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Citations de Osamu Dazaï (243)


Osamu Dazaï
Les gens prennent toujours un air sérieux quand ils disent des mensonges. Le sérieux de nos dirigeants, ces derniers temps !
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Osamu Dazaï
“Depuis combien de temps n’avais-je pas fait ce geste : déplier devant moi une carte de la capitale ? Dix ans plus tôt, quand j’étais venu m’installer à Tokyo, je n’avais d’abord pas trouvé le courage d’aller acheter une carte comme celle-là : l’idée de passer pour un campagnard et d’essuyer les moqueries m’avait plusieurs fois fait reculer.
A présent encore, en regardant l’image de Tokyo, pareille à une feuille de mûrier rongée par un ver à soie, je pensais à chacun des êtres qui pouvaient habiter cette ville, à chacune de leurs vies.”
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A l'heure actuelle je ne connais ni le bonheur ni le malheur. La vie passe.
Jusqu'ici, j'ai vécu dans l'enfer. Dans le monde des humains, c'est la seule chose
qui me semble vraie.
La vie passe, rien d'autre.
Cette année, je vais avoir vingt-sept ans. Mes cheveux ont blanchi très sensiblement. De l'avis général je parais plus de quarante ans.
Page 174
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Dans la plupart des films, le mot «fin» apparaît au moment précis où s'unit le couple heureux ; mais ce que nous, spectateurs, aimerions savoir, c'est quelle sorte de vie dès lors commencera réellement. La vie des hommes n'est pas une succession ininterrompue d'épisodes excitants. Le lot des pauvres humains, en général, consiste plutôt à vivre dans une amertume blême et désolée.
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- Je suis battu : me voilà amoureux de vous.
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Ah ! les voilà.
Le père pose son stylo et se lève. Pour les sirènes il ne prend guère la peine de se déranger mais, dès que les canons de DCA se mettent à retentir, toutes affaires cessantes, il coiffe sa fillette de cinq ans de sa capuche de protection, la prend dans ses bras et pénètre dans l’abri antiaérien. La mère s’y trouve déjà, accroupie dans le fond, leur petit garçon de deux ans sur le dos.
(Incipit)
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C’est seulement la forme que prend cette conviction qu’on appelle « aventure ». Vous n’avez pas l’âme aventureuse parce que vous n’avez pas la force de croire. Est-ce donc vulgaire de croire ? Est-ce se dévoyer ? Vous autres, les gens comme il faut, vous vivez dans l’orgueil de ne croire à rien, alors vous êtes insupportables. Et ce n’est pas une question d’intelligence. C’est quelque chose de bien plus vil : la mesquinerie. C’est la preuve que vous êtes obsédés par la peur de ne pas y trouver votre compte.
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Pour moi, la vie est sans but.
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«Le fait qu'un être ait un titre de noblesse ne suffit pas à faire de lui un aristocrate.»
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Je trouve étrange, extraordinaire, que pas une seule fois elle n'ait dit : "Je me sens seule sur terre...". Ces mots auraient certainement éveillé en moi de la compassion, mieux qu'un déluge de lamentations sur la destinée des femmes. Cependant, bien que ces mots de solitude ne soient jamais sortis de ses lèvres, tout son corps était enveloppé des effluves d'un isolement affreux; à son contact mon propre corps s'enveloppait des effluves de la mélancolie plus ou moins cuisante que je portais en moi; toutes ces émanations se mêlaient. Comme "la feuille morte qui descend au fond de l'eau pour se poser sur le rocher", j'étais prêt à m'éloigner, par crainte et par angoisse.
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L'homme est né pour l'amour et la révolution.
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Les contes japonais sont bien plus cruels que les mythes grecs.
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Le dégoût de moi-même m'envahit quand j'ai trop bu-des milliers de fois, sans doute-, mais je ne peux toujours pas renoncer à l'alcool. La bouteille, c'est mon point faible, et très souvent, cela m'a valu le mépris des gens. Si le saké n'existait pas j'aurais pu -qui sait ?-être un saint...
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C'est pourquoi je suis devenu bouffon. C 'était mon ultime demande d'affection que j'adressais aux hommes. Tout en les craignant au plus haut point je crois que je n'étais pas résigné à tout supporter d'eux.
Page 18
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J'ai finalement décidé, toutes les fois que je croisais un chien, d'arborer un grand sourire, pour bien lui signifier que je n'avais nulle intention de lui faire du mal. Et le soir, comme mon sourire ne se voyait peut-être pas, je fredonnais innocemment des berceuses, pour montrer que j'étais un humain tout à fait bienveillant. J'ai l'impression que cette stratégie a plus ou moins porté ses fruits. Aucun chien ne m'a encore sauté dessus.... .. Ma propre lâcheté me dégoûte....
Dans mon impuissance à analyser la psychologie canine, et préoccupé comme je l'étais de me concilier les bonnes grâces de tous les chiens que je croisais sur mon chemin - sans penser aux conséquences de mes actes -, je suis arrivé à un résultat qui m'a surpris : ils se sont mis à m'aimer
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Il y a des gens qu’on appelle des réprouvés, des oiseaux de nuit. Ces mots semblent indiquer parmi les humains des êtres pitoyables, des vaincus, des vicieux. Cependant, depuis que je suis né, je me suis senti porté vers ces êtres ; quand j’en ai rencontré un que le monde montrait du doigt comme tel, je me suis toujours senti de la compassion pour lui.
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Les gens prennent toujours une figure sérieuse quand ils disent des mensonges. Le sérieux de nos dirigeants actuels ! Pouah !
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Je levai mes yeux vers le Fuji comme pour lui signifier ma requête : "Prends soin de ces êtres !" Il était là, immobile dans l'air glacial ; je croyais voir dressé devant moi une sorte d'aïeul fier et sûr de lui, debout en robe de chambre, les bras croisés.

Extrait de "Cent vues du Mont Fuji"
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Ce soir-là, je l'avais bien compris : je n'étais pas fait pour réussir dans le monde. Autant y renoncer. Autant faire son deuil de ce rêve d'un "retour triomphal". Je devais rester serein, et bien me dire, sans me laisser déborder par l'émotion : "Chacun doit garder la place que le sort lui assigne : cultiver son jardin." Toute ma vie, peut-être, je serais un musicien des rues. Eh bien, que ma petite musique toute bête, que je m'obstinais à jouer, profitât à qui voulait l'entendre ! L'art n'a pas à exercer d'autorité. Quand l'art acquiert une quelconque autorité, il meurt.

Extrait de "Il y a tout de même une Providence..."
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Dans la vie, nous éprouvons la joie, la colère, la tristesse et cent autres sentiments ; mais l ensemble de ces sentiments occupe à peine un centième de notre temps. Les quatre-vingt-dix-neuf pour cent qui restent consistent juste à vivre d attente.
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