Conférence le fantastique au coin de la rue 3/3
Conférence "Le fantastique au coin de la rue" enregistrée à Zone Franche (Bagneux - février 2013) Avec Mélanie Fazi, Corinne Guitteaud et Oxanna Hope. Table ronde animée par Jean-Luc Rivera, critique littéraire et organisateur de festivals. le début : youtu.be L'audio de la conférence en intégralité : www.actusf.com
Tu sais, Freya, ce n'est pas parce que l'on vit dans un royaume semblant idyllique aux habitants des contrées voisines que l'on est forcément heureux. La matrice nous a toujours offert un climat parfait et de quoi remplir nos assiettes sans crainte des lendemains difficiles, c'est vrai. Mais la mort, elle, ne peut être manipulée par une semeuse de rêves. Quand vient l'heure, les gens partent et la tristesse est la même chez nous que chez toi.
-Nous sommes de retour de Tudag, Votre Altesse, déclara-t-il.
-Oui, je le vois bien. Mais j'aimerais comprendre la raison du bâillon sur la bouche de ton supérieur. Et également cette impression que ses mains sont entravées dans son dos.
Au final, les Drömliens ne savaient rien des véritables enjeux d'une existence normale. Rien de ce que pouvaient représenter les échecs et les réussites. Parce que tout était artificiel dans leur vie.
Non, c'est ma faute. J'ai bêtement cru que la liberté ne tenait qu'à une promenade à cheval.
De mauvaises actions pour une bonne cause, hein ? rétorquai-je avec une certaine amertume.
Je ne dois pas rêver ! songeai-je. Arrête de rêver, Freya ! Arrête !
Là, j’y trouve des Aryens qui débouchent de l’étage pour se précipiter vers le rez-de-chaussée. Je ne me pose pas de questions, je profite de la panique générale pour me glisser parmi eux. Après tout, je suis moi aussi une Aryenne. Rien ne me distingue plus d’un autre Aryen. La seule nuance entre ces gens et moi, c’est l’origine de la peur qui ternit notre regard. La mienne se base sur la crainte de me faire capturer, la leur cristallise leur rejet des personnes comme Élias. Les gens différents.
La cruauté n'a ni couleur de peau, ni religion.
"La chose à garder en tête est qu'il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde."
Anne Frank
Ce ne fut que lorsqu'il vit Thomas toucher le bandage qui lui enserrait la gorge que Maxime se décida à franchir le pas.
- Tu as mal ? demanda-t-il.
- Non, j'adore cette impression que ma tête va se détacher de mon cou d'une seconde à l'autre.
- Désolé d'apprendre ça, Marie-Antoinette.