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3/5 (sur 151 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Peter W. Singer est le directeur du projet sur la politique des États-Unis vers le monde islamique à la Brookings Institution. Il a reçu un Ph.D. à l'Université Harvard en 2001, et un A.B. à la Princeton University en 1997. Il servait comme officier dans la Balkans Task Force, Office of the Secretary of Defense.
En 2015, il publie un techno-thriller intitulé La Flotte Fantôme.

Source : Wikipedia
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"La Flotte fantôme" de Peter Waren Singer et August Cole lu par André Nerman l Livre audio


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Un vieux dicton de la Navy disait que les navires étaient comme des maîtresses : belles, attirantes, mystérieuses, demandant beaucoup d’attention et, au final, briseuses de couples.
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Debout à la tribune, Keegan avait conscience de dégager des relents de fumée, de plastique brûlé et de sueur. Elle repensa à cet ancien chef répétant sans cesse que les réunions en présentiel étaient juste un moyen de sentir les odeurs de vos collègues.
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Mais à l'heure d'aborder ce qu'on peut qualifier de nouvelle révolution industrielle, il y aura également des débats et des bouleversements politiques, économiques, sociaux et culturels, ainsi que des menaces d'ordre sécuritaire, d'une ampleur inconnue depuis plusieurs générations, si tant est qu'elle ait jamais eu d’équivalent. Le plus préoccupant, c'est le fait que tout cela soit si mal compris, à la fois par le grand public et les responsables politiques. Non seulement une grande partie d'encre eux n'ont pas pris la réelle mesure de ces bouleversements, mais ils sont incapables de les imaginer.

C'est ce qui nous a poussés à écrire Control : il ne s'agissait pas simplement de créer et de partager de nouveaux personnages et de nouvelles histoires, mais aussi d'encourager la réflexion autour des épineux problèmes liés aux rapports entre nouvelles technologies et société, qui ne seront bientôt que trop réels.
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Il lança le programme, mais avant même qu'il ait eu le temps de se rasseoir au fond de son fauteuil, l'ordinateur lui indiqua d'un tintement qu'il avait atteint son objectif.

« 12345 », entra-t-il dans le système des Chait.

Le système d'éclairage de la maison intelligente de ses voisins leur avait été livré avec un mot de passe par défaut et, comme la plupart des clients, ils ne l'avaient pas changé. Peu importait que la cause en soit la paresse ou une conception bâclée de la part du fabricant.

Cela permit à Todd de se connecter au boîtier intelligent qui gérait l'éclairage en permettant d'économiser de l'énergie, installé au-dessus de l'évier de la cuisine. De là, il atteignit la plateforme centrale du logiciel, accédant à tous les systèmes. Ce qui lui permettait à présent de contrôler tous les logiciels connectés de cette maison, qu'il s'agisse de déverrouiller les portes ou de modifier la température de l'eau dans la douche. Les 0 et les 1 parcoururent des milliers de kilomètres à travers le globe, remontant de serveur en serveur, mais il ne tarda pas à avoir accès à ce qui l'intéressait vraiment : la cuisinière à gaz située à un mètre à peine du boîtier d'éclairage piraté.

Maintenant, il n'y avait plus qu'à décider quand. Todd éplucha le registre des communications entre machines du réseau. Ligne après ligne, celui-ci révélait les moindres détails de la vie des Chait. Non seulement dans quelles pièces ils se rendaient, mais pendant combien de temps, et même ce qu'ils faisaient dans leur chambre, trahis par la légère augmentation de la température ambiante causée par réchauffement des corps en plein effort.

Voir à quel point le couple avait remis sa vie entre les mains des machines sans le savoir — pour que celles-ci surveillent, décident, gèrent — ne fît que renforcer son sentiment qu'il allait en fait libérer ces gens. La mort, après tout, était une expérience universelle pour tous les êtres vivants, mais il n'y avait que l'esprit humain pour se soucier autant de son avant et de son après. Il allait leur offrir cette vision …
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Une chose qu’on apprend lorsqu’on passe du rôle de second à celui de commandant : il ne s’agit jamais de choisir la meilleure option, mais de choisir la moins mauvaise.
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Il écarta d'un coup de pied le fauteuil de Preston et plaça un rectangle noir à côté de l'ordinateur, sur le bureau. Pendant que le disque dur téléchargeait les fichiers de Preston, l'homme enleva à la hâte sa belle chemise bleue et son pantalon vert, tachés de sang. Puis il décolla son masque en silicone imprimé en 3D . Celui-ci avait été conçu sur la base d'un algorithme capable de générer le visage ultra-réaliste qu'une IA avait inventé en mixant les traits de diverses célébrités.

Les lentilles de contact se rendirent plus difficilement, déclenchant un torrent de larmes. Ce n'était pas la douleur d'avoir pris une vie, non - rien que le modeste prix d'une chose qui devait être faite.

Il perdit en âge l'équivalent d'une génération entière en se glissant dans un jean gris moulant et une doudoune bouffante en nylon noir. Il troqua ses chaussures pour une paire de baskets, mais lestées du côté gauche, ce qui modifierait son pas et tromperait les logiciels de reconnaissance de la démarche. Puis il s'attaqua au problème de la reconnaissance faciale, enfournant dans sa bouche un dentier dont les dents du haut penchaient vers l'avant. D'une petite pochette d'aluminium, il sortit une lingette humide et la passa sur ses joues, ses lèvres et son menton . Le maquillage antisurveillance de la fille du train était simplement une histoire de look. Les gens qui ne faisaient pas juste semblant de se rebeller utilisaient ce genre de lotion pour la peau contenant de microscopiques perles réfractrices. Celles-ci, invisibles à l'œil nu, déformaient l'imagerie des caméras au niveau des pixels.
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C’est pas la peine d’apprendre des nouveaux tours à un vieux singe, si les anciens lui permettent encore de faire le boulot.
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– Ne touchez à rien, ordonna Keegan. Si vous faites ça, on n’aura pas parcouru un bloc que l’info « FBI aperçu aux abords d’Union Station » circulera sur tous les fils d’actualité…
Ce trajet vers la gare de Washington n’était pas une opération planifiée, juste la réponse à une alerte réclamant la présence du FBI. Une fausse alerte, sans doute, mais il leur fallait partir du principe que celui ou ceux qui en étaient à l’origine allaient surveiller de près toute activité suspecte dans la zone.
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Quand le général entra dans la pièce, le Russe parla le premier – cruelle erreur.
– J’ai réussi, claironna Markov, d’un ton à la fois triomphant et las.
Comme l’avait craint l’aide de camp, Yu faillit exploser.
– Vous avez réussi ? Combien de mes hommes sont-ils morts parce que vous avez échoué à l’attraper avant ? Et maintenant, vous voudriez qu’on vous félicite… Vous croyez que nous allons vous remettre une médaille, que ça va vous sauver ? (Le général partit d’un grand rire.) Laissez-moi regarder cette tueuse que vous nous avez apportée, et ensuite nous verrons ce que vous méritez.
Il posa un genou à terre devant la fille, qui contemplait toujours le sol.
– Regarde-moi, petite, ordonna Yu en se penchant vers elle.
La fille bascula légèrement sur son siège, puis releva la tête. En la voyant, l’aide de camp eut le souffle coupé. L’expression de Carrie vira aussitôt du docile au primal, ses pupilles dilatées éclipsant presque ses iris. Elle fixait droit dans les yeux le général Yu, qui l’étudiait avec curiosité, leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre.
Alors la masse de faux cheveux noirs étalée sur ses cuisses s’agita et la perruque bondit brusquement dans les airs. Carrie l’enroula autour du cou du général et renversa la chaise sur le côté, se servant de son poids pour plaquer au sol le colosse. Ils s’effondrèrent sur le plancher dans un tourbillon de bras et de jambes. Le général Yu se redressa tant bien que mal, les deux pieds de la fille calés contre son flanc et ses deux bras tirant sur la cordelette de cheveux qu’elle avait passée tel un nœud coulant autour de son cou. La chaise en bois à laquelle elle était encore menottée oscillait comme un pendule, lui procurant une force de levier supplémentaire.
L’aide de camp allait se précipiter au secours de son général quand il sentit le métal froid d’un canon contre sa tempe. Se retournant, il vit le Russe qui le tenait en joue avec un pistolet SIG Sauer américain, le fameux trophée que le général exposait derrière sa vitrine.
– Non, non. Laissez-les se débrouiller. Je suis assez curieux de savoir ce que ça va donner, dit Markov
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Huan grommela son approbation. Les réseaux de communication longue distance semblaient brouillés, car les transmissions sautaient automatiquement d’une fréquence à l’autre sans que rien ne passe.
– Tant pis. Nous n’avons pas besoin de l’aval de Hainan. Ce brouillage est la preuve qu’ils représentent une menace, fit remarquer Huan. Enclenchez le protocole de défense de la station. Paramétrez-le pour qu’il ouvre le feu à deux cents kilomètres.
– Attendez, attendez… Je capte une transmission, annonça Chang. C’est… de la musique ?
Il fit basculer la ligne sur les haut-parleurs de la station : d’abord, une suite d’accords sur une guitare, puis un roulement de batterie, avant qu’une voix rauque ne se mette à chanter, en anglais :
De nulle part a surgi un équipage de fous furieux,
Dont la devise était : Écrasez les faibles,
Avec des os dans les cheveux,
Affamés comme des aigles
Et leur chef était le Roi des Tordus
– Quoi ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? marmonna Huan.
Pour une fois, il semblait n’avoir aucune réponse toute faite.
Chang lança une recherche pour comparer ces paroles à tous les fichiers codés et les transcriptions, même celles des airs militaires, supposant qu’il s’agissait là de l’hymne d’un régiment. Le résultat était encore plus déconcertant. Il n’y avait rien dans les fichiers classifiés, mais le moteur de recherche avait retrouvé le couplet sur un site Web en accès libre : c’était Space Pirates, la chanson d’un artiste du XXe siècle qui s’appelait Alice Cooper.
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