Citations de Pascal Croci (56)
Ici , on entre par la porte et on sort par la cheminée...
"Qu'est-ce qui les pousse à agir ainsi ?
_LA HAINE.
_Ne pourrait-on pas se haïr en paix ?"
La politique que nous menons est nécessaire pour le bien de l'humanité ! Nous répandons des idées nouvelles qui, comme la neige, purifient l'air... Combattre la peste juive ! Les anéantir tous ! Sans exception !
A l'aube des temps, les chrétiens avaient déclaré : « Vous ne pouvez pas vivre parmi nous comme juifs. » Au Haut Moyen-Age, les chefs séculiers décidèrent : « Vous ne pouvez plus vivre parmi nous. » Enfin, les nazis décrétèrent « Vous ne pouvez plus vivre. »
Ainsi continue dans les siècles ce beau duel du médecin contre le diable, de la science et la lumière contre le ténébreux mensonge.
Craindre la mort, c'est faire trop d'honneur à la vie.
La raison a besoin de lumière, et cette personne, cette comtesse, souffrait, je le répète, d'obscurité, je pense.
La partie claire de son âme n'admit jamais l'existence de la partie sombre.
Elle vécut avec une autre elle-même.
- Non, que savons-nous vraiment ?
- Vraiment ? Qu'entendez-vous par vraiment, Harker ?
- Je veux dire : de quoi sommes-nous certains ?
- Mais de rien ! De rien mon jeune ami, nous ne sommes certains de rien. C'est bien là le miracle de la foi !
Nosferatu ( 1922 ) - Le film de Murnau est vu par certains critiques comme une forme de pré-propagande nazie. Les rats répandent la peste, le rat symbole du Juif...
En 42, à Varsovie, les enfants s'échappaient des ghettos pour trouver de quoi ravitailler leurs familles. Les Allemands s'amusaient à les abattre, ils appelaient ça « la chasse aux rats ».
Le plus fort a toujours raison. C'est le vainqueur qui écrit l'histoire.
"La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait. Je hais d'ailleurs cette fatuité d'un esprit qui croit excuser ce qu'il explique. Je hais cette vanité qui s'occupe d'elle-même en racontant le mal qu'elle a fait, qui a la prétention de se plaindre en se décrivant et qui, planant indestructible au milieu des ruines s'analyse au lieu de se repentir." (p. 54)
"Dès qu'il existe un secret entre deux coeurs qui s'aiment... Dès que l'un d'eux a pu se résoudre à cacher à l'autre une seule idée, le charme est rompu, le bonheur est détruit. L'emportement, l'injustice, la distraction même se réparent... Mais la dissimulation jette dans l'amour un élément étranger qui le dénature et le flétrit à ses propres yeux." (p.20)
Pascal Croci est un scénariste et dessinateur de BD français né en 1961. Il commence sa carrière aux Editions C2L, pour lesquelles il publie plusieurs albums d’histoire religieuse. Son premier projet de fiction, Siècle de sang, sort en 1994 aux Editions Soleil, sur un scénario de Richard D. Nolane. particulièrement intéressé par le thème du vampire et ses personnages clés, Pascal Croci a dessiné de nombreux albums sur le sujet, d'après des scénarios de Françoise-Sylvie Pauly, son ex-compagne : Le Prince Valaque Vlad Tepes, Dracula entre autre....
- Ils ont tout détruit! Toutes les preuves!
- Nous témoigneront!
- Mais qui va nous croire?
On ne vit pas après Auschwitz, on vit avec en permanence.
Le capital est du travail mort, qui ne s'anime qu'en suçant tel un vampire du travail vivant, et qui est d'autant plus vivant qu'il en suce davantage.
C'est Jésus-Christ, le premier héros de ma jeunesse. Il arrivait à attirer les foules !
"_...C'est ici que je suis morte !
_Ann ! Faut pas rester là ! C'est trop dangereux...Il y a des risques d'éboulement. ALLEZ, VIENS !
_ILS ONT TOUT DÉTRUIT ! TOUTES LES PREUVES !
_Nous témoignerons !
_Mais qui va nous croire ?"
La conscience est une vertu bien redoutable.
[p20]
Fils, les êtres humains croient que tout est vivant. L'homme et les animaux... mais aussi l'eau, la terre, les pierres... et aussi les choses qui leur appartiennent, comme ces cheveux. Celui qui avait ces cheveux est chauve de l'autre côté parce que je possède son scalp. Les choses sont comme ça. Mais le visage pâle croit que tout est mort : pierre, terre, animaux, et même les gens de sa propre race. Si les choses essaient de vivre, les blancs les détruisent aussitôt. Voilà la différence.