Paolo Margiotta

Dans un monde où l'espèce humaine n’existe plus, les animaux ont évolué et seule la loi du plus fort règne.

C'est dans ce cadre que Bianca perd sa mère, dévorée sous ses yeux. Cependant la jeune brebis ne se laissera pas abattre. Elle veut sa vengeance.



Un Oneshot sympathique mais que j'oublierai surement très rapidement. Visuellement c'est joli, expressif avec une colorisation agréable. Je regretterai seulement le manque d'arrière plan.



Concernant l'histoire, c'est intéressant mais peu développé. Peu de tension, cette lecture a été rapide, peut-être trop.

Peut-être aurait-elle gagné à être un diptyque ou une trilogie ?

Bianca est un mouton, elle a vu son troupeau se faire décimer par une meute de prédateurs... Ceux-ci ont eu le malheur de l'épargner, la croyant trop faible pour les menacer.... Terrible erreur. Le dessin de cette fantasy animalière est très enfantin, proche d'un Disney, mais l'histoire est celle d'une terrible quête de vengeance aveugle.



Bianca Little Lost Lamb est une histoire qui ne surprendra guère dans la construction de sa trame mais qui est traitée de façon aussi expéditive qu'efficace, nous plongeant facilement dans ce conte sanglant.

Ce nouveau titre, un comics indépendant en un seul volume, est à la croisée du film d'animation et de la bande dessinée. Nous plongeons dans un univers anthropomorphique où se côtoient proies et prédateurs. C'est la loi du plus fort. Après la mort de sa mère, Bianca va donc décider de se venger. Elle va se transformer pour devenir une guerrière sans pitié, assoiffée de vengeance et de sang. La fragile proie va devenir prédatrice... Les rôles vont s'inverser. Dans cette quête initiatique, la jeune brebis va finir par se perdre, laissant le mal s'emparer d'elle, jusqu'à oublier qui elle est réellement. Le scénario est prenant, bien mené, sans longueur. Et le dessin vient parfaire le tableau ! Des personnages craquants, des camaïeux de couleurs maîtrisés et ce trait rond et dynamique qui nous rappelle l'univers de l'animation.

Bianca n’est encore qu’une petite agnelle quand sa mère meurt, dévorée sauvagement par une meute de carnivores assoiffés de sang. Pourtant, leur chef va l’épargner. Trop chétive peut-être pour les rassasier… Toujours est-il que Bianca n’aura alors de cesse de s’entraîner dur pour un jour venger sa famille et exterminer la meute vorace qui sévit dans la région.

Les dessins sont sublimes, affûtés comme la lame d’une épée, tranchants dans la chair sans pitié, comme les yeux de Bianca qui ne voit plus que le sang qu’elle espère faire couler. La vengeance n’a qu’un credo : violence et perdition.

On aime le personnage de cette fille traumatisée, à qui la vie n’offre aucune échappatoire. Elle est la proie, c’est dans l’ordre des choses, c’est la nature même des choses. Et pourtant, Bianca, brebis inoffensive, va devenir cette guerrière à la main sûre et vengeresse. On espère la rédemption, on espère que son cœur saura encore s’ouvrir aux émotions…

Ce personnage est si vivant et pourtant déjà si éloigné de lui-même. Des autres. L’intensité du trait, filant droit et sans bavure entre le Bien et le Mal, comme le choix ultime de cette quête d’identité. Quel avenir pour une proie ? Quels chemins pour un prédateur ? Et quelles conséquences pour chacun ?

Shockdom, une maison d’édition nouvelle, mais prometteuse qui a déjà édité Francis, un conte poétique et onirique.
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Très beau one shot

Bianca est une petite moutonne qui va assister impuissante à la mort de tous les siens sous les griffes de félins. Elle va être épargnée par le chef de meute en raison de son petit gabarit qui ne satisferait même pas l'appétit d'un enfant selon lui. Grave erreur de sa part puisque notre héroïne Bianca va décider de se venger. Elle n'a pas de griffe, son corps est frêle mais elle a pour elle une grande intelligente, une soif de vengeance insatiable et les connaissances d'une ancienne civilisation disparue on comprend que ce peuple c'est nous les être humains). A l'âge adulte, elle a déjà abattu de nombreux félins mais elle cherche encore le chef qui a tué sa mère. Lors d'une de ses attaques éclaire elle va prendre sous son aile une petite biche qui a assister comme elle a l'extermination des siens... Seulement voilà, elle est incapable de changer de vie pour protéger quelqu'un..

D'ailleurs en a t elle le droit après toutes les existences auxquelles elle a mis fin ? Pour le savoir il ne vous reste qu'à lire ce titre.

Mon dieu que les dessins sont beaux !

J'ai adoré l'ambiance et les jeux de couleurs qui ont été utilisés pour nous montrer les différents états de l'héroïne et aussi les différentes atmosphères. C'est trop trop beau!

Le chara design aussi est très réussi bref vous l'aurez compris je suis fan du dessin ! L'histoire aussi est vraiment sympa. On a avant tout une histoire de vengeance. On nous parle de la loi du plus fort et de l'obligation de tuer pour survivre. Les herbivores se sont presque résignés à leur sort de proie et seule Bianca semble vouloir changer ça. Enfin tout du moins au début... Les rencontres qu'elle va faire vont la faire réfléchir sans pour autant parvenir à la faire changer d'un claquement de doigt (j'ai adoré le fait que l'on nous montre que le changement prend du temps et n'est pas une chose facile même avec de la bonne volonté). Un autre truc très cool c'est le fait que la civilisation humaine ait disparu, ça apporte quelque chose puisque l'héroïne se demande comment des gens aussi avancés technologiquement parlant ont pu disparaître et bien entendu les réponses qu'elle peut apporter sont liées à sa vie (elle imagine que l'on devait nous aussi se battre pour notre survie).

Vous l'aurez compris c'est l'histoire d'une vengeance, mais ça ne S'arrête pas là, on aborde beaucoup plus de sujets et c'est ce que j'ai beaucoup aimé. Je vous invite à lire ce titre notamment si vous aimez les histoires d'anthropomorphes comme Beastars par exemple.
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En commençant Bianca Little Lost Lamb, je pensais que l’histoire allait être en VO et finalement non. (Si si je regarde ce que j’achète, je vous assure !). Enfin bref, ce fut une très chouette lecture !



Déjà parce que les dessins sont carrément sublimes ! Je ne suis pourtant pas une fan des animaux « humanisés » mais ici ça ne m’a pas dérangée et c’était plutôt bien fait.



Bianca rêve de vengeance. Elle fait partie des faibles, des proies qui existent uniquement pour être chassées et dévorées par les prédateurs. C’est l’ordre naturel des choses. Petite, elle voit sa famille se faire massacrer et elle est épargnée par Wildheit, le chef des félins, qu’elle jure de tuer afin d’inverser la balance.



J’ai aimé cet aspect vengeance mais aussi le questionnement qui en découle toujours. Bianca massacre tous les prédateurs qui croisent son chemin, peu importe leur âge. N’est-elle donc pas devenue comme eux ? Reste-t-il encore un peu d’espoir ?
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Dans un monde post-apocalyptique où les êtres humains ne sont plus présents, les animaux ont repris leur place et seuls les plus forts survivent. Dans ce monde dangereux, Bianca, jolie petite brebis, voulait vivre heureuse près des siens, mais les carnivores ne sont jamais loin et l’avenir en décidera autrement...



Si le début nous fait penser à une simple histoire de vengeance, il n'en est rien. Le récit pousse la réflexion plus loin et vont se développer des thèmes sur la chaîne alimentaire, la place de chacun dans le monde, la rébellion et la cruauté.

Bianca explique qui sont les "oubliés" ayant vécu avant eux « Ils avaient dépassé leurs limites physiques. Leur science leur avait fait comprendre et définir le monde qui nous entoure. Ils avaient créé des armes puissantes et létales, mais dans quel but ? Pour combattre qui, s’ils n’avaient pas de prédateurs ?...»



Le récit se laisse lire tout seul avec plaisir et le monde fantastique qui l'entoure est esthétiquement superbe. Le dessin est fin, dynamique. C'est graphiquement excellent, les larmes qui coulent, les tâches de sang, les flammes d'un feu qui scintille, la beauté des cils et des expressions dans les regards, les étoiles dans le ciel, les transparences...



Un album aux superbes planches que nous avons beaucoup apprécié découvrir.
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Ce roman graphique m’a beaucoup attiré grâce à sa couverture et son résumé et je remercie donc les éditions Shockdom pour cet envoi.



On suit Bianca, un jeune agneau, qui vit dans un monde où la loi du plus fort règne. Elle qui a vu sa mère se faire dévorer va tout faire pour devenir forte et se venger. Tout d’abord, je tiens à dire que les dessins sont magnifiques. J’ai adoré le style graphique et les couleurs de ce roman graphique, c’était magique. J’ai beaucoup aimé le personnage de Bianca qui cherche aussi un peu un sens à sa vie, ce que l’on peut tous comprendre. Le scénario est bien mené, cela ne traine pas et les actions s’enchainent rapidement. L’aspect herbivore contre carnivore a déjà été vu mais j’ai bien aimé la façon dont c’était approché.



Je recommande à tous ceux qui cherchent de magnifiques dessins et une héroïne coriace.



5/5

Cette BD est vraiment particulière puisqu’elle nous emmène sur une Terre dépeuplée de ses humains et où les animaux ont eu tout le loisir de prospérer et d’évoluer mais où les carnivores dominent tout, chassant à la fois pour se nourrir et le plaisir de tuer.

C’est dans ce monde que vit Bianca, une brebis qui a échappé de peu à la mort et qui depuis est devenue une guerrière experte, tuant tous les fauves sur son passage afin d’assouvir sa vengeance.



J’ai beaucoup aimé cette BD qui questionne les rapports de force qui peuvent exister dans notre société, mais qui explore également le côté sombre des divers personnages, que ce soit celui des fauves ou celui de Bianca.

Mais ce qui m’a fait craquer en premier sur cette BD, ce sont évidemment les subîmes illustrations de Francesca Perrone. Elles sont d’une beauté à couper le souffle, même si certaines scènes sont parfois assez gores.



Le seul bémol que j’ai à formuler concerne la traduction, qui est parfois extrêmement bancale Si je peux être indulgente pour une faute de frappe ou une erreur d’accord qui serait passée à la trappe, j’ai énormément de mal lorsque cela concerne plusieurs planches de la BD (au moins 4 ou 5 dans mes souvenirs).

Cela ne m’a pas empêchée d’apprécier cet album et ses illustrations, mais ça m’a tout de même freiné dans ma lecture et les répétitions de celles-ci m’ont exaspérée.



Mais si l’on met de côté cet aspect technique qui incombe à l’éditeur, Little Lost Lamb reste une vraie réussite graphique que je vous recommande chaudement
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Avec des récits aussi soignés graphiquement et focalisés sur la psychologie des personnages, les éditions Shockdom démontre qu’ils peuvent diversifier la forme tout en imposant une vraie identité éditoriale. Une maison d’édition à suivre...
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