Cannelle, tomates pelées, sept épices, sel. Poivre noir, feuille de laurier, un peu plus de mes sept épices. Le poulet doit être cuit dans beaucoup d'âromes et de parfums, car c'est son bouillon de cuisson qui se chargera de cuire le riz, et le là proviendra le goût de ma "maklouba"[...] Mon corps est là, mais mon esprit navigue par-delà les senteurs et les chaleurs de ma cuisine. (Noha)
Mais Abou Nouwâs ne se rebelle pas contre la volonté divine, lui et son peuple se sont faits depuis longtemps aux déchirements incessants, à la perte brûlante de ce qui est cher, à l'abandon des hommes et à l'amnésie des gouvernements. Le malheur pour habitude, et la dignité comme seul rempart rempart contre la folie.
On peut changer de peau jusqu'à l'infini, mais comment changer ses souvenirs et son âme ? (Shirine)