L’HIVER N’AURA PAS MA PEAU…
Extrait 2
J’ai dû laisser l’enfant dormir
quelque part
l’éloigner du soleil
le poser sur un limon très doux
qu’il tête en paix
mon absence
Dans les douves
dorment les renards tendres
Au dortoir, une femme crie
qu’elle veut les voir
Chaque jour elle caresse le vieux balai des pissotières
elle rêve
moi pas
Les renards sont doux
loin du bruit des hommes