Pascal Sevran

Ce roman m'a assez décontenancée, je l'avoue, à tel point que jusqu'à la dernière page, je n'aurais pas su dire si j'aimais réellement ce que j'étais en train de lire ou pas même si je savais déjà que je trouvais l'écriture assez plaisante et que l'auteur me donnait envie de poursuivre ma lecture.



Il se compose en deux parties. Je dirais que la première respecte un certain ordre chronologique avec la mise en place du décor et des principaux personnages (même si certains n’apparaîtront que dans la deuxième) alors que la seconde partie, elle, est plutôt composée de souvenirs sans ordre logique apparent.

Le narrateur, Manuel Mercadier est le un fils d'ouvriers, tous deux communistes jusqu'au bout des ongles. A cette époque-là, ses principales fréquentations étaient Marc Baulan et Nicole qui étaient respectueusement ses amant et maîtresse et il n'avait que pour seul ami un certain François, d'une dizaine d'année son aîné.

Dans cette première partie, le lecteur apprend à connaître les personnages et suit l'enfance et l'adolescence du narrateur jusqu'à ses fiançailles avec Lita Renoir, une danseuse qui appartient au Concert Mayol dont il est le régisseur. Il a ainsi perdu ses amours de jeunesse de vue jusqu'au jour où il apprend le meurtre du second époux de Nicole V. (cette dernière était plus âgé que lui), la Nicole de ses jours innocents.



Dans la seconde partie voit l'apparition de trois autres personnages qui n'ont pas réellement d'importance pour le déroulement de l'histoire puisqu'ils sont simplement associés à des souvenirs qu'évoque le narrateur. Il s'agit du vieux relieur Jules Lamazière et de l'actrice, très en vogue à l'époque, Silvana Pampanini et de son mari et agent.

Bref le narrateur poursuit sa vie et rencontre certaines difficultés (je ne vous dirai pas lesquelles afin de ne pas tout vous dévoiler) mais par contre intervient ici un prénommé Jimmy Laurens, anciennement surnommé "L'ange blond du twist" avec qui il va cohabiter durant six mois et qu'il va même présenter à l'une de ses anciennes connaissances de Belgique, le Docteur Vergrhurge et c'est là que tout dérape et que des deux parties se rejoignent enfin. La boucle et bouclée



Ayant acheté cet ouvrage sur un coup de tête, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en le lisant, n'en ayant jamais entendu parler et ne connaissant pas du tout l'auteur et jusqu'au bout, j'ai douté de mon choix.

Aussi, je vous conseille cette lecture mais un conseil, n'émettez pas d'avis sur celui-ci avant d'avoir lu la toute dernière page !

J'aimais bien Pascal Sevran et surtout j'aime bien sa façon de raconter sa vie, ses désirs, ses plaisirs ; mais aussi la vie parisienne.



Il nous entraîne avec lui dans son enfance et décrit avec tendresse son père et sa jolie maman qui l'emmenait au bal.



ici il relate sa toute première jeunesse, ses rencontres, ses amours avec les femmes ; il se mariera avec une meneuse de revue qui le quittera pour un dictateur africain, ça ne s'invente pas.



Quelques rencontres masculines aussi, il sublime des instants avec élégance.



C'est tout en légèreté et finesse , nostalgie tendre également et parfois de l'ironie.



ça se lit bien, moment agréable pour moi.

On aime, ou on n'aime pas. Moi j'ai un faible pour les livres "journaux intimes", et en tant que Haut-Viennois, les lieux cités, voire les personnalités locales, me sont connus ou m'interpellent. A noter que dans cet opus, l'auteur cherche un titre pour cet opus ! J'aurais bien vu, en guise de clin d’œil grivois, "On s'ennuyait ferme le dimanche". A noter aussi que l'auteur évoque une rue "de la Haute-Vienne" à Limoges. Désolé Pascal, c'est la "rue Haute-Vienne".

Bof,bof,bof,j'ai abandonné au milieu pas par faute de style ,P. Sevran écrit bien ,mais ça devenait "relou" comme disent nos jeunes et je commençais à m'ennuyer serieusement: ce n'est qu'une suite d'événements au fur et à mesure des jours qui passent ,en écrivant ce roman il a esperė laisser une trace de sa vie mais c'est d'un ennui.....J'ai aimé l'animateur,mais je ne retiendrai pas son roman .⭐⭐

le troisième volet du journal intime de pascal sevran, mélan a la fois la

tendresse et la tristesse

avec une franchise déconcertante.👍

On ne rit pas, c'est beaucoup mieux que certains semblent le penser. On vous accorde juste le droit de lire, après, un pastiche (de Fioretto par exemple). Vous pourriez même vous y mettre vous-même ; c'est comme les alexandrins, ce n'est pas difficile à élaborer.

Pascal Sevran nous partageait une tranche de sa vie dans ce livre écrit comme un journal intime. Il nous partageait ses rencontres, ses conflits et son opinion sur certaines personnalités qu'il connaissait, tout ça avec beaucoup d'humour et d'autoderision (je n'aurais jamais pensé qu'il en était capable!).

J'ai cru m'ennuyer, mais pas du tout, il ne m'a fallu que 3 jours pour le lire.

Je recommande, il faut être un peu voyeur pour apprécier ce genre de livre mais j'avoue.

j'étais en deuil j'avais besoin de lire cette histoire...

La vie sans lui de Pascal Sevran , un ouvrage à la mémoire de son compagnon disparu. Il nous livre avec pudeur son ressenti, sa vie sans " LUI " le showbiz. son désarroi, sa solitude. Un récit empreint de sensibilité. J'ai été surprise, je ne m'attendais pas à tant d'émotion en le parcourant. Parti rejoindre son compagnon, il nous laisse un très bel ouvrage.

" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé " ( Lamartine )

Personne ne pleure de la même manière...

Voila un livre dont on peut se passer facilement. Pascal Sevran est gentil c est lui qui le souligne, il s entoure de gens qui s occupent de l intendance, il est exigent mais c est pour leur bien. Il s’oppose au mariage des prêtres et insiste sur le fait qu’on devrait laisser les curés s’amuser avec les enfants de cœur dans le presbytère et " qui cela derange?"

....il est surprenant qu un editeur laisse passer cela meme en 2000.

Ce livre est un hommage de Pascal Sevran sur lui meme, et non sur son compagnon Stephane dont on apprend de lui que ce qu il a fait pour le bien de son mentor. Moi moi et moi....

Ce livre a du être une thérapie pour l’auteur dont on ne connaissait finalement que la partie haute de l’iceberg .on découvre une personne sensible, qui nous fait part de ses sentiments lors de la perte de son compagnon qui lui manque énormément . une vraie histoire d’amour !

Dommage, c’est raté sur toute la li-gne, impersonnel, vulgaire.

J'aime beaucoup les quelques romans de Pascal Sevran que j'ai lu jusqu'à présent . Des récits plein de nostalgie avec souvent en toile de fond l'absence de la mère . Celui ci ne déroge pas à la règle . On suit les recherches que fait le personnage principal du récit afin de retrouver sa mère et essayer de comprendre l'attitude de son père . L'histoire se passe fin 50 , début 60 et l'auteur restitue superbement cette époque et une France révolue depuis longtemps .

Un bon moment de lecture .

Au fil des jours, Pascal Sevran ne fait pas que de déposer sa douleur de l'être aimé à jamais disparu dans son journal, mais nous fait aussi partager sa vision de l'amour, de l'amitié, ses goûts littéraires ( avec une certaine prédilection pour Marcel Jouhandeau), ses voyages et leurs péripéties, ses commentaires sur l'actualité de l'époque (guerre en Bosnie ...) et enfin son profond attachement pour la Haute-Vienne où il a sa maison de campagne.

J'ai beaucoup apprécié ses différentes approches que je trouve très pertinentes bien que son franc-parler peut quelquefois nous interpeller.

Premier livre que je lis de Pascal Sevran et c'est une bonne surprise. Une histoire bien construite, bien écrite avec pas mal d'humour et d'autodérision . Le sujet est pourtant délicat puisqu'il aborde la relation mère-fils et surtout la vie des collabos ou considéré comme tels dans l'immédiat après-guerre. Un roman relativement court qui se lit rapidement.

C'est un ancien livre qui date des années 2000. Il est assez triste et long à lire.

en effet Pascal Sevran raconte son histoire ou plutôt sa vie après la mort de son compagnon Stéphane. il explique chaque jour dans ce journal ce qu'il fait ou bien des pensées pour Stéphane et le manque de son amour.

c'est très touchant l'amour qui lui a porté et qui lui portera toujours.

J'ai lu ce livre lorsque j'étais en plein deuil, et les souffrances rapportées par Servan, étaient les miennes. Il faut avoir perdu son amour pour écrire comme ça. Et ce n'est pas de l'apitoiement sur soi, mais une étape importante dans le processus de deuil.

J'ai bien aimé son écriture, ses lettres empreintes d'un amour inconditionnel, jusqu'à ce qu'il écrive, à la fin du livre, qu'il trouvait normal que :"les curés s'amusent avec les enfants de choeur", cette fois c'en était trop, trop abject en plus d'être criminel au sens pénal du terme

Si ce livre nous dévoile des fulgurances littéraires, son écriture semble calculée, bâtie sur des techniques qui brillent au premier abord, mais qui épuisent au fil de la lecture.



L'homme (car il ne s'agit pas d'un roman) qui se cache derrière ces mots semble se révèler misogyne et marqué par un narcissisme clinique. Son appréhension de l'avenir dépasse en intensité sa tristesse. Il tente de dissimuler ses angoisses existentielles et ses colères puériles derrière des exigences amicales, professionnelles et amoureuses.



Il montre des compétences indéniables, sans toutefois être un génie littéraire. Cependant, l'homme m'étant antipathique, je ne lirai pas ses autres ouvrages.

Bon clairement je suis ultra déçue de ce livre/roman/biographie ? Je ne sais même pas le qualifier en fait.



Je pense que le livre a mal été présenté par les éditions Albin Michel, car la quatrième de couverture ne décrit absolument pas que c’est la tenue d’un journal. Et on ne sait pas si c’est un vrai journal ou une fiction écrite par Pascal Sevran à la manière d’un journal. Peut-être lors de sa sortie en 2005 cela a été dit dans des interviews où autres. Mais si on tombe nez à nez avec Il pleut, embrasse-moi sans faire les recherche adéquat (ce que personne ne fait je pense) et bien on ne sait pas sur quoi on tombe. Un peu comme une papillote, va ton avoir la liqueur immonde ou du chocolat ?
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