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Critiques de P. M. Freestone (109)
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Régulièrement à la lecture de vos chroniques je mets un titre en pense-bête, trop souvent pour je lise tous ces titres, de nombreux resteront non lu. Shadowscent ne fera pas partie de ces derniers. Après la lecture des chroniques très positives d’iz43, de florencem et de Rogues il y a déjà plusieurs mois de cela je n’ai pas pu résister à emprunter ce premier tome à la médiathèque quand je l’ai vu dans les rayons. C’est donc en toute confiance que je me suis lancé dans ce dernier sans même en relire le résumé.



He bien je dois dire qu’après 80 pages de lu j’ai sérieusement songé à arrêter ma lecture pour en choisir une autre plus divertissante. En effet, je ne peux pas dire que le début de ce roman m’a franchement passionné, la mise en place de l’intrigue est longue.



Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de roman choral et ceux d’autant moins avec une narration à la première personne du singulier. Ces deux choix de l’autrice expliquent en partie la lenteur du récit, l’intrigue ne se mettant que doucement en place. Il faut en fait lire une bonne centaine de pages avant que l’intrigue ne commence réellement. C’est ¼ du roman et je trouve cela dommage car j’ai trouvé les ¾ restant vraiment très sympa.



On fait ici la connaissance de Rakel et d’Ash, la première souhaite devenir parfumeuse, un métier convoité et d’importance dans une société ou le parfum à une place centrale. La jeune femme est bien déterminée à passer les épreuves pour atteindre cet objectif et ainsi gagner assez d’argent pour soigner son père malade. Le second est bouclier, il voue sa vie à la protection du prince et futur empereur désigné. Les deux personnages n’avaient donc aucune raison de se rencontrer mais les circonstances vont les entraîner bien malgré eux dans une aventure aux 4 coins de l’empire afin de sauver la vie du prince empoisonné.



Si le début est long à cause de la structure du roman, il me faut bien admettre cependant que l’alternance des points de vue d’un chapitre à l’autre apporte un véritable plus au récit, les deux protagonistes étant tous les deux vraiment bien travaillé pour un roman jeunesse. J’ai passé un excellent moment en leur compagnie et voir leurs relations évoluer tout au long de leur périple fut fort agréable. C’est ici l’un des points forts de ce roman qui par ailleurs apporte un vent de fraîcheur en fantasy jeunesse par l’univers original que nous propose ici P. M. Freestone.



L’odorat est probablement l’un des cinq sens le moins mis en avant en littérature, dans ce roman il est central et prend le pas sur les autres et je dois dire que j’ai trouvé que c’était vraiment très bien réalisé par l’autrice. Le monde est lui aussi creusé, on ressent l’important travail de l’auteur à la conception de ce dernier avec des peuples différents, toute une mythologie, des lieux différents et variés. C’est bien construit, plein de mystère, on sent lors de la lecture que l’autrice en a encore sous le coude et que de belles surprises se profilent pour la suite. Le seul regret que j’ai eu durant ma lecture est l’absence de carte en début de roman. Rakel et Ash voyagent beaucoup lors de ce tome et pouvoir suivre leur itinéraire sur une carte aurait pu être sympathique.



Pour finir je dirais que malgré un début un peu lent ce premier tome reste une belle découverte en littérature jeunesse. Une fois l’intrigue lancée cela se laisse lire tout seul, les personnages sont sympathiques, l’univers bien travaillé et le tout original. La fin par ailleurs donne envie de lire rapidement la suite alors je ne me suis pas privé d’enchainer directement avec la lecture du tome 2.



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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

J ai eu la chance d être sélectionnée pour une masse critique privilégiée, ce qui m a permis de découvrir un magnifique roman fantasy. Un grand merci à Babelio et aux éditions la Martinière.



Shadowscent est un vrai petit bijou. L univers et la mythologie créés par l auteur sont parfaitement cohérents et aboutis.

Les parfums sont au coeur du récit et de l empire d Aramtesh tant ils sont sacrés.

Nous suivons l histoire de Rakel une jeune fille qui tente de devenir une parfumeuse officielle dans le but d avoir les moyens de soigner son père. Malheureusement, les projets de Rakel tombent à l eau et la jeune fille à la malchance d être au mauvais endroit au mauvais moment. Alors que le prince Nisai est empoisonné, elle est accusée à tort . Rakel va devoir trouver l antidote au poison qui a plongé le prince dans le coma afin d être innocentee. Elle n aura pas d autre choix que de s allier à Ash, le protecteur, le bouclier du prince. Les deux jeunes gens devront parcourir l Empire pour trouver les ingrédients précieux. Le temps presse pour sauver la vie du prince, la vie du père de Rakel et la paix à Aramtesh.



J ai aimé beaucoup de choses dans ce roman. Les parfums. J avais presque l impression de pouvoir les sentir tellement c était bien decrit. J ai adoré Rakel personnage féminin fort plein de ressources. Ash ? J en suis presque tombée amoureuse. Touchant sous ses airs de gros durs.

Je ne me suis vraiment pas ennuyée. L auteure a vraiment imaginé son univers dans les moindres détails. Elle a même pensé aux étoiles, aux différentes croyances...

J ai passé un très bon moment et je n ai qu' une hâte découvrir le tome 2 car le tome 1 nous laisse dans un terrible suspense.



Un roman très original et fascinant.
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Shadowscent, tome 2 : La couronne de fumée

Je me suis enfin décidée à lire La couronne de fumée pour clôturer Shadowscent, cette duologie envoûtante et originale. J'ai toujours un peu de mal à me lancer dans la lecture d'un dernier tome quand j'ai bien aimé une histoire. Le fait de penser que je vais quitter des personnages et un univers qui m'ont marquée... c'est une appréhension et un petit pincement au coeur, mais après la fin du Parfum de l'ombre qui nous laissait sur une révélation de taille, il fallait que je mette un point final aux aventures de Rakel et Ash.



Je vous avoue que bien que ma lecture du tome un remontait à moins d'un an... j'ai eu beaucoup de mal à me remettre dans l'histoire et à me rappeler de tout ce qu'il s'était passé. Heureusement avec l'aide des souvenirs des personnages et ma mémoire qui a fini par se réveiller, après quelques chapitres mon immersion a été moins laborieuse. Et j'ai beaucoup aimé cette lecture, toujours riche en émotions et en action. D'autant plus que contrairement au Parfum de l'ombre, le second tome de Shadowscent n'a pas deux mais trois narrateurs. L'arrivée de Luz donne clairement une autre dimension à l'histoire, par sa personnalité que j'ai adoré, mais aussi de par ses fonctions et son rôle. Car en plus de la maladie qui ronge le monde de nos héros, une guerre entre plusieurs nations se prépare. Et ce troisième point de vue nous offre clairement une vision bien plus globale des événements. Entre politique, fanatisme et religion, le choc auquel se prépare nos héros sera déterminant pour le futur d’Aramtesh.



Avec ce second tome, nous entrons encore plus profondément dans le passé, et surtout dans l'Ordre chargé de veiller sur les menaces qui pèsent sur le monde. Les erreurs commises dans le passé, le bien du plus grand nombre quitte à sacrifier quelques individus, la foi inébranlable, les fous voulant devenir des dieux. Je ne suis pas une grande fan de tout ce qui est religieux, mais ici P. M. Freestone arrive à jongler parfaitement avec ce côté-là de son histoire. Mieux encore, elle donne la possibilité à certains de ses personnages de remettre en question leurs croyances. Les temps ont changé par certains aspects, mais les erreurs se répètent. Et au final, est-ce qu'à trop vouloir suivre un idéal, nous ne perdons pas l'objectif principal d'une quête ? Le tout n'est pas d'arrêter de croire mais d'être capable d'évoluer avec son temps et les événements. Plier mais ne pas se briser. Et j'adore cette idée, d'autant plus qu'elle est présente dans différents aspects de l'intrigue de La couronne de fumée.



Il y a aussi beaucoup d'action. Déjà parce que l'on suit trois personnages qui sont chacun à leur façon des personnes qui ne sont pas dans l'immobilisme et dont les idéaux les poussent à agir. Et ensuite, bien entendu parce qu'une guerre arrive ainsi que la menace du réveil du terrifiant dieu lié à la mort et les ombres. Il faut agir et vite. Soit chacun de leur côté ou ensemble, le trio nous balade de la capitale au fin fond du désert, étant parfois baladé au gré du vent ou en mission. L'urgence est bien présente, même si elle n'a pas ce côté anxiogène que peuvent avoir certains romans. On découvre encore beaucoup d'éléments de l'univers de P. M. Freestone, toujours aussi riche et fascinant, tout en voyant les différents personnages évoluer et prendre de plus en plus d'ampleur.



Il y a une grande résilience qui se propage. Encore une fois, nos héros s'adaptent au fil de leurs mésaventures. Ils n'abandonnent pas, même si parfois l'éloignement est nécessaire. L'acceptation ne veut pas non plus dire l'abandon. J'aime la façon dont ils réfléchissent et voient leur monde et leur situation. Malgré le fait que tout semble perdu à certains moments, il y a un message fort dans l'attitude des héros.



En parlant d'eux justement. Rakel et Ash restent fidèles à eux-mêmes. Il y a une acceptation réelle pour ceux d'eux-là. Leur destin et leurs responsabilités leur rendent la vie dure, mais ils continuent à avancer. Rakel est bien sûr plus fonceuse, mais j'aime à croire qu'ils ont appris l'un de l'autre. Les moments qu'ils passent ensemble sont vraiment adorables avec plein de candeur d'une certaine façon. Il n'y a pas d'effusion ou de grandes déclarations, et cela rend la chose plus authentique pour moi. Luz a contrario est un personnage beaucoup plus exubérant et flamboyant. Elle est un peu comme un prisme aux mille facettes. Son côté caustique, plein d'humour et de tranchant, comme son pragmatisme sont vraiment très rafraîchissant. Elle sort carrément son épingle du jeu face aux deux héros plus "typiques" que sont Rakel et Ash.



Quant à la fin... assez épique dans les derniers instants. Elle ne nous épargne pas, tout en donnant sa gloire à nos protagonistes. Elle est pleine de rebondissements et j'ai clairement apprécié les choix de P. M. Freestone. Surtout qu'elle nous donne quelques pages supplémentaires après la bataille finale, qui laisse sur une fin ouverte et qui en même temps nous donne pas mal d'éléments sur le devenir des survivants. Une boucle est bouclée, mais une autre se profile. Et c'est comme cela que je vois nos héros : en action, prêts à tout pour sauver leur monde.

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Shadowscent, tome 2 : La couronne de fumée

Le premier tome de Shadowscent avait été une plutôt chouette lecture il y a quelques jours malgré une mise en place un peu longue. Un premier tome sympathique que j’ai été ravi de pouvoir continuer directement par la lecture du second tome afin de connaître la fin de cette duologie jeunesse.



Ce tome 2 reprend directement après les évènements du tome 1 et si vous avez lu le premier tome il y a un moment refaire une rapide petite lecture de ce dernier pourrait être une bonne idée car l’auteure ne fait aucun rappel particulier au début de ce second tome sur les évènements du premier. Comme dans le premier tome j’ai apprécié l’univers qu’a créé l’auteure qui continue de le développer dans ce second tome via quelques voyages fait par les personnages, une description plus avancée sur la politique du royaume et ses différents enjeux ainsi que sur la mythologie de cet univers où les odeurs et les dieux ont une place centrale.



Cependant je dois bien dire ici que j’ai tout même moins apprécié ce second tome que le premier et ce pour plusieurs raisons. J’ai tout d’abord trouvé le tout moins dynamique que dans le premier tome, il y a certes pas mal d’action mais à chaque fois entrecoupé de quelques lenteurs, d’ailleurs si le temps n’avait pas été si exécrable mardi dernier, je n’aurais probablement pas encore terminé ce roman aujourd’hui ou lu sinon quelques passages en diagonale. J’ai trouvé également le tout un peu plus brouillon, dans le tome 1 une fois la mise en place de l’univers effectuée l’intrigue du roman était claire : sauver le prince dans le délai imparti. Dans ce tome, cela l’est beaucoup moins. Je trouve en effet que l’auteure c’est quelque peu éparpillée et je me suis plusieurs fois demandé durant ma lecture où elle voulait aller l’intrigue passant parfois du coq à l’âne : sauver tout le monde de la pourriture, trouver un moyen de vaincre les enfants de Doskaï, éviter la guerre civile, etc.



Ces impressions de lenteurs et d’éparpillement de l’intrigue sont aussi dues je pense à la forme chorale du roman avec cette fois non seulement le point de vue de Rakel et de Ash mais aussi celui de Luz. Trois personnages devant faire face dans ce tome à des problématiques distinctes et que j’ai moins apprécié que lors du premier tome. Je trouve que le personnage de Ash est moins travaillé que dans le premier alors que c’est sans doute le personnage que je trouvais le plus intéressant au cours de ce tome. Je suis aussi resté très en retrait vis-à-vis du personnage de Luz qui reste tout au long de l’intrigue bien mystérieuse et pas franchement des plus sympathiques.



J’ai enfin trouvé la fin plutôt précipitée et un peu facile, par ailleurs j’avoue ne pas être fan de la fin ouverte que propose l’auteure. En effet, si l’intrigue à bien une fin lors de ce tome, l’auteure s’ouvre une confortable porte dans les dernières pages de ce dernier pour écrire une suite aux premières aventures de Rakel et de Ash.



Vous l’aurez compris, j’ai été moins convaincue par ce second tome qui n’en demeure pas moins un livre jeunesse qui devrait plaire. Il faut en effet reconnaître à l’auteure la création d’un univers original et bien construit avec une mise en avant singulière du sens de l’odorat. Le tout malgré quelques lenteurs se laisse lire facilement et sans difficulté particulière, les personnages sont dans l’ensemble agréable à suivre et la duologie offre tout de même un divertissement sympathique.



Pour une première saga, P. M. Freestone s’en sort je trouve plutôt bien et je suis vraiment curieux de voir ce que donneront les prochains livres qui seront publiés de cette dernière car même si ce second tome est pour moi un peu décevant, c’est une auteure qui a indéniablement du potentiel.

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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Dans l'empire d'Aramtesh, il y a les légendes et la mythologie, la magie et les ombres.

Mais il y a surtout les parfums.

C'est l'essence de cette histoire.

Un pétale de magie, un pétale d'ombre ; le parfum de l'ombre.



Rakel est une parfumeuse dans l'âme, elle doit trouver un moyen de soigner son père atteint de la maladie nommée pourriture. Ash est Bouclier du prince Nisaï, il le couve comme son ombre.



Que se cache-t-il sous ce Bouclier et sous ses tatouages ?

Quel parfum de l'ombre Rakel va-t-elle découvrir ?



On parcourt avec Rakel et Ash les provinces de l'empire, rencontrant une faune et une flore étonnante et d'autres personnages tout aussi habilement décrits. L'écriture est fluide et nous épargne un scénario "à l'eau de rose". Elle révèle sans se presser le côté occulte de l'empire d'Aramtesh ; ses temples, ses dieux, ses créatures féroces.



La fin de ce premier tome laisse exhaler une suite prometteuse, avec des relents d'ombre et une effluve de magie. Elle nous laisse avec un parfum de mystère.



Je remercie les Éditions La Martinière Jeunesse et Babelio pour ce roman de fantasy jeunesse et jeune adulte.
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

J'ai obtenu ce livre lors d'une masse critique privilégiée de mon site Babelio favori. Pour cette dernière, j'ai patienté pendant très très longtemps car je devais recevoir ce livre depuis le mois de janvier ....



Je me demandais si il y avait eu un problème mais j'ai finalement reçu mon cadeau au début du mois et j'ai ainsi pu le lire tranquillement chez moi ! En cette période de confinement je n'ai pas mis beaucoup de temps à le lire : 9 jours en tout et pour tout !



Dès les premières pages un monde de senteurs s'ouvre à nous et on accompagne dès le départ la jeune Rakel qui souhaite exercer le métier de parfumeuse pour aider son père.



Il est vrai que la quatrième de couverture dévoile un peu trop l'histoire...



La quête aventureuse de Rakel commence à partir de l'empoisonnement du prince Nisaï et aussi quand celle-ci est rejoint par Ash le bouclier du Prince.



Rakel est poursuivie par Ash qui va finir par l'accompagner dans cette quête à la recherche d'un antidote pour guérir le Prince.



Une belle aventure dans des univers fantastiques. Différentes contrées composent l'Empire et ce sont à chaque fois de nouvelles découvertes et de nouveaux paysages qui s'offrent à nous.



On accompagne ce duo dans des moments forts en émotions et des péripéties multiples. On se prend pour "Indiana Jones" pour découvrir des endroits secrets et ancestraux.



Toute cette inventivité est très agréable et les plus jeunes seront tout aussi charmés que moi je pense.



Prendre mon livre tous les jours et avancer sur les chemins, dans les forêts, dans les prairies , sur les montagnes en compagnie de Rakel et de sa fidèle jument Lil et de Ash fût une très sympathique aventure !



Aventure humaine aussi, car ces deux là vont apprendre à se connaitre par delà les difficultés et leur propre histoire. En quelque sorte s'apprivoiser et s'unir pour être plus forts ensemble.



J'ai noté cependant quelques petits bémols :



Mon enthousiasme a été freiné par le changement de narrateur qui a lieu à chaque paragraphe : une fois Rakel, une fois Ash ...

Si ce procédé est intéressant pour découvrir chaque protagoniste de façon plus intime, celui-ci implique des redondances dans les aventures vécues en commun par les deux héros.

De plus, ce saut perpétuel de narrateur trouble le lecteur qui doit changer continuellement de point de vue et nous mélange les pinceaux dans les dialogues insérés (Mais qui parle ?). Je pense que pour des jeunes lecteurs ceci n'est pas une bonne chose.



Et puis côté traduction j'ai un peu de mal quand je lis : "Réponds-je " mais bon, je chipotte je chipotte.



Cette lecture est très sympa et j'ai vraiment aimé l'univers et les personnages créés par P.M. Freestone dont c'est le premier livre ce qui est à souligner. Bravo !



J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce jeune duo dans les contrées de l'empire et je me suis évadée avec eux, au delà des murs de chez moi.



La fin de cette histoire, n'est pas la fin des personnages, car l'auteure nous invite à les retrouver dans un prochain tome avec de nouvelles aventures ! Des héros récurrents, c'est cool !



Je vous invite, jeunes et moins jeunes, à découvrir ce livre

pour vous offrir un dépaysement salvateur en cette période de confinement.



Une belle évasion à la quête d'un antidote en compagnie

de personnages sympathiques, attachants et mystérieux !



Bon courage à tous,

Prenez-soin de vous,

Restez confinés

et lisez pour vous évadez !



Merci à Babelio et aux Editions La Martinière Jeunesse !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

C'est beau !



J'ai les idées éparpillées un peu partout, donc je m'excuse d'avance :)



Ce livre est vraiment plaisant, ou plutôt était vraiment plaisant (oui, je l'ai fini à l'instant, et c'est triste, je ne voulais pas qu'il s'arrête :o).

Je découvre l'auteur par cette série, et franchement, je vais aller chercher le tome suivant à la bibliothèque ! Tout d'abord, j'ai bien apprécié le concept unique de ce roman : un prince empoisonné, une énigme, un remède, une alliance entre 2 personnes très différentes.



Et puis le côté très fictif de ce monde rajoute un sens à l'histoire, voilà pourquoi j'accroche particulièrement à cette histoire. Et puis les personnages, juste magnifiques ! Ils sont super accrochant, on les adore tous les 2 ! Ash et sa générosité et son implication, Rakel et son nez incroyable !



Y'a pas seulement ça que j'ai apprécié dans l'histoire, il y a aussi la façon dont miss Freestone écrit : avec simplicité ! Elle ne se prend pas la tête à chercher avidement des mots compliqués mais qui parlent plus, on sent que son histoire est fluide, qu'elle l'a écrit en profitant ! Et c'est ça qui est encore mieux dans les livres.



J'ai un point négatif à citer, cependant. Les personnes n'ayant pas encore lu ce livre (d'ailleurs, foncez), abstenez-vous de cette partie :)



Dans tous les cas, à part ce point-là, je ne regrette absolument pas cette lecture, et je vous conseille chacun(e) de lire ce livre, il est beau, bien écrit, et intéressant ! Franchement, je vais emprunter le tome 2 à la bibliothèque dès que je trouve le temps o/



Merci d'avoir lu, bonnes lectures en ce début d'automne, et 182 critiques ! :)
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

J'ai bien failli abandonner. Pas un début de chronique très prometteur... Et pourtant, malgré mes bonnes résolutions de ne pas me forcer avec mes lectures, j'ai poursuivi. Le début de Shadowscent n'est pas mauvais, attention, mais il est très lent. Il faut bien dépasser les cent cinquante pages pour enfin se prendre au jeu. Et c'est long, car on cherche l'intérêt, la petite étincelle qui fait que l'on accroche et que l'on a envie de poursuivre. Et quand elle vient enfin, c'est un soulagement.



Le "problème" avec la mise en place de l'univers de Shadowscent réside, je pense, dans deux éléments. Le premier est que nous suivons deux personnages totalement différents : Ash et Rakel. L'un vit au palais, l'autre est une jeune femme du peuple. Deux univers diamétralement opposés. Le second est que l'univers est très riche. Il y a une géographie à expliquer, une politique, des croyances, des créatures, des us et coutumes... Le temps que cela se mette en place pour que l'on s’imprègne de tout... Il y a de quoi perdre le lecteur. Paradoxalement, pourtant, je pense que cette mise en place est nécessaire. Alors oui, si le résumé vous a plu, si vous vous êtes attachés à nos deux héros, persévérez un peu.



Du moment où l'élément déclencheur arrive, c'est un grand bol d'air. L'histoire est lancée, l'intérêt est bien là, et on embarque dans l'aventure de Ash et Rakel sans aucun soucis. Il y a certaines facilités, mais franchement, j'ai apprécié leurs péripéties, au point de très vite oublier mes débuts difficiles avec l'histoire. J'aime particulièrement le fait que l'auteur ait choisi de jouer sur pas mal de plans différents : politique, religion, aventure et romance. Cela donne un très bon rythme, avec des moments de tension, et une paranoïa qui est toujours là, même dans les moments plus calmes et sereins. Il y a de quoi réfléchir, avec des intrigues et des rebondissements, tout en ayant cette douceur, parfois amère, que peut amener une romance, mais aussi la découverte de ces deux personnages au passé douloureux.



Ash est une interrogation dès le départ. J'ai eu du mal à le cerner vis-à-vis de son passé. On le comprend très rapidement, et on s'attache sans problème, mais cette noirceur qui l'entoure est mystérieuse. Il a un côté peut-être un peu stéréotypé, mais plus on apprend à le connaître, plus on se rend compte de sa complexité. Rakel est à l'image des héroïnes fortes que l'on peut voir fleurir de plus en plus ces derniers temps. J'ai aimé son côté rentre dedans, son franc parlé, ainsi que sa témérité. Des qualités qui sont parfois sources d'ennuis pour elle, mais qui lui donnent également plus de relief. Il est aussi facile de voir combien cette carapace cache une jeune femme en souffrance. Mais surtout, c'est son don qui sort de l'ordinaire.



P. M. Freestone fait un pari audacieux d'ailleurs en choisissant les parfums comme point d'encrage, ainsi que la religion. Original, Rakel se retrouve avec ce que l'on pourrait appeler "un nez" chez les parfumeurs. Elle est capable de reconnaître les plus subtils essences mais cela lui rend également la vie assez désagréable. Un don qui lui pourrit aussi la vie en quelque sorte. Mais je trouve l'idée intéressante, car cette dualité fait qu'on ne voit pas le talent de Rakel comme quelque chose d'extraordinaire. On s'émerveille, certes, mais on comprend aussi ce qu'elle peut endurer au quotidien. Quant à la religion, je l'ai trouvé également très bien traitée, alors que je ne suis pas fan de ce genre de chose généralement. L'auteur arrive à gérer cela avec subtilité, sans fanatisme. Et pour le coup, j'ai trouvé que la place de la religion dans cette société lui donnait un aspect plus réel. J'ai d'ailleurs hâte de voir si c'est un pan de l'histoire qui sera développé dans le second tome.



La fin est très réussie, et surtout, elle nous promet de très bonnes choses pour la suite. J'ai eu ce sentiment de contentement, sans être frustrée par ces petites révélations qui nous laissent espérer quelque chose de passionnant. J'ai envie de lire la suite, mais sans être frustrée. C'est assez nouveau, et j'adore ça. Nous n'avons pas forcément toutes les réponses à nos questions, mais l'essentiel est donné, et cette sorte de teaser donne l'eau à la bouche. Donc en conclusion, je suis contente d'avoir poussé un peu plus avec Shadowscent. Reste à espérer que Crown of Smoke ne me déçoive pas.
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Je voudrais remercier l'opération Masse critique de Babelio et les éditions La Martinière pour l'envoi de ce roman-jeunesse Shadowscent – le Parfum de l'ombre de P. M. Freestone. Sur son site, l'éditeur français le conseille pour des lecteurs de 9-12 ans, ce que je trouve parfaitement adéquat.

***

Les deux narrateurs à la première personne qui se partagent le récit des faits en alternance, Rakel et Ash, vont se rencontrer lors d'événements dramatiques qui les obligeront à fuir ensemble afin de découvrir l'antidote d'un poison inconnu. Rakel intervient la première. Dans notre monde, on dirait qu'elle est « un nez » : elle possède un odorat extrêmement développé et, non seulement elle sait reconnaître les parfums, mais elle a aussi le talent de distinguer et de mémoriser les odeurs qui les composent ; elle en devine même les proportions sans se tromper. Nous découvrirons très rapidement qu'elle connaît les plantes et qu'elle a un vrai talent de guérisseuse. Ses dons devraient lui donner accès à un avenir de Parfumeuse, mais le milieu social dont elle est issue ne lui permet que d'en rêver. de plus, Rakel fait du marché noir : elle a désespérément besoin d'argent pour soigner son père atteint de la Pourriture (que les riches préfèrent nommer l'Affliction) et déjà amputé d'une jambe. L'autre narrateur de cette aventure, c'est Ash, un jeune homme auquel un rôle très particulier a été dévolu : il est le Bouclier du prince héritier Nisaï, dont il est aussi l'ami et avec lequel il partage un lourd secret. On sait beaucoup moins de choses sur Ash que sur Rakel dans les deux premiers tiers du livre : il faudra attendre les progressives confidences du jeune homme pour comprendre d'où il vient et découvrir son secret.

***

Ne lisez pas la quatrième de couverture ! Comme souvent, elle en dit trop sur l'intrigue en dévoilant un événement précis, ce qui a pour effet d'induire chez le lecteur l'attente d'un fait qui ne se produira qu'au treizième chapitre, et l'exposition semble donc longue pour en arriver là. Cette présentation est pourtant capitale. L'histoire se déroule sur Aramtesh, un monde qui possède deux lunes jouant un grand rôle dans la floraison des plantes, et dont le passé politique est assez troublé. Au moment où commence le roman, l'empereur, le père de Nisaï, tient sous sa coupe différentes provinces ayant chacune une spécialité dans le domaine des parfums, mais il ne va pas bien et certaines provinces complotent. Les mythes, les dieux contemporains et anciens, les différentes religions qui ont cours et celles qui ont disparu, l'économie, presque toute la vie de ce monde est régie par les parfums. Cette exposition présentée de manière très progressive et sous plusieurs angles devient ainsi accessible même à de jeunes lecteurs. Les dialogues occupent une grande partie du texte et lui donne du rythme. La quête commune des deux fuyards pour des motifs différents les emmène vers des aventures dans lesquelles mythes et réalité se confondent et où chacun va découvrir l'autre, apprendre à le respecter et à accepter ses faiblesses et, pourquoi pas, à l'aimer. Je sais déjà à quel(le)s jeunes abonné(e)s de la bibliothèque je vais conseiller cet attrayant roman !
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Salut les Babelionautes

J'ai découvert P. M. Freestone grâce à une Masse Critique privilégiée et ce fut un voyage extraordinaire en compagnie de Rakel et Ash.

Dans cet Univers imaginé par l'Auteure se sont les odeurs qui dominent tout les événements de la vie quotidienne.

Rakel n'a qu'une ambition, devenir maître parfumeur, mais sa condition l’empêche de gravir les échelons qui y mènent.

Rash est le Bouclier du prince Nisaï, l'Héritier au trône de l'empire d'Aramtesh, qui se divise en cinq royaumes.

Mais lors d'un voyage vers le Royaume dont le Prince est originaire, il est victime d'une tentative d'empoisonnement qui le laisse dans une espèce de coma.

Rakel, qui se trouvait sur les lieux, est la principale suspecte et seule la guérison de Nisaï peut lui permettre d'éviter l’emprisonnement et la mort.

Rash, quand a lui, doit luis aussi trouver le moyen de le sauver, et contre toute attente c'est en aidant Rakel a fuir, qu'ils vont s'associer dans une quête qui leur fera parcourir et découvrir l'Empire.

Très bien imaginé, avec a chaque fois des rencontres surprenantes, leur périple est superbement relaté.

Je n'ai qu'un regret c'est de n'avoir pas la suite pour continuer ce qui s’avérera surement un de mes coups de Cœur pour 2020.

c'est la talentueuse Isabelle Troin qui c'est chargé de la traduction, je tiens a lui témoigner ma reconnaissance pour m'avoir permis ce voyage dans l'Empire d'Aramtesh.

Merci aux Éditions La Martinière et à Babelio pour la découverte de cette auteure.

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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui on va parler d’un roman fantasy jeunesse, Shadowscent, Le parfum de l’ombre, signé P. M. Freestone, découvert grâce à la conjonction d’Iz43 dans la constellation Mauriceandré, le tout près de la galaxie des Trolls de Babel !



-J’ai RIEN pigé.



-Ca veut dire que c’est une lecture d’Iz43 et de Mauriceandré, et qu’elle va m’être bien utile pour les challenges sur le forum des Trolls de Babel.



-Ben c’était nul.



-Sans doute, mais ça me faisait plaisir ! pour en revenir au bouquin…



Or donc Rakel monte à la ville d’Aphoraï dans l’espoir de devenir parfumeuse et, qui sait, trouver un remède ou un soulagement pour la maladie affligeant son père.

Or donc Ash, Bouclier du prince héritier, le jeune et doux Nisaï, s’apprête à le suivre en voyage.

Lorsque Nisaï est empoisonné, Rakel, que tout désigne, est accusée. Elle s’enfuit pour trouver un antidote et prouver son innocence, suivie par Ash.



-Ca en fait, des « Or donc… ».



-Ben oui, obligée : c’est un roman à deux voix et à la première personne. Les chapitres alternent la narration de Rakel avec celle d’Ash. Leurs deux histoires commencent séparément, d’où la nécessité de deux « Or donc ».



-Ben heureusement que tu n’écris pas de critique des Rois maudits ni de Trône de fer, parce que, s’il te faut un « Or donc » pour chaque perso, on n’est pas sortis de l’aubergine* !



-(soupir) Et sinon, on peut parler du roman, s’il te plaît ? Merci. Alors, la première chose que j’ai adorée, dans ce roman, c’est l’exploitation du sens de l’odorat. Et je me délecte quand mon nez est stimulé par mes lectures ! Shadowscent ne m’a pas déçue sur ce chapitre, bien au contraire, il m’a comblée ! Et j’ai trouvé originale cette histoire toute entière centrée sur l’art de la parfumerie.



-Ben moi, j’ai été déçue par ledit art de la parfumerie ! Pas une seule technique, pas une seule recette dans le bouquin ! J’ai bien repéré une allusion à l’enfleurage à froid (merci M. Süskind, sans vous, rien n’aurait été possible), et c’est tout !



-Mais le bouquin s’adresse à la jeunesse et il est déjà épais comme une polenta de châtaigne ! Si tu ajoutes des détails techniques, tu n’en finis pas et tu risques de perdre les lecteurs !



-M’en fiche. Je trouve ça dommage.



-Et ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la façon de s’exprimer de Rakel ! Toujours dans l’ironie ou le sarcasme ou l’humour pince-sans-rire, cela la rend très agréable à lire ! Son langage est rempli d’images frappantes ou amusantes. Ash se montre moins subtil, plus premier degré en comparaison.



-Moi, j’ai trouvé le roman trop déséquilibré dans le rythme. Le début est super long… pas désagréable, mais long… et quand la grande aventure commence, certaines étapes sont traitées avec une étonnante rapidité ! Et parfois, j’avais l’impression de me trouver dans un jeu vidéo, quand un perso te propose une quête que tu plies en deux secondes ! Et on tombe toujours sur de quoi se laver en voyage ! Un peu trop facile tout ça, madame !



Je ne suis pas non plus convaincue par les descriptions ! La Bibliothèque, les os d’Azéred, je n’arrivais pas à me figurer à quoi ça ressemblait, comme s’il me manquait des morceaux dans les images. Certains passages m’ont semblé confus, notamment les scènes d’actions, et je suis d’autant plus désappointée que j’en attendais beaucoup !



-Oui, alors, là, je ne peux pas dire si tu as raison ou tort. Nous travaillons comme des bêtes depuis des semaines, je suis donc incapable de déterminer si ce dernier point est une conséquence de notre fatigue ou de l’écriture.



Moi, en tout cas, j’admire de tous mes yeux ébaubis la construction de l’univers : P. M. Freestone a inventé tout un monde fabuleux, avec ses rites, ses cultures, ses religions. Découvrir l’empire d’Aramtesh m’a plongée dans le rêve et le ravissement. J’espère qu’on en saura plus sur les religions, d’ailleurs…



Shadowscent, Le parfum de l’ombre n’est pas exempt de défauts, non. Toutefois le roman reste fort intéressant et possède suffisamment de points forts pour s’intéresser à la suite. »



*Rendons à Franquin ce qui appartient à Franquin : c’est une blague de Franquin.
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

C’est grâce aux équipes de Babelio et des éditions La Martinière J. que j’ai eu la chance de découvrir ce roman fantaisie-jeunesse. J’aime beaucoup ce type de romans. Ça me rappelle l’époque (si lointaine) où je découvrais la saga Harry Potter. Une saga qui me faisait tellement rêver. Et aujourd’hui encore, en les lisant, je continue à rêver. C’est ce que je recherche en me plongeant dans une fantaisie-jeunesse. Malheureusement, ici, ça n’a pas fonctionné.

Tout d’abord, parlons personnages. Ils ne sont pas mauvais, il faut bien l’avouer. Mais ils sont communs dans leur écriture. Ils ne restent pas gravés. On s’intéresse à eux, mais de loin. Du coup, leurs joies et leurs peines ne nous atteignent que peu. Il n’y a pas eu un seul personnage qui soit sorti du lot.

Ensuite l’écriture. C’est une écriture à deux temps qui alterne entre deux personnages, Ash et Rakel. C’est peut-être ce qui a amoindri mon attachement aux personnages parce que la découverte est toujours hachurée.

Et enfin le rythme. Long. C’est très long à se mettre en place. Ça manque de dynamisme pour moi. C’est une quête donc j’attends d’être essoufflée, à bout de souffle. Ce n’est pas le cas. L’histoire suit sa trame, tout tranquillement.

Je m’attendais à lire un roman basé sur les parfums et les odeurs. Mais finalement, mis à part le premier chapitre qui est parsemé de mots et expressions du champ lexical de l’odorat, il n’en est pas tant question. Je pensais découvrir un roman pédagogique sur le monde floral. Je m’imaginais avoir la joie d’aller chercher à quoi ressemblait telle ou telle fleur ... Rien de tout ça !

C’est donc une déception pour moi. Peut-être plaira-t’il au jeune public féminin. Mais, une fois n’est pas coutume, je ne vais pas suivre les avis dithyrambiques qu’a reçu ce roman.

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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux Editions de La Martinière Fiction pour l'envoi de cet excellent roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Ainsi que le laisse supposer le titre, le récit se situe dans l'univers du parfum, un macrocosme orientalisé, dans un empire fantastique à la mythologie riche et superbement imaginée. J'ai vraiment beaucoup aimé ce monde parfumé, toute cette magie, cet univers habilement construit et très bien travaillé où mythe et réalité se confondent dans le coté occulte de l'Empire d'Aramesh, sa faune, sa flore, etc... Tout est distillé au fur et à mesure, sans entrée en matière trop introductive, et j'ai aimé cela. J'aime que l'on m'embarque tout de suite sans perdre de temps à planter le décor, je préfère le découvrir au fil de la lecture.



En alternance, nous suivons tour à tour deux protagonistes. Tout d'abord Rakel, orpheline de mère et parfumeuse dans l'âme, à l'odorat délicat et extrêmement développé, (un "nez" en quelque sorte, comme chez les créateurs de parfums) elle est aussi guérisseuse, et doit trouver un moyen de soigner son père atteint de la maladie appelée "pourriture", lui l'ancien commandant de la garde d'Aphoraï... Le second est Ash, un "Bouclier", une sorte de protecteur, auprès du prince héritier Nisaï.

Nos deux héros vont se rencontrer assez vite lors de dramatiques événements, et fuiront ensemble afin de trouver l'antidote d'un poison inconnu.



J'ai bien aimé Rakel, réfléchie et déterminée, bien qu'intrépide, et parfois tête brûlée. Ash est un peu moins attachant, bien que dévoué et plutôt silencieux, mais il est peut-être plus stéréotypé, en quelque sorte, pourtant l'on sent quelque chose de mystérieux chez lui, et l'intrigue qui occupe et unit nos deux héros est bluffante.

Des questionnement apparaissent au fur et à mesure de la lecture, au fil de leur périple et de leur quête. Et comme on nous laisse tout de même sur un cliffhanger, (si si !) j'ai hâte de découvrir la suite !

La plume est très agréable à lire et sait où elle va, on prend un véritable plaisir de page en page dans cette galaxie très originale où aventure, magie, mystère et action ne quittent pas le lecteur.

Un bémol ? Il n'y en a pas, ou alors peut-être ce coté un peu trop orientalisé, mais c'est une belle histoire que je conseille à tous de lire car c'est un beau voyage...


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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Voici un roman jeunesse fort sympathique.



La littérature de l’imaginaire, ce n’est pas mon fort. Ceci explique peut-être pourquoi il m’a fallu 70 pages sur les 460 que compte le roman pour bien rentrer dans l’histoire. N’eût été la décence d’honorer mon engagement « un livre contre une critique », j’en aurais, je pense, abandonné la lecture. D’une part, j’ai trouvé que l’intrigue mettait du temps à se mettre en place. D’autre part, les noms, les lieux, les expressions et le vocabulaire propres à ce monde imaginé m’a un peu perdue. Mais petit à petit, à force de me familiariser avec tout ce petit monde, j’ai repris le fil de l’histoire. Et une fois que l’action proprement dite démarre, la lecture en devient addictive.



Rakel est une jeune fille de 17 ans qui souhaite devenir apprentie parfumeuse. Le monde du parfum est abondamment décrit dans ce roman, et pour qui s’y connait en odeur de toutes sortes, il est possible de respirer un panel de senteurs tout au long de la lecture. Lorsque Rakel est accusée d’avoir empoisonnée le jeune prince, elle est contrainte de fuir le royaume et de trouver l’antidote au poison. Un autre personnage a son importance dans l’histoire, c’est Ash, le jeune « Bouclier » (garde du corps) du prince. C’est un roman à deux voix, on alterne de narrateur entre Ash et Rakel à chaque chapitre.



C’est écrit/traduit d’une manière fluide, compréhensible une fois qu’on a bien en tête ce monde imaginaire. Il y a du suspense, de l’aventure, un peu d’amour aussi. Et puis, la fin laisse présager une suite à ces aventures. Ce roman plaira aux fans du genre.

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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

J'ai reçu Shadowscent dans le cadre de l'opération Masse Critique, et j'en remercie Babelio et l'éditeur.



Premier volet d'une série, Shadowscent nous emmène dans les traces de Rakel et d'Ash. Les chapitres sont courts et alternent entre les points de vue de ces personnages principaux, de ces héros, même, en fin de compte.



Rakel est très inquiète pour son père, atteint d'un mal incurable, et décide d'aller tenter sa chance : elle a un nez, les parfums, ça lui connaît, et elle pense pouvoir réussir les tests qui lui permettront de faire carrière... et d'avoir les fonds pour soigner son père.



Ash, quant à lui, est le Bouclier du Prince héritier de l'empire.



Ces deux là vont se rencontrer malgré eux, et vont devoir faire cause commune s'ils veulent sauver qui son père, et qui son prince...



Ce premier volet de la saga est bien rythmé, la quête a ce qu'il faut de mystère et de rebondissements pour entraîner le lecteur à la suite des deux jeunes protagonistes, et le point fort de cet univers est réellement, à mon sens, la focale réalisée sur l'univers olfactif. Le rendu est très original et très dépaysant.



Le seul bémol est le style parfois un peu lourd, défaut d'écriture ou de traduction, je ne saurais le dire, mais largement compensé par l'originalité de l'univers et de la quête entamée. De même, j'ai trouvé la psychologie des personnages parfois un peu limitée. Bien que j'aie tiqué sur ces deux points, je ressors enchantée de cette lecture et c'est avec grand plaisir que je suivrai Rakel et Ash dans la suite de leurs aventures !
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Rakel qui veut devenir parfurmeuse.

C'est l'histoire d'un jeune homme nommé Ash dont le rôle de Bouclier lui intime de protéger le Prince Nisaï.

Une tentative d'assassinat par empoisonnement, couplée à un incendie intentionnel destiné à brûler tout le dahkaï, va les obliger à faire équipe afin de trouver l'antidote censé guérir le Prince et, par là même, gagner leur liberté, rétablir la vérité et sauver le père de Rakel. Pour cela, ils vont voyager dans tout Aramtesh, à la recherche de lieux et d'ingrédients mythiques. Bien sûr, ils auront beaucoup de surprises, des bonnes, comme des mauvaises. Car, que serait une quête sans imprévus ?



Commencer ce livre, c'est entrer dans un monde nouveau, avec sa propre histoire, ses propres règles, ses bases et sa structure tournant autour du parfum. Même s'il me fait personnellement penser à un mélange entre l'Antiquité et l'Arabie des Milles et Unes Nuits, Aramtesh est un monde bien à part, imaginé et organisé, qui reste difficile à comprendre, surtout au début. Malgré tout, il regorge de merveilles et de surprises.

Les personnages sont très différents les uns des autres et ont une personnalité bien à eux et tout à fait crédible. On s'accroche à certains tandis que d'autres nous dégoûtent ou nous déçoivent...



Il m'a fallut du temps pour rentrer dans l'histoire. Mais une fois imprégnée de cet univers particulier, il m'était très difficile d'en sortir. J'aurais juste apprécié savoir que c'était une série avant de me faire surprendre par cette fin emplie de suspens.

C'est donc, d'après moi, un livre palpitant et difficile à lâcher si on a réussi à s'accrocher suffisamment pour ne pas se sentir trop perdu(e) dans l'univers particulier d'Aramtesh. Je déconseille ce livre à ceux qui n'aiment pas les univers magiques et imaginaires, ni à ceux qui veulent de l'action des les premières pages.



Je remercie Masse Critique pour l'envoi de ce livre (ainsi que l'auteure pour l'avoir écrit, bien entendu) et j'attends la suite avec impatience (comme si j'avais pas déjà assez de bouquins à lire comme ça)...
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Shadowscent nous raconte les aventures de Rakel, une jeune femme au nez exceptionnel et d’Ash, le bouclier du futur empereur. Dans un monde de fantasy qui n’a ni époque ni lieu et qui met à l’honneur le parfum. Les senteurs ont leur importance, surtout quand du poison s’invite dans vos vies.



L’histoire : Rakel vit avec son père atteint d’une maladie qui fait pourrir ses membres (un peu comme la Lèpre) et qui isole les malades. Cette maladie n’est pas soignable mais un traitement peut en retarder les effets. Mais ce traitement coûte cher, trop pour Rakel. Elle décide donc de partir en ville pour devenir maître-parfumeur, elle qui a un nez exceptionnel. Tout ne va pas vraiment se passer comme prévu et elle va se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit. Sa vie est désormais en danger.



Nisaï est le prince héritier de l’empereur. Ce dernier est souffrant depuis de longues années et Nisaï et les autres sont confinés au palais. Mais un jour, il a l’autorisation de quitter le palais pour rendre visite à son oncle. Ash, son “bouclier”, n’est pas favorable à ce voyage qu’il juge trop dangereux. Les événements lui donneront raison lorsque son ami sera victime d’un empoisonnement. Et si cette mystérieuse Rakel pouvait l’aider à sauver Nisaï ? Et si seulement son sombre secret ne venait pas tout gâcher ?



Retour de lecture : J’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire de “Shadowscent” mais le train bondé et très bruyant dans lequel j’ai commencé le roman n’a pas dû m’aider. Je m’attendais à ce que la thématique du parfum soit plus exploitée (mais c’est un détail car les senteurs sont bien présentes.) L’univers créé par l’autrice est intéressant et personnellement j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Rakel et Ash. Même si j’ai sans doute commencé à vraiment prendre plaisir lorsque les deux personnages partent chercher de quoi sauver le prince.



Un univers intéressant

C’est le gros point fort de “Shadowscent” (bien avant les personnages.) L’autrice ne souhaitait pas que son histoire se déroule dans une époque reconnaissable ni dans un lieu précis. Il y a un petit goût d’Orient pour moi, peut-être de par les noms des lieux, l’importance du parfum et des odeurs, le désert etc.

En partant à la recherche de la solution pour sauver le prince, Rakel et Ash vont plonger au cœur de la mythologie de ce monde. Et c’est cet aspect qui m’a beaucoup plu. J’aimerai l’approfondir, découvrir leurs dieux et tout le reste. Je n’aurai pas été contre que tout le background de l’histoire soit plus présent. En tout cas il me donne envie d’en savoir plus.

Je n’ose pas en révéler plus de peur de trop en dire.



Le conseil de la bibliothécaire : “Shadowscent” est un roman young adult qui peut convenir dès 13 ans (pour bons lecteurs.) Je le conseillerai aux amateurs de fantasy “young adult”. Et si vous aimez bien être plongés dans un autre monde, vous pouvez aussi essayer “l’antidote mortel” de Cassandre Lambert. Et si c’est le côté “Orient” et moins fantasy “young adult” qui vous intéresse, je peux vous conseiller “les seigneurs des tempêtes” (plus pour les 16 ans et plus.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Rakel veut à tout prix réussir un concours pour devenir parfumeuse. Malheureusement, elle échoue et se retrouve servante attachée à la Gardienne des Senteurs. Quand le futur empereur Nisaï est empoisonné, la jeune fille est accusée du méfait. Pour sauver sa vie et celle du Prince, elle devra se lancer dans un périple à travers l'Empire d'Aramtesh, aux côtés du Bouclier de Nisaï, le mystérieux Ash.



Aramtesh est le royaume des senteurs, l'empire de l'odorat. Tout est relié à ce sens suprême que nous avons tendance à délaisser. Même les expressions communes que nous connaissons y sont reliées. Un exemple? "Quelle mouche t'a piqué?" devient, à Aramtesh, "Quelle puanteur t'a chatouillé les narines?". Ce qui donne, tout au long du roman, un aspect poétique à certains dialogues ou description. A cette plume qui fleure bon, ajoutons un vocabulaire propre à cet univers et composé de mots inventés et donc inconnus. Si ceci renforce l'immersion, cela m'a empêché de vite appréhender le roman.



En effet, j'avoue avoir éprouvé quelques difficultés à entrer dans le récit. Sans doute parce que P.M. Freestone s'est tout de suite lancée dans l'action sans prendre le temps de bien camper le décor, le contexte. Ce qui a créé une certaine confusion dans mon chef durant les 100 premières pages. Une fois ce cap franchi, une fois une image mentale créée pour visualiser l'histoire, l'univers de l'auteure m'a subjuguée jusqu'au bout.

Nos deux héros sont attachants, drôles, sympas... On croise les doigts tout au long de la lecture pour que Rakel et Ash réussissent leur folle épopée.



Mais il faudra attendre le second tome pour voir comment tout cela se termine...



Par certains côtés, Shadowscent m'a fait penser au Souper des Maléfices de Christophe Arleston bien que celui-ci soit parvenu à me faire imaginer son monde en quelques pages grâce, sans doute, à sa maîtrise de la BD qui lui a permis de rendre ses descriptions très visuelles dès le début.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions de la Martinière Jeunesse pour la découverte de cette aventure hors du commun grâce à une masse critique privilégiée.
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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre



L’univers est incroyable. Rempli d’odeurs, rempli de choses à voir, à sentir. C’est très très visuel et très prenant. Un univers qui possède ces propres créatures et son propre langage. Á Aramstesh, on y parle d’un mal étrange, de cette pourriture qui touche la population, odorante et contagieuse. L’affliction. Pour sauver son père, notre Rakel veut devenir parfumeuse, mais malheureusement tout ne se passe pas comme prévu…

Les fantasy de la Martinière J. Fiction sont vraiment de grande qualité ! Je suis encore une fois bluffée par le côté adulte de l’histoire. L’univers est extrêmement riche. On passe du désert aux contrées verdoyantes, aux marchés remplis de mille et une odeurs à la rivière et la forêt. C’était génial. J’ai passé un super moment de lecture.





J’ai adoré Rakel à qui je me suis tout de suite très vite attachée, elle est incroyablement humaine.

Quant à Ash je l’ai aussi apprécié même si je n’étais pas aussi impliquée qu’avec Rakel. On sent qu’il porte un lourd secret et le fait qu’il soit d’apparence aussi froid et distant à malgré moi ériger des distances. Je ne sais pas je n’arrivais pas à avoir réellement de l’empathie pour ce personnage qui, malgré tout, à la fin du roman m’a plu par sa loyauté. Loin des clichés des personnages de fantasy ordinaire, nos deux personnages ont leur faiblesse et n’hésitent pas à les montrer. Ash n’est pas le soldat classique. Il n’a défendu son prince qu’au château et ne connaît pas la guerre et les dangers que peuvent survenir dehors. Et j’ai beaucoup apprécié ce pan de l’intrigue. Nos personnages ne sont pas des héros. Loin de là. Et pourtant pour sauver le prince et se blanchir de tout soupçons ils sont prêt à se jeter à corps perdu dans cette aventure dans l’inconnu le plus total. Ce fût 400 pages plus que passionnante.





Autre point positif : Il n’y a pas de romance ! Enfin très peu !

Autant les romances dans les histoires dystopiques ou dans la fantasy cela ne m’a jamais dérangé autant je sais que cela en freine certains d’entres vous. Je n’aime pas non plus quand elle prends la place de l’action où quand elle en devient trop guimauve. Avec « Shadowscent » pas de soucis à se faire, pas de romance niaise et collante à l’horizon. Pas d’histoire d’amour à l’eau de rose qui éclipserait l’intrigue. Elle à bien évidemment une petite place dans l’histoire mais on ne se focalise pas dessus et c’est un bon point qu’on peut lui accorder.





J’écris cette chronique à chaud, je viens à peine de poser le roman et l’épopée de Rakel et Ash tourne encore dans mon esprit. Si je dois penser aux points négatifs du roman ce serait peut-être le fait que le résumé en dise trop. Au bout de 200 pages seulement on commençait à peine à entrevoir les premières lignes du résumé. Ce qui, sans réellement me gâcher ma lecture, à empêcher tout suspense de réellement prendre avec moi. Néanmoins la suite est tellement addictive et surprenante avec cette chasse aux ingrédients pour créer l’antidote que j’ai vite oublié ce petit gout amer. Pour ceux qui ont lu le roman young-adult chez PKJ intitulé « La princesse et l’alchimiste » cela m’y a fait beaucoup pensé. En beaucoup moins jeunesse et en beaucoup plus complexe cela va sans dire !





On parle beaucoup de politique dans ce premier tome. C’est assez courant dans les romans de fantasy qu’on y parle de quête de pouvoir mais ici cela prends une place importante. C’était hyper intéressant car c’est bien fait. Le dernier quart du roman chamboule absolument tout. On y découvre un peu plus de magie et de noirceur… l’intrigue prends un tournant inattendu et promets de jolies choses pour la suite…

Je vous le recommande chaudement si vous aimez les univers de fantasy bien développé, réellement original ! C’est quand même basé sur l’odorat et ça c’est quand même cool ! Rakel est attachante, l’intrigue est bien menée, c’est addictif au possible. Vous l’aurez compris, j’ai passé un super moment, pas de coup de coeur car il m’a manqué un peu plus de surprise et peut-être d’empathie pour nos personnages, j’ai tout de même vraiment adoré et espère que vous accrocherez autant que moi !




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Shadowscent, tome 1 : Le parfum de l'ombre

Dans l'empire d'Aramtesh, plus rien ne va. Le Prince héritier Nisai a été empoisonné avec un poison ancien que personne ne connait.

Nous sommes dans un univers où odeurs, parfums, élixirs, ... ont une importance primordiale et où certaines personnes ont des capacités particulières.



Rakel est une jeune femme dont l'odorat est très développé. Pour sauver son père d'une maladie "the Rot" qui se propage rapidement, elle se retrouve au service d'une Scent Keeper, Sephine qui semble en savoir long sur son passé.

Mais Sephine décède le même jour que l'empoisonnement du Prince Nisai.

Rakel est jugée suspecte car elle était une des premières sur les lieux tout comme ... Ash.



Ash est le "Shield", le bouclier si on traduit du Prince Nisai, il est là pour le protéger. Un fort lien les lie depuis l'enfance. Après l'empoisonnement de Nisai, Ash fera tout pour sauver son ami.

Ash cache un secret qui se révélera dangereux...



Rakel et Ash vont se retrouver dans une quête pour trouver les ingrédients permettant de créer l'antidote pour sauver Nisai.

Cette quête va les mener dans les différences provinces de l'Empire où des obstacles et des dangers divers se présenteront à eux.



Ce roman découvert dans une librairie en Angleterre s'est révélé être une bonne surprise.



L'univers proposé par l'auteure est intriguant. On imagine facilement cet Empire avec ses temples, son passé mystérieux, ses créatures fantastiques, ses poisons et élixirs de toutes sortes, ...



Les personnages sont intéressants et on les découvre petit à petit. L'auteure évite de mettre Ash et Rakel en couple en deux minutes ce dont je lui suis reconnaissante :p.

L'histoire prend son temps sans que je me sois ennuyée.



Vivement le prochain tome!!



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