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3.83/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/01/1948
Mort(e) le : 08/2011
Biographie :

Paul Yonnet (né en 1948) sociologue et essayiste français, spécialiste du sport, des loisirs et de la mode. Il travaille également au sein de l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF)
Il a écrit de nombreux articles dans la revue Le Débat. Connu pour ses interventions critiques sur les idéologies politiques contemporaines, ses propos sur certains sujets, notamment la dégradation de l'école, l'invasion du marché, l'hypocrisie des discours « droits de l'homme-istes » ont parfois suscité la controverse. Daniel Lindenberg l'a présenté comme un « nouveau-réactionnaire » dans son pamphlet Rappel à l'ordre (2002).

Les travaux de Yonnet articulent des savoirs appartenant à de nombreuses disciplines (psychologie, sociologie, anthropologie, histoire) tout en gardant l'esprit critique vis-à-vis de la méthode sociologique et du réductionnisme anthropologique qui la sous-tend.

Sous le pseudonyme de Jean-Michel Adventus, il publiera deux romans aux éditions Bartillat Adulesco et L.D.T (Leçons de ténèbres pour le repos des petites souris).

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Mathieu Bock-Côté plébiscite sur CNEWS la réédition du livre de Paul Yonnet paru en 1993 "Voyage au centre du malaise français", l'antiracisme et le roman national, préface de Marcel Gauchet, postface d'Eric Conan.

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C'est cela l'Everest. On y monte au milieu des morts, des os qui surgissent de nulle part, rendus par les glaciers, après qu'ils ont broyé les dépouilles pétrifiées par le froid. Les morts font un cortège muet, ils sont là, on le sait, et l'on marche dessus sans vouloir trop y penser. On marche au milieu des morts, on monte sur les morts. On marche à la mort, aussi, comme ces huit alpinistes décédés les 10 et 11 mai 1996 : "On croise ceux qui descendent, jamais certain de les revoir."
[La citation est extraite de "Chroniques himalayennes" de Jean-Michel Asselin]
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Tom Patey [...] a laissé ces définitions :
"Grimpeur solitaire" : homme seul qui tombe tout seul.
"Cordée" : plusieurs hommes qui tombent en même temps.
"Casque" : système de sécurité pour grimpeur qui tombe la tête la première. Si la chute est longue, la tête du grimpeur peut s'enfoncer complètement dans le casque, et ainsi se ramener à une petite masse visqueuse qu'on peut facilement ranger dans son sac.
"Novice" : personne qui, si elle n'est pas décédée, devrait se tenir à l'écart de la montagne.
"Grimpeur expérimenté" : dont la mort est inévitable.
"Membre du club alpin" (syn : vétéran) : quelqu'un qui ne meurt jamais, mais se fane lentement.
"Voie engagée" : condamnation à mort avec possibilité de sursis.
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L'homme consommateur, grand amateur de produits transformés, n'admet plus de se trouver en face d'une trace de sang qui pourrait évoquer le cortège de bêtes qui attendent la fin, le grand massacre préludant aux agapes ou à l'alimentation quotidienne, sans parler de celles qu'on égorge en pleine conscience pour des motifs religieux, celles qui ont compris, se débattent, bougent et se rétractent, tandis que s'écoulent des fleuves de sang. Les exigences de la "traçabilité", le genre de néologisme qui nous fait regretter la messe en latin et les vocables d'origine étrangère, s'arrêtent devant le vertige absolu que constitue la réalité de l'abattage de masse. La notion de "traçabilité" tente même de dénier une telle réalité. Il n'y aurait plus que des bêtes individuellement tuées, au destin identifiable. La "traçabilité", c'est l'idéologie dont a besoin le consommateur pour croire qu'il ne s'alimente pas quotidiennement à l'industrie de la mort.
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A l'époque de SOS-Racisme et du mitterrandisme triomphants, il fallait un courage certain pour démonter par le menu les mécanismes qui avaient promu SOS-Racisme et mettre en lumière le paradoxe présent au coeur même de cet antiracisme : en promouvant de fait les identités ethniques dont le slogan "Black, blanc, beur" était l'expression, SOS-Racisme introduisait le principe racial et le communautarisme ethnique qu'il prétendait combattre.

Comme Paul Yonnet le soulignait dès cette époque, cette "vision panraciale" allait s'étendre à l'ensemble des rapports sociaux, entraînant l'exacerbation d'une crise identitaire et d'une "xénophobie de défense" face à la crainte d'une immigration massive. Une nouvelle conception de la nation.
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Perdue dans un enchevêtrement de routes départementales toutes pareilles les uns aux autres, la petite pièce de terre sur laquelle flottait en permanence un drapeau tricolore semblait un réduit, comme un fort cerné de toutes parts par les labours de grande plaine, et qui résistait encore. Il ne fallait rien perdre, pas un pouce de terrain ne devait échapper à l’agriculture intensive.
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