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Citations de Olivier Marchal (13)


" Qu'ils me fassent désormais du bien ou du mal; tout m'est indifférent de leur part, et quoi qu'ils fassent, mes contemporains ne seront jamais rien pour moi. Mais je comptais encore sur l'avenir, et j'espérais qu'une génération meilleure, examinant mieux et les jugements portés par celle-ci sur mon compte et sa conduite avec moi, démêlerait aisément l'artifice de ceux qui la dirigent et me verrait enfin tel que je suis." Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire ( 1782).
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Une nouvelle fois, les mots de Rousseau lui vinrent à l'esprit : "on n'ose plus paraître ce qu'on est... Et d'autres encore :"plus l'intérieur se corrompt et plus l'extérieur se compose."
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Olivier Marchal
- C'est un tribut bien lourd que paient là les nouveaux philosophes, répliquai-je, quelque peu irritée par son ton doctoral.
-Continuer à se taire serait un crime bien plus grand encore ! Surtout lorsque les puissants se liguent entre eux pour voler le pain du pauvre !
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Olivier Marchal
A bavarder de théâtre, de poésie et de musique, nos gens de lettres ne songent plus qu'au plaisir et ils en oublient de briser les chaînes qui maintiennent le peuple dans l'esclavage.
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Dans cette histoire, on n'attend rien de la femme, sinon qu'elle brille comme un diamant dans son écrin...
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"A cause de l'obscurité, elle ne reconnut pas immédiatement la silhouette qui se tenait dans l'embrasure. Il y eut un instant d'hésitation, puis elle abandonna sa main à celle qu'on lui tendait dans le noir. Lorsque les bras se nouèrent dans son dos, Louise ferma les yeux et sentit son corps aller au-devant de l'étreinte. Des lèvres se posèrent dans son cou, sur sa joue, et sa bouche s'offrit d'elle-même au long baiser qui suivit. Ses doigts soulevèrent une chemise, ils caressèrent fiévreusement un torse avant de remonter jusqu'aux épaules pour les enlacer avec force."
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_ Je n'ai pas achevé mon histoire. Il faut que vous sachiez qui sont ces hommes que vous vénérez tant...
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Mes amis, notre Encyclopédie est désormais lancée, et plus personne n'osera placer nos lumières sous le boisseau de l'ignorance. certains hommes de lettres fulminent contre nous, les académiciens feignent de nous mépriser, la Sorbonne nous menace, mais à Versailles, tout le monde a compris qu'il est trop trad pour nous bâillonner.
Il leva alors son verre, le tendit vers l'assistance réunie derrière la rambarde, puis il regarda chacun d'entre nous tour à tour avant de déclarer :
-Le parti des philosophes est né, et je bois à ses triomphes futurs. (...)
Ce soir-là (...), nous comprîmes qu'au-delà d'une gloire éphémère, Diderot nous proposait de faire entrer nos noms dans l'histoire.
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En les voyant se pavaner, semblables à des paons faisant la roue, je ne pouvais m'empêcher de maudire l'injustice de ce monde qui me maintenait dans l'ombre alors qu'eux jouissaient des honneurs et de l'estime universelle. A plusieurs reprises durant cet été-là, je confiai à Madame de Warens, et ce fut elle qui me persuada de persévérer dans la voie que je m'étais tracée quinze ans plus tôt.
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Pour moi, tout a commencé il y a vingt ans, dans une cellule de prison, à quelques lieues d'ici.
En l'écoutant entamer son récit, Bernardin comprit qu'il venait de parvenir à ses fins.
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Croyez-moi, leurs fameuses lumières valent encore moins que les ténèbres dans lesquelles ils m'ont plongé depuis tant d'années.
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Car si le philosophe avait perdu la tête, il gardait néanmoins enfouis en lui les secrets de son passé, ceux qui n'étaient relatés nulle part et dont personne n'osait même parler.
Et ce soudain revirement confirmait ce qu'avait pressenti Bernardin : le vieil homme était désespérément seul, il ressentait le besoin d'une compagnie, peut-être même celui d'un confident...
Et à n'en point douter, il finirait par tomber le masque.
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