Je peux tolérer qu’il boive et qu’il joue, bien que je n’apprécie guère qu’il dilapide notre argent. Mais je ne crois pas pouvoir supporter de vivre auprès d’un homme qui préfère la compagnie d’autres femmes !
Il n’y a aucun mérite à être bienveillant quand aucun intérêt personnel n’est en jeu. C’est une façon comme une autre de mettre en valeur sa propre supériorité.
Parfois, la colère est une chose vivante. Elle enflait dans ma poitrine et me donnait envie de mâcher des épines ; elles lacéreraient la tendre chair de ma voûte palatine, de mes joues et de ma langue.
Les bals ne sont pas destinés à s’entretenir, mais à se divertir.
J’étais piégée, et je compris ce que le pauvre renard devait ressentir lorsque sonnait l’hallali.
J’avais toujours cru que je demeurerais vieille fille. Je ne pourrais que décevoir, en tant qu’épouse. Je n’en possédais point l’accommodante complaisance, l’aptitude à s’en remettre à la volonté de son époux et, pire que tout, me faisaient défaut la beauté, la conduite et, de temps à autre même, le bon sens.Mais, d’après Jane, j’avais changé. Et, en vérité, son opinion m’importait davantage que celle de n’importe qui d’autre.
— Mr. Shakespeare usait d’une prodigieuse quantité de mots pour exprimer les choses les plus simples ! N’eût-il pu être plus direct ?
— S’il écrivait comme tout un chacun, il ne serait pas Shakespeare. S’accoutumer à son style prend un certain temps. Une fois que vous le serez, votre lecture en sera facilitée.
...les gentlemen ne s’intéressent pas aux demoiselles qui lisent, étudient et sont aussi sérieuses que vous l’êtes. Il vous admire peut-être aujourd’hui, mais ça ne durera pas. Ces qualités ne sont pas ce que les hommes désirent chez une épouse.
L’amour peut vous prendre par surprise. Certains s’unissent sans y penser, et il s’insinue peu à peu dans leurs cœurs.
D’autres s’étiolent dans des mariages dépourvus de sentiments toute leur vie.