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3.9/5 (sur 671 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Tsugaru (Préfecture de Aomori) , le 19/06/1909
Mort(e) le : 13/06/1948
Biographie :

Osamu Dazai, de son vrai nom Shuji Tsushima, est un écrivain japonais.

Son père, membre de la Chambre des pairs, était souvent en voyage et sa mère était très malade après avoir accouché de onze enfants, aussi Osamu a-t-il été élevé par les serviteurs de la famille.

Le jeune Shuji séjourna dans des pensionnats pendant toute son enfance, d'abord à Aomori et plus tard à Hirosaki. Il était un brillant élève et écrivait déjà très bien.

Shuji écrira beaucoup et utilisera le nom de plume « Osamu Dazai » pour la première fois dans une nouvelle appelée "Train" (1933), sa première expérience dans le style autobiographique à la première personne (watakushi shōsetsu) qui deviendra plus tard sa signature. En 1935, il devint clair qu'il ne réussirait pas ses études, et sa recherche de travail dans un journal de Tōkyō échoua. Il finit "Mes Dernières années", dont il pensait que ce serait sa dernière œuvre, et tenta un suicide par pendaison.

Il écrira plusieurs romans et nouvelles pendant les années 1930 et 1940, le plus souvent autobiographiques. Son premier roman, "Gyofukuki" (1933) est une fantaisie noire incorporant le suicide. Il écrira plusieurs nouvelles en cette période, dont "Dōke no hana" (1935), "Gyakkō" (1935), "Kyōgen no kami" (1936) et celles qui composent son recueil publié en 1936, "Bannen", qui décrivent sa solitude et sa débauche.

Le Japon déclara la guerre en décembre 1941, mais Osamu fut excusé du service militaire obligatoire à cause de ses problèmes de santé (la tuberculose fut diagnostiquée). Plusieurs contes qu'il publia pendant la guerre sont des reprises des contes de Ihara Saikaku (1642-1693).

Il atteindra l'apogée de sa carrière littéraire dans les années suivant la fin de la guerre. Il décrira une vie sans but dans le Tōkyō d'après-guerre dans "La Femme de Villon" (1947). C'est à cette époque qu'il connut Yamazaki Tomie. L'écrivain abandonna sa femme et ses enfants et emménagea avec Yamazaki, écrivant sa semi-autobiographie "Ningen Shikkaku" (人間失格, 1948), à Atami.

Pendant le printemps de 1948 il travailla sur un roman qui allait être publié dans le journal Asahi Shinbun, Gutto bai (« Goodbye »). Il mourut noyé le 13 juin de la même année avec Yamazaki Tomie.
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L'auteur décadent de la littérature japonaise (Dazai Osamu) - Art Japonais


Citations et extraits (242) Voir plus Ajouter une citation
Osamu Dazaï
Les gens prennent toujours un air sérieux quand ils disent des mensonges. Le sérieux de nos dirigeants, ces derniers temps !
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Osamu Dazaï
“Depuis combien de temps n’avais-je pas fait ce geste : déplier devant moi une carte de la capitale ? Dix ans plus tôt, quand j’étais venu m’installer à Tokyo, je n’avais d’abord pas trouvé le courage d’aller acheter une carte comme celle-là : l’idée de passer pour un campagnard et d’essuyer les moqueries m’avait plusieurs fois fait reculer.
A présent encore, en regardant l’image de Tokyo, pareille à une feuille de mûrier rongée par un ver à soie, je pensais à chacun des êtres qui pouvaient habiter cette ville, à chacune de leurs vies.”
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A l'heure actuelle je ne connais ni le bonheur ni le malheur. La vie passe.
Jusqu'ici, j'ai vécu dans l'enfer. Dans le monde des humains, c'est la seule chose
qui me semble vraie.
La vie passe, rien d'autre.
Cette année, je vais avoir vingt-sept ans. Mes cheveux ont blanchi très sensiblement. De l'avis général je parais plus de quarante ans.
Page 174
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Dans la plupart des films, le mot «fin» apparaît au moment précis où s'unit le couple heureux ; mais ce que nous, spectateurs, aimerions savoir, c'est quelle sorte de vie dès lors commencera réellement. La vie des hommes n'est pas une succession ininterrompue d'épisodes excitants. Le lot des pauvres humains, en général, consiste plutôt à vivre dans une amertume blême et désolée.
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Ah ! les voilà.
Le père pose son stylo et se lève. Pour les sirènes il ne prend guère la peine de se déranger mais, dès que les canons de DCA se mettent à retentir, toutes affaires cessantes, il coiffe sa fillette de cinq ans de sa capuche de protection, la prend dans ses bras et pénètre dans l’abri antiaérien. La mère s’y trouve déjà, accroupie dans le fond, leur petit garçon de deux ans sur le dos.
(Incipit)
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- Je suis battu : me voilà amoureux de vous.
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C’est seulement la forme que prend cette conviction qu’on appelle « aventure ». Vous n’avez pas l’âme aventureuse parce que vous n’avez pas la force de croire. Est-ce donc vulgaire de croire ? Est-ce se dévoyer ? Vous autres, les gens comme il faut, vous vivez dans l’orgueil de ne croire à rien, alors vous êtes insupportables. Et ce n’est pas une question d’intelligence. C’est quelque chose de bien plus vil : la mesquinerie. C’est la preuve que vous êtes obsédés par la peur de ne pas y trouver votre compte.
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Pour moi, la vie est sans but.
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Je trouve étrange, extraordinaire, que pas une seule fois elle n'ait dit : "Je me sens seule sur terre...". Ces mots auraient certainement éveillé en moi de la compassion, mieux qu'un déluge de lamentations sur la destinée des femmes. Cependant, bien que ces mots de solitude ne soient jamais sortis de ses lèvres, tout son corps était enveloppé des effluves d'un isolement affreux; à son contact mon propre corps s'enveloppait des effluves de la mélancolie plus ou moins cuisante que je portais en moi; toutes ces émanations se mêlaient. Comme "la feuille morte qui descend au fond de l'eau pour se poser sur le rocher", j'étais prêt à m'éloigner, par crainte et par angoisse.
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«Le fait qu'un être ait un titre de noblesse ne suffit pas à faire de lui un aristocrate.»
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