Le vrai héros est celui qui livre bataille avec l'esprit ouvert et sans partialité et qui pourtant mène une vie de paix et de liberté.
Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues.
C'est-y que j'suis encore bourré, Gus, j'entends plus un coup de feu; plus une explosion, que des petits oiseaux , c'est merveilleux...
HEEEEE , OOOOH ! Réveillez-vous !
Les américains sont à Tirepied ! les boches ont foutu le camp !! Y a 200 prisonniers, plus de 1500 à Avranches !!
ON EST LIBÉRÉS !
"(... La guerre, ça a l'air si simple, c'est presque beau... En réalité, ça l'est beaucoup moins quand la ligne de front passe devant la maison, au milieu du jardin. (...)"
Olivier MERLE & TEFENKGI, Tranquille courage, 2009, Bamboo édition (p. 03).
Dis, Auguste... il est revenu ? AUGUSTE ! J'ai le droit de savoir !!
_ Et savoir quoi ? Y'a rin à savoir... Le jour où quelqu'un saura, ce sera le début de la fin ! On sera perdu ! On sait rin, on voir rin et ça va continuer !
À perte de vue, le ciel était rempli de centaines d'avions, de milliers de parachutistes qui sautaient au nord de la ville, dans les marais, jusqu'à l'horizon, jusqu'à Sainte-Mère-Église.
Les Allemands dégommaient les Paras comme à la chasse.
Au petit matin, ce fût pire que jamais, des détonations terrifiantes vers la côte, la pointe du Hoc, Saint Laurent-sur-Mer...
Et vers 7 heures, les Boches se sont mis à courir dans tous les sens !! Ils montaient vers les plages avec les moyens du bord, à pied, à cheval, à vélo...
C'était le débarquement !!
Et dans le même temps la guerre ?
Tout ce gaspillage : le matériel, la chair, la souffrance, les amitiés, les amours... C'est insensé.
T'entends, René, il fait orage.