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Critiques de Paola Barbato (87)
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À mains nues

Ben moi, quand j'serai grand, j'veux devenir fendeur de porc.

Huuum, tu fantasmes petit. Branleur de dindons, voire sexeur de poussins, ce serait le top. Voix de la SNCF pourrait également me pousser à me défoncer sur le bancs de l'école.

On en a tous rêvé.



Davide, jeune ado, belle gueule, n'aspire qu'à un seul truc, s'amuser avec ses potes.

Pour le taf, on verra plus tard.

Seulement voilà, le destin, qu'est jamais le dernier pour la blagounette, va se charger de décider à sa place.

Un enlèvement dans les règles, quelques combats victorieux plus tard et c'est une voie royale dans le petit monde délicat et feutré des combats clandestins qu'il va évoluer et s'épanouir.

Ce soir, tu vis ou tu meurs, pas d'autre alternative.

Tu seras chien de combat, mon fils.



Un chien de combat élevé par un chien de la casse. On reste en famille.

Davide n'est plus. Vive Batiza !

Minuto comme dresseur, l'élève apprendra vite, s'élèvera rapidement au-dessus de la mêlée pour devenir une référence en la matière. Violeur, équarrisseur, capable de délivrer une intensité de douleur à la demande, de tuer rapidement ou de faire traîner des plombes, le client est roi, le boucher obéissant et qualifié.



Violent, désespérant, morbide, Paola Barbato fait dans le sordide, dans le récit qui vous matraque à grands coups de poings dans la tronche.

Repoussant continuellement les limites de l'inconcevable, l'auteur fait montre d'un spectre horrifique graduel, parvenant encore à surprendre un lecteur presque blasé par tant d'abjections.



Marre de vous fader le petit monde merveilleux de Kim Kardachiant qui l'est un p'tit moins ces temps-ci, de par le fait, alors plongez corps et âme en ce récit hypnotique réservé à un public plus qu'averti.



Le quotidien d'un gladiateur des temps modernes, d'un Dr ès baston, qui n'a pas choisi sa voie, certes, mais bien décidé à ne pas resté étendu pour le compte dans l'arène.



Du sexe, de la violence, mais pas que.

On est pas des animals non plus.

L'homme a besoin de tendresse, de reconnaissance, et c'est paradoxalement en son bourreau qu'il pourrait bien trouver sa rédemption.



Puissant !

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Bon à tuer

En un mot : excellent ! En deux : vraiment excellent ! Dans la catégorie thriller italien, je connaissais Donato Carrisi, maintenant je connais Paola Barbato et je vais essayer de retenir son nom.

L’histoire commence lorsque Corrado De Angelis et Roberto Palmieri sont invités sur un plateau de télévision. Ce qui les réunit : leur profession. Ce qui les oppose : tout le reste. Tous deux sont écrivains, les écrivains les plus en vue du moment pour être exacte, mais des écrivains dont les personnalités et les écrits ont pris des routes complètement opposées. Corrado De Angelis est un neurochirurgien qui use de sa plume comme d’un bistouri, avec une précision et un talent reconnus de tous, lecteurs comme critiques. Il s’est spécialisé dans les romans policiers et doit son succès à son personnage récurrent sourd et muet, Allen Guazi. Roberto Palmieri, quant à lui, a tout de l’écrivain à succès qui plaît surtout par sa gouaille et son physique, il a beau vendre des millions de livres, ces derniers sont de piètre qualité. Aussi, la présence de ces deux écrivains dans la même émission télé pourrait surprendre. Il s’agit en fait d’un coup de pub des deux maisons d’édition : devant les millions de téléspectateurs présents devant leurs écrans, les deux écrivains s’apprêtent à signer un contrat stipulant qu’ils sortiront le même jour à la même heure leur nouveau roman. Il s'agira de voir, chiffres à l'appui, qui est le meilleur. Le compte à rebours et lancé mais tout ne se déroule pas exactement comme prévu…

Bon à tuer regorge de qualités. La première, celle qui m’a véritablement enthousiasmée, c’est que c’est un roman qui parle de l’écriture et de l’univers de l’édition et qui le fait incroyablement bien. Mais il n’y a pas que cela : la mise en abyme, dont je ne peux vous parler ici sans trop en révéler, est une belle surprise et elle est maîtrisée jusqu’au bout du roman. La deuxième qualité, c’est que le suspense est habilement mené et ce, dès le début, même si la présence de nombreux personnages peut entraver la compréhension initiale de l’intrigue. Il y a notamment un retournement de situation que je n’ai pas vu venir et que j’ai trouvé savoureux. La troisième qualité indéniable, c’est le catalogue de personnages offert par l’auteure. Ils ont parfois un côté stéréotypé qui, loin d’être gênant, donne son charme au roman, certains d’ailleurs ne sont pas très loin de la caricature, mais tous ont une utilité et leur psychologie n’est pas laissée de côté, il n’y a pas de personnage-prétexte, tous servent l’histoire.

Je vous recommande donc chaleureusement ce roman que je n’ai pour l’instant pas vu passer sur les réseaux sociaux…


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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À mains nues

16 ans, beau, gosse de riche, insouciant, fête, shit, alcool, besoin de pisser à l'écart,choc.

Remorque d'un camion qui roule, noir, pleurs, cris , hurlements. Sent une présence, agression, instinct. Camion stoppe, il sort, tout seul. Davide devient Batisa, tueur d'hommes.

Devient le disciple préféreé de "minuto", l'organisateur des combats. 20 combats, 20 morts puis snuff movies: viole et tue pour la caméra ... où tue et viole, ça dépend.



Roman choc, intense, trés noir, violent mais le talent de l'auteur réside, outre une intrigue époustouflante du début à la fin, à poser une grande distance entre les faits et le ressenti du lecteur:elle narre la violence en sourdine, elle la sussurre, la suggère mais ne s'appesantit jamais dessus.

Au contraire elle accentue les brefs moments de joie, d'amitié, de liberté qui parcourt le roman.



Tout en nous faisant vivre la dévastation d'un adolescent plongé brutalement dans la folie meurtrière des adultes ( thème d'actualité!), elle nous décrit, en finesse le processus du syndrome de stockolm.



Je ne sais trop pourquoi mais ce roman me fait penser à "meurtres pour rédemption" de K Giebel. Même si l'intrigue et le style d'écriture sont trés différents,on y retrouve cette violence ineluctable, ces non choix qui mènent l'homme à leur perte.



Réservé à un public averti.
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Le fil rouge

Un samedi, tranquille avec sa fille, 13 ans. Antonio, ingenieur, recoit un coup de fil d'un client, " je te laisse 1 h, ma chéri et je reviens" . Il revient mais se fait fracasser la tête dés qu'il franchit le seuil de sa porte.Coma pendant 3 semaines. A son reveil il apprend que sa fille a été violé et assassiné.

Fuite à l'autre bout du pays, chez un ami, qui le prend comme associé. 5 ans à batir un rempart contre la douleur, à remplir les vides de la vie pour ne pas penser: vie mécanique.

Un jour, le cadavre d'un violeur en série est retrouvé sur un de ses chantiers puis il apprend que d'autres prédateurs sont tués et un mystérieux assassin lui demande de participer, lui aussi, à ses executions.



Dans un polar ou un thriller classique, la vengeance est souvent une évidence. Paola Barbato nous montre que la seule évidence est la douleur et que chacun essaye de trouver des pansements qui lui conviennent: pour Antonio, c'est de ne pas laisser de place à la pensée , à l'intériorité: vivre comme un robot.



De trés belles qualités dans ce thriller

psychologique: de belles reflexions sur le deuil, l'oubli, la nécessité de la vengeance. Belle écriture et style original, surtout à la fin du livre.

Ce roman a pour moi un seul défaut: il n'est pas assez nerveux. Si cela se comprend bien au début du livre ou le rythme se calque sur l'apathie du héros, l'accéleration de l'intrigue n'est pas servi par un changement de style ni de mots, ce qui crée une distance qui m'a laissé plutôt froid au moment du dénouement de l'intrigue pourtant intéressante.



Mais c'est avec plaisir que j'ai découvert cet auteur et je lirai ses autres romans.
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Le fil rouge

J'ai eu beaucoup de mal au début avec ce livre alors pourquoi cette note de 3 sur 5, parce que dès que l'on comprend la clé de l'énigme la c'est bluffant et je trouve les thèmes de cet auteur très interessant tout comme dans A Mains Nues, pour moi c'est plus qu'un thriller et cela donne à réfléchir sur la nature humaine.



Tout commence lorsque Antonio Lavezzi découvre un corps sur un chantier ou il travaille, il va se rendre compte que cette découverte et son passé sont lié Antonio a perdu sa fille Michela qui s'est fait assassinée à 13 ans lorsqu'elle était seule à la maison. Antonio en rentrant chez lui se fait lui agressé par le tueur de sa fille et reste quelques temps dans le coma. A son réveil il se rend compte de ce qu'il s'est passé et sa vie se délite plus d'enfant, sa femme le quitte.



Un mystérieux personnage fait son apparition dans le récit prénomme "l'Assasin" il donne des missions à Antonio se rendre à tel endroit tuer telle personne. C'est cette partie du récit qui est assez difficile à comprendre pourquoi Antonio obéit-il à cette personne. Pour la simple raison suivante celui-ci lui dit qu'il détient des informations sur l'assassin de sa fille. Cela vire donc au jeu de piste macabre ou Antonio sème des cadavres derrière lui.



Un très bon romans policiers certes un peu complexe par moment mais très original et très fouillé psychologiquement.



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Le fil rouge

En Résumé : J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous offre un thriller qui, certes a un peu de mal à démarrer se révélant un peu répétitif dans ses premières pages, mais qui ensuite à réussi à me happer. L’intrigue, certes déjà-vu sur un assassin qui élimine des criminels et entraine un père en quête de vengeance, se révèle être plus que solide, jouant habilement avec les rebondissements, les révélations et les surprises, montant en tension au fil des pages, ce qui fait que le lecteur se laisse ainsi facilement entrainer par le récit qui offre aussi quelques réflexions intéressantes. Une des grandes forces du récit vient principalement du héros, qui nous dévoile une psychologie dense et soignée, se révélant finalement humain et attachant dans ses périodes de doute, de jalousie, d’envie, de vengeance et de souffrance. Les protagonistes secondaires qui gravitent autour de lui sont solides et efficaces. L’ensemble aboutit à une conclusion qui se révèle haletante et surprenante et qui ne laisse pas indifférent. Je reprocherai juste au roman certaines révélations qui se révélaient facilement devinables ainsi que certains passages qui ne m’ont pas paru apporter grand-chose au récit, mais rien de non plus trop bloquant. La plume de l’auteur se révèle simple, incisive et vivante alternant efficacement action, violence et sentiment. J’ai bien envie maintenant de lire le premier roman de l’auteur.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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À mains nues

Une fois n'est pas coutume, je ne noterai pas ce livre. Ce livre est génial ! Ce livre est horrible ! C'est de la violence brute, gratuite, des morts pour divertir les parieurs. Plusieurs fois, je me suis dit que j'allais abandonner la lecture, mais j'y retournais à chaque fois, comme hypnotisée. On s'attache aux personnages. Le style d'écriture transcrit bien les émotions de Davide. Au début, chaque combat, chaque mort est insupportable, puis comme lui, on s'habitue, et les rencontres deviennent anecdotiques. J'ai eu la même sensation en lisant Marche ou crève de Stephen King. Toujours dans l'écriture, je tiens à souligner aussi tous ces passages non racontés, mais seulement suggérés très habilement par l'auteur.

Quant à la fin, sans rien dévoiler, je dois dire que j'ai lu les deux dernières pages au moins 3 fois pour être sûre de ce que j'avais compris, pas qu'elle soit tellement surprenante, mais elle m'a quand même bien remuée.
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À mains nues

J'ai beaucoup aimé cette lecture on est tout de suite embarqué dans l'action avec le personnage de Davide qui en se rendant à une fête avec ses amis, va s'éloigner un instant d'eux pour cause d'envie pressante et il va se faire kidnapper. Très vite il va découvrir les intentions de ses ravisseurs, il doit combattre à mains nues contre un autre homme. Il n'y a à chaque fois qu'un vainqueur.



Davide gagne plusieurs de ses combats à la surprise des personnes qui l'ont enlevées, car Davide et tout jeune et à une gueule d'ange, ces "combattants" se retrouve dans une sorte de dortoir le soir et Davide va bénéficier de l'aide de Minuto qui se prend d'affection pour lui, il va lui enseigner ou frapper, à quantifier sur une échelle de 1 à 10 la douleur ressentie selon les coups dans les autres match.



Il existe plusieurs "ligues" différentes ou tout les combattants sont également des gens enlevés comme Davide (ligue des pays de l'est etc....).



Davide est au début dans la ligue des mineurs mais il va vite passer en ligue majeure (après 5 mise à mort dans la ligue mineur) il va donc devoir choisir un nom de lutteur qui sera Batiza.



Puis l'on grimpe dans l'horreur Batiza va devoir tuer, violer de jeunes filles afin de faire des snuff movies, ou combattre devant des gens fortunés qui payent pour ces combats de mise à mort.



Un jour Minuto et Batiza parvienne à s'échapper cependant ils sont sans cesse traquer par les membres de cette organisation et doivent sans cesse changer de lieux, d'apparence etc....



Un jour en rentrant du travail Davide ne trouve pas Minuto, il restera un an au même endroit mais se rendra compte qu'il ne pourra plus jamais retourner et avoir une vie normale auprès de ses parents notamment.



Le "Vieux" personnage de l'organisation va donc le contacter afin de lui proposer une nouvelle "expérience" cette fois-ci ils sont dix combattants enfermé dans une sorte de labyrinthe ou il n'y a qu'un gagnant, Davide et Minuto vont donc se retrouver là-bas à combattre pour leurs vies.



Un rythme intense et palpitante j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture.

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À mains nues

Je me suis parfois demandée si je serais capable de tuer. De sang-froid certainement pas ( en plus je tourne de l’œil à la vue du sang …) mais dans une situation de survie, je pense que oui.

C’est en tout cas comme ça que ça a commencé pour Davide. Enlevé puis retenu à l’arrière d’un fourgon dans l’obscurité totale, il s’aperçoit bien vite qu’il n’est pas seul et que cette autre personne dont il ressent la présence n’a qu’une idée en tête : le tuer.

Davide se retrouve alors condamné à se battre, prisonnier d’une mystérieuse organisation dont la spécialité est le combat de chiens. Sauf qu’ici, les chiens sont des êtres humains. Désormais, Davide n’a plus le choix, il doit se battre et tuer ou être tué.

Minuto, un des membres de l’organisation chargé de repérer les « chiens », se prend d’affection pour le jeune homme en qui il voit un grand potentiel et le prend sous son aile.

De combat en combat, l’influence de Minuto sur Davide est grandissante, Davide, de jeune adolescent de bonne famille mort de peur et d’horreur, devient Batiza, un combattant demandé et un assassin qui prend plaisir à tuer .





Paola Barbato, scénariste pour la télévision italienne, signe là une effroyable exploration des limites de l’humanité. Peut-on transformer un agneau en loup sanguinaire ? La réponse est oui et la démonstration bestiale et violente. Sans aller jusqu’à détailler les scènes, Paola Barbato suggère et laisse le pouvoir de l’imagination faire le reste. Le résultat est effrayant, choquant, perturbant. Tout au long de ma lecture, j’ai oscillé entre fascination morbide et rejet absolu. La violence psychologique de certaines scènes m’ont fait sortir de mes gonds. J’étais sur le point d’abandonner, scandalisée par cette violence gratuite. J’accusais Paola Barbato de vouloir donner dans la facilité, provoquer, choquer délibérément, de vouloir faire du sous Bret Easton Ellis ( je mentionne cet auteur non pas que Paola Barbato s’en inspire mais tout simplement parce que c’est le dernier auteur en date à m’avoir infligée un tel dégoût à la lecture de certains passages ).

Mais j’ai poursuivi, obnubilée par la volonté de savoir comment ça se terminerait, ce qu’il adviendrait de Davide. Le lecteur se retrouve en position de voyeur en proie à une espèce d’envoûtement malsain.

La mort intrigue toujours, comprendre comment on peut être amené à donner la mort attire. Est-ce que la façon dont l’auteur traite le sujet est pertinente ? Difficile à dire sans être spécialiste en psychologie. Au premier abord, j’ai eu du mal à y croire mais je me dis que les conditions de détention subies par Davide, la pression et la violence psychologique dont il a été victime sont probablement bien capables de conditionner un être humain et de le réduire à la sauvagerie.

Je ne sais pas non plus si ces combats de chiens humains sont une réalité. Je sais qu’il existe des combats clandestins mais où les combattants sont volontaires ce qui n’est pas le cas ici. Etant donné la perversité de certains programmes de télé-réalité, ça ne m’étonnerait pas que de telles horreurs aient réellement lieu dans l’ombre et qu’il y ait des gens assez tordus pour cautionner ça. En fait, le roman de Paola Barbato a quand même un côté réaliste qui fait froid dans le dos. On se refuse à y croire. Cette question de la crédibilité du scénario m’a tout de même pas mal turlupinée jusqu’à ce que je me dise que finalement, l’essentiel n’était pas là. L’essentiel est de comprendre que la transformation de Davide est, elle, crédible, rendue possible par son attachement à son mentor Minuto, relation emblématique d’un syndrome de Stockholm.

D’ailleurs, même le lecteur est fasciné par Minuto, personnage très charismatique, énigmatique et qui domine largement tout le roman.



Le style de Paola Barbato n’en est pas vraiment un, ça reste simple mais fluide et efficace. L’auteur est scénariste et ça se ressent principalement dans l’enchaînement des scènes, les dialogues et certains détails. Mais on a tout de même entre les mains un vrai page-turner et malgré ma violente répulsion à certains passages, je reprenais toujours ma lecture avec hâte et fébrilité.

La fin est en apothéose. Malgré mes quelques soupçons, je suis restée bouche bée à la lecture des dernières lignes. Une claque ! Comme je les aime.



Alors bien sûr, ce roman ne s’adresse pas à tout public. Dans la veine de Karine Giebel, de certains titres de Stephen King et quelques relents de Hunger Games ou Battle Royale, A mains nues est un roman pour lecteurs avertis, un roman noir, choquant mais efficace qui joue avec les nerfs et la conscience de son lecteur.

C’est un roman qui sollicite les bas instincts et les confronte avec la morale. Sommes-nous tous capables de franchir la limite ?



Bref, ce roman mériterait d’être porté à l’écran. David Fincher, si tu me lis, ce scénario est pour toi. Mon mari cinéphile t’a même mâché le travail, je lui ai résumé l’intrigue et lui ai brossé le profil des deux personnages principaux, voici donc ses suggestions pour le casting principal :



- Willem Dafoe dans le rôle de Minuto

- Spencer Lofranco dans le rôle de Davide/Batiza



(Dommage que le roman ne soit pas encore traduit en anglais, je le lui aurais bien envoyé …)



Un grand merci aux éditions Denoël !


Lien : http://cherrylivres.blogspot..
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Le fil rouge

Je ne connaissais pas cet auteur mais j'ai eu envie de lire un de ses titres suite à la publicité qui a été faite autour de "A mains nues". Je me suis donc plongé dans la lecture de son premier roman.



Je dois dire que j'ai passé un bon moment à la lecture de ce polar/thriller dans lequel on suit un père de famille dont la fille unique a été assassinée de manière atroce. On le suit alors qu'il est en proie avec sa douleur, son désir de vengeance, .... Jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour assouvir ses pulsions ....



Je n'attribue que la note de 3/5 à ce roman car j'ai trouvé que le récit était un peu lent, et un peu répétitif par moment. J'ai malgré tout passé un bon moment à la lecture de ce roman et je vais très prochainement lire "A mains nues"
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À mains nues

Avec cette lecture je souhaitais sortir un peu de mon champ habituel de lecture qui est plus axé contemporain. Pour le coup, je ne regrette vraiment pas! Ce livre m'a fait l'effet d'un véritable coup de poing!



Dès les premières pages, j'ai été horrifiée de ce que vivait Davide puis de ce que lui-même faisait. C'est un livre qui a un pouvoir incroyable: celui de dégouter le lecteur par certains côtés (certaines descriptions sont à la limite du soutenable) et en même temps il m'a donné envie de tourner les pages.



Un livre qui traite du meurtre et pose une question, que je trouve, intéressante: nait-on assassin ou peut-on être conditionné pour tuer ? Alors, où est la part de culpabilité et de responsabilité ?

Il traite également des liens qui se nouent avec les kidnappeurs (Syndrome de Stockholm essentiellement). Davide, en manque de repères et de père va très vite s'attacher à son "Maître", Minuto. Peu à peu, une relation père-fils s'instaure et j'ai fini par beaucoup m'attacher à ces personnages et à leur relation.



Ce fut une lecture addictive, je ne pouvais m'arrêter de lire! Je le conseille fortement, même aux personnes, qui comme moi, n'ont pas l'habitude de ce genre de lectures car il ne laissera personne indifférent! Ce fut une vraie révélation pour ma part. L'auteur nous embarque et nous pousse à nous questionner sur notre humanité.

Davide est au cœur d'un engrenage fou, un jeu tout droit sorti de l'enfer.

Davide, qui devient malgré lui, assassin : à la fois un ogre et une victime.

Un livre tout en finesse psychologique et en nuances.

Je pense sous silence la fin du livre qui m'a mise une vraie claque! Incroyable et inimaginable!



En bref, J'ai tout simplement adoré! Il me marquera pendant longtemps je pense.
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À mains nues

Davide est un jeune homme de 16 ans. Il se fait kidnappé par des hommes et se retrouve dans un camion. Là, un homme l'attaque. Pour sauver sa peau et après une lutte acharnée, Davide le tue. Il est ensuite conduit dans une cave avec d'autres prisonniers. Il comprendra rapidement ce qu'on attend de lui : combattre et tuer l'adversaire, avant que celui ci ne le tue !



Après avoir lu le résumé, je ne pouvais que foncer sur cette histoire noire et violente ! Grand bien me fasse puisque j'ai complètement dévoré ce livre !



Nous assistons au kidnapping de Davide, ce jeune garçon de 16 ans qui avait la vie devant lui. Ses parents sont riches, il a une belle bande de copain et il est plutôt beau gosse. Mais un soir, il va voir sa vie chamboulée du tout au tout. Il est enlevé et devra tuer pour survivre. Et ce n'est que son premier meurtre ! Lorsqu'il arrive dans la cave, il comprend petit à petit ce qu'on attend de lui : combattre, se donner en spectacle et surtout survivre ou mourrir !



Ce jeune garçon va devoir faire des choix : se laisser abattre pour en finir avec tout ça ou au contraire devenir un assassin pour rester en vie ? La question n'est pas facile et demande énormément de reflexion. Je dois dire que le lecteur est obligé de se la poser : que ferions nous si nous étions à la place de Davide ?

Il est également question d'humanité. En effet, peut-on tuer et rester humain ? Naît-on assassin ? De véritables questions de philo, me direz-vous ! Eh oui, mais tout cela se retrouve dans l'histoire de Davide, que nous voyons évoluer au cours de ses combats et au fil des jours.



Vous l'aurez compris, ce livre est rempli de noirceur mais également de violences. C'est ce côté qui pourra faire peur à certains. L'auteure ne veut pas choquer (même si quelques scènes sont décrites avec pas mal de détails) mais elle réussit néanmoins à marquer les esprits !



L'écriture et le style de l'auteure est très fluide. C'est comme si nous nous retrouvions avec Davide, à ses côtés, à devoir lutter mais également à cogiter encore et encore ! Le fait que Paola Barbato soit scénariste pour la télévision, fait que son roman soit agréable à lire et nous emporte dès la première ligne !



Concernant la fin, je dois dire que je ne l'ai pas vu venir. Et j'avoue avoir relu les deux dernières pages plusieurs fois pour être sûre de ne pas me tromper (et j'aurais préféré !). J'aime quand l'auteur me surprend et là je dois dire qu'elle y est très bien parvenue !



Bref, un thriller que vous aurez du mal à lâcher ! Âme sensible s'abstenir !


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Le fil rouge

Paola Barbota auteur de ce livre au titre Le Fil Rouge nous fait traverser une histoire macabre qui ce déroule en Italie.

Antonio Lavezzi ingénieur dans une entreprise de construction va vivre une aventure complètement dingue.

Tout commence par un coup de fil sur son portable chez lui un samedi. Un ouvrier du chantier qu'il dirige lui annonce la perte de carrelage sur le site. Antonio décide de si rendre en laissant sa fille seul à la maison. De retour chez lui il est agressé et tombe dans le coma pendant plus d'un mois. Sa fille de 13 ans est violé et tué avant sont agressions. Sortie d'affaire il ne vie plus avec sont épouse en solitaire il doit continuer à vivre. Un jour un cadavre est découvre sur sont chantier. La police découvre l'identité de la victime c'est un ancien violeur d'enfant récidiviste. En rentrant chez lui un message lui est adressé devant sa porte "UN DE MOINS". Commence pour Antonio un fil rouge qui va l'emmener dans un cercle criminel ou il devra en sortir idem.

L'auteur nous à construit une histoire à plusieurs tiroirs avec pleins de rebondissement.

Thriller que je conseil.
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Le fil rouge

Si devais résumer mon ressenti en un seul mot c’est sans hésitation le terme uppercut qui me vient à l’esprit. Le genre de bouquin qui vous laisse KO debout après avoir refermé la dernière page. Le truc qui vous prend aux tripes et vous les vrille encore et encore, sans vous laisser le moindre répit. Et putain ce que c’est bon ! Bon mais éprouvant…



L’idée de base peut paraître simple : en échange de quelques menus services pas toujours très légaux mais qui ne vous salissent pas les mains (juste l’esprit), un inconnu vous propose d’éliminer le salopard qui a ruiné votre vie en vous enlevant l’être aimé ; vous acceptez ou vous refusez ? Certes la vengeance reste un thème redondant du thriller mais sous la plume de Paola Barbato le récit prend une toute autre dimension.



Déjà l’auteure prend son temps en imposant un rythme qui est tout sauf effréné. Et pourtant aucune longueur, aucun ennui, juste l’impatience qui vous met les nerfs à vif en attendant la prochaine étape. Tout ce temps on le passe dans la tête d’Antonio, on partage son désir de vengeance, ses doutes, ses questionnements mais aussi et surtout sa douleur (c’est elle le fameux fil rouge dont il est question dans le titre). Une histoire noire et glauque mais dans laquelle les dimensions humaine et psychologique occupent l’espace.



Au départ le style peut surprendre, le récit est en effet entrecoupé par les pensées d’Antonio, mais au final il permet une totale immersion dans le personnage et dans l’intrigue. Le pari n’était pas gagné d’avance, au début Antonio s’est reconstruit une vie réglée comme du papier à musique dans le déni du drame qui a bousillé ce qu’il était avant. Mais au fur et à mesure qu’il s’investit dans les missions que lui confie l’Assassin, son caractère et sa personnalité évoluent.



Pour nous lecteurs la grande question n’est pas tant de savoir jusqu’où Antonio est prêt à aller, mais plutôt qui est le meurtrier de sa fille, et quels sont ses mobiles (pour peu qu’il en ait). L’auteure sait faire durer le suspense avant de vous asséner la vérité, une vérité que l’on prend comme une magistrale claque dans la gueule. A peine le temps de digérer la révélation que les uppercuts se succèdent en rafale ! Plus de répit jusqu’à l’épilogue et son ultime botte secrète.



En plein déferlement d’uppercuts j’ai quand même réussi à sourire en lisant le dernier chapitre et notamment les « pensées » de Danko…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Le fil rouge

Cette couverture !



Soyons honnête, le speach du départ ne déborde pas d'originalité. On le voit dans Dexter (cité dans la 4eme de couverture) mais aussi dans pas mal de films. Mais si le thème n'est pas si original que cela, l'écriture, la manière dont c'est tourné et d'autres choses encore que vous découvrirez en lisant ce roman, cela vaut plus que le coup d’œil et bien plus encore qu'une lecture. Mais parlons d'abord superficiel si vous voulez bien. Cette couverture choc ! Une main en noir et blanc qui agrippe et qui en même temps est prisonnière de ce fil rouge. Ça, ça pète ! En choisissant cette couverture à la fois sobre mais qui marque (j'avoue que j'aime ce mélange entre noir et blanc et une seule touche de couleur). C'est une couverture qui attire l’œil et qui en même temps ne vous dévoile rien sur l'intrigue mais vous donne plein d'espoir (ou de désespoir) sur la psychologie de ce livre. Vous êtes de suite dans le bain, avant même d'avoir ouvert ce livre. Mais pourquoi je vous bassine encore avec le visuel me dites vous ?



C'est que j'ai un peu bossé sur l'auteure (et ouai). Paola Barbato n'en est pas à son premier coup d'essai avec El filo rosso. Elle a déjà écrit A mains nues (que du coup, j'ai une envie folle de lire et vous aussi je pense en lisant la quatrième). Elle a aussi collaboré avec des scenarii de Fumetti (sorte de petites BD italiennes percutantes qui se vendent en kiosque) et des séries aussi. Et pour A mains nues, elle a reçu un prix : le Scerbanenco qui est un prix italien de littérature policière. Donc, si vous doutiez encore des matériaux qui vous amène à lire un bon roman thriller. Là, je ne sais plus quoi vous dire. Mais le Fil rouge répond-il à toutes ses promesses ?





Une évolution psychologique d'un personnage principal qui est génial !



Antonio rentre chez lui un jour et se fait tabasser, provoquant ainsi un coma. S'il se fait tabasser, c'est qu'un mec est rentré chez lui et a violé et tué sa fille de 13 ans. C'est sa femme Laura qui découvre les deux corps. Une fois réveillé, Antonio a du mal à faire le deuil de sa fille alors qu'il n'a jamais vu ce qu'il s'est passé. Son mariage a battu de l'aile et il a déménagé. Il s'est enfermé dans une routine très réglementé, quasi militaire, pour éviter de penser tout court. Il ressemble plus à un robot qu'autre chose. Jamais l'assassin de sa fille n'a été découvert. Un évènement déclencheur dans sa routine : un mort sur un de ses chantiers et un message : on va s'occuper de l'assassin de votre fille mais il faut pour cela faire des trucs à la limite de la légalité.



En gros, c'est une sorte de Fight Club. Contre toute attente, il accepte et surtout, cela le réveille entièrement de sa léthargie. Il fait, par cette vendetta, une sorte de deuil mais aussi une espèce de thérapie de groupe en rencontrant d'autres personnes dans la même situation que lui. C'est fou ! Bref, C'est tout ceci qu'on observe nous. Puis, nous nous posons tous la même question : qui est le chef de groupe en quelques sortes.





Ainsi, voici un roman à lire absolument.



Et oui, il faut s'intéresser aux auteurs italiens car ils sont bons, voire même très bons en littérature et c'est superbe que les Editions Denoël nous permettent aussi de les découvrir. Car en bossant un peu aussi, j'ai appris qu'ils ont publié aussi A mains nues. Ainsi, nous n'avons plus seulement Donato Carrisi pour nous faire frissonner, nous avons aussi Paola Barbato. C'est une auteure à surveiller activement et j'aimerai voir ce qu'elle va nous donner à lire ensuite.



En bref : courrez découvrir ce beau thriller psychologique qui n'a rien à envier aux grands.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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À mains nues

On entre très rapidement au coeur de l'action lorsque Davide, jeune homme de 16 ans, se fait enlever alors qu'il participait à une soirée en plein air avec des amis. Il se retrouve dans un camion, plongé dans le noir complet et frappé à mort par un homme qu'il ne voit pas. Par instinct de survie, il va se défendre et le tuer. Ce n'est que le début d'un long purgatoire: il est désormais un "chien" voué à combattre d'autres "chiens" jusqu'à la mort pour le plaisir de quelques parieurs très riches. le récit ultra-violent est quelquefois très dur mais suffisamment suggestif pour ne pas écoeurer le lecteur.

A mains nues est un thriller psychologique mené de main de maître, où chaque page est à la fois une révélation et un élément du suspense qui se poursuivra jusqu'aux dernières pages, où le lecteur se prend une gifle monumentale.
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À mains nues

Davide à 16 ans ...un jour il est kidnappé et se retrouve dans un univers où il ne connaîtra plus que la violence ...mais pas n’importe laquelle ; la pire celle où il perdra peu à peu son nom , et presque toute son humanité....il devient un chien , un chien de combat . Un homme en particulier s'occupe de lui ,le forme , lui apprends à survivre , à se battre . Alors il se raccroche à lui ,Minuto , qui est ce qui se rapproche le plus d'un père . Mais pourra-t-il s'échapper de cet enfer ? Pourras-t-il seulement revivre un jour comme un adolescent ordinaire ?



Une histoire extrêmement dure , où l'on assiste peu à peu à la déshumanisation de l'être humain , où les sentiments comme l'amitié ,l'amour , la pitié n'ont pas leur place ou si peu . Glaçant mais à lire car vraiment trés trés bon .

Et la fin vous assomme ,carrément !
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À mains nues



Bienvenue en enfer.... L'enfer des combats de chiens .... Mais pas n'importe quels chiens!!!! Des chiens humains ......

Après son enlèvement un soir de fête ,Davide sera condamné à combattre pour vivre ... Mais à quel prix .....

Attention âmes sensibles ,passez votre chemin , ce livre est mortel dans tous les sens du termes , ici il n'y a que des affreux sales et méchants , des voyeurs sans empathie , aucune humanité, aucune compassion , du sang .... Beaucoup de sang .... De la violence beaucoup de violence parfois inimaginable, et même si certaines scènes sont passées sous silence on imagine très bien et si on pousse un peu on entends même les hurlements......on s'étonne même de ne pas avoir du sang sur les mains en tournant ces pages ...... Vous l'aurai compris cette histoire est on ne peut plus horrible mais impossible à lâcher,pas de temps mort , une écriture accrocheuse , des personnages répugnants mais pourtant attachant , et un final complètement inattendue, je suis tombée dans le piège et j'ai rien vu venir ...... Alors même si parfois c'était plutôt hard j'ai passé un sacré bon moment de lecture et je ne peux que vivement vous le conseiller mais prudence il faut avoir le coeur bien accroché...... Ça fait bien flipper !!!!

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À mains nues

Un roman percutant, entre horreur et fascination !



Enlevé à l'âge de 16 ans pour participer à des combats mortels à mains nues, Davide ne comprend rien à ce qui lui arrive, privé du jour au lendemain de sa petite vie douillette pour être immergé de force dans un impitoyable monde de violence. Terrorisé, il pleure sans cesse et harcèle tout le monde de questions afin de donner du sens à ce qu'il vit.



Et pourtant il tue avec une facilité déconcertante, ce gamin, surprenant tout le monde par sa résistance et déjouant tous les pronostics. Acceptant peu à peu la situation, aidé par l'homme qui l'a recruté, Minuto, dont il boit les conseils, Davide devient Batiza, une véritable machine de combat, apprenant à apprivoiser son corps et à mesurer la douleur - reçue et donnée. Beau garçon, il devient "l'ogre et le prince charmant", Eros et Thanatos, offrant à son public fasciné "le spectacle de la Beauté qui Tue". Malgré des exhibitions de plus en plus malsaines et des combats de plus en plus gores, Batiza ne pense même plus à s'enfuir, laissant s'estomper les souvenirs de sa vie d'avant. Développant pour son mentor Minuto un authentique amour filial, il devient dépendant de son affection, et prisonnier de l'homme qu'il est devenu : "Je suis ton chef d'oeuvre". Mais dans ce milieu très secret, il est bien difficile de savoir à qui se fier, et de rester au sommet : la moindre erreur et c'est la mort...

La fin, grandiose, offre une issue surprenante. Une intrigue originale et bien ficelée, pour un roman à la fois oppressant et captivant !







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À mains nues

Il m'a fallu quelques instants entre l'instant où j'ai posé ce livre , et le moment où j'ai commencé cette chronique . Du temps pour digérer ce polar remarquable en tout point.



L'écriture tout d'abord, très efficace. il est quasiment impossible de refermer ce livre , une fois les premières pages tournées. Les mots sont forts, fluides et frappent juste.



Le récit ensuite, je me suis posée la question : que ferais-je si je me trouvais dans la situation de Davide, le héros de ce récit, serais-je capable de tuer ? Ce polar questionne mais surtout emporte tout sur son passage . J'ai été happé par le récit, tour à tour , émue, gênée, joyeuse ou triste, il n'y a rien qui laisse indifférent . Je me suis même surprise à penser plusieurs fois à un autre polar qui m'a beaucoup touchée : Meurtre pour rédemption de Karine Giebel , sans pouvoir me l'expliquer. Certes certaines scènes sont très dures mais l'ensemble vaut la peine.



Et que dire de cette fin , quel twist qui m'a scotchée littéralement sur mon canapé. je ne m'attendais pas du tout à un tel retournement de situation.



Les personnages ensuite : on ne peut que s'attacher à Davide malgré ce qu'il fait ou vit.



En bref et pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce premier roman, qui est un coup de maître. Il va vous chambouler , vous émouvoir , et vous laisser sans voix. Ma seule crainte désormais ,est que le prochain polar auquel je vais m'attaquer me paraisse fade après ça.



Retrouvez l'integralité de ma critique:
Lien : http://livresforfun.overblog..
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