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Des lapins et des hommes de Olivier Seigneur
- Quinze dioptries! Vous n'avez pas honte de m'avoir tuée, Monsieur le responsable du personnel? |
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Des lapins et des hommes de Olivier Seigneur
- Quinze dioptries! Vous n'avez pas honte de m'avoir tuée, Monsieur le responsable du personnel? |
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Les dieux outragés de Olivier Seigneur
Roi païen ! Indigne ! Adorateur du veau d'or, de ta propre image ! Et, non content de te rouler dans le lit de la luxure, il a donc fallu que, ici aussi, tu fasses représenter la divinité dont, partout, tu célèbres le culte ! |
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Le chrysanthème de longévité de Olivier Seigneur
Grâce au haut col qui enserrait son cou, boire le contrepoison sans en avoir l'air fût un jeu d'enfant. A chaque instant qui passait, il semblait à Petit Brillant que la médication courrait, de veine en muscle, toujours plus avant à l'intérieur de son corps. Aucun venin ne pourrait plus lui nuire. |
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Ba Jing le panda de Olivier Seigneur
Comme beaucoup de mes semblables, j'habite au coeur du vaste parc de Wo Long, dont les hauts sommets sont couronnés de neiges éternelles. Ma famille a toujours vécu ici, au pied de la montagne des Quatre Soeurs dont l'antique légende évoque l'amitié séculaire qui unit les hommes et les pandas.
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La marquise des poisons de Olivier Seigneur
De plus en plus agitée, la fille reprit : — J’attends un enfant ? La belle affaire ! Je hais l’intrus que je porte, le nourrir de mon sang, dans mon ventre, me répugne, je le refuse, je le nie, je le tuerai de mes propres mains si je pouvais me l’ôter des tripes. Ce momillon, ce sera sans doute une bête, comme ceux qui m’ont avilie. Je le hais déjà et si vous me gardez en vie jusqu’à ce qu’il naisse, je lui souhaite de connaître un malheur plus grand que le mien. Chapitre 10 |
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La marquise des poisons de Olivier Seigneur
Si elle était venue dans l’ancien appartement de La Vallière, c’était pour mieux comparer son sort et son avenir à celui de cette pauvre fille, se moquer de celle qui était devenue une recluse. La Vallière faisait désormais maigre à peu près tous les jours ? Montespan, elle, se gavait de pâtés en croûte feuilletée, d’entremêlés de fricassées de tortues et d’œufs au jus de gigot, elle demanderait de manger des figues au printemps, des fraises en hiver, des asperges en automne. Les jardiniers du roi n’auraient qu’à se débrouiller avec leurs brouettes, leurs murets de pierre et leurs châssis pour la satisfaire. — La sotte, ricana la marquise. Qu’elle meure à petit feu pendant que, moi, je vis, commande et me divertis. Chapitre 9 |
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Un prince de sang de Olivier Seigneur
Tout cela est insensé, songea la condamnée. On l’enlevait, on la laissait, puis on venait la sauver, voici un instant. Et maintenant, on allait la tuer. Que pouvait signifier cette absurde suite d’horreurs ? Quel sens tout cela avait-il ? Pourquoi devait-elle mourir si jeune ? La pauvre ferma les yeux. Au moins, qu’elle ne voie plus. Aussitôt, ça lui piqua le cou. Elle ressentit une douleur fulgurante, puis une tiédeur qui lui descendit dans le dos, mortelle mais caressante. Ses jambes la trahirent, disparurent ; elle partit en arrière, rouvrit les yeux, aperçut par en dessous, déjà voilées par la mort en marche, les feuilles des superbes tilleuls qui ne lui avaient pas sauvé la vie.
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Les ferrets sont éternels de Olivier Seigneur
Un peu décontenancé, le cadet aux gardes s'approche, et bientôt les deux hommes fouinent, furètent et farfouillent parmi les écrins de velours, les cassettes de bois précieux et les bourses de cuir doré. Le duc met de côté les pendants d'oreille en rubis dont lui a fait cadeau la souveraine de Suède, le collier de la reine d'Espagne, les boucles de souliers de lady Brenda, duchesse de Shrewsbury, et la bague offerte par la baronne de Falmouth. Enfin, Sa Grâce aperçoit l'objet de la venue du cadet aux gardes, la fameuse boîte de bois de rose incrustée d'or, offerte par Anne d'Autriche.
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Les dieux outragés de Olivier Seigneur
Prends bien garde, Louis, aux ors dont tu te pares, car tes sujets, juges de ce que tu prépares, viendront te rappeler que si tu es le Roi, tu ne l'es pas si grand qu'aujourd'hui tu l'accrois |
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L'Anneau de la Reine: Moi, Léonard, coiffeur de Marie-Antoniette de Olivier Seigneur
Les deux frères avaient tous deux effectué de longues études, possédaient de solides connaissances tant en sciences qu’en histoire et en religion, parlaient chacun plusieurs langues, lisaient et écrivaient l’un et l’autre le latin. Parce qu’il avait une mémoire prodigieuse, que la citation lui venait plus facilement à l’esprit, Provence s’estimait cependant bien plus brillant, plus fin causeur et plus grand penseur que son frère. Il ne se résolvait décidément pas à devoir s’incliner devant lui. Troisième partie Chapitre 24 |
Une vieille dame un peu seule...