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3.97/5 (sur 74 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Reichenberg,aussi nommé Liberec , le 20 Octobre 1923
Mort(e) à : Prien am Chiemsee , le 18/02/2013
Biographie :

Otfried Preussler est un écrivain allemand pour enfants, né à Liberec, en Tchéquie, ville aussi connue sous le nom de Reichenberg et où vit une très grosse population allemande. L'atmosphère particulière de cette région a beaucoup nourri son inspiration littéraire. Ses parents sont enseignants.

Il fut envoyé au front en 1942, juste après l'obtention du baccalauréat. Il fut pris prisonnier par l'Union soviétique en 1944 où il resta détenu pendant cinq ans, s'amaigrissant et souffrant du typhus et de la malaria.

À son retour d'URSS, en 1949, il épousa Anneliese Kind avec laquelle il eut trois filles. Il engage des études pour devenir instituteur, pendant lesquelles il travaille comme journaliste et rédacteur d'histoires pour enfants pour une station radio. Ses talents de conteur s'expriment de façon plus nette encore lorsqu'il commence à enseigner. Il n'est pas rare, alors, qu'il raconte des histoires aux élèves qu'il publie par la suite.

Il connaît son premier succès avec Der kleine Wasserman (qui ne fut jamais traduit en français). Ses 32 ouvrages ont été publiés à plus de 50 millions d'exemplaires. Son roman le plus célèbre est pourtant probablement Krabat (parfois traduit Les douze corbeaux en français).

Il fut récompensé à de nombreuses reprises pour son travail, notamment par le Bayerischer Verdienstorden (Ordre bavarois du Mérite) en 1979. Il reste jusqu'à aujourd'hui un auteur jeunesse incontournable en Allemagne.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- À quoi bon se tuer à la tâche, dit-il, si nous pouvons obtenir par la magie tout ce que nous avons à faire ?
- Peut-être, répondit Tonda, mais tu en aurais vite marre d'une telle vie ! Ne pas travailler, à la longue, c'est insupportable. On n'est plus rien.
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Sur ces mots , les gars du moulin se transformèrent en corbeaux et s'envolèrent. Ils décrivirent une boucle au-dessus de la place de l'hôtel de ville, et en guise d'adieu, couvrirent le chapeau et les épaules du colonel de quelque chose qui n'était pas précisément de la gloire.
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- Il existe une sorte de magie que l'on acquiert avec peine, celle du Koraktor, que l'on doit apprendre signe après signe, formule après formule. Et il en existe une autre qui pousse et grandit au fond du coeur d'une personne, simplement parce qu'elle se soucie d'une autre personne aimée.
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Il se souvint d'avoir entendu parler de ces gens capables de "sortir d'eux-mêmes". Ils se glissent hors de leur corps comme un papillon s'extirpe de sa chrysalide en abandonnant derrière eux l'enveloppe vide, tandis que leur vraie personne va son chemin , invisible, sur des sentiers inconnus vers un but mystérieux.
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Comment était-il arrivé là aussi brusquement ? En tout cas, il n’était pas passé par la porte.
L’homme tenait une bougie à la main. Il observa Krabat sans rien dire, puis hocha le menton et déclara :
- Je suis le Maître de ce moulin. Tu peux devenir mon apprenti, si tu veux ; il m’en faut un. Cela te tente ?
- Cela me tente, s’entendit répondre Krabat.
Sa voix lui parut étrangère, comme s’il ne s’agissait pas du tout de la sienne.
- Et que dois-je t’apprendre ? demanda le Maître. La meunerie, ou tout le reste aussi ?
- Le reste aussi, dit Krabat.
Alors le Maître lui tendit sa main gauche.
- Tope-là !
À l’instant où leurs mains se touchaient, une rumeur sourde et des grondements s’élevèrent dans la maison. Cela semblait venir des entrailles de la terre. Le plancher s’incurva, les murs se mirent à trembler, poutres et piliers à vibrer.
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Le Maître le considéra un instant, puis il leva la main gauche et s'adressa aux compagnons qui attendaient dans le couloir :
- Hop ! Sur le perchoir !
Onze corbeaux frôlèrent Krabat, croassant et donnant de grands coups d'ailes, et ils entrèrent dans la chambre. Quand il se retourna, les onze commis avaient disparu. Les corbeaux s'étaient posés sur une barre, dans le coin gauche au fond de la pièce, et ils le fixaient.
Le Maître se leva et son ombre s'étendit sur le garçon.
- Tu es au moulin depuis trois mois, Krabat, dit-il. Tu as réussi ta période d'essai, tu n'es plus un apprenti ordinaire. Désormais tu seras mon élève.
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La première chose qu'il aperçut, juste devant son nez, ce furent deux bottes noires impeccablement cirées. Et dans ces bottes, il y avait un homme vêtu d'un costume bleu, fermé par des boutons de cuivre reluisants. Il portait de longs gants blancs, et une casquette blanche sur la tête.
Le petit fantôme ne savait pas que l'homme à la casquette blanche était un agent de police. Quand à l'agent de police, il ne pouvait pas se douter que la forme noire aux yeux blancs, surgie soudainement en plein milieu du carrefour le plus animé de la ville, était un petit fantôme. Il le prit pour un égoutier.
- Dites donc, vous êtes complètement fou ! s'écria-t-il, les mains posées sur les hanches. Qu'est-ce qui vous prend de soulever la plaque et de gêner le trafic ? Disparaissez immédiatement dans votre trou, et un peu plus vite que ça !
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Tandis qu'ils marchaient vers les maisons, il commença à neiger. Des flocons légers et fins comme de la farine passée dans un grand tamis et qu'on aurait fait tomber sur eux.
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Le petit fantôme resta le plus longtemps possible dans l'ombre du château. Comme toutes les créatures nocturnes, il craignait le plein soleil. Cependant, il trouvait très amusant d'être poursuivi par les enfants.
- Criez, criez! pensait-il. Mais ne vous imaginez pas que vous me faites peur!
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-Et moi, dit Krabat avec autant de calme et de naturel que possible, moi, j’ai connu quelqu’un qui croyait entendre pousser l’herbe, mais c’était juste la paille qu’il avait dans la tête.
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