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3.49/5 (sur 52 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16 Mars 1949
Biographie :

Pascal Dibie est ethnologue de formation et enseigne à l'Université de Paris VII Denis-Diderot où il est membre du Laboratoire d'anthropologie visuelle et sonore du monde contemporain. Il est, entre autres, l'auteur du Village retrouvé, de La passion du regard et de L' ethnologie de la chambre à coucher. En 2012, il publie Ethnologie de la porte. De l’invention de la serrure au XIIème siècle au décret de 1847 sur la numérotation des portes, des "portes loquaces" du Moyen-Âge, ornées d’emblèmes, au petit-peuple des portes du "siècle des concierges", ce riche essai, écrit à la première personne et émaillé de références littéraires, raconte avec bonheur les métamorphoses symboliques et techniques de la porte. Un bel ouvrage d’ethnologie qui donne des clefs pour mieux comprendre comment les hommes s’approprient l’espace.
En 2020 il publie Ethnologie du bureau, Brève histoire d’une humanité assise, aux Éditions Metailée, qui pose des questions existentielles sur un travail qui confine
Autres ouvrages : Le village retrouvé Le village métamorphosé.
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Cette rencontre est organisée par la Librairie de beaux lendemains de Bagnolet dans le cadre du festival Hors limites 2021. Alors qu'il allait tourner sa clé de contact pour se rendre au bureau comme chaque matin, le cours de ses pensées arrêta net le geste de Stefan. Aujourd'hui, son associé se chargerait d'annoncer à leurs employés une nouvelle qui allait bouleverser l'avenir de l'entreprise. Dès lors, son imagination divague, peuple l'habitacle de sa voiture : un castelet de marionnettes où chacun·e de ses collaborateur·rice·s se positionne et tient son rôle de façon tout à fait prévisible, en fonction de son poste, de son caractère ou de ses opinions politiques. Dans ce court roman subtilement composé et riche en rebondissements inattendus, Colombe Boncenne signe une satire du monde de l'entreprise, dénonçant en creux sa violence, la souffrance et l'aliénation qu'il engendre. Une dimension que ne contredira pas Pascal Dibie. Avec humour, sensibilité et érudition, celui-ci raconte dans son dernier essai une « brève histoire d'une humanité assise ». Une histoire qui, du scribe égyptien en passant par les moines copistes et les clercs de l'administration sous l'Ancien Régime, de la bureaucratie napoléonienne ou soviétique jusqu'à l'open-space, aux espaces de coworking et ceux, plus récemment, dédiés au télétravail, a conduit une très grande partie d'entre nous à passer ses journées sur une chaise de bureau. Entre la romancière et l'anthropologue, un regard croisé se posera sur un aspect moyennement héroïque de nos civilisations, mais qui leur ont pourtant permis “d'asseoir” leur pouvoir au fil des siècles. #librairie #SeineSaintDenis #festival #littérature Retrouvez-nous sur notre site : https://www.hors-limites.fr/ Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/festivalhorslimites/ Twitter : https://twitter.com/Hors_limites/ Instagram : https://www.instagram.com/festival_hors_limites/ Soundcloud : https://soundcloud.com/festival-hors-limites/

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Pascal Dibie
Il faut croire à la croyance des autres... effectuer un passage par l'autre, car c'est lui qui nous renvoie à nous-même, à l'exotisme en nous.
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"Il y a le connu. Il y a l'inconnu. Et entre les deux, il y a la porte et c'est ce que je veux être."
Jim Morisson des Doors
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A tous les entrouvreurs, les pousseurs, les écarteurs de portes, à ceux qui y piétinent, y espèrent, y attendent encore ; aux laquais des loquets qui font tourner les pênes et couiner les clenches ; à ceux qui portent les clefs, qui écoutent aux portes, et y toquent ; à tous les curieux courbés sur les trous de serrures ; aux cœurs battants des amoureux, aux défonceurs de portes ouvertes, à ceux qui s'y cognent le nez, qui claquent les portes ; aux ados en colère qui explosent les chambranles, aux scènes de ménage, aux mis à la porte, à tous les "je vous en prie", aux "après vous", aux "pas vous", à la souffrance des demandeurs d'emploi, à celle des étrangers aux portes des préfectures, aux malheureux écroués ; à ceux qui cherchent encore les portes des villes, aux retardataires, au bonheur de ceux qui jouent à guichet fermé, au malheur de ceux qui y font la queue ; à ceux qui n'ouvrent plus leur porte, aux généreux qui la gardent grande ouverte, à toutes ces portes qu'on a franchies, à celles qui nous attendent...Je dédie ce livre.
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Je pensais à nos vaches qui ayant trop mangé d’ensilage de maïs étaient depuis longtemps presque toutes alcooliques ou à la limite, et toujours un peu flottantes.
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Et notre vie, à l'abri des lieux fréquentés, peut trouver des langues
dans les arbres, des livres dans les ruisseaux,
des sermons dans les pierres et le bien en chaque chose.
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Et me voilà sans mot, sans écriture possible autre que quelques considérations qui même bien choisies et les plus élégantes possibles ne restitueront jamais cette musique, si cela en est une. Pas d’arpèges, ni de sol, ni de la, ni de ré, juste une intonation, une ornementation autour de tempéraments multiples qui en se rejoignant forment une harmonie. Ça vibre, ça monte, ça descend, ça con-sonne, le raga se nourrit de toute cette dynamique qu’il produit autant qu’il la consomme. Il n’y a pas de répétition quoi qu’en croient mes oreilles, il n’y a qu’une entité dynamique, évolutive avec le temps qui se déroule, et la passion des hommes qui l’influent ou plutôt la déroulent comme un papyrus. Le raga sert la légende, il scande le récit védique écrit depuis toujours et qui, à chaque jeu, est réinventé et se fait neuf. Une improvisation constante exécutée à l’intérieur de règles. Tout l’art du raga est là en équilibre sur quelques notes servant de colonne vertébrale. C’est plus une intonation que de la musique. Ce qu’on perçoit est une addition de compromis et de tolérance.
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Ouvrir un livre, c’est aussi tirer une porte et cette porte imprimée, au XVIIe siècle, on la voudra la plus belle et la plus ouvragée possible afin d’accueillir le lecteur comme on entre dans un monument avec toute la solennité nécessaire à une grande réception. C’est ainsi qu’on inventa la “première page où est le titre gravé dans quelque image qui représente le frontispice d’un bastiment”, selon la définition de Furetière.
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La poésie est partout, il suffit de lever les yeux pour entendre un langage qui ne nous gouverne pas mais stimule notre imagination si l’on a bien compris, à la façon de Cage, que “tout fait l’affaire mais seulement quand on prend ‘rien’ pour base”. Voilà une des façons de rejoindre cette philosophie générale que génère particulièrement San Francisco dans ses rues escarpées et qui n’exclut pas que “dans un vide total, tout peut arriver”.
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Concernant "Les portes du corps" visibles sur notre face,peut-on dire , par exemple ,que les yeux sont des portes ? On les qualifie plus souvent de fenêtres et effectivement on ne rentre rien dans un oeil au risque de le crever et lorsque l'on se met le doigt dans l'oeil c'est qu'on se trompe ! (Et en plus ça fait mal , preuve que ça n'est pas un trou ).
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À mon père, qui chaque jour de sa vie se rendit au bureau ;
À ma mère, qui n’y alla jamais ;
À tous ceux qui, depuis plus de trois siècles, se sont levés chaque matin pour y aller ;
À mes anciens collègues, qui y sont toujours ;
Aux millions d’humains qui s’y rendent encore ;
À tous ceux qui n’iront plus jamais...

je dédie ce livre (p. 9)
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