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3.82/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 24/06/1950
Mort(e) le : 22/10/2015
Biographie :

Orlando de Rudder est l’auteur d’une quinzaine de livres où éclatent l’érudition, un humour décapant, le sens du baroque et de «l’hénaurme». Sa vie est déjà, à elle seule, une incroyable fiction.

Né en 1950, dans un train à destination de Rome, c’est Pie XII qui lui donne son prénom de baptême. Sa mère, cantatrice, l’abandonne. Il suit son père – grand critique gastronomique, l’un des fondateurs du fameux Gault et Millau, et qui épouse la fille de la musicienne Germaine Taillefferre du Groupe des Six. Après leur divorce, à quatorze ans, Orlando se retrouve seul à Paris. Foyer d’éducation surveillée, et surtout découverte excitée du pavé parisien de 1968.

Il a roulé dans la Delage de Boris Vian et l’Aston-Martin de Roger Nimier, il a assisté aux dérives canularesques d’Albert Vidalie et d’Antoine Blondin, il a connu l’humour et la gentillesse de Jean Tardieu. Philippe Soupault lui faisait des grimaces et lui parlait de l’enfer, ce dont il se souviendra, dit-il, jusque sur son lit de mort. Julien Gracq lui offrit, à huit ans, son premier stylo à encre.

Docteur ès-Lettres, il n’abandonne pas son sens de l’humour. Professeur de linguistique médiévale et de guitare, boxeur, auteur d’un livret d’opéra sur François Villon, Orlando de Rudder est aussi spécialiste du «Français qui s’cause» d’un «Dictionnaire des Onomatopées» et d’un»Bréviaire de la gueule de bois».

Auteur d'une quinzaine de livres, habitant de la Sambre depuis de nombreuses années, Orlando de Rudder est décédé ce jeudi 22 octobre, après un malaise cardiaque à son domicile, à Rousies.
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Source : www.terascia.com
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Bibliographie de Orlando de Rudder   (17)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
De rigueur dans les bacchanales antiques où elle a gardé son aspect religieux et général; tolérée dans les festins entre amis; moralement, voir légalement condamnée quand elle est solitaire, l'ivresse ne trouve sa justification que dans la communion et, à travers elle dans une évasion de la réalité qui pourrait tenir lieu de mysticisme.
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Carpe diem
[…]
Il suffit donc de ne plus tergiverser et de mettre à profit le jour présent pour arranger tout ça. Courage, Macte animo ! Bref, c'est extrêmement simple.
À tel point qu'on se demande pourquoi tout ça n'est pas déjà fait…
N'y a-t-il pas, cependant, dans ce désir exprimé, comme la volonté d'une "fin de l'histoire", quasi millénariste et tout à fait illusoire, voire réactionnaire ?
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Nunc est bibendum ( MAINTENANT , IL FAUT BOIRE )
Début d'une ode d'Horace ( Odes I , 37 ) composée pour célébrer la victoire d'Actium . Ces mots s'emploient généralement pour signifier qu'il convient de fêter dignement un succès .
Boire , comme offrir à boire en l'honneur d'un évènement heureux ou de quelqu'un qu'on apprécie , est une forme de libation . Les libations étaient des rites consistant à offrir , au cours d'un repas auquel ils étaient censés assister , des boissons aux dieux . A Rome , le prêtre goûtait et faisait goûter à ses assistants la liqueur offerte avant de la verser entre les cornes de l'animal du sacrifice ou encore dans les flammes du feu sacré . Au cours des repas ordinaires , l'usage se répandit d'offrir des libations initiales afin d'obtenir la faveur des dieux . L'usage devint peu à peu une forme de politesse , une manière d'honorer ses convives .
La libation conviviale s'oppose à l'alcoolisme solitaire , plus redoutable encore que l'alcoolisme mondain . (...)
Il y a un temps pour boire , comme il y a un temps pour tout . Il convient donc de ne pas dire à toutes les heures "nunc est bibendum" . Toutefois , l'abstinence est mauvaise conseillère , en tout cas pour les poètes , puisque Horace affirme :
Nec vivere carmina possunt
Quae scribuntur aquae potoribus
(Epîtres , I , 19 ,3 )
Ce qui signifie : " Ils ne peuvent vivre , les vers qui sont écrits par des buveurs d'eau . "
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Margaritas ante porcos (ne jetez pas des perles devant les pourceaux ) .
Paroles tirées de l'Evangile ( Matthieu , VIII , 6 ) signifiant qu'il ne faut pas parler devant un ignorant de choses qu'il ne peut pas comprendre .
C'est évidemment en ne tenant aucun compte de ce genre de préceptes que le monde a pu avancer : l'ignorant , le"porc" , peut maintenant accéder à un peu plus de culture tandis qu'il deviendra de plus en plus nécessaire , sinon indispensable , de répandre les connaissances .
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L'alcoolisme n'est qu'un symptôme. Faire disparaître un symptôme n'éradique pas toujours la maladie.
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Panem et circens
(Du pain et des jeux)
Les aspirations, les désirs, l'idéal des Romains se réduisent à avoir du pain et des distractions, déclarait Juvénal (Satires, 10, 81). Les choses, sur ce point, n'ont pas beaucoup changé.
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Talismans

Mieux vaut prévenir que guérir... forts de cet adage, beaucoup ont imaginé des talismans pour prévenir l'ivresse, comme ses conséquences.

Améthyste
Cette belle pierre porte un nom grec signifiant : "Qui n'est pas ivre." C'est la "pierre de tempérance" de la tradition. Il semble que ce soit pour cette raison que les évêques la portent : ils doivent gérer leur diocèse en se gardant de toute ivresse, fût-elle spirituelle. Ceci contrairement aux ermites qui doivent entièrement s'y donner.
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Alfred Nobel était l'un de ces hommes extrêmement organisés qui trouvent toujours le temps de lire.
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Des génies ont usé de l'alcool, y ont trouvé - ou ont cru y trouver - l'inspiration créatrice. Il ne faut pas oublier qu'on peut trouver cette inspiration sans alcool, tout en sachant que les boissons fortes peuvent tout aussi bien annihiler tout effort créateur. On pourra lire à ce propos le livre de Jack London intitulé en anglais John Barleycorn, mais qu'un traducteur avisé a intitulé Le Cabaret de la dernière chance, en langue française London y montre avec précision comment le whisky en arrive à le gêner pour écrie. Il décrit, de plus, la lente progression de l'alcoolisme. Aucune substance ne donnera du génie.
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Comme pour le tabac, le premier contact avec l'alcool est désagréable.
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