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4.59/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Guide accompagnateur sur des voyages organisés en Egypte, Afrique, Asie et Amériques pendant 15 ans. Entre de nombreux voyages à travers le monde, et son poste de cadre commercial dans des agences de voyages réputées, il commence l'écriture. En 1998, sortie du livre LA VIE SUSPENDUE aux Editions JM PLACE. Un vécu poignant, une leçon de courage et une belle histoire face à l'accident, au coma, et à l'handicap.
De 1999 à 2013, directeur commercial tourisme puis directeur de CREATEUR D'EVENEMENTS au sein de SELECTOUR.
Son second livre sur Amazon.com : Mesdames Messieurs BIENVENUE en EGYPTE rend hommage à toutes ses années au bord du Nil. Des souvenirs, des anecdotes sous un angle humoristique, lors de l'accompagnement des touristes sur des circuits organisés, publié sur Amazon.
La nouvelle édition de LA VIE SUSPENDUE avec la suite est sur Amazon - Une intense histoire d'amour sur 30 ans - pleine de suspenses, de rebondissements.
CHOCOLATINE, un vécu romancé, évoque son enfance dans les années 60, au coeur du Sud-Ouest. Un livre parsemé de rêves, d'aventures, d'animaux. Un hommage à sa famille, à l'école, à la nature, à la forêt et aux enseignants. A lire avec vos enfants et à offrir à vos grands-parents.
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Bibliographie de Olivier Mayeux   (3)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
J'ai beau chercher dans ma mémoire, à mes yeux, il n'avait aucun défaut. Nono était un ami de qualité.
L'amour, la souffrance ; ce mélange idéalise peut-être mon opinion sur lui. Des membres de ma famille, des amis, des collègues ; eux aussi étaient également de cet avis.
J'avais la chance d'avoir enfin rencontré un homme unique, fidèle, sincère.
Je me souviens du jour, au bout du fil, où je l'ai annoncé à ma mère :
- Quelqu'un de merveilleux est entré dans ma vie.
Allongé sur le canapé, je referme notre album. Ensuite, j'ai le courage de visionner la cassette vidéo du dernier Nouvel An.
Je le vois lors de la soirée, en costume bleu marine, chemise blanche et nœud papillon vert foncé, une pochette de soie assortie dans la poche poitrine, l'ensemble était de bon goût.
Ses gestes laissaient transparaître une certaine éducation. Il avait une belle allure dégageant un charme naturel.
Devant ces images, d'une belle fête, mon émotion est à son comble.
Je suis tellement amoureux, que la vie sans lui est inimaginable.
Cet horrible accident m'a imposé une solitude terrible.
Au lieu de dîner, je grignote, puis j'ouvre une bouteille de whisky.
Je bois plusieurs verres avec du jus d'orange et des glaçons.
En cocktail, comme Nono l'aimait.
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J’ai allumé des bougies, sorti les assiettes de porcelaine, les serviettes en coton orange, la panière à pain, la carafe de cristal.
L’ambiance d’une soirée, comme celles d’avant, que nous deux, accompagnée d’une musique douce.
Curieux d’observer sa réaction dans l’espoir d’un déclic.
- Assieds-toi ici, en face de moi. Bon appétit Nono.
En guise de réponse, il me sourit.
Il mange bien, se tient correctement. Nous parlons trop peu, il est là, sans pouvoir s’exprimer davantage.
Toute conversation sera encore impossible, ce soir.
Je cherche à lire, à comprendre dans ses yeux. Celui que j’aime doit avoir tant de choses à extérioriser, à expliquer.
Si seulement, je pouvais communiquer rien qu’avec son regard.
Pendant notre dîner d’amoureux, il n’a pas eu de flash, juste le bonheur d’être ensemble, c’est déjà beaucoup.
Après un dernier verre d’un excellent Saint-Emilion premier grand cru, j’attrape au réfrigérateur une onctueuse mousse au chocolat noir.
Telle qu’il l’aimait.
Indifférent, Nono regarde la coupe et repose la petite cuillère. Comme s’il n’avait plus faim.
Sans goûter à son dessert préféré, il quitte la table.
Je me retrouve seul dans le salon … contrarié, je souffle sur les bougies.
Mon cœur s’attriste. Une après l’autre, des larmes comme des perles, s’écoulent sur mes joues.


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Le lendemain, j’écris : Il y a des jours où tout semble vide, où rien ne progresse. Le temps qu’il évolue, se stabilise, m’use moralement et nerveusement.
Aurais-je le courage de continuer et d’attendre, deux, trois, voire quatre fois plus de temps ? Pour quels résultats ? Va-t-il s’en sortir et avec quelles séquelles irréversibles ?
Redeviendra-t-il l’homme que j’ai tant aimé ?
C’est incontestable, je suis de nouveau en dépression. Ma déception est immense, avec tous les problèmes que cela entraîne.
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J'ai adoré, le voyage de Ginette LAPORTE.
" ... Je retrouve Rachel, Raoul, Lucien et Adolphe, accroupis sur un tapis de paille dans une courette ombragée. Ils boivent le thé offert par une famille accueillante.
Il ne manque que Ginette.
- Pourvu que cette écervelée retrouve son chemin ! espère Adolphe.
- Elle est partie dans cette direction, m'indique un gamin.
Traversant le hameau au pas de course, je ne la vois pas.
Au loin, à la lisière des cultures, je remarque un rassemblement de villageois.
- Elle est là-bas ! crient en cœur des adolescentes.
J'avance en courant.
- Ginette ! … Ginette ! Pas de réponse.
Entourée de fellah, elle est à genoux, le buste penché au bord d'un chenal. Que fabrique-t-elle ? Se laverait-elle ?
L'eau est presque stagnante, elle risque de contracter des maladies. Plus je m'approche, plus j'ai du mal à la reconnaître.
Elle est maculée de boue !
Ginette semble sortir d'une cérémonie Vaudou.
- Ce n'est pas possible ! Que s'est-il passé ?…
- Je voulais photographier les canetons, j'ai chuté dans la mare. Grâce au ciel, ces femmes ont accouru pour me sortir de cette ignominie.
Aidée par une paysanne, elle essaie de se nettoyer avec les moyens du bord. Ses tennis sont couvertes de vase. Des mollets aux cheveux en passant par la robe à fleurs de lys, elle est souillée.
Une jeune fille apporte un récipient métallique et un chiffon.
Une fermière l'asperge d'eau, et élimine le plus gros de la gadoue.
Ginette s'essuie, mais à voir sa tête, on dirait qu'elle remonte d'une mine de charbon :
- Il faut que je me change, je sens mauvais, dit-elle dégoûtée.
Un homme, les jambes bourbeuses, ramène son appareil Nikon inutilisable : - Sainkyou ! C'est catastrophique, quel malheur. Je ne pourrai plus faire de photos Olivier.
- Encore heureux que vous ne soyez pas blessée.
Larmes aux yeux, elle remercie les braves femmes. Sur le trajet, les bambins s'amusent beaucoup.
- Boss ! (regarde) L'étrangère a plongé dans la canardière ! "...
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En sortant, je rencontre dans le couloir le docteur C., une femme d’une quarantaine d’années, elle me donne son diagnostic :
- Il est gravement atteint, avec plusieurs fractures du crâne. Plongé dans un coma très profond, il peut remonter ou passer en état végétatif, me dit-elle d’un regard presque indifférent, même s’il s’en sort, il risque d’être paralysé, aveugle ou devenir un légume. Je reste sans voix, pétrifié.
Elle poursuit : - Aujourd’hui, nous allons faire une intervention sur les paupières déchirées, mais concernant son état cérébral, d’après les images du scanner, je suis vraiment pessimiste.
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Fascinante Egypte. Ce magnifique livre vous entraine au fil du Nil dans des paysages sublimes et de son histoire Pharaonique. Les personnages de son récit sont atypiques, drôles, amusants, et parfois désagréables. La rencontre avec la population, pendant plusieurs années, est très attachante et émouvante. C'est aussi un hommage aux Egyptiennes et Egyptiens.
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A mes demandes auprès des centres spécialisés ou des structures pour handicapés, la réponse est toujours la même : les places sont limitées. De plus, de nombreux centres ne sont pas adaptés aux trauma-crâniens, ils concernent les paraplégiques et les hémiplégiques. Nous sommes sur la longue liste d’attente d’un centre de rééducation neurologique. Depuis les années 90, le nombre de traumatisés crâniens sont en augmentations constantes. Les cas les plus graves sont d’abord les victimes d’accidents ou d’agressions d’une violence extrême, souvent dus à notre monde perturbé.
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