Ophélie Chavaroche

Avec 1,6 million de décharges électriques par an, la baie de Maracaïbo détient le record Guiness de la plus forte concentration de coups de foudre au monde.

Il y aura toujours des îles enchanteresses et des villes englouties. Car la mer exerce son pouvoir jusque sur la terre de nos imaginaires.

Depuis sa première ascension par des membres de l'expédition Shackleton, en 1908, on a acquis quelques connaissances sur l'Erebus, notamment grâce aux tentatives d'approche du volcanologue Haroun Tazieff en 1974 et 1978, puis de l'explorateur Jean-Louis Etienne en 1993. On sait qu'il abrite, au fond de son cratère large de 600 mètres, un lac de lave en fusion permanente, interface unique entre les entrailles de la planète et le dehors.

Tel un élégant danseur, le dragon des mers feuillu se mêle aux algues pour se faire oublier de ses prédateurs.

On a longtemps cherché Thônis-Héracléion et Canope, deux villes florissantes de l'Antiquité... jusqu'à les retrouver dans la baie d'Aboukir.

En 1985, le plongeur professionnel Henri Cosquer s'aventure dans un long boyau à 35 mètres de profondeur, près du cap Morgiou, dans les calanques de Marseille. Pendant 175 mètres, il avance patiemment. Ses palmes soulèvent une vase noire qui altère sa visibilité et rend son cheminement dangereux. Lorsqu'il émerge enfin, il découvre une salle ornée de belles stalactites et stalagmites blanches et orangées, mais aussi des dizaines d'oeuvres peintes et gravées par des hommes préhistoriques!

Le sommet de la Solfatare recèle des marmites de boue sulfureuse bouillonnante.

L'orgue marin de Zandar, en Croatie, met en musique la rencontre de la mer et du marbre.

Malgré le froid, l'obscurité et la pression, les grands fonds océaniques fourmillent de créatures plus étonnantes les unes que les autres.

L'eau salée qui s'échappe des calottes glaciaires donne naissance à une sorte de monstre marin capable de congeler la faune sur son passage.

Les loutres s'enroulent dans les algues pour éviter de dériver pendant leur sommeil.

Tout au long de l'Equateur, les nuages noirs s'amoncellent. La tempête fait rage, puis se calme, et plus aucun vent ne souffle pendant de longues semaines.

A quelques 30 mètres sous le niveau de la mer, l'énigmatique Yonaguni n'a pas fini de livrer ses secrets.

En mer Adriatique, l'île-bagne de marbre blanc de Goli Otok, brûlée par le soleil, dépourvue d'eau douce et de végétation, est désormais abandonnée.

Partout dans le monde, on immerge des statues oniriques, écologiques et accessibles à tous, qui sont aussi des refuges pour la biodiversité.

Pour se reproduire, l'anguille doit parcourir des milliers de kilomètres en se guidant au flair.

Au large des côtes du Nordland, en Norvège, de puissants "trous noirs" marins fascinent les navigateurs depuis l'Antiquité.

Sous la surface de l'eau, la nature bouillonne d'inventivité.

Les pierres précieuses enterrées sous un cocotier ou dormant au fond de la mer existent vraiment. Toute la question est de mettre la main dessus.
Quelques trésors célèbres s'apparentent à des légendes, mais qui peut affirmer avec certitude qu'on ne retrouvera jamais le trésor des Templiers ou celui de Moctezuma ?

C'est l'histoire d'un lac si grand qu'on le nommait mer, et qui a tant diminué que l'on se demande bien quel nom lui donner aujourd'hui. A la vérité, on n'évoque pas la mer d'Aral sans un frisson : autrefois fertile, d'un bleu intense, couverte d'îles et considérée comme le quatrième plus grand lac d'eau salée de la planète, elle est maintenant réduite à une peau de chagrin.