Olivier Marin

Un très beau dessin à la ligne claire, aussi travaillé que celui d'Yvan Pommaux que j'aime beaucoup (il est le papa de Marion Duval...) mais ce troisième scénario n'est absolument plus crédible.

My name is Palissandre... Margot Palissandre.

N'est pas 007 qui veut.

Dans le monde du sport automobile, les femmes sont peu présentes en tant que pilotes - on peut citer Michèle Mouton en rallye, Maria de Vilota, Giovanni Mata en Formule 1 - mais davantage en tant que « grid girls »*, femmes de pilotes ou journalistes. Et dans des événements comme le salon de l'automobile, les voitures sont mises en valeur par des pinups - à moins que les voiture soient-là pour mettre en valeur les pinups.



Aussi, l'idée d'avoir une femme comme personnage principal d'une série de BD dédiée à l'automobile était plutôt intéressante à la base. C'est que fait Olivier Marin (avec différents dessinateurs) avec les enquêtes auto de Margot. La série a quelques atouts : faire revivre le patrimoine automobile (français) avec les 2CV (ici), la DS et d'autres automobiles à travers des intrigues** d'espionnage industriel ou de sabotage ; une belle maîtrise de la ligne claire. En plus, les auteurs ont eu la bonne idée de mettre à la fin un cahier d'explications sur les automobiles présentées dans le tome en question et sur l'histoire de cette industrie.



À ces atouts potentiels, les auteurs ont malheureusement décidé de faire appel à un autre atout : l'atout charme !!! En effet, Margot, l'héroïne, ressemble fortement à une « grid girl » - à la différence qu'elle est brune. Et lorsque Margot est secondée par d'autres femmes pilotes, celles-ci sont aussi des « grid girls » (voir le tome 2 qui a un côté très Drôles de Dames avec la brune, la blonde et la rousse).



Déjà dans les deux premiers tomes, le côté pinup - pour ne pas dire autre chose - était mis en avant en quelques occasions sans qu'évidemment cela ne fasse avancer l'intrigue. Comme si le cahier des charges était de mettre un peu de nudité (certes, elle est légère et suggérée : dans un tome précédent, Margot est à la plage ; Margot est dénudée ; Margot debout fait tomber sa serviette ; la poitrine de Margot est dévoilée à un des personnages).



Dans ce tome, pendant une caravane publicitaire autour de la 2CV, l'héroïne affirme qu'elle est fatiguée et en a marre de faire la potiche. Enfin peut-être le début d'une réflexion ? Que nenni !!! Pire quelques cases plus tôt dans l'aventure, pendant une course poursuite à pieds dans une usine de construction automobiles, l'héroïne se retrouve en petite culotte et obligée de cacher sa poitrine après que sa robe se soit déchirée dans le feu de l'action.



Et à ce moment-là, la BD est tombée de mes mains : comment des auteurs qui font dire à leur personnage principal qu'il en a marre d'être une potiche peuvent-ils la présenter dans son plus simple appareil quelques cases auparavant ???***



Du coup, je vais rester en rade avec cette série et l'autre de ces auteurs - dans celle-ci, c'est la cousine blonde de Margot qui enquête avec les mêmes travers - pour continuer avec les séries plus sérieuses sur l'automobile.



* Grosso modo, la « grid girl » est jeune, souvent blonde, de poitrine généreuse, avec des jambes interminables, revêtue d'une tenue courte d'un sponsor.



** Certes, elles n'ont rien d'exceptionnelles du point de vue intrigue.



*** Je n'ai pas trouvé dans la BD une réflexion cachée, un second degré, ou autres appareils intellectuels à ce sujet.

Je n’avais pas encore écrit et encore moins publié la critique du premier album, que délaissant mon livre en cours de Masse Critique, je me plongeais dans le deuxième album des aventures trépidantes de ma nouvelle amie, Margot.

Devenue journaliste à part entière, oui en BD ça peut aller vite, le premier tome se passait en septembre 1959, ici nous sommes en été 60, la jeune femme va devoir couvrir un nouveau reportage, la première édition du rallye “La Coupe des Demoiselles” qui doit rallier Paris à la Côte d’Azur.

Non contente de suivre la course, elle va y participer pour le compte de la marque Michelin, au volant d’une superbe DS en compagnie d’une amie elle-même pilote, Michelle, qui sera pour l’occasion, la copilote de Margot.

Sur fond d’espionnage industriel et de vacheries féminines (ça y est, je vais encore me fâcher avec les dames), les coups de freins et les coups tordus ne manquent pas dans ce deuxième épisode !

Toujours au volant, Olivier Marin et Emilio Van Der Zuiten se sont adjoints les services d’un troisième compère, Métapat, pour nous régaler de dessins automobiles plus réalistes les uns que les autres… Austin, Chevrolet, DS, 403, et j’en oublie… L’intrigue cette fois est un peu plus consistante, et les passages “glamour” avec Louis, tout comme les formes généreuses des héroïnes ne laissent pas insensible.

Bien entendu ce n’est pas du Zola dans le texte, ce n’est pas le propos, mais à mon avis le père Hugo aurait été tout frétillant au milieu de tous ces gentils minois.

Un bon moment de détente encore dans ce nouvel album, encore enrichi de pages supplémentaires sur l’histoire de la DS, et quelques dessins des copains.

Jolie aventure que ce cinquième tome des enquêtes auto de Margot.

À la suite de la découverte d'une mini-coccinelle oubliée dans un grenier, notre belle héroïne va remonter le passé en savoir davantage sur l'origine de ce jouet particulier. Ses recherches vont la conduire cette fois en Allemagne où elle ne tardera pas à mettre à jour un secret de famille un peu délicat…

Une fois encore on se laisse charmer par le dessin soigné et le scénario plein de surprises. Olivier Marin continue à fournir bien des sujets d'enquêtes à son héroïne de papier au courbes aussi attrayantes que celles des voitures. C'est un régal pour les amateurs d'automobiles anciennes dont les marques faisaient preuve de créativité pour dessiner des modèles qui avaient de l'allure et du caractère. Aujourd'hui ce temps est révolu, on peine à savoir quelle est la marque des véhicules qui circulent, tellement elles ont les mêmes lignes et encore plus quand elles sont grises comme une bonne moitié du parc automobile.



J'ai tout de même un petit regret, celui de ne plus avoir Van Der Zuiden au dessin, qui, s'il reste soigné, est cependant trop linéaire.

Aïe ! Je ne vais pas me faire que des amies au sein (justement) de la gent féminine de Babelio !

Pour ceux qui aiment les belles carrosseries et les jolies filles (ou inversement), pour les amateurs de lignes épurées et les formes généreuses des unes et des autres, pour ceux enfin que les aventures trépidantes d’une jeune journaliste racontées au début des années 60 et dessinées dans la plus pure tradition de la ligne claire attirent, alors plongez tout de suite dans les “Enquêtes Auto de Margot”. Si le premier album date de 2009, il y en a 4 en tout (plus une intégrale des 3 premiers), c’est il y a peu que j’ai découvert cette charmante série, lors d’une opération promo où l’on pouvait acquérir une miniature de 2 cv.

Margot, jolie et futée, travaille à la rédaction d’un journal automobile. Elle qui se plaint de ne s’occuper que de tâches subalternes, va se voir attribuer un reportage sur une légende de Citroën, la Traction 22. Ses collègues masculins se marrent déjà à l’idée de la voir s’empêtrer dans une enquête sur une voiture qui n’est qu’un mythe, mais ils vont vite déchanter devant l’acharnement et la ténacité que va déployer leur consœur pour venir à bout de son idée. Aventures, coups fourrés, rebondissements, trahisons et amours sont au menu du scénario taillé sur mesure pour un large public, le tout illustré par un dessin de belle facture qui rappelle sans conteste le trait de Jean Graton, Edgar P. Jacobs et autres J. Martin pour ne citer que les plus proches.

Certes, l’intrigue est loin d’être torturée (et heureusement) mais c’est égal, l’ensemble est tellement plaisant que l’on ne peut que tomber sous le charme de Margot et de ses pères de papier qui s’y connaissent en voitures et jolies nanas, Olivier Marin et Emilio Van Der Zuiten.

Une série à suivre, et qui a un bel avenir si le travail de dessin n’est pas trop éreintant, car tellement précis, et si bien sûr le public est au rendez-vous.

À noter dans certaines éditions (dans la mienne en tout cas) un supplément de 4 pages de dessins signés des copains de nos auteurs, dont certains (les dessins, pas les copains !) ne manquent pas de charme (s)

Si je pouvais, une note de 4 étoiles1/2 serait méritée.

Rassurez-vous mesdames vous avez tout à fait le droit d’aimer vous aussi les belles filles et les jolies voitures…

Je suis un peu le chantre de la modernité dans la bande dessinée. J'avoue avoir été servi par cette antithèse d'un vieillot et d'un académisme à faire frémir les morts. Si vous vouvoyez également votre compagne, cette bd sera idéalement faite pour vous !



Même le scénario paraît d'une facilité à toute épreuve pour faciliter le beau rôle à Margot. La naïveté de l’œuvre renvoie effectivement 60 ans en arrière. Bref, celle-ci se veut un hommage aux bds des années 50. Soit. Cependant, cette BD n'est pas faite pour moi.



Il reste cependant à admirer les magnifiques voitures ainsi que la belle plastique de l'héroïne. Cela sera le lot de consolation.

On ne change pas une équipe qui gagne dit-on… Alors pourquoi Olivier Marin s'est-il séparé d'Emilio van der Zuiten et de Metapat ?



Margot, à la suite de sa précédente aventure est devenue l'égérie de la marque Citroën pour l'année en cours. le créateur de mode Théophile Saint-Cardon, qui n'est pas sans rappeler Yves Saint-Laurent, a décidé d'habiller la 2CV pour en faire une série limitée de 22 exemplaires destinés à promouvoir le nouveau modèle, la marque et le créateur… Soit. Le postulat de départ est certes intéressant, mais l'histoire sui va suivre est réellement confuse et perd le lecteur dans des magouilles de collectionneurs et de trafiquants qui ne donne rien de bien passionnant. Dommage pour Margot qui à la veille de son mariage avec Louis, va être obligée de patauger dans la boue plutôt que de faire la belle…

Ce commentaire ne serait pas complet si j'omettais la qualité exceptionnelle du dessin, qui outre la 2CV déclinée en plusieurs coloris et vue sous tous les angles possibles, rappelle à nos souvenirs d'enfance tous ces modèles automobiles aujourd'hui casés dans des musées. Les clins d'oeil sont nombreux une fois encore, preuve que nos auteurs Olivier Marin secondé par Calixte, ont bien potassé les BD classiques de la ligne claire et surtout les catalogues auto des années soixante. Margot est toujours aussi sexy, et ses consoeurs mannequins pour l'occasion aussi jolies à regarder.

Reste malgré tout un bon un album à feuilleter, plus pour le dessin que pour le scénario.

Paris, septembre 1959. Nous suivons avec plaisir Margot jeune stagiaire d'un journal, entourée de collègues masculins quelque peu misogynes. une enquête lui est confiée, enquête dont elle saura se sortir malgré les nombreuses embûches qui lui sont faites.

un bon moment de BD dans l'univers des tractions Citroën, et un graphisme très agréable.

Betsy, comme chacun le sait, est une alsacienne pure souche qui vit dans un beau petit village. C’est clair que c’est mieux que Gertrude ou Gretel voire Hilda qui sont fort répandus en Alsace. Cela sonne plus glamour mais moins crédible.



Puis, il faut dire que notre Betsy, une très belle blonde aux yeux bleu ciel, est fille de garagiste. Elle est mécanicienne de métier. Pour autant, c’est toujours avec des ongles impeccables et un super brushing qu’elle apparaît au détour de chaque case. Oui, on dirait que la crédibilité n’est pas son fort. On dirait comme dirait Amir.



A noter également pour les connaisseurs que Betsy est la cousine de Margot qui a également ses propres aventures du même auteur et dans le même univers que celui des vieilles voitures. Voir Les Enquêtes Auto de Margot avec également ma critique.



Le thème tourne autour de Bugatti qui a construit son siège en Alsace dans la vallée de Molsheim. Ce constructeur français affilié au groupe allemand Volkswagen a construit des modèles de légende. En l’occurrence, le récit tournera autour d’une atalante qui serait maudite. Il faut dire que son propriétaire a été victime de la malédiction du pharaon Toutankhamon suite à la découverte de son tombeau. Oui, il va falloir avoir beaucoup d’imagination. Cette bd s'adresse surtout aux collectionneurs de vieilles voitures.



J’ai l’impression que cette bd s’adresse à un lectorat proche de Tintin ou des 4 as. C’est d’ailleurs le même graphisme à savoir la ligne claire ainsi que le même format de bd. Je suis surpris qu’on arrive à fabriquer des bds qui suivent la même philosophie ainsi que la même forme comme si nous n’avions pas changé d’époque. La fin de ce récit est d’ailleurs assez pathétique avec la police qui arrive au bon moment et les méchants qui crachent le morceau pour nous expliquer tout leur plan machiavélique.



Alors, oui cela se laisse bien lire mais c’est d’une naïveté sans pareille. J’aurais sans doute aimé un peu plus de modernisme et de crédibilité. C'est très moyen comme scénario. Reste néanmoins cette chère Betsy ainsi que son papa qui apprécie beaucoup le baeckeoffe. Avec un bon de verre blanc alsacien comme du Riesling, s’il vous plait !

Bien que n'étant ni fan de vieilles bagnoles, ni particulièrement de porte-jarretelles – ce sont les deux cibles, et la couverture de l'album est d'ailleurs suffisamment évocatrice –, j'avoue m'être laissé prendre à cette intrigue pas si mal fagotée que ça, et je pense que le soin minutieux que les auteurs ont pris à reconstituer la fin des années 50 y est pour beaucoup.

Heureusement aussi, la petite Margot a beau tortiller du cul, elle ne sait pas faire que cela, et elle en remontrera aux mâles alpha qui ne voient en elle qu'une godiche bonne à taper des petites annonces.

Finalement, ce sont davantage les invraisemblances de la fin qui m'ont fait grincer des dents, notamment autour de ce Jacques prêt à toutes les incuries pour sortir son fameux scoop, y compris à tuer, visiblement, ce qui est quand même un peu fort selon mon opinion... et ça n'empêche pas nos héros de le laisser prendre la tangente à la fin, oops !

Dans ce deuxième opus, nous retrouvons Margot, jeune journaliste chez Auto Revue. Elle a rencontré Michelle, pilote chevronnée, et elles décident de courir la course des demoiselles. Grand moment de compétition, tant pour les pilotes que pour les équipementiers et les constructeurs. Nous retrouvons bien sur Citroën, cette fois avec la DS. Puis Michelin et ses pneus révolutionnaires, en compétition avec un nouvel entrant, l’américain Waterstone. Une belle course en perspective, un graphisme agréable, des voitures, des pinups, un peu de suspense, tout est là pour une plongée dans les années 60.

Les aventures de margot, journaliste, et de la 2CV dans les années 60. Rocambolesque à souhait, une intrigue de vol de voiture, un collectionneur de voitures anciennes, un créateur égoïste, tout y est pour passer un bon moment avec Margot et la 2CV de Citroën, y compris les usines de Levallois-Perret.

En voyage de noces à Pise, Louis et Margot sont enfin en vacances.



Enfin... jusqu'au moment, alors qu'elle se baigne dans la mer, son pied heurte quelque chose de métallique, une portière de Fiat 500, flanquée d'un n° 2, comme sur les voitures de rallye.

Et un peu plus loin, une roue, visiblement de la même voiture, mais avec un détail troublant, il est perforé, visiblement par une balle de fusil.



Voilà trop d'indices pour Margot, au grand dam de Louis, qui se sent obligée de mener l'enquête pour identifier les circonstances de cet "accident".



Une piste se dégage rapidement, un pilote de rallyes local conduisait bien une Fiat 500 blanche avec une ligne rouge et arborait un n° 2 lors de ses courses : Vittorio Rossellini



Il vit seul, reclu, dans sa maison et en fauteuil roulant. Il ne veut plus voir personne, même plus sa pauvre mère...



Voilà qui n'est pas de nature à décourager Margot...



PS : j'ai cru voir un bel hommage à Mauro Caldi ;-)...

Paris, 1962



Margot se rend chez ses parents pour emporter quelques souvenirs qui traînent encore dans leur grenier.



Quand elle retombe sur sa voiture à pédale, réplique d'une coccinelle, elle observe un détail qui retient son attention de journaliste : une plaque, comme sur les vrais Volkswagen, sur un jouet plus vrai que nature.



Lorsqu'elle questionne son père sur l'origine de cette petite voiture, celui-ci reste d'abord évasif avant de montrer un certain agacement.



Margot, sur le chemin de retour s'arrête chez Monsieur Clément, où son père dit avoir acheté la voiture.

Mais ce dernier confirme l'inverse, car à l'époque, vendre des objets allemands alors que la guerre était encore bien dans toutes les mémoires n'aurait jamais pu être réaliste.



C'en est trop pour Margot, son père lui cache quelque chose, un terrible secret, mais lequel ?



Il est temps de mener l'enquête....

J'ai beaucoup aimé cette BD, les dessins sont beaux, les voitures dessinées très belles, et l'histoire entrainante.

Une très bonne BD qu'on prend plaisir à lire.

Premier tome d'une nouvelle série à venir vraisemblablement, les aventure de Betsy.



Betsy est une jeune femme garagiste. Malgré une profession majoritairement masculine, Betsy ne manque pas de charme ! Elle acquière l'épave d'une Bugatti. Outre, le fait que celle-ci semble être convoitée par des collectionneurs, la Bugatti semble se révéler comme une voiture bien mystérieuse.



Cet album m'évoque les enquêtes de Ric Hochet. Un dessin simple, aux traits de crayon vintage. L'histoire est plaisante.

J'avais été un peu déçu par la précédente aventure de Margot. J'avais mis cela - peut-être hâtivement - sur le changement d'équipe qui à mon goût s'était peu impliquée dans le scénario.

À la lecture de cette quatrième aventure, je revois bien volontiers mon jugement sur les auteurs (Marin & Calixte) qui ont produit un excellent album.

Côté dessin rien à reprocher ; tout est dans la droite ligne (claire) des précédents et les courbes généreuses de Margot, habillée ou en tenue de plongée, sont toujours aussi agréables à regarder. Celles des voitures (italiennes, cette fois) également. Ma femme, elle, trouve par contre que Louis n'est pas vraiment séduisant, elle a sans doute raison.

Côté scénario, une enquête beaucoup plus aboutie, avec son lot de suspense, de mystère et de rebondissements, ingrédients parfaitement mesurés. On ne peut s'empêcher de penser à Michel Vaillant et de ses combats avec les “Leader” au pilote, lui, sans visage.

Bon, ce n'est pas non plus du Jean-Christophe Grangé et heureusement. Pour une fois qu'on peut lire des intrigues sans frissonner d'horreur entre deux pages !

Ce ne sera pas la dernière aventure de notre héroïne, même si elle date un peu. Je me suis renseigné auprès de l'éditeur, Olivier Marin travaille sur le prochain album, mais c'est un travail de longue haleine et quitte à apprécier un beau dessin autant attendre encore un peu.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ces enquêtes, laissez-vous tenter, c'est un vrai plaisir.

J'ai eu cette bd entre les mains un peu par hasard, un petit exemplaire issu du reste d'une opé commerciale depuis longtemps dépassée... Il est vrai que ce style de bd purement ligne claire et orienté dans un univers mécanique n'est pas forcément ma tasse de thé, même si j'apprécie le côté pin-up.

Les enquêtes de Margot, tome 2 Les déesses de la route, c'est un peu tout ces différents ingrédients mais servi avec un scénario des plus molasson.

Les dialogues sont patauds ou artificiels, voire carrément clichés ou beaufs ( voyez les "accents" des américains ) , les femmes sont potiches, les hommes sont débiles et indécis, bref le scénario n'est qu'un prétexte à parler des origines de courses automobiles féminines et des jolies citroen DS des années 60.

Si vous êtes amateur de cette univers-ci, alors vous pourrez apprécier les enquêtes auto de Margot.

Je ne suis pas un grand fan de ligne claire mais il faut reconnaître que les courbes sont plutôt bien dessinées et que les amateurs d'auto-rétro prendront plaisir à admirer avec nostalgie les remarquables carrosseries proposées dans ce titre.

Si vous êtes un accro de voiture, les éditions Paquet en ont fait toute une collection prénommée Calandre.

Et si vous êtes amateur de Pin-up dans l'esprit mais cette fois à travers l'aviation, je vous conseille la série Angel Wings chez le même éditeur.

Jo Siffert était le héros du canton de Fribourg quand j'étais enfant, mais j'avoue que je n'ai pratiquement aucun souvenir de cette époque, même de son enterrement qui a rassemblé plus de cinquante mille personnes !

Cette BD m'a permis de mieux connaître sa vie et certains aspects de sa personnalité. Pour rester un pilote indépendant, Jo Siffert a été un bon homme d'affaires, il est devenu vendeur de voitures d'occasion, mais surtout de belles voitures et de voitures de courses. Il a aussi été un bon communicant et a su tirer de la publicité. C'est lui qui a été le premier à faire de la publicité pour les montres Heuer. Nul doute que s'il avait vécu plus de trente-cinq ans, il aurait encore innové dans d'autres domaines !

Un tome en deçà du premier.

On garde les mêmes ingrédients : de jolies filles très dynamiques, des voitures, et une intrigue assez simple. Dans le cas de ce tome, le scénario frôle la banalité, avec une course de voiture entre filles, et le méchant « ricain » qui est prêt à tout pour gagner, y compris le sabotage. Pour finalement se terminer par un "Happy End" !