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Citation de ophrys


Cent ans plus tôt Ludwig Boltzmann, un physicien autrichien qui en introduisant dans la thermodynamique les méthodes de la statistique avait réussi à traduire en termes mathématiques le concept d’entropie c’est-à-dire de chaos, l’avait bien dit. Le chaos, avait-il dit, est la tendance inéluctable et irréversible de toute les choses : de l’atome à la molécule, des planètes aux galaxies, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Son but est exclusivement destructeur et gare à qui le combat pour mettre de l’ordre dans le désordre, donner un sens à ce qui n’en a pas : au lieu de diminuer ou de s’affaiblir, il augmente. Parce qu’il absorbe l’énergie qu’on dépense dans l’effort de combattre : l’énergie de la vie. Il la mange, il se sert d’elle pour arriver plus vite au stade final qui est la destruction ou plutôt l’autodestruction complète de l’Univers. Et il gagne toujours. Toujours. Elle tenait en une équation de cinq lettres, l’atroce sentence : S = K ln W. Entropie égale à la constante (de Boltzmann) multipliée par le logarithme naturel des probabilités de distribution. (…) celle-là était la formule de la mort ! Car elle soutenait que la Vie est l’instrument de la Mort, l’aliment de la Mort…
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