L’exemple de Jésus est parfait parce qu’en lui on ne peut jamais confondre renoncement et inaction ; acceptation et passivité. Jésus nous apprend à renoncer aux récompenses, à renoncer à la compréhension des autres hommes sur le sens de nos actions vis-à-vis d’eux. Mais il ne nous demande pas de renoncer à agir. L’acceptation est dans le caractère déterminé des actions d’autrui, l’impossibilité d’obtenir des hommes ce qu’on espère ou ce qu’on attend d’eux pour notre bien ou pour le leur. Mais cette acceptation ne doit jamais entraîner à la passivité. Au contraire, il est question d’agir inlassablement, dans le sens de la justice et de la générosité.