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Citations de Paola Calvetti (115)


C'était un amour fait de conversations que le nôtre. Un amour hors mariage, hors famille. Hors tout. Beaucoup l'auraient considéré comme une erreur. Moi, j'en étais fière, même si je ne lui ai jamais dit.
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Un des privilèges de la librairie c’est qu’elle m’a libérée d’un complexe de culpabilité : celui de ne pas me souvenir de tous les livres que j’ai lus. J’ai oublié, le début, la fin, l’histoire entière de tas de livres, ce qui me permet d’en relire certains comme si c’était la première fois.
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Pour se sauver, on lit. On s'en remet à un geste méticuleux, une stratégie de défense, évidente mais géniale. Pour se sauver, on lit. Un baume parfait. Parce que peut-être, pour tout le monde, lire c'est fixer un point pour ne pas lever les yeux sur la confusion du monde, les yeux cloués sur ces lignes pour échapper à tout, les mots qui l'un après l'autre poussent le bruit vers un sourd entonnoir par où il s'écoulera dans ces petites formes de verre qu'on appelle des livres. La plus raffinée et la plus lâche des retraites. Très douce. Qui peut comprendre quelque chose à la douceur s'il n'a jamais penché sa vie, sa vie toute entière, sur la première ligne de la première page d'un livre ? C'est la seule, la plus douce des protections contre toutes les peurs. Un livre qui commence.
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Le langage de l'amour est un langage secret et son expression la plus haute est une étreinte silencieuse.

Robert Musil
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Aimer un homme marié, c’est apprendre à composer. On cultive l’art de retenir, résumer, enfermer dans des limites spatiales et temporelles. Il y a eu des périodes où mon amour n’était que douleur. Je vivais à la fois sa présence physique et son éloignement affectif. Une pure contradiction. La souffrance m’accompagnait tout au long de la journée, plantée dans ma poitrine, à l’endroit où je sentais auparavant palpiter de doux et naïfs papillons. parfois il me suffisait d’entendre une note de musique ou de croiser quelqu’un qui me faisait penser à lui pour que le minuscule bien-être que je croyais avoir conquis se dilue dans la mélancolie.
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Il y a les livres vivants, qui vont bien, et les autres, qui se retrouveront au pilon, ou vendus à l’étal d’un bouquiniste, offerts à la bibliothèque d’une prison ou d’un hôpital. Le livre en souffrance n’est pas vraiment mort mais il est moribond, l’absence d’attention des lecteurs et des libraires lui fait mal.
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Je lis parce que devoir agir m’angoisse, et quand je ne sais pas quoi faire ou quelle décision prendre, j’attrape un roman. Je l’ouvre au hasard et j’oublie, au fil des pages l’inquiétude se tempère et je suis pleine de gratitude envers le livre, quand il réussit à alléger cette anxiété.”
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"Avant ma défaite tu m'as quitté. Je te remercie. Dans la mélancolie de ton souvenir, je pense encore à toi. La route du devenir, après toi, s'est faite plus claire. Je sais maintenant que tu n'étais qu'une belle parenthèse. La vie est redevenue la vie et tu es un morceau d'elle. "
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Jim Morrison aussi disait que les jours de pluie, on peut marcher la tête haute même si on pleure. Sous la neige, c'est encore plus discret. (p. 25-26)
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Alice :
- Ne te cache pas derrière les livres, pas avec moi. C’est simplement que je ne comprends pas l’intérêt de ne se voir qu’une fois par an, de ne jamais se téléphoner…Il y a de la mise en scène là-dedans. Federico et toi vous me faites penser à cette comédie… Comment ça s’appelait ?...
- « Même heure l’année prochaine » de Bernard Slade. Ton cher Degas aussi se révoltait contre le téléphone. Il trouvait que c’était un instrument vulgaire qui permettait à n’importe qui de « le sonner comme un domestique ».A propos des peintres, tu connais un certain Clairin ?
- - Un portraitiste de la fin du XIXe siècle. Elève de Delacroix et adversaire d’Ingres, un peintre figuratif moins vaniteux que Boldini.
- C’est lui qui a fait découvrir Belle-Île à Sarah Bernhardt.
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"Pour se sauver, on lit. On s'en remet à un geste méticuleux, une stratégie de défense, évidente mais géniale. Pour se sauver, on lit. Un baume parfait. Parce que peut-être, pour tout le monde, lire c'est fixer un point pour ne pas lever les yeux sur la confusion du monde, les yeux cloués sur ces lignes pour échapper à tout, les mots qui l'un après l'autre poussent le bruit vers un sourd entonnoir par où il s'écoulera dans ces petites formes de verre qu'on appelle livres. La plus raffinée et la plus lâche des retraites. Très douce. Qui peut comprendre quelque chose à la douceur s'il n'a jamais penché sa vie, sa vie tout entière, sur la première ligne de la première page d'un livre ? C'est la seule, la plus douce protection contre toutes les peurs. Un livre qui commence."

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- Alberto, l'histoire de la littérature, toute l'histoire de la littérature est un fleuve d'amour qui ne s’arrête jamais. Ce n'est pas un genre en voie de disparition comme les pandas, les phoques moines ou les poules, des animaux qu'on ne voit plus qu'au musée ou dans les documentaires du National Geographic.
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Dans un roman, tu serais le narrateur en désaccord avec le personnage. L’auteur qui désapprouve en quelque sorte
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Génétiquement incapable de prendre des décisions tout seul, le Directeur de la Communication de chez B&P [...] était un drogué de réunions. Lorsqu'il m'arrivait de lui demander : 'Comment allez-vous ?', il me regardait d'un air ahuri, comme s'il devait en organiser une pour pouvoir me répondre. (p. 18)
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Nulle ardeur inesthétique, mais le calme de celui qui sait qu'il faudrait bien autre chose qu'une tempête de neige historique pour nous tenir éloignés l'un de l'autre.
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Je m'appelle Olivia, j'ai trente-trois ans, onze mois et douze jours. Assez vieille pour avoir été déçue mille fois, mais assez jeune pour me laisser encore surprendre
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Mais qu'écrire sur [un] blog, cette espèce de journal intime dont on pense qu'il peut intéresser des gens ? (p. 214)
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Pour lui, tomber amoureux était la chose la plus dangereuse au monde : on ne savait pas de qui l'on tombait amoureux, on ne savait pas si l'autre allait tomber amoureux. Ce pouvait être un cadeau du ciel comme un colis piégé.
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Pour se sauver on lit.On s'en remet à un geste méticuleux,une stratégie de défense,évidente mais géniale.Pour se sauver on lit.Un baume parfait.
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Je ne lui écris jamais les choses qui me préoccupent. Quand on se retrouve, on expédie vite fait le dossier questions douloureuses et on ferme la porte. On préfère être heureux
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