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Nationalité : Suisse
Né(e) : 1947
Biographie :

P. M. est le pseudonyme de Hans E. Widmer, un penseur et écrivain suisse de langue allemande.

Il est surtout connu pour avoir écrit l'essai écologiste et anticapitaliste "Bolo'bolo" (1983). Il est également l'auteur d'une langue construite, l'asa'pili, utilisée dans "Bolo'bolo".

Hans E. Widmer est aussi l’auteur d’une œuvre multiple : essais, romans, guides de voyage, jeux de société. Dans ses romans et ses essais, il traite de mondes tant réels qu’alternatifs. Il est urbaniste actif, cofondateur de projets coopératifs d’habitation et syndicaliste.

Il est actif au sein du collectif "Redémarrer la Suisse", et partage son temps entre l'île d'Amberland, dont il a rédigé le guide exhaustif en 1988, et la coopérative d’habitat Kraftwerk1 à Zurich.

Ses principales publications sont : "Weltgeist Superstar" (1980), "Die Schrecken des Jahres 1000" (1996), "Subcoma" (2000), "Tripura Transfer" (1982).

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Alternatives Urbaines 2013 - Un concept de voisinage par Redémarrer la Suisse. Introduction à la présentation du concept de voisinage par Hans E. Widmer de Neustart Schweiz/Redémarrer la Suisse. Dans le cadre des "Journées des alternatives urbaines", le samedi 4 mai 2013 à Lausanne, Suisse.


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Au lieu de deux heures de travail par jour, nous avons travaillé dix heures et davantage aux champs et sur les chantiers des Pharaons et des Césars. Nous sommes morts dans leurs guerres et avons été déportés comme esclaves là où ils avaient besoin de nous.
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Plus nous aurons une idée claire de ce que nous voulons, moins nous aurons peur du chaos du « lendemain », et plus nous nous sentirons encouragés à la résistance constructive.
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Il n’y a pas de frontières fixes car elles furent à l’origine des conflits inutiles et des guerres.
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La diversité des identités culturelles détruit la culture de masse, les modes commercialisées de même que les langues nationales standardisées. Comme il n’y a pas de système scolaire centralisé, chaque BOLO parle sa propre langue ou dialecte. Il s’agit là de langues anciennes, d’argots ou de langues artificielles. Ainsi les langues officielles et leur fonction de contrôle et de domination déclinent et on se trouve en face d’une sorte de chaos babylonien, c’est-à-dire l’ingouvernabilité par la dysinformation.
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Dans « A Blueprint for Survival » (The Ecologist, Volume 2, n° 1, 1972, cité dans David Dickson, Alternative Technology, Fontana, 1974, p. 140), les unités de base sont des 'quartiers' de 500 personnes qui forment des 'communautés' de 5000 personnes et des 'régions' de 500.000 personnes qui sont à leur tour la base de 'nations'. Callenbach (Écotopie, Étincelles, 1979) propose des 'minivilles' de 10.000 personnes et des communautés de 20 à 30 personnes. Dans une étude suisse (Binswanger, Geissberger, Ginsburg, Wege aus der Wohlstandsfalle, Fischer Alternativ, 1979, p. 233), les unités sociales de plus de 100 personnes sont considérées comme 'non transparentes' alors que le Hopi, lui, dit: «Un homme ne peut pas être un homme s'il habite dans une communauté qui compte plus de 3000 personnes.» Le Walden Two (Macmillan, 1948) de Skinner est habité par 2000 personnes et l'unité de base dans ce système compte 200 personnes. (Les communautés auto-suffisantes de Galtung comptent par paliers de 100, 1000, 10000 ...).
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L’Âge de pierre a dû être un bon deal si l’on en croit les dernières découvertes anthropologiques. C’est la raison pour laquelle nous nous y sommes complus pendant plusieurs dizaines de milliers d’années, une période longue et heureuse, comparée aux 200 dernières années de notre cauchemar industriel. À un certain moment quelqu’un a dû se mettre à s’amuser avec des graines et des plantes : il a inventé l’agriculture. Cela semblait une bonne idée, car nous n’avions plus à nous promener trop loin pour trouver les fruits à cueillir. Mais la vie a commencé à être plus compliqué et plus pénible. Il fallait rester au même endroit pendant de longs mois et il fallait garder la semence pour la récolte suivante ; il fallait planifier et organiser le travail aux champs. Les terres et les récoltes devaient être protégées contre nos cousins nomades qui cueillaient et chassaient en continuant à penser que tout appartenait à tout le monde.
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La Machine-Travail Planétaire est construite sur la base de ses contradictions internes : ouvriers contre capital, capital privé contre capital d'État, capitalisme contre socialisme, développement contre sous-développement, abondance contre misère, guerre contre paix, femmes contre hommes, etc. La Machine n'est pas une structure homogène, elle utilise ses contradictions pour étendre son contrôle et affiner ses instruments. Contrairement au fascisme (...), la Machine-Travail accepte un certain niveau de résistance, de troubles, de provocation et de rébellion.
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Les BOLOs ne sont pas d'abord des systèmes de survie écologiques, car, s'il ne s'agissait vraiment que de survivre, pourquoi se donner tant de peine? Les BOLOs sont un cadre pour le développement de toutes sortes de styles de vie, de philosophies, de traditions et de passions. (...) Malgré certaines conceptions du marxisme vulgaire, la "culture" est plus importante que la "survie matérielle" et la hiérarchie entre les besoins de base et les autres besoins n'est pas si évidente que ça.
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Avec l’apparition des premières civilisations en Mésopotamie, en Inde, en Chine et en Égypte, l’équilibre entre l’homme et les ressources naturelles a été définitivement ruiné.
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Le pouvoir de contrôle de la Machine est fondé sur sa capacité de jouer une catégorie de travailleurs contre une autre. La Machine n'accorde pas de hauts salaires et des privilèges parce qu'elle aime particulièrement une certaine catégorie de travailleurs. La stratification sociale est utilisée pour maintenir le système dans son ensemble. (...) La Machine-Travail planétaire est un système fait de gens dressés les uns contre les autres pour garantir son fonctionnement.
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