– Oui ma chérie, pourquoi pas ? Mais ce sera difficile… dans la vie, on ne peut pas tout avoir… mais ça, tu ne pourras pas parce que… » et patati, et patata… Tous ces mais me mettaient dans une colère noire. Puisque je le voulais, pourquoi n’était-ce point possible ? D’autant plus que j’étais également élevée au son de l’adage Quand on veut, on peut : En grandissant, je crois que j’ai surtout retenu cette dernière formule (…)
Les paysages grandioses sont devenus leur quotidien. En même temps, il est vrai que des millions de personnes vivent dans un environnement considéré comme exceptionnel par la communauté sans pour autant s’en extasier tous les jours ! Les Mexicains qui vivent sur la Riviera Maya, les New-Yorkais, les cows-boys de l’Ouest américain ne se disent pas qu’ils résident dans un des plus beaux lieux du globe. Et pourtant, des millions de gens dans le monde le pensent… Alors, finalement, je comprends les enfants même si cela m’agace un peu. On ne peut pas toujours être fasciné par un paysage qui nous entoure. (…) Parfois, on voudrait plutôt rester au lit, écouter de la musique, lire, jouer, apprendre, discuter, sans avoir à se dire je suis dans un lieu extraordinaire(…)