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Citation de Ziliz


En ville, Daech a rétabli l'ordre, l'eau, l'électricité et le 'zakat', l'aumône en faveur des pauvres.
Tous les jours, grâce à la vente du pétrole et du coton qui traversent discrètement la frontière turque, l'Etat islamique distribue aux familles les plus démunies de quoi se nourrir et s'habiller, en échange du sacrifice de leurs enfants envoyés défendre le califat.
La guerre en consomme toujours plus. Elle s'enivre de leur sang. On meurt beaucoup sur le front, certains n'ont même pas le temps de tirer une rafale qu'ils sont déjà enterrés. Les combats les dévorent par milliers, les broient avec la régularité d'un tunnelier, dans un bruit fracassant, sans jamais s'arrêter, ne laissant derrière eux que des corps et des familles en miettes.
C'est la force de Daech de ne pas compter ses morts.
Il déverse ses soldats par vagues, ils submergent les lignes adverses, mus par l'amour d'Allah d'abord, puis par les effets du Captagon et, enfin, quand la peur est trop grande, par la menace d'être jetés vivants dans une fosse commune.
(p. 227-228)
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