le Clochard est un mélange de thriller et de romance. Je trouve original de mélanger deux genres que tout oppose au premier abord, c'est d'ailleurs pour ça que je souhaitais lire ce roman. J'étais vraiment curieuse de découvrir où Olivier Guérard allait emmener.

Direction New York où Isabelle, coiffeuse, fille d'un truand en prison, va se faire plaquer par son dernier mec.. une fois de plus. Et comme si ça ne suffisait pas, elle se retrouve sans travail et presque à la rue.

Elle va essayer de rebondir, non sans mal en ces temps de pandémie car nous sommes de nos jours, avec la covid-19 présente en fil rouge.

Isabelle a l'habitude d'aider les sans abris qu'elle rencontre tous les jours. Elle va se prendre d'affection pour l'un d'eux, essayer de le sauver même si cela ne sera pas évident car il a un sacré caractère, un passé difficile et est malade..

Isabelle est une jeune femme sympathique, qui fait preuve de beaucoup d'empathie (ce qui devient rare de nos jours) mais elle m'a parfois agacé. Elle ne sait pas trop ce qu'elle veut par moment, mais il est vrai que ce qu'elle vit n'est pas toujours évident. Il n'est pas facile de faire tout bien quand on a un père comme le sien, en prison, et qui traîne toujours dans des affaires louches... Quand à la mère.. elle découvrira ce qu'il en ai vraiment... Et ce n'est pas reluisant. Au final, Isabelle s'en sort pas trop mal même si les fréquentations de son père vont lui attirer des ennuis.

J'ai aimé l'histoire, très bien ficelée. Il y a des personnages forts, attachants ou un peu moins mais qui sont tous importants, avec une psychologie assez fouillée.

Certaines scènes sont assez crues, âmes très sensibles s'abstenir. J'avoue que ça ne m'a pas dérangé car c'est cohérent et s'intègre bien dans l'histoire ; il n'y a pas de violence gratuite.

Je suis très heureuse d'avoir retrouvé la plume d'Olivier Guérard. Il y a du suspense, on ne s'ennuie pas une minute car il n'y a aucunes longueurs.

J'ai adoré lire ce roman d'une traite et je le note cinq étoiles sans aucune hésitation.

Je remercie chaleureusement Olivier Guérard pour l'envoi, en service presse, de son roman Conflits. Il s'agit du second tome de la saga Elsie Waldon.

Après les terribles découvertes qu'elle et ses amis ont faites en Colombie, Elsie tente de convaincre Soffrey de la double nature de son père. Les péripéties qu'ils ont vécues ont marqué le groupe de jeunes gens. Le moral d'Elsie chancelle et les harcèlements de Lazarus la tourmentent.

La rentrée scolaire, avec son lot de surprises, bouleverse ses rêves romantiques.

Elsie perd pied et son passé continue de la rattraper, souvent de manière très inattendue...

Ce roman nous ramène vers les épisodes sombres de la seconde guerre mondiale et leur lien avec la société parallèle des vampires. Société que je prend plaisir à suivre dans cette nouvelle aventure. Ce n'est pas un simple roman de vampires, c'est plus fouillé que ça. L'auteur a crée tout un monde qui me plait beaucoup, et j'apprécie le coté sombre de cette saga.

Conflits est un tome tout aussi réussi que le précédent. Je suis ravie d'avoir retrouvé Elsie. Elle est toujours aussi attachante, et j'apprécie de plus en plus cette héroïne dont nous en apprenons plus sur son passé.

L'histoire est toujours aussi bien ficelée. Il y a beaucoup de rebondissements, à aucun moment je ne me suis ennuyée.

C'est très bien écrit, décidément j'aime de plus en plus la façon d'écrire d'Olivier Guérard :)

Conflits est encore plus abouti que le tome un, j'ai beaucoup apprécié ce roman et je lui donne 4 étoiles et demie :)

L'homme à l'amer de Olivier Guerard m'a été envoyé par l'auteur, que je remercie.

Sébastien est quadragénaire, il a réussi sa vie. Il a de l'argent, pas de compagne mais c'est voulu, pas d'enfants mais c'est voulu aussi. Il voulait bien gagner sa vie, il a réussi :) Mais l'argent fait t'il réellement le bonheur ?? On ne le dirait pas vu que Sébastien décide de tout quitter pour partir seul, sur son bateau. Pas accompagné car cette fois-ci il n'a pas envie de "faire le beau" vis à vis d'une femme. Il veut juste s'éloigner, seul, pour faire le point sur sa vie, qu'il a si bien réussi...

Sébastien est un homme imbu de sa personne, il a de l'argent certes mais je fais partie de ces personnes qui sont persuadées qu'il y a d'autres choses plus importantes dans la vie que le fric, avoir toujours plus de frics !

Sébastien n'est pas le personnage qui m'attire au premier regard, au contraire au début j'avais envie de le baffer :)

Et puis, évidemment, il devient attachant car il doute, il se pose des questions, se demande ce qu'il a vraiment fait de son existence...

Et il fait une rencontre imprévue, qui va le changer.

Je n'en dirais pas plus car je déteste trop en dévoiler.

Je peux juste vous dire que L'homme à l'amer est un très joli roman. L'écriture est très jolie, très agréable, touchante. J'ai beaucoup apprécié la façon d'écrire d'Olivier Guerard.

L'histoire est très intéressante, très bien ficelée et m'a touchée.

Quand aux personnages, malgré un début un peu difficile avec Sébastien, c'est un homme touchant, plein de ressources, qui au final m'a beaucoup plu, évidemment ;)

L'ensemble donne un bon roman, pas de coup de cœur, mais une jolie lecture qui mérite quatre étoiles.

Je poursuis ma découverte de nouvelles plumes avec ce premier tome qui nous emporte dans la vie des créatures qui côtoient les humains sans qu'ils ne le sachent. J'ai plongé immédiatement dans cette histoire grâce au style de l'auteur qui accompagne parfaitement bien son récit et qui nous le fait vivre de l'intérieur.



Ainsi, nous suivons avec plaisir Elsie dans la découverte de sa nouvelle condition, de ce monde qui ne ressemble plus à celui qu'elle a connu avant sa mort, mais aussi dans sa rencontre avec les différentes créatures existantes. Une découverte qui lui fera réaliser de nombreuses choses et qui la mettra face à des situations inattendues.



La création de Elsie pose de nombreuses questions, tout comme son réveil très tardif. Cela la mettra sur le devant de la scène et sa situation va intéresser de nombreuses personnes. Mais qui est-elle vraiment? Pourquoi est-elle si intéressante pour certains clans? Quels sont ses secrets? Elle tentera de trouver des réponses à ces différentes questions durant ce premier tome, en se lançant dans une enquête qui ne sera pas de tout repos et qui pourrait bien la mettre face à ses pires démons.



J'aurais aimé dévorer ce roman, mais le manque de temps libre ne m'a pas permis de le lire aussi vite que je l'aurais voulu. Pourtant, cette histoire est un vrai page-turner et j'ai adoré suivre les aventures de Elsie et de ses amis. Ils sont tous très touchants et deviennent rapidement des amis que nous avons envie d'aider et de soutenir. Le fil rouge est extrêmement bien tissé et j'ai été surprise par certaines révélations que je n'avais pas du tout vues venir.



C'est un premier tome qui place très bien l'univers présenté, qui nous permet de nous attacher à tous les personnages et qui, surtout, nous donne l'eau à la bouche pour le tome suivant. La fin est d'ailleurs frustrante et j'aurais adoré avoir la suite sous la main! C'est tout l'art de l'auteur qui réussit à nous appâter et à nous hameçonner pour nous faire trépigner d'impatience jusqu'à ce que nous ayons le tome 2 entre les mains.



En bref, voilà une nouvelle série sur le thème des vampires qui vaut le détour et qui nous plonge dans la phase d'éveil et dans tout ce que cette dernière implique. C'est une vue de l'intérieur du processus qui est passionnante et qui nous donne envie d'en apprendre toujours plus. Alors plongez sans attendre dans la quête des origines de Elsie, une quête qui devrait vous emporter et vous empêcher de lâcher ce roman avant d'avoir tourné la dernière page.

Le premier tome avait été une excellente découverte, aussi c'est avec une certaine impatience que j'ai entamé cette suite, ravie de retrouver Elsie et ses amis. Je dois admettre que j'ai dû me remettre dedans, car je ne me rappelais pas de tous les événements du tome 1 ni de tous les personnages. Mais le début de ce tome 2, permet de se remettre dedans assez facilement et de reprendre le cours de l'histoire, une histoire qui va nous réserver de nombreuses surprises...



Si la première partie avance assez tranquillement, ce n'est que pour nous scotcher encore plus dans notre fauteuil lors de la deuxième partie. L'auteur cache bien son jeu en faisant évoluer petit à petit son histoire, pour nous conduire vers des événements aux nombreux rebondissements et à l'ambiance très sombre. Accrochez-vous, car vous n'êtes pas au bout de vos surprises!



J'ai adoré la plongée dans la Seconde Guerre Mondiale qui nous est proposée dès le début du livre et je dois dire que j'aurais aimé qu'elle prenne encore plus de place et qu'elle soit encore plus présente. Cette partie est vraiment passionnante et nous subjugue en nous laissant entrevoir ce qui s'y est passé. Ces événements sont très importants pour la suite de l'histoire et j'aurais adoré qu'ils soient encore plus détaillés.



Dans la suite du récit, la société vampirique va être chamboulée et va entrer dans des heures très sombres, ce qui laisse présager le pire pour la suite de la série. Je me demande comment ils vont se sortir de tout cela et ce qui attend encore notre pauvre Elsie qui en bave vraiment durant ce tome, à croire que tout se ligue contre elle. Elle ne sera vraiment pas épargnée, ce qui rendra certaines de ses réactions un peu agaçantes pas moment, mais bon, elle essaie de faire face comme elle peut!



L'auteur nous dévoile de plus en plus son univers et le passé de ses personnages, de quoi nous donner envie d'en apprendre toujours plus. Ils ont tous vécu des événements bouleversants et sont marqués au plus profond d'eux. Certains sauront vous surprendre et prendre et des décisions inattendues, ce qui ne rend l'histoire que plus passionnante. J'ai hâte de tous les retrouver et de voir comment ils vont évoluer.



En bref, tant les personnages que l'histoire se bonifient durant ce second tome et j'ai d'autant plus hâte de découvrir le troisième opus!

Je remercie énormément Olivier Guérard pour l'envoi de son roman Métamorphose, le tome un de sa série Elsie Waldon.

Soixante-dix ans après sa mort, Elsie Waldon, jeune adolescente, reprend conscience dans son cercueil. Elle a tout oublié et se retrouve plongée dans une époque qu'elle ne connaît pas.

De découvertes en découvertes, elle doit faire face à ce qu'elle est devenue : un vampire.

Si le cours de sa vie semble reprendre dans de bonnes conditions, Elsie veut savoir ce qu'il s'est passé.

Elle va découvrir un monde où différents clans se côtoient, un vrai univers parallèle intégré aux humains.

Métamorphose est un premier tome très intéressant, qui pose bien les bases.

Il y a des descriptions, mais pas trop. Ce n'est pas indigeste, l'auteur explique bien son monde, les différents clans... tout en douceur.

L'écriture est agréable, ce n'est pas lourd et j'ai pris plaisir à lire ce roman.

Il y a un petit moment que je n'avais pas lu un roman mettant en scène une jeune fille devenue un vampire et j'ai apprécié de revenir à ce genre :)

Elsie est une adolescente attachante, même si je trouve qu'elle a une capacité à se faire à sa nouvelle vie un peu trop.. facile. Elle n'est pas réellement surprise par tous ses changements, elle ne se pose pas tant de questions que ça, ce n'est pas toujours crédible. Entre 1943 et 2013 il y en a eu des évolutions ! Elle devrait être beaucoup plus stupéfaite que ça.

A par ça, les personnages m'ont lu, la personnalité d'Elsie, l'histoire, l'écriture (comme je le disais plus haut).

Nous avons là un bon premier tome, que je recommande pour les amateurs du genre et à qui je mets un joli quatre étoiles :)

Je serais ravie de lire la suite, quand elle sera publiée.

Elsie morte à 15 ans se réveille dans son cercueil sauf que 70 ans se sont écoulés depuis son trépas et qu'elle est vampire.

Voilà un roman qui plaira fort à vos ados. C'est bien écrit et l'intrigue est trépidante. Perso je suis un peu hors d'âge 😜 de ce fait quelques manques d'explications et quelques incohérences m'ont gênés. Mais je recommande pour les plus jeunes.

Je suis ravie d’avoir retrouvé Elsie, qui encore sous le choc de ses retrouvailles avec son père, chercher à percer le mystère de son lien avec Lazarus.

Elsie a beau être un vampire, elle reste néanmoins une jeune fille qui cherche également sa place au sein de ce monde, avec ses doutes et ses sentiments. Elle se pose beaucoup de questions.



Bien qu’entourée de Soffrey et de ses amis, Elsie a du mal à faire face à la fois aux investigations pour retrouver son père, aux menaces à peine déguisées qu’elle subit, sans compter le départ d’Iris qui l’affecte mais aussi aux sentiments contradictoires qu’éprouvent les jeunes filles de son âge. Tout cela est très déstabilisant pour elle.



De nouveaux personnages entrent en scène, entre autres Ning et Gabriel, celui-ci semant le doute quant à ses intentions vis-à-vis d’Elsie. Jusqu’à la fin je me suis demandée de quel côté il était. Au final, j’aurais bien voulu que son personnage soit davantage développé parce qu’il m’intrigue vraiment…..qui sait, peut-être dans un 3ème tome ?



En tout cas, ce 2ème tome est plus en lien avec le passé, d’ailleurs le prologue est une partie intéressante et importante du roman car il revient sur des événements passés pendant la seconde guerre mondiale, des expériences menées qui ont un lien avec ce que vit aujourd’hui notre jeune héroïne.



Olivier Guérard nous offre à nouveau un récit original, un univers bien exploité dans lequel les vampires ont leur propre bataille à mener. Le texte est toujours aussi bien travaillé mettant en valeur les actions et les personnages.

C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’apprécie la plume de l’auteur, cette façon qu’il a d’humaniser le vampire en les dotant d’une réflexion posée et des sentiments non feints, ainsi qu’une retenue face à leur nature de vampire. Eh oui, il n’y a pas que des vampires sanguinaires.

Une belle qualité de texte qui donne plaisir à lire.

Je remercie chaleureusement Olivier Guérard pour sa confiance.

😊 A la découverte de 😊

Isabelle et le clochard d’Olivier Guérard

Auto-édition



Merci à l’auteur pour sa confiance.



Isabelle vit une période difficile. Véritable cœur d’artichaut, elle enchaîne les relations sans avenir, et d’ailleurs son dernier petit ami vient tout juste de la quitter sans préavis. Histoire d’en rajouter une couche, elle perd son emploi de coiffeuse alors que ses finances sont déjà compliquée à gérer.

Pour s’en sortir, elle va demander de l’aide à son père actuellement en prison, elle est tombée bien bas pour en arriver là ! Et pourtant ça ne va pas améliorer ses affaires.

Mais Isabelle a aussi un cœur en or, et profite de chacune de ses sorties pour donner quelques pièces aux sans abris. Un en particulier l’intrigue. Bougon, peu enclin à la discussion, ce dernier est venu à son secours il y a peu et elle se sent redevable. Elle va nouer une sorte de relation avec Matthew. Elle sent qu’elle peut l’aider, mais aussi que ce dernier peut être un soutien dans cette période compliquée de sa vie.



Un roman contemporain dans une Amérique en plein Covid, sur la fin de la présidence Trump et sa passation. Mais tout ceci n’est que l’environnement et non le sujet du livre. L’auteur va se concentrer sur la vie d’Isabelle et aborder les minorités défavorisées au travers son histoire : latinos, noirs, gays, sans abris…

Ce livre ne va pas non plus parler de racisme ou de rejet, mais plutôt de comment on vit, ou on survit, quand la vie ne vous a pas livrer les meilleurs cartes pour s’en sortir.

Ce roman est difficile à classer en terme de genre. On y trouve une analyse sociale, de la résilience, un soupçon d’érotisme, une histoire d’amour… Bref beaucoup de sujets qui finalement correspondent bien à la complexité d’une vie.



Isabelle, l’héroïne, est une belle âme prête à venir en aide à son prochain, un cœur d’artichaut en quête d’une belle histoire d’amour. Son enfance, son passé et son histoire familiale ne l’ont pas ménagée, et pourtant c’est une battante prête à faire ce qu’il faut pour s’en sortir malgré tout.

Elle est à la fois naïve, handicapée par un cruel manque de confiance en elle, mais pourtant elle fait face à la vie et aux coups durs, elle assume ce que la vie lui réserve en sachant toujours rebondir. Petit à petit, elle grandit, s’affirme et ne perd pas de vue ses objectifs.

Ce petit bout de femme force l’admiration! Elle a peu d'atouts dans son jeu mais compte bien les utiliser de la meilleure manière qu’il soit.

Matthew offre une autre vision, celle d’un homme qui a eu une vie riche et florissante et qui a tout perdu, y compris le goût de se battre.

Leur rencontre va provoquer quelque chose de beau, plein d’espoir pour celle qui grandit petit à petit et pour celui qui va reprendre goût à la vie.



Une jolie lecture, parfois un peu perturbante parfois quand l’histoire prend certaines tournures inattendues, mais agréable et plein d’espoir.





Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.amazon.fr/Isabelle-Clochard-Olivier-Guerard-ebook/dp/B08XS5QQGW

L’homme à l’amer est un livre de développement personnel. Pas de réelles surprises dans les thématiques abordées. Ce n’est pas forcément ma tasse de thé, mais la façon dont le sujet est traité m’a intrigué.

Un homme seul part voguer sur l’océan à la poursuite de lui-même et de ce qui manque à sa vie pour qu’elle soit complète.

Cet homme est pourtant quelqu’un à qui tout réussit. Une belle carrière, des amis, une belle maison, un bateau, il fait la fierté de sa mère qui l’a toujours encouragé.

Très tôt, il a compris le pouvoir que donne l’argent, en a usé et abusé à souhait, mais aujourd’hui quand il se retourne, il ne voit rien qui l’emplisse de satisfaction dans sa vie faite d’hypocrisie ou le paraître revêt une importance capitale. Il ressent un vide que ni l’argent ni le succès ne réussissent à combler.

Peut-être est-ce ce qu’on nomme la crise de la quarantaine ? Une soudaine remise en question de tout ce qui jusque-là suffisait à faire notre bonheur accompagné d’un questionnement sur ce qui manque à notre quotidien pour vraiment vivre dans la plénitude ?

Vaste sujet que de définir ce qu’est le bonheur. Ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionnera pas pour l’autre. Il n’y a rien de plus personnel. Sommes-nous tous capables de dire ce qui nous rend heureux ?

Parce que, finalement, il possède tout, mais il comprend qu’il n’a rien.

Quand on dit que l’argent ne fait pas le bonheur, Sebastien tout à coup semble ouvrir les yeux et s’en rendre compte. Le « m’as-tu-vu » ne lui convient plus. Il part en quête d’authenticité, mais saura-t-il la trouver ?

Il commence par tordre le cou à beaucoup d’idées reçues, de stéréotypes et de clichés.

Son inconscient s’ouvre et lui montrer à quel point son quotidien est vide malgré son aisance matérielle indéniable. Mais alors, que lui manque-t-il ?



D’où l’envie de partir, quitter ce monde futile, mais pour aller vers quoi ? Où commencer les recherches ? Et surtout après quoi vogue-t-il ?

Le désir est là, la peur avec. Pas toujours facile de tout plaquer sur un coup de tête, même quand on comprend que ce qu’on a ne nous apporte aucun bonheur. Car dans ce qu’on a, au minimum il y a la sécurité. Partir, c’est aller vers l’inconnu et qui sait ce qu’on peut y trouver ? C’est un risque qu’il faut accepter de prendre, une décision difficile d’autant qu’on ignore si on trouvera mieux après ou pire.



Quand on a tout, qu’on se sent un peu au-dessus des autres, quoi de mieux pour devenir humble que se confronter à l’immensité de l’océan ? Si petit dans un espace si vaste, si intimidé face à la possible fureur des éléments. Cette immersion en pleine nature hostile pourra-t-elle le rendre plus humain ? Moins hautain ou imbu de sa personne ?

La nature est authentique, elle ne triche pas avec nous, on ne peut pas tricher avec elle sans se mettre en danger. Je ne pense pas qu’il y ait meilleur endroit pour réfléchir, seul, au milieu de rien, aucune distraction pour le dévier de son but.



Je ne dirais pas que Sébastien a su me toucher ni que sa soudaine prise de conscience m’a émue.

Pas à pas, il se rend compte qu’il a besoin d’autre chose et va jusqu’à rejeter sa vie et ce qui lui a permis d’en arriver là aujourd’hui.

Il se pose des questions sur des points qui me paraissent basiques et dont les réponses me semblent évidentes. C’est comme s’il avait vécu jusque-là dans un univers aux antipodes du mien et que soudain il atterrisse enfin, ou pour le coup qu’il amerrisse pour découvrir la « vraie » vie. Celle faite de joie et de « petits » bonheurs, de ceux qui ne s’achètent pas, mais qui n’ont pas de prix.



Sébastien nous emmène dans une quête d’un idéal, à la recherche d’une nouvelle philosophie de vie. Mais ce n’est pas tout de vouloir mieux, encore faut-il pouvoir le trouver et être capable d’appliquer ce que le chemin nous aura montré. Accepter ce vers quoi le destin va nous guider. Et il peut parfois nous guider de bien curieuse façon. C’est ce dont Sébastien va faire l’expérience. Son guide va lui faire ouvrir les yeux sur tout un tas de choses qu’il connaissait sans le moindre doute, mais qu’il avait mis de côté par commodité.

Le voyage initiatique de Sébastien va l’amener à changer.

Même si dans son aventure il y a plein d’évidences énoncées, il peut arriver qu’un jour on les perde de vue et qu’on ait besoin de se retrouver.

Pris dans nos vies à cent à l’heure, on peut tous se reconnaître en Sébastien, on peut tous être lui un jour, à un moment de nos vies. Si un jour on tire sur le frein et qu’on regarde en arrière, que va-t-on découvrir ? Serons-nous satisfaits de ce qui se dévoilera sous nos yeux ?

Que pourrait-il y avoir de pire que de perdre de vue, ou de n’avoir jamais su, ce qui fait l’essentiel et l’important de nos vies ?

Tout d'abord, un grand merci à Olivier Guerard pour m'avoir proposé de faire une chronique sur son livre.



Loin des schémas habituels des romans de vampires amoureux quelque peu stéréotypés (bien que j'apprécie également beaucoup), l'auteur nous propose un univers fantastique intéressant, autant par la diversité des personnages que par l'intrigue, soutenu par une plume efficace.



La curiosité est suscitée dès les 1ères lignes : nous faisons la connaissance d'Elsie Waldon, jeune fille s'éveillant d'un sommeil qui aura duré 70 ans.



Dans l'incompréhension de sa situation, elle découvre un environnement inconnu. Elle fait la rencontre de Soffrey qui lui révèle qu'elle est un vampire, la prenant sous son aile et la confiant à une famille de thérianthropes aimante et sympathique.



Entourée de nouveaux amis et essayant de s'adapter à cette renaissance, Elsi souhaite éclaircir les circonstances de sa transformation.



J'ai été séduite par la plume d'Oliver Guerard, une plume posée et travaillée, qui donne un style particulier appréciable à la narration, lui apportant une maturité que l'on ne retrouve pas forcément dans ce genre littéraire jeunesse.



Ici, pas d'histoire d'amour, mais plutôt les prémices de quelques sentiments amoureux qui donnent souvent réflexion à notre héroïne.



En parallèle, nous cherchons à reconstituer le passé d'Elsie et pourquoi elle intéresse autant le clan Lazarus.



Je dois dire que l'intrigue est de plus en plus prenante, et si j'ai constaté parfois quelques passages un peu longs, ceux ci n'ont pas entravé la bonne dynamique du récit.



J'ai également trouvé intéressant que des humains soient liés aux activités des vampires, luttant pour les mêmes objectifs.



L'auteur a su nous mettre l'eau à la bouche pour un 2ème tome avec une fin pleine de surprises. Merci pour cette agréable lecture !

J'ai été surprise par ce roman fantastique. Il est incroyablement bien fourni en description, recherche et histoire sur la vie de la nuit.



Je suis heureuse d'avoir pu découvrir la plume d'Olivier Guerard, elle est fluide et nous fait passer les descriptions comme si cela n'en était pas. C'est vraiment intéressant.



Je ne vais pas parler du personnage principal car vous la découvrirez au fil des pages et c'est mieux ainsi, mais plutôt de l'ensemble de ses personnages au caractère tous si différent les uns que les autres, à leur amitié indestructible malgré les épreuves. Ces personnages sont le reflet de la société.



Merci pour cette belle découverte.

Isabelle et le clochard raconte l’histoire d’Isabelle, une jeune femme qui en une journée va vivre des événements affreux : elle va se faire plaquer, perdre son job et menacer de se retrouver à la rue. Heureusement, elle peut compter sur son ami Otis pour l’épauler et tenter de trouver une solution. Mais avec une mère inexistante et un père en prison, elle n’a pas vraiment de possibilité. Pourtant, même en ayant peu d’argent, elle met un point d’honneur à soutenir les SDF.



Si je devais citer un aspect négatif, je dirais les longueurs. Par moment, on a l’impression que l’action ne va pas assez vite voire stagne. Mais c’est largement gommé par tout le reste. Ce roman est surprenant, il permet de nous rappeler (même si on le sait) que les SDF sont des personnes comme vous et moi, qui ont simplement eu moins de chance. Aussi, il est surprenant. Surprenant parce qu’il ne respecte pas les codes de la romance. Là où, en général une femme en difficulté financière rencontre un homme riche pour subvenir à ses besoins et payer ses dettes (je caricature, mais si on est honnête, c’est souvent comme ça), là nous avons une jeune femme en difficulté qui tente d’aider ceux qui le sont encore plus.



Bien sûr, il y a des choix d’Isabelle qui m’ont déstabilisée. Sur le coup, je les ai trouvés vraiment “hors norme”, mais avec le recul, on comprend. Enfin je crois haha ! Ce ne sont pas des choix que j’aurais pu faire, mais ils sont bien amenés.



Aussi, Isabelle fait des choix difficiles pour garder son indépendance et trouver de l’argent. Elle va se tourner vers des voies qui peuvent nous faire perdre notre “dignité” et elle a le courage de tout faire pour s’en sortir. J’ai vraiment trouvé le personnage d’Isabelle courageux, honnête et déterminé. J’ai aimé sa timidité aussi, la façon qu’elle a de perdre ses moyens puis de s’affirmer au fil des pages.



J’ai aussi aimé le personnage d’Otis, cet ami sur qui on peut compter et qui veille sur Isabelle en permanence. On voit bien qu’il fait de son mieux, qu’il ne juge pas et qu’il fait ce qu’il peut pour aider Isabelle.



En bref, Isabelle et le clochard est une romance très différente et très surprenante. Entre les choix des personnages, les conséquences de leurs choix et les différentes relations qu’ils tissent entre eux, ça change. Beaucoup de sujets abordés dans ce roman sont rarement évoqués dans les autres et ça fait du bien. On va nous parler des violences sexuelles, des traumatismes, de la prostitution, de la vie dans la rue, etc. Ici, il n’y a pas de prince charmant, juste des gens qui veulent s’en sortir.
Lien : https://loudesbois.fr/2021/0..

La fin ma déçu ....tous ça pour finir comme ça...bof ...c triste...rraaa aussi déçu que les fins de la 5 ème vague ou que divergente ....peu pas en dire plus pour éviter de spoiler quelqu'un qui ne l'a pas encore lu ....mais voilà reste un goût amer ...sinon j'ai englouti les 3 tomes en moins de 24h donc l'histoire est vraiment bien dès le début ...mais les 2 dernières pages 😭😭😭😭

Proposer une réflexion sur la course folle à la réussite et la surconsommation au détriment de l'épanouissement de soi et de la considération des autres est certes louable. Encore faut-il que le medium soit un tant soit peu à la hauteur du projet... ce qui ne m'a pas semblé être le cas ici. Un ramassis de slogans éculés, de dénonciations non appuyées, de clichés “nouvel âge”, ne fait pas un argumentaire très convaincant! Je n'ai pas cru une seule seconde à ce pamphlet fade, répétitif et sans aucune surprise.

Je n'étais probablement pas la candidate idéale pour lire Elsie Waldon : je lis relativement peu de littérature jeunesse (j'en ai trop lu à l'adolescence et je me lasse de certains schémas que je retrouve très souvent dans ces livres, je recherche plus de traitement en profondeur des scénarios et des personnages) et je ne raffole pas des vampires (j'avais adoré Twilight à l'époque, mais j'avais rapidement été agacée par l'effet de mode lancé par cette saga, et mon expérience en la matière s'arrête à peu près là).

Et pourtant ! Mon premier contact avec l'auteur et le nombre de retours positifs m'ont convaincue de donner sa chance à ce livre, et j'en suis tout à fait enchantée.

Il faut dire que ce roman n'est pas du tout allé là où je l'attendais. Je dois d'abord souligner que le début est formidable, il installe d'emblée une ambiance et un mystère, on découvre la personnalité d'Elsie en quelques pages et on est directement happé par l'histoire. A partir de là, tout s'est déroulé de manière fluide et il ne m'a pas fallu longtemps pour venir à bout de ces quelques centaines de pages.

Je parlais de l'ambiance, elle est particulièrement réussie. Malgré des éléments très classiques (l'adolescente qui découvre la magie, l'école pour les jeunes qui ont des pouvoirs, ...), on est finalement assez peu ancrés dans la littérature jeunesse, avec des scènes très sinistres, une atmosphère générale franchement sombre et des enjeux qui dépassent largement le cadre des amourettes d'ado.

La plume est tout à fait agréable, pas trop simple, plutôt travaillée même, ce qui renforce encore une fois le côté adulte de ce récit. Le rythme est bien soutenu, je ne m'attendais pas à autant de révélations dans ce premier tome qui est vraiment fourni (peut-être un peu trop ? c'est le petit bémol que je pourrais signaler, un rythme qui m'a paru trop effréné par moments, avec des situations qui se règlent un peu vite à mon goût. Mais c'est tout à fait personnel et ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture).

J'ai beaucoup aimé Elsie, c'est une jeune femme très déterminée et courageuse qui sait aussi montrer ses faiblesses et ses moments de doute. D'ailleurs, sa transformation ne se fait pas sans souffrance et c'est aussi un point à souligner : Elsie est capable de faire du mal à son entourage, elle ne gère pas très bien ses nouvelles capacités et ça donne lieu à des situations vraiment intéressantes. Les autres personnages sont bien sympathiques aussi, et s'il semble y avoir un rapprochement entre certains, j'ai apprécié que l'histoire d'amour ne soit pas au centre du récit.

L'aspect de la Seconde Guerre Mondiale ajoute également du piquant, j'ai hâte de voir comment il sera exploité par la suite et j'apprécie déjà les efforts déployés pour imaginer ce scénario à grande échelle, entre les époques et les continents. Encore une fois, je ne m'y attendais pas et ça s'annonce très prometteur.

Et puis, la fin est parfaite : là aussi, tout se passe un peu vite, mais je n'avais pas anticipé ce dernier retournement de situation, très cohérent avec le reste de l'histoire et qui ne donne qu'une envie : découvrir la suite !

En bref, c'est une histoire bien plus vaste, travaillée, maligne et originale que ce à quoi je m'attendais. J'ai vraiment apprécié le côté sombre et pas édulcoré, la complexité de cet univers, la plume et les thèmes abordés, et je me réjouis de voir quelle direction prendra le deuxième tome.

Ce qui m'a attiré dans ce roman c'est sa magnifique couverture, j'adore tout simplement, ensuite c'est le résumé qui est très intrigant et qui nous laisse entrevoir une histoire assez originale.



Une jeune fille se réveille dans un cercueil et finit par en sortir, en regardant le couvercle de sa prison en bois, elle découvre qu'elle s'appelle Elsie et qu'elle est morte à l'âge de 15 ans en 1943. Nous allons suivre la découverte que fait Elsie de son nouveau statut mais aussi de cette nouvelle époque puisqu'elle vient de se réveiller 70 ans après sa mort.



Cette jeune fille va rapidement être prise en main par une sorte de "mentor" et entourée d'amis aussi étranges qu'elle. Plusieurs points vont créer l'intrigue et notamment le grand point d'interrogation concerne le réveil aussi tardif que rare d'Elsie. L'auteur va également nous emporter dans une quête à la recherche du papa d'Elsie qui a disparu.



J'ai beaucoup aimé les liens qui se créent entre Elsie qui n'a plus de famille et son mentor ainsi que sa famille d'accueil.



Ce premier tome est intéressant puisqu'il concerne l'adaptation de l'héroïne à sa nouvelle condition et à la découverte de ses possibilités. L'auteur met en place également toute une hiérarchie concernant les êtres de la nuit et l'existence de plusieurs clans ce qui apporte de l'importance et une profondeur à l'ensemble de l'histoire. .



J'ai aimé découvrir pas à pas le nouvel univers d'Elsie ainsi que les différents personnages. Il y a de l'action, du suspense qui rendent ce roman très attractif. C'est assez intéressant de voir les réactions de la protagoniste en tant que vampire malgré qu'elle garde en elle certaines réflexions encore très humaines.



La fin de ce premier tome est aussi surprenante que brutale ce qui donne très envie de connaître la suite.
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Ce roman est le second de l’auteur et évoque le parcours de Sébastien, quadragénaire dont la superficialité de la vie en générale et la sienne en particulier ne le satisfait plus. Pour traverser cette crise de la quarantaine, ce parisien décide de s’éloigner un moment de sa vie en prenant le large au sens propre comme au figuré.



Sur son voilier, il part en quête de lui-même, fait le constat d’une société de consommation consumériste à laquelle il a œuvré pendant 20 ans avant d’en être écœuré. Il ne veut plus jouer et fait tomber les masques des gens qui l’entourent.



Assoiffé de naturel, de bienveillance, il recherche la pureté chez l’autre. D’abord son escale à la Martinique lui permet de rêver à un idéal familial sans hypocrisie, puis la rencontre avec Juliette, femme dont il ignore tout va le transcender et l’amener au-delà de lui-même pour lui permettre enfin de se révéler et de savoir qui il est et qui il souhaite être.



Ce roman est celui d’une quête personnelle, d’une volonté de remettre en cause des choses envers lesquelles on s’oppose donnant raison à l’auteur mais sans toutefois prendre le temps de tout envoyer valser pour recommencer d’une autre manière. Si j’y ai trouvé quelques longueurs j’ai beaucoup apprécié ma lecture qui, à travers ce constat, pose des mots francs et directs sur une réalité capitaliste qui tend à nous piéger au sein d’une société nous enjoignant à l’hyper-consommation au quotidien. Revenir aux sources de soi, de la vie est parfois essentiel pour être heureux et apaisé et cela à n’importe quel âge.
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Après avoir découvert Olivier Guérard le mois dernier avec L’Homme à l’amer, un roman contemporain tourné notamment vers des réflexions philosophiques, nous voici aujourd’hui avec le deuxième livre de l’auteur, Elsie Waldon, un premier tome sur la nouvelle condition vampirique d’une adolescente au XXIème siècle. Dans un registre complètement différent, l’auteur, que je remercie encore une fois pour sa proposition de lecture, réussit très facilement à faire entrer le lecteur au sein de son récit. Elsie Waldon était une adolescente comme les autres jusqu’à sa fin précipitée en 1943. Mais lorsqu’elle se réveille à l’intérieur de son cercueil soixante-dix ans après sa mort, elle comprend rapidement, recouvrant peu à peu la mémoire, qu’elle n’est plus totalement la même. Grâce à sa rencontre avec Soffrey Levasque qui va devenir une sorte de mentor, Elsie va prendre connaissance de sa nouvelle métamorphose. Cette jeune adolescente de quinze ans est maintenant un vampire. D’abord abasourdie, elle va devoir s’adapter à cette nouvelle condition et au monde qui a connu une énorme évolution depuis sa propre époque.



Prenant connaissance des liens entre ses parents et la communauté des vampires pendant la Seconde Guerre Mondiale, Elsie apprend que son père a été très important autour de sa transformation en être de la nuit. Tout en souhaitant en découvrir davantage sur ses origines vampiriques, sur le sort de ses parents et sur leur lien avec Lazarus, un redoutable vampire, Elsie est placée dans une famille toute particulière afin qu’elle puisse reprendre sa vie en main. Au sein de la famille des Nail, elle va pouvoir étudier dans une école spécialisée où elle va découvrir diverses espèces de créatures magiques. Cette scolarité va permettre à la jeune vampire de se faire de nouveaux amis et de mieux appréhender son environnement et son héritage magique. Oui, mais si j’ai beaucoup accroché aux cent premières pages de l’histoire où Elsie, aux côtés de Soffrey ou d’Eugénie et de sa mère, tente de superposer ses souvenirs de la première moitié du XXème siècle avec ce qu’elle vit dans son nouveau quotidien, j’ai été beaucoup plus réfractaire face à toutes ces histoires de cœur, d’amitié et de jalousie se déroulant au sein de cet établissement magique. Le fait qu’Elsie suive des cours toute la journée, notamment des cours sur l’histoire des vampires, puis qu’elle s’informe sur son histoire personnelle à la bibliothèque de lycée pour ensuite baver sur un mystérieux inconnu lors des soirs où elle rejoint ses amis dans une sorte de bar, je dois dire que ça m’a très peu intéressé.



J’attendais les moments où Elsie rende visite à Soffrey ou qu’elle apprenne de nouveaux éléments sur ses parents et sur ce qui lui est personnellement arrivé en 1943. Le reste m’a laissé de marbre, étant peut-être trop tourné vers la jeunesse pour moi. Suivre une adolescente dans ses tribulations à l’école n’est pas du tout ce qui m’intéresse et c’est bien pour cela que j’ai vite arrêté La Maison de la Nuit de P.C et Kristin Cast et que j’ai moyennement apprécié Hantée de Maureen Johnson. Heureusement pour moi, Olivier Guérard ne s’attarde pas seulement sur ce pan de l’histoire et s’intéresse bien à la spécificité d’Elsie qui est de s’être réveillée après soixante-dix ans. Pourquoi lui-a-t-il fallu autant de temps pour se réveiller ? Est-ce que Soffrey lui cache des éléments sur son passé ? Qu’aurait-elle de si spéciale ? Ces cinq cent pages nous permettent d’explorer en profondeur le personnage d’Elsie et de comprendre ses profonds enjeux. Les mystères et secrets vont être nombreux autour de sa personne laissant certaines personnes envieuses de la connaître et de l’aider et d’autres beaucoup plus soupçonneuses et attachées à connaître ses failles.
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Je remercie Olivier Guérard pour sa confiance et pour m’avoir proposé son roman.



Isabelle voit sa vie basculer puisqu’en un jour elle se fait larguer, perd son travail et manque de se retrouver à la rue. Mais Isabelle reste positive et tente de tout mettre en place pour s’en sortir et surtout pour continuer d’aider les sans-abri qui croisent sa route.



Malheureusement, pour Isabelle la vie n’est pas toute rose et ça elle l’a bien compris depuis longtemps entre sa mère absente, son père en prison et son lieu de vie… et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. C’est un roman qui mêle à la fois romance et suspense.

Ce roman nous entraine donc dans la vie de cette jeune femme pleine de courage. C’est une lecture qui véhicule plein de beaux messages et qui présentes certaines minorités : Latino, Noir, gay, sans-abri, …. On va être plongé dans un monde peu courant : l’industrie du sexe. J’ai apprécié qu’on parle autant du côté négatif que du côté positif : indépendance, argent, pouvoir sur les hommes, … Il faut donc bien être au courant qu’il y a quelques scènes qui peuvent être assez dures à lire ou certaines qui sont plus crues donc un livre à ne pas mettre en toutes les mains.

J’ai bien aimé l’histoire et son intrigue, mais j’avoue qu’à quelques reprises j’ai eu du mal parce que les choses n’avançaient pas et qu’elles se répétaient…



L’auteur a une plume agréable ce qui fait que le roman se lit assez facilement et rapidement. Donc les presque 500 pages se lisent toutes seules. Il arrive à bien nous faire ressentir les émotions



Isabelle est une jeune femme extrêmement courageuse. J’ai bien aimé la découvrir et la voir évoluer à travers les pages ainsi que de voir l’évolution de ses différentes relations notamment avec Ethan, son père ou encore avec le sans-abri. Bon parfois j’avoue que certaines de ses réactions m’ont un peu exaspéré…

Dans ce roman, il n’y a pas de prince charmant ou de princesse. Il y a seulement des gens normaux qui tentent de s’en sortir en faisant des choix qui leur paraissent les meilleurs.



En bref, c’est une romance particulière où le choix des personnages est parfois surprenant. Ainsi que des thèmes qu'on retrouve peu dans d'autres romans.
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