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Critiques de Olivier Sourisse (37)
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Cortèges

C'est un sentiment étrange que j'ai ressenti à la fermeture de ce livre. Je ne savais pas si je devais pleurer ou sourire, espérer ou maudire l'espoir. Tout commence par l'histoire d'un quarantenaire qui prend l'ascenseur, se rend compte qu'il diffuse un air de paumé chez ses voisins qui le suspectent d'un crime qui vient d'être commis dans le sous-sol de l'immeuble. Alors qu'on pense à une histoire banale d'un journaliste soumis à ses propres démons, on se laisse aspirer vers un monde où les morts deviennent obsessionnels, voir la mort elle-même. Sauf que dans ce roman cela donne une atmosphère envoûtante sans tomber dans le fantastique ridicule. Puisqu'ici, point de décor surréaliste, nous sommes à San Francisco au début de l'histoire, sans effets spéciaux. Puis on fait un long voyage… En fait, je reconnais que j'ai eu du mal à quitter le héros et son étrange cortège. D'ailleurs, je doute que l'épilogue laisse de marbre. Il me hante encore. Bref, un auteur plein de promesses à suivre…
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Je dois avouer que j'avais craint une énième histoire d'élu, dans la veine de la fantasy qui s'écrit depuis plusieurs années, avec une fin malheureusement décelable, il n'en est rien ici. Bien sûr, le début s'arque autour d'un jeune garçon sans pouvoir aucun, un Hummortelis. A contrario des Vorlaks. Bien que ces derniers aient perdu quasiment tous leurs pouvoirs en ayant perdu la guerre contre le dictateur Ciceron Ruskin, bien avant la naissance du jeune héros. Mais peut-être reviendrais-je à la genèse de l'histoire.



Pour le moment, il me faut vous traduire mes premières impressions. Déjà, reconnaître que l'auteur fait preuve d'un imaginaire débordant, avec un talent certain pour trouver des noms capables de vous hanter. Pêle-mêle, ça donne ceci : Nãtahãn, Dãstãn, Magnetic-Power, Moodmouch, Kerusator... parmi d'autres plus doux ; Debbie, Isidore… Ou bien : la Grotte des fonds perdus, Kaerne, les montagnes hurlantes, la planète Sator, Eussia, la forêt miroitée... Un petit panel créatif qui a su me mettre en haleine.



Bref, commençons par situer l'histoire. Elle se déroule sur la planète Monde-Terre, elle-même reliée par le Corridor-Céleste aux six autres Planètes-Mondes. Pour revenir à Monde-Terre, un unique continent, dit le Grand-Continent (l'auteur a su trouver l'équilibre entre les noms originaux et les noms simples) et plusieurs Seamers-Oceans se partagent son écorce. Au bord du Grand-Continent deux îles sont accessibles par le fameux fleuve Erodison, parmi elles, l'île de Marvellous. Très importante, elle est le point d'ancrage du début de l'histoire le jour des treize ans de Nãtahãn. Un anniversaire qu'il fêtera seul avec ses parents, n'ayant aucun ami à part ce chat mystérieux, Magnetic-Power, et Isidore Moodmouch, le vieil ami de la famille. À noter, Marvellous n'est habitée que par le trio Willers et le pêcheur. Nãtahãn n’ayant jamais connu d’autres enfants.



Comme un anniversaire ne se fête jamais sans cadeau, dans une famille qui se veut normale, Nãtahãn en reçoit donc un, et un bien étrange. En effet, celui-ci semble provoquer des événements qui vont précipiter le jeune Hummortelis dans des aventures extraordinaires, parfois pleines de poésie, parfois sombres, mais toujours ensorcelantes. Vous l'aurez compris, ce présent n'est qu'un prétexte pour déceler si Nãtahãn est bel et bien le Nouvel-Élu. Mais aux yeux de qui ? Et bien c'est là que se situe le talent de l'auteur, il me semble ; puisqu'il existe une prophétie chez les Vorlaks affirmant qu'en trouvant le Nouvel-Élu ils pourraient retrouver leurs pouvoirs confisqués jusqu'alors par Ciceron Ruskin, avant que celui-ci sache les utiliser ; alors que le redoutable sorcier noir a en vue de se les approprier à des fins funestes. De quoi générer un duel fabuleux entre le camp du bien et celui du mal. Mais attention ! ici point de manichéisme. Car jamais l’auteur ne s'abandonne à la facilité ou bien la paresse. Chaque personnage ayant son importance, vous ne trouverez pas des armées de figurants. Ils se révèlent même d'une grande humanité ou pas, avec une part importante faite aux animaux et à la nature en général. C'est d'ailleurs l'autre dimension intéressante de ce premier tome ; l'écologie. Ici, elle n'est pas "artificielle", mais fait corps avec la destinée du jeune héros d'une façon très naturelle, à l’image de ses parents climatologues. Et c'est nettement plus parlant, nous amenant sans contrainte en immersion dans cette contrée aux reliefs étonnants. À ce propos, ne croyez pas que cette histoire se déroule au moyen-âge, ou dans des temps encore plus reculés, pas plus qu'elle se déroulerait dans un futur avancé. Non, elle est notre présent. À une différence près, suite à la guerre, les ressources se sont taries d'une manière si brutale qu'elles ne permettent plus aux peuples d'utiliser les technologies modernes, excepté pour une élite. D'où l’emploi de vieux téléphones en bakélite ou celui du Corridor-Céleste comme unique moyen d'accès, et à pied ou en charrette, entre les Planètes-Mondes. Mais oublions ceci, clairement, c'est même à peine évoqué dans le premier tome. Celui-ci faisant plutôt la part belle à la fabuleuse initiation d'un Hummortelis de treize ans, dont la vie va être chamboulée, et aux capacités extraordinaires, si bien sûr il est le Nouvel-Élu, et grâce auxquelles il aidera les sorciers Vorlaks à récupérer leur terre d’origine, ce qui permettrait aux peuples de vivre à nouveau dans la paix.



Si à ce stade de mon résumé, l’histoire vous paraît complexe, ne le croyez pas ; elle est d’une simplicité redoutable, mais dénuée de temps morts. Ce qui signifie, pas de pauses ! On est emporté comme dans une série télé riche et haletante. D’ailleurs, ce récit est très imagé. Quant au style, je dois avouer, là aussi, il m’a agréablement surpris, avec une mention singulière pour les dialogues. À la fois simple et empreint de philosophie, me parvient encore l’écho de certains d’entre eux, notamment ceux entre Nãtahãn et sa mère, ou bien avec l’étrange Maître Diram. Peut-être même il me faudra relire ce premier tome comme on comble le manque d’un ami-monde disparu subitement en attendant le second. Bref, à l’image de sa splendide couverture et des dessins, il s’agit, selon moi, d’une vraie pépite littéraire dans un domaine dominé par les auteurs anglais.

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Crimes chez les Mordus, tome 1 : Crucifixions

J'ai pris des notes !



Pour la première fois de ma carrière de lecteur, j'ai pris des notes durant cette lecture. Pour bien identifier la liste de mes irritants.



Je ne sais pas si c'est la faute de la conversion en livre numérique versus la version papier, ou bien que l'auteur n'a pas fait faire de re-lecture avant l'impression, mais voici ma liste:



Plusieurs fautes grammaticales et répétitions inutiles.



Dans la même page, le nom d'un personnage est écrit de 2 orthographes différents.



3 femmes du même milieu très fermé, ont toute une aventure "secrète"avec le même homme.



Tous les policiers ne pensent jamais à trimbaler leur arme avec eu. Ceux ou celle qui y ont pensé, l'ont égarée.



J'ai beau essayer de l'imaginer, mais la musique de "AC/DC" ne "tintinnabule" jamais !



Un inspecteur a possiblement été enlevé, mais n'inquiète personne de son équipe.



Les informations CAPITALES des lieutenants, ne sont jamais considérées par leurs supérieurs. OK les Lieutenants sont des femmes, mais quand même !



Bref, je ne suis pas sûr de lire la suite des Mordus
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Mes amours souterraines

Notre jeunesse devient-elle, au fil des âges et en dehors d’un examen de conscience, une force bienfaitrice, ou bien une rancunière cruelle pour lui avoir fait vivre son lot de présents et de sacrifices ? Voilà, en effet, comment nous pourrions aborder le roman d’Olivier Sourisse, par cette question somme toute universelle, à laquelle on n’échappera pas un jour ou l’autre. Comme un moyen de se replonger dans son histoire intime pour la poursuivre encore et toujours, la faire durer jusqu’à son achèvement total. C’est qu’en termes de destinées, il y a celles, qui pour connaître et vivre leur amour, doivent passer par l’obligation de s’effacer, d’être un autre aux yeux des siens, lesquels n’étant pas toujours bienveillants. Ce que l’on comprend en suivant Léo et Siegeer, tous deux quinze ans, qui pour fuir la menace, vivent leur amour, terrés sous une barre H.L.M., dans un quartier de Nantes, carrefour de vies d’ouvriers, de chômeurs, de retraités, de jeunes en quête d’un horizon meilleur. Il faut dire que pour son entrée en matière, le narrateur, Léo, situe d’emblée le rejet dont il est la victime en évoquant le mépris de l’Éducation nationale envers ce « ce sale petit pédé (je n’ai pourtant rien avoué, je vous assure)» qui ne saura ni progresser socialement ni plonger dans ce bassin dans lequel on vient de le jeter, malgré sa peur du plongeoir, ses suffocations intérieures. Et bien sûr, sous le regard moqueur de ses petits camarades.



Mais encore, là – cette fin des classes - ne se situe pas le cœur du roman, et des menaces dont les deux garçons seront victimes. Puisque voici le temps des grandes vacances, le moment de se quitter. Pour l’un, partir au bord sur la côte Atlantique, pour l’autre, découvrir les Alpes, le Jura, à bord de la première voiture du père, qui à cinquante-huit ans, et pour fêter sa préretraite, vient de passer son permis de conduire. Comme un acte héroïque, peut-être le seul de sa vie tout entière. Ce qui en dit long sur sa fierté ou non d’être père. Ainsi donc, un mois de renoncement de soi-même, d’être arraché à l’être aimé. Un mois à jouer le « gentil fils ». Un mois à subir son soi visible, à être un soumis parfait, celui à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Alors qu’en parallèle, Léo sera confronté à l’appel des désirs nouveaux, au manque physique et moral de Siegeer. D’ailleurs, cette partie-là, ces vacances dans les Alpes, est un pan central du roman par lequel on va comprendre comment fonctionne l’esprit charnière de Léo. Tout comme, à son image, on est troublé, voire perturbé, par l’apparition de cette femme forte, Gaïa, dont les fantômes de ses fils vont le poursuivre et nous-mêmes avec, au-delà même de la fin du roman, lors du retour à Nantes de Léo, de sa vie reliée à celle de Siegeer. Et pour cause…



Pour être franc, je ne sais quel pourcentage du roman est romancé (selon l’éditeur, il s’agit d’un roman d’après une histoire vraie) mais une chose certaine, à lui seul ce roman est une méditation extraordinaire sur les relations intrafamiliales, les désirs des uns d’être rattachés ou non, à sa fonction de parent ou enfant.



Autant le dire, Mes amours souterraines secoue, nous fait poser beaucoup de questions autant qu’il réclame du recueillement sur cet amour dont la narration au présent le rend intergénérationnel et intemporel. Parce que oui, on ne peut s’empêcher de penser à ceux qui doivent se cacher d’eux-mêmes, à ceux qui aiment d’une façon miroir, à ceux tout simplement à qui on interdit d’aimer, sous prétexte qu'il faut suivre les préceptes "innés" de la tradition. Jusqu’à accepter d'être violé, de mourir (Mais oui, un châtiment mérité de Dieu pour tous ces pédés !).



En somme, voici là un roman coup de poing comme un témoignage indispensable, au style à la fois authentique et construit, souvent vertigineux, le tout sous forme d’un tableau politico-social en pleine révolution.

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Mes amours souterraines

Léo a 15 ans en cet été 82. L’âge de tous les possibles, des premières expériences, des premières amours. Mais à cette époque en fin de compte pas si lointaine, certaines amours se doivent d’être tues, dissimulées ; souterraines. Il ne fait pas bon d’aimer quelqu’un du même sexe, alors que le sida commence à tuer, que les préjugés et la haine sont vivaces, et jettent une ombre empoisonnée sur cet amour qui a encore beaucoup de peine à dire son nom. Léo et Siegeer s’aiment dans la clandestinité, de toute la force de leurs 15 ans, pleins de l’espoir de quitter bientôt Nantes et la cité de béton qui les emprisonne pour s’en aller vivre à Paris, vivre plus libres, vivre tout simplement.

Parler de « Mes amours souterraines » n’est pas un exercice très simple ; tantôt poétique, tantôt cru et dur, le récit adopte parfois des airs d’autobiographie où ressurgiraient les souvenirs d’un séjour en famille à la montagne tandis que Léo, dans toute la force et la fragilité de 15 ans, ses espoirs déjà meurtris, nous entraîne au fil de ses rencontres, ses expériences, qui ne font que renforcer l’entièreté de son amour pour Siegeer. L’écriture est belle, sinue au fil des errances de Léo, parfois tendre, parfois brutale, convoie un mélange d’espoir, de révolte et de résignation.

J’ai lu les deux précédents romans d’olivier Sourisse, j’aime sa plume travaillée, ses personnages complexes. Avec ces « Amours souterraines », il livre ici un roman tout de contrastes, une histoire d’amour forte et poignante qui ne peut laisser indemne. Un beau roman, tout simplement.
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Mes amours souterraines

Roman d'apprentissage dans la grande tradition, "Mes amours souterraines" d'Olivier Sourisse tisse l'intime d'une adolescence dans une cité nantaise et l'histoire d'une famille ouvrière des années 80. Eté 1982, une loi achève de dépénaliser l'homosexualité, mais tout reste à conquérir. A Nantes, cet été là, un jeune garçon va s'affronter à l'amour fou et aux réalités sociales et conquérir son indépendance familiale et amoureuse. Affirmer et vivre l'amour homosexuel dans la province ouvrière de ces années-là reste un défi toujours proche de la tragédie. Olivier Sourisse mène son récit tambour battant, fait vivre des personnages forts, courageux, endurants et déterminés aux prises avec les freins politiques, les préjugés moraux, les déterminismes sociaux des institutions et des familles, et dessine le portrait d'une France des années 80 si loin et si proche, comme encore figée. La tragédie n'est jamais loin, elle advient même, mais la rage de vivre de ses protagonistes sait désarmer les fantômes. Un roman d'amour et de résistance à tous les conformismes, à toutes les lâchetés, à toutes les violences et aussi aux facilités du désespoir et du pathos. Un roman hanté des possibilités crucifiées par la banale cruauté des certitudes d'une société fermée et pétrifiée. Une éducation sentimentale et politique superbe, vraiment.
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Venez je vous embarque sur l'île de Marvellous à la découverte de

Nãtahãn Willers un jeune garçon hummortelis, accompagné de son fidèle chat Magnetic-power, qui reçoit pour son treizième anniversaire un étrange présent. Une pierre, La rose de fin de terre qui vient des confins de Retop. Qui a le pouvoir de mémoriser ses tempéraments, mais également de changer de couleur au gré des sentiments de notre jeune héros.

De même, cette étonnante pierre est capable de provoquer les événements qui vont plonger notre jeune Nãtahãn dans d'étranges aventures.

Mais tout change dans la vie du jeune hummoterlis, d'abord le comportement inquiétant de ses parents Debbie et Dastan. Ensuite il apprendra qu'il est « l'Élu » que ce présent et ces tests n'est qu'un prétexte, démontrer qu'il est bien le nouvel élu, qu'il a un rôle bien plus important à jouer qu'il ne se l'imagine. Pour éviter une guerre entre hummortelis et Vorlaks dans le Monde-dans-les-mondes. Il va devoir faire face aux sorciers, qui sont à la recherche de L'ÉLU. Notamment Diram missionnee pour montrer ce qui déréglait dans le monde terre.

Grâce auxquelles, il aidera les sorciers Vorlaks à retrouver leurs pouvoirs confisqués jusqu'alors par Ciceron Ruskin et récupérer leur terre d'origine, ce qui permettrait à tous les peuples de vivre à nouveau dans la paix.



Entre trahison, craintes, mensonges, amitié, sa vie va être complètement chamboulé. Il va ainsi vivre une épopée à couper le souffle.



Une plume riche, il faut dire que l'auteur de manque pas d'imagination, loin de là ! J'ai mis un peu de temps à m'y plonger entièrement, avec un univers un peu trop débordant pour moi.

Un roman fantasy avec de la magie, de l'aventure, des rebondissements, des retournements de situations absolument folles, difficile de ne pas se laisser happer par la richesse de l'univers de l'auteur et la qualité de son intrigue.



Un premier tome très intéressant qui nous donne envie de poursuivre l'aventure au côté de natahan.







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Mes amours souterraines

Dans « Mes amours souterraines », la description est détaillée et cinématographique, le cadre créé est d'une telle précision que nous sommes placés au milieu de l'action. La subtilité de chaque pensée, le moment où elle se produit fait que nous devenons Léo- le protagoniste. Son regard d’adolescent, qui dans sa recherche de l'amour, traverse des paysages intérieurs et extérieurs, nous amène à interroger notre propre humanité.

Léo : personnage attachant, fragile, fort, opiniâtre et mature. Sa solitude nous touche, nous lui tendons la main à chaque page.

Une écriture dense et fluide qui nous transporte du passé au futur au moment présent, nous dévoile réflexions, rêves, travers de l’âme. L'intériorité et le réel dansent. L'émotion volcanique et la pensée lucide dansent.

« Mes amours souterraines », questions sans réponse mais avec réponses sur l'amour, l'adolescence, la violence, l'homophobie, la famille.

La vie et la mort nous entraînent comme une vague, nous bouleversent, nous révèlent...

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Crimes chez les Mordus, tome 1 : Crucifixions

Très décevant, c’est mon premier livre que je décide d’abandonner au chapitre 28 page 259/409.

Un début prometteur mais une suite laborieuse, une équipe d’enquêteurs à laquelle je n’ai trouvé aucun attachement et pour rejoindre une autre critique (une enquêtrice qui disparaît et que personne ne recherche).

Pour conclure, un style d’écriture qui ne m’a pas du tout captivée et que je n’arrive toujours pas à définir.
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Cortèges

A travers la plume de l’auteur, nous découvrons Mike Kuhlin, célèbre chroniqueur et journaliste américain. Hypocondriaque jusqu’au bout des ongles, ses maladies réelles ou imaginaires, gérées par Janet, son « amie de ventre », nous guident tout au long de son aventure, ponctuant ses recherches pour savoir qui il est vraiment, qui il aime vraiment ...

Nous allons alors le suivre dans ses nombreuses rencontres d’un jour (Ernest Richmond, Victor…..), rencontres qui se transformeront, bien souvent, en rencontres de toujours … Rencontres qui viendront hanter ses nuits d’insomnies, accompagnées de Janet.

Pepper, son amour de toujours, réussira t’elle à faire de lui l’homme fort, robuste, pouvant vivre sereinement dans son foyer plein d’amour, arrivant à oublier ses pulsions d’envie rejetées pour les hommes.

Son amour pour les animaux de compagnie arrivera t il à le sauver de ses démons, démons accumulés tout au long de sa vie, démons qui feront de lui un personnage étrange, que l’auteur nous présentera au fil des pages, parfois enfant, parfois ado, souvent paumé !!

Ce thriller, mêlé a une histoire d’amour étrange et souvent mystérieuse, nous fera voyager des quartiers chauds et malfamés de San Francisco jusqu’aux régions calmes et humides bretonnes.

Voici un livre qui à coup sur, vous tiendra en haleine de la première à la dernière page.


Lien : http://wp.me/p7hZdc-23
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Il est grand temps de vous livrer ma chronique sur ce roman d’Olivier Sourisse aux @editionsorizons que je remercie encore énormément pour l’envoi. Je suis sorti de ma zone de confort avec ce livre qui se veut plutôt tourner vers la jeunesse. Malgré quelques doutes au début de ma lecture, je me suis laissé absorber pour finir sur une très bonne impression.



Quelques éléments d’appréciation ci-dessous:



- tout d’abord, l’objet livre est magnifique avec une très belle couverture accompagnée du marque-pages illustré 😍. Le papier ainsi que la typographie sont vraiment d’une grande qualité. Cela mérite d’être souligné. Les deux illustrations et le prologue sont une bonne introduction et vous mettent l’eau à la bouche pour la suite.



- L’histoire, quant à elle, est très originale. D’une part, cela sort de mes lectures habituelles et de mes classiques de fantasy. D’autre part, je reconnais l’imagination littéralement foisonnante de l’auteur qui nous emmène dans son univers. J’avoue m’être perdu durant les 100 premières pages sans pouvoir me raccrocher à des éléments concrets de l’histoire. L’introduction de nouveaux personnages m’a ensuite remis dans le droit chemin et m’a permis de profiter pleinement de cette lecture pleine de rebondissements et de surprises (vous serez servis je vous l’assure). A noter aussi une dimension assez écologique du roman où la protection des arbres et des animaux sont mis en exergue dans un monde au climat détraqué.



- Les personnages restent de mon point de vue le point fort de l’histoire. Bien sûr, Nãtahãn est le point central mais les autres protagonistes ne déméritent pas. Ce n’est pas tant pas leurs sentiments qu’ils brillent mais plutôt par tout le mystère qui les entourent et les pouvoirs dont ils disposent. Je considère ce tome plutôt comme une introduction à cet univers et aux personnages car la suite promet de belles choses sur l’intrigue et sur l’évolution de Nãtahãn et de son entourage. Une petite préférence pour le compagnon de notre héros, Magnetic-Power le chat 🐈 plein de mystère, d’humour et de complicité et que vous ne pourrez qu’apprécier.



J’ai eu plaisir à sortir de mes habitudes pour découvrir l’univers riche de l’auteur. La suite sera à mon avis prometteuse et je le pense plus tournée vers du character building avec un Nãtahãn apprenant à maîtriser ses pouvoirs.
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Avec la lecture de Nãtahãn Willers, le Nouvel-Élu, je suis ravie de rentrer dans le nouvel univers d'Olivier Sourisse, la fantasy. Avec une plume bien personnelle, propre à lui, il nous emmène dans des aventures où l'intrigue, la sorcellerie s'entremêlent, mais sans jamais tomber dans le cliché de la magie. On peut même traduire ce 1er tome en un fabuleux conte philosophique, traité comme un récit toujours en mouvement, ou la nature est le sujet prédominant.



Nãtahãn, le jeune héros a toujours vécu sur l'île de Marvellous aux reliefs apaisants, mais aussi inquiétants, sans aucune présence d'Hummortelis à part celle de ses parents climatologues et de l’espiègle Moodmouch. Par chance, dans ce monde plein de mystères, Nãtahãn peut également trouver refuge dans le séquoia géant, d’où il peut se protéger des attaques tragiques du monde, mais aussi plonger dans un monde lointain dans lequel les rêves semblent devenir une réalité protectrice. Mais voilà, tout s’emballe le jour de son 13ème anniversaire avec, comme cadeau, une Rose-de-Fin-de-Terre : un objet précieux qui renferme des pouvoirs eux-mêmes révélateurs des puissants sentiments du jeune Hummortelis et qui va donc être l’amorce d’un bouleversement dans sa vie.



Tout au long de la lecture, l'auteur arrive à décrire chaque sentiment avec justesse et profondeur. On ne peut qu'aimer, aider et porter Nãtahãn dans cette aventure où la relation avec ses parents semble si difficile par moment, ou bien on l’accompagne dans sa solitude. Il a un cœur pur et sombre à la fois, un côté naïf parfois qui nous fait craindre qu'il tombe dans des pièges mortels. Heureusement pour lui, il est accompagné de Magnetic-Power, un chat facétieux et son seul ami. À chaque épreuve qu'ils rencontrent, on se sent corps et âmes avec eux deux. Et surtout, dans cette réalité traitée comme une féérie, les animaux ont la part belle !



Plus on avance dans la lecture et plus le rythme s'intensifie avec des rebondissements incroyables, des dialogues ciselés qui s'enchaînent entre les différents personnages. On est clairement séduit dans ce duel entre sorciers et Hummortelis et dans l’initiation de Nãtahãn, à travers ces tests qui devront permettre de savoir s'il est le Nouvel-Élu tant recherché, cet être à part qui devra rétablir la paix parmi Monde-Terre, reliée elle-même à 6 autres planètes, par le Corridor-Céleste et qui forment ces Mondes-dans-le Monde fort intrigant.



En refermant ce premier tome, inéluctablement on se demande ce que nous réserve l'auteur pour la suite : il y a tant de choses à découvrir dans ces mondes et lieux mystérieux, mais aussi à travers l'apprentissage de Nãtahãn, dont son entrée à l’internat de Boscomb-Crift promet d’intenses moments de surprises. Ou bien son immersion dans la tentaculaire Grande-Ville, dirigée par le dictateur Ciceron Ruskin, sans oublier l’augure d’un nouveau face à face avec Montvalenterre, le terrible sorcier noir.



Autant de surprises que j'ai hâte de découvrir dans la suite de cette saga haletante et dont je crois, jeunes et adultes, elle vous conquerra à votre tour. Car nul doute qu'Olivier Sourisse va continuer de répandre tout son art et sa plume pour toucher le cœur des gens à travers Nãtahãn, tome après tome, avec tous les ingrédients pour en faire un chef-d'œuvre digne des plus grands auteurs, ce que je pressens. Pour le moment, c'est surtout un premier opus introductif passionnant qui devrait vous enchanter pour bien commencer l'été !
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Hey, vous, oui vous qui êtes amateur de fantasy jeunesse, vous vous dites : encore un jeune garçon qui va vivre des aventures… du vu et revu… eh bien, laissez-moi vous dire que vous vous trompez, vous en êtes bien loin ! Vous ne connaissez pas l'imagination incroyable de Olivier Sourisse !!!



C'est bien l'histoire d'un jeune garçon. Il reçoit le jour de ses 13 ans une pierre étrange, une Rose-de-Fine-Terre, capable de provoquer les évènements. C'est là que tout commence. Il vit dans le Monde-dans-les-mondes, sur l'île de Marvellous, avec pour seuls habitants ses parents, un voisin, et son chat, Magnetic-Power, son meilleur ami.



Il va apprendre qu'il est « l'Elu » et qu'il va avoir un rôle très important à jouer, au milieu de la guerre entre hummortelis et Vorlaks. Il va devoir faire face aux sorciers, qui sont à la recherche de l'Elu.



Vous pensez vraiment avoir déjà lu une telle histoire fantasy ? Je peux vous assurer que non, et vous ne serez pas prêt à l'oublier !!!
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Crimes chez les Mordus, tome 1 : Crucifixions

Premier tome d’une trilogie, ancrée dans FaceBook jusqu’au cou car l’auteur situe ses protagonistes dans un groupe bien connu des adeptes de suspense … Pour ceux qui s’y reconnaîtront, ils auront l’étrange sentiment de s’y trouver chez eux en compagnie d’une fliquette et d’une légiste bien connues. Pour ma part j’ai eu la surprise d’y rencontrer un homonyme, comme un cousin oublié et c’est un sentiment surprenant … même s’il a les yeux vides et une tête de méduse !!

L’intrigue bien ficelée, une série de meurtres au rituel religieux, dans une ambiance glauque cependant assez éloignée du contexte du précédent roman d’Olivier Sourisse qui, par son style confirme son efficacité.

Très agréable moment de lecture

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Cortèges

Entre fantastique et thriller, ce premier roman est prometteur, construit en trois volets. Le premier, violent à souhait dans une ville de San Francisco, située entre Absurdie et Exopotamie, où le meilleur côtoie le pire et où Mike est poursuivi par la malchance et les cadavres, accompagné par Janet, son cancer et Rosalie, une nouvelle drogue. Le deuxième volet pourrait faire espérer le retour à une normalité qui n’aura qu’un temps car dans le troisième, notre héros est rattrapé par son passé. Le lecteur est bousculé entre hallucinations et réalité où les cortèges sont constitués de figures des défunts qui hantent les nuits de Mike.

Un style tout à fait original, même si quelques répétitions surprennent, avec une énigme ambigüe où les animaux domestiques ressemblent aux « chers disparus » et soulagent heureusement les maux de Mike, entouré de personnages complètement barrés. Tout est fait pour que le lecteur soit perdu et se mette en quête de rationalité … une belle claque en vérité !

Quel dur métier que celui d’auteur … c’est celui de Mike ! J’espère pour notre auteur qu’il ne s’agit pas d’une autobiographie …

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Mes amours souterraines



Une plongée dans l’adolescence qui met en exergue tous les sentiments possibles : l’envie, le désir, la crainte, la douleur, la peur etc ... de la première à la dernière page, on a envie de prendre la main à ce jeune homme dans la tourmente. L’écriture riche et fluide est agréable et permet à ce roman de se lire d’une seule traite . Un coup de cœur
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Mes amours souterraines

Nous sommes emportés de chapitre en chapitre au gré de cette passion intense naissante et affirmée qui dans la légèreté pesante d'un été s'écrit dans un présent en construction constante. C'est pourtant en 82 que cela se déroule. L'auteur ne se place pas dans le catalogue des souvenirs, dans l'introspection ayant valeur de bilan, dans la sensiblerie que l'on pourrait porter à la construction des sentiments de l'adolescence qui marquent une vie. Cette lecture n'est pas seulement réservée à l'intérêt porté par l'amour entre deux garçons initiateurs de l'avenir, mais à un regard plus universel sur la naissance de la tragédie. Durant l'espace estival des vacances en famille, émaillés de son lot des manies parentales cocasses, mais révélatrices, la mise à l'épreuve d'une séparation momentanée ouvrira le champ romanesque de ce récit aujourd'hui d'une absolue nécessité. D'après une histoire vraie, lit-on sur le quatrième de couverture : le style très direct de ce roman jouant des niveaux de langue littéraires comme du langage parlé en est les strates superposées des complexités de l'âme. Cette pépite a visiblement été polie longtemps avant de sortir de son écrin.
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Mes amours souterraines

Avec un puissant langage - dans un même paragraphe on passe du littéraire au parlé, de la pensée au dialogue - l'auteur nous offre un livre superbe et précieux. La tragédie est là, dans le déroulement d'un été d'un adolescent déjà bien mur pour son âge, et aussi dans la langue de certaines pages ; tragédie d'autant plus forte que le roman part d'une histoire vraie. Partout on lit la vie, la passion, la stupidité violente des humains en société, l'attente et l'espoir qui ne peuvent porter de fruits, mais aussi l'amour, la tendresse et la moquerie, pour s'en sortir toujours.
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Crimes chez les Mordus, tome 1 : Crucifixions

J’avais été conquise par le précédent roman d’Olivier Sourisse, « Cortèges ». Par l’écriture soignée, l’intrigue à tiroirs, et surtout une originalité difficile à décrire tant ce récit était à la croisée des chemins, à la fois thriller et roman noir, empreint tout à la fois de questionnements philosophiques. Eh bien, j’ai été ravie de retrouver cette patte inclassable dans cette nouvelle histoire. Il s’agit là d’une enquête, suite à une série de meurtres et de disparitions. On prend un vrai plaisir à suivre les membres de cette brigade de police judiciaire, sous les ordres du commandant Bruss, tout particulièrement la capitaine Quidelevitch, au centre de l’affaire bien malgré elle. Car c’est une force de cette histoire, les personnages secondaires ont du corps, de la présence, et les relations très fortes, parfois antagonistes, au sein de la brigade, font partie intégrante de l’intrigue.

Autour de Quidelevitch et ses hommes, les mystérieux Mordus, club de lecture aux allures de secte, mais surtout le Crucifieur. Monstre qui mutile ses victimes, metteur en scène d’une fresque macabre, qui semble avoir toujours un coup d’avance sur la police. Quand une subordonnée de Quidelevitch tombe entre les mains du Crucifieur, s’engage une course contre la montre…

« Crucifixions » est un roman long, qui prend son temps pour poser son intrigue et les relations entre les (nombreux) personnages. On chemine en le lisant sur des sentiers tortueux qui s’éloignent parfois de l’enquête pour mieux se focaliser sur les protagoniste, des intrigues secondaires qui forgent une ambiance ; à l’intensité dramatique, l’auteur a choisi l’atmosphère. Noire, glauque, poisseuse, parfois teinté d’absurde, comme si toute chose, la vie, la mort, n’avaient au final que peu de sens.

En attendant le tome 2, un roman et un univers à découvrir !
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Nãtahãn Willers, tome 1 : Le nouvel-élu

Un livre étonnant, onirique et différent. Relations familiales, évènement magiques, symboles philosophiques, se poursuivent dans un rythme changeant et surprenant. On s'affectionne vite aux personnages et on ne les laisse plus. Le premier tome de cette saga nous attache déjà.
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