Marie m'a expliqué ensuite que l'éducation des Japonais veut qu'ils ne prennent jamais leur repas avec les femmes de la maisonnée, et qu'il leur est impossible de s'habituer à s'asseoir autour d'une table avec des femmes. Marie dit qu'il lui est très souvent arrivé, au cours de dîners officiels qu'elle donnait chez elle, d'avoir l'impression que le comte Kurihama était sur le point de lui ordonner de retourner à sa place, à la cuisine, pour laisser les hommes entre eux à la besogne sérieuse de boire et de manger.