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Critiques de Pascale Dewambrechies (37)
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Juste la lumière

Racontée par une femme , qui se donne le prénom d'Eva ;

qui se cherche, enfant au regard qui observe et devine sans savoir au juste les choses cachées des adultes.

Elle cherche sa place, cette place "cadette" (fratrie de deux filles puis deux garçons) ; place à laquelle elle ne se trouve pas à son aise.



Elle sera en quête de vérité, de sa vérité, tout au long de son parcours.



4 Chapitres pour traverser une Vie !

Dimitri - l'Enfance - La maladie - La vérité



J'ai beaucoup apprécié les chapitres courts, mais denses et intenses.



"Ailleurs" avec Ma est l'enfance avec le soleil, les manguiers, la marelle ....



Puis voyages de Bucarest à Paris, puis Riga.



Bucarest, la meurtrie s'éloigne , pour faire place à Riga , la résistante où coule la Dangava.



Et, au bout de ce long chemin parsemé de mille éclats de colère !



Il ne restera juste que la lumière !
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Juste la lumière

D'abord, il y a le style, avec ses phrases musicales et percutantes et ses chapitres brefs pour marquer l'esprit. Et puis, il y a l'histoire, revisitée à rebours, celle du secret de famille d'une écrivaine.

Le parcours de cette femme apparaît derrière le caractère vivant et dynamique de l'écriture de ce livre, petit par la taille mais point par la valeur.



Pour son deuxième roman, Pascale Dewambrechies continue de creuser le sillon d'histoires au féminin.

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Juste la lumière

J'avais énormément apprécié l'Effacement, et c'est avec le même plaisir que j'ai lu " Juste la lumière". Des phrases courtes qui vont à l’essentiel, qui percutent comme un tempo de Rap. Une écriture moderne que Pascale Dewambrechies utilise dans un rythme poétique, où elle ose des pointes sur une corde raide sans filet. Elle nous raconte une histoire intime, où la vérité est le dénouement d'un chemin de croix.

A lire sans modération.

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L'effacement

L’Effacement commence par un jeu érotique narré avec véracité et élégance.

Une institutrice d’un village pyrénéen s’éprend d’un jeune parisien venu travailler à l’étude de son oncle notaire.

Elle a 36 ans, lui n’est pas majeur. Les préjugés, l’éducation stricte de Gilda retardent quelque peu l’éclosion de leur désir. Mais les interdits ne font qu’attiser le feu qui bouillonne en eux.

La guerre les sépare, elle gardera de lui un enfant et n’essaiera jamais de le retrouver.

Pascale Dewambrechies dépeint le destin d’une femme qui passe à côté de sa vie, qui étouffe ses sentiments au nom de l’obscurantisme de l’époque.

Un roman fort qui m’a embarqué dans un voyage que l’excellence m’a fait trouver trop court.

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L'effacement

On est en 1952, Gilda a trente-six ans, est institutrice et vit dans un petit village des Pyrénées. Nommée directrice, elle s’apprête à poursuivre sa vie dans le calme qui la caractérise. Mais l’arrivée d’un parisien de seize ans son cadet vient bouleverser une routine bien installée. Dans le feu de son sang espagnol, Luis attise en elle un désir interdit : celui d’une femme respectable, déjà presque âgée, pour un jeune garçon, encore un peu enfant. La passion qui s’empare d’elle l’oblitère peu à peu du reste du monde. Dans une France aux mœurs encore très conservatrices, quelle place peut maintenant occuper Gilda ?



Une place insignifiante si l’on en croit sa volonté : Gilda disparaît en elle-même et s’efforce de disparaître aux yeux des autres et, plus encore, à ceux de la vie. Une telle négation de soi oppresse par moment. L’écriture de Pascale Dewambrechies révèle les tâtonnements du personnage mais verse parfois dans une hachure trop marquée, un halètement de la lecture. Mais la grâce de l’ouvrage réside pourtant dans la persistance d’un brin de personne malgré l’effacement volontaire de la narratrice, dont les contours sont difficilement cernables, mais dont l’essence reste palpable et bien présente. Gilda est le calme d’une tempête contenue, celui d’une femme des années cinquante soumise à sa réputation, celui d’un être pour qui désir et amour deviennent une blessure fatale.
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L'effacement

1952. Gilda est directrice d'école, à Saint-Mont des Pyrénées. Elle est plutôt jolie, Gilda, elle sent souvent le regard des hommes sur elle. Mais elle vit seule, à 36 ans et se consacre aux enfants du village. Jusqu'au jour où Luis arrive, un jour de kermesse. Le trop beau, trop jeune et trop sûr de lui Luis. Et Gilda succombe.



L'effacement nous conte l'histoire d'une femme qui s'autorise à désirer et à aimer. Elle paiera le prix fort : une passion éphémère, un enfant qui ne connaîtra pas son père, et l'oubli de sa vie. Etre fille mère en 1952 est plutôt mal perçu, et Luis, engagé dans le conflit en Indochine, ne reviendra pas...



Le roman se décompose en plusieurs voix, celle de Gilda bien sûr, mais aussi celle de Luis, du moins au début du roman. On a parfois la sensation de lire son journal, elle ne cache rien de ses sentiments et de ses errances.



Le cheminement de cet effacement est bien dépeint, j'avoue cependant ne pas avoir eu d'empathie pour le personnage principal. J'aurais aimé plus de fougue et de force de sa part. La plume est habile, même si cette utilisation parfois systématique d'une écriture hachée m'a agacée.



Pascale Dewambrechies signe tout de même un joli roman, très féminin, et d'une subtile mélancolie.



Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Passiflore pour cette découverte.

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L'effacement

Très savante maitrise d'un style économe. Des phrases courtes qui vous font sentir la force de la passion non dite mais ressentie... Des phrases courtes qui courent le long des pages et ne vous arrêtent plus. C'est un petit bijoux !
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Géographie d'un père

Géographie d’un père est le troisième roman de Pascale Dewambrechies, mais je dois avouer que je l’ai lu comme un récit autobiographique. J’ai été attirée par une histoire que l’on imagine rapidement compliquée, faite de séparation et de retrouvailles… Lorsque son père ne vient pas à un rendez-vous de garde partagée, alors qu’elle a 14 ans, la narratrice s’en réjouit presque. Elle ne se doute pas qu’ils ne se verront plus ensuite pendant vingt-cinq ans, et que leur prochaine rencontre sera sous le signe du décès prochain de celui qu’elle ne connaît pas. Elle mettra encore vingt-cinq ans à pouvoir écrire sur lui. Mais que peut-on raconter de quelqu’un dont on ignore presque tout, dont on conserve seulement quelques souvenirs fragiles ? Pascale Dewambrechies parle ici de la recherche du père, et de cette difficulté là, d’écrire sur un homme qui a fait deux guerres, avait des yeux magnifiques, était beau, certes, mais était loin d’être un héros. Il aura vécu toute sa vie sous le signe de l’abandon, mais qui a réellement abandonné qui ? La narratrice s’interroge aussi sur son propre silence et sur l’évidence qu’une relation se construit à deux… Le récit de Pascale Dewambrechies se déploie avec sincérité et justesse, et grâce à sa belle plume nous entraîne dans les méandres de cette relation singulière. On ressent les souffrances engendrées par ce rendez-vous raté, entre deux êtres qui auraient peut-être pu partager quelque chose, des expériences, le temps qui passe. Mais rien n’a eu lieu, et la narratrice ne peut se résoudre à remplir ces vides avec de la fiction. J’ai beaucoup aimé être invitée dans ce pan d’histoire familiale, et dans un récit qui ne cherche pas à sublimer les liens familiaux mais à en dessiner les étranges contours.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Juste la lumière

Un récit émouvant. Une belle écriture poétique. Une soif de vérité.

Des phrases courtes ainsi que des chapitres qui ne font, quelque fois, qu'une seule page donne un rythme rapide à notre lecture.

Cinq parties pour ce court roman : le prologue, Dimitri, l'enfance, la maladie et la vérité.


Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Juste la lumière

Je viens de terminer la lecture de Juste la lumière et je ne veux pas tarder à faire part de mon ressenti. Je commencerai par ce qui est le plus simple (pas pour l'auteur !), c'est à dire par sa "lisibilité": elle est exceptionnelle pour un livre qui n'est ni un polar, ni un thriller politico-économique, ni une BD de Largo Winch. Les pages se tournent toutes seules. De cela l’auteure doit être fière car ce n'est certainement pas évident.



Plus sérieusement j'ai été impressionné par la qualité du style que j'avais déjà beaucoup apprécié dans L'Effacement. Il est non pas nerveux (un peu quand même) mais plein de muscles, non pas gros comme ceux des bodybuilders, mais fins comme ceux des coureurs de fond. Pas de graisse autour, rien qu'un tissu de nerfs pour le faire avancer. Pas un mot de trop, pas de descriptions charmantes de vallées verdoyantes où poussent des fleurs aux couleurs chatoyantes. Et pourtant il n'est pas sec comme une coureuse de marathon (pour rester dans les comparaisons sportives !). On le mâche avec plaisir ou angoisse selon les moments.



Le principe affirmé de courts, voire très courts, chapitres, participe à l'élan jamais interrompu du développement du récit. J'y ai retrouvé ce que j'avais remarqué dans le précédent roman : une adéquation parfaite entre le style et le récit, entre le fond et la forme. C'est le b.a.ba du travail de l'écrivain, mais on constate que souvent il n'en n'est rien.



Quant au fond, il m'a beaucoup séduit : ce portrait de femme, ou plutôt d'une part de femme (par exemple on ne sait rien de ce qu'elle écrit, sauf à la fin) est plein de finesse et de sensibilité. Il a été dit que c'était un livre de femmes sous-entendant ainsi que nous autres balourds d'hommes étions incapables de l'apprécier. Je ne suis pas d'accord du tout. J'ai également ressenti que le personnage de Dimitri était plus fouillé que le raccourci consistant à dire qu'il s'agit d'un abominable égoïste.



Pages 106 et 107 l’auteur écrit un chapitre sur l'écriture que j'ai beaucoup apprécié et en particulier ces mots : Jouir de la phrase qui advient. La répéter. L'écouter. La faire tourner dans ta bouche. En écouter la musique. La sucer. La garder parfois. La recracher souvent. Quelle belle définition du "travail" de l'écrivain à laquelle j'adhère totalement.



En résumé c’est un livre que j’ai beaucoup aimé. J'attends avec impatience le suivant.
Lien : http://www.editions-passiflo..
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L'effacement

Premier roman de Pascale Dewambrechies, j'ai été suprise par l'histoire, à la fois simple mais aussi dramatique, complexe et profondément émouvante.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de l'auteure, concise et brusque contrariée par des mots intenses et sensibles.

L'histoire est celle d'une passion amoureuse dans les années 50, entre Gilda, institutrice de 36 ans, célibataire et Luis, jeune homme d'une vingtaine d'années. Leur passion dure un été jusqu'à ce que lui s'en retourne à Paris. Elle aurait pu rester un précieux souvenir si Gilda n'était pas tombée enceinte.

S'en suit une vie que Gilda n'a pas choisie, avec cet enfant qui lui rappelle les heures passées avec Luis.

Un roman dont les pages tournent toutes seules. Une auteure que je suis curieuse de suivre.
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Juste la lumière

Ce roman, c'est l'histoire d'Eva. Eva est une jeune femme que l'on pense un peu hautaine, une jeune femme assurée dans sa vie et qui sait ce qu'elle veut. Elle se décrit comme libre et c'est elle seule qui décide de sa vie. Sa rencontre avec Dimitri laisse penser qu'elle maîtrise tout. Elle décide qu'il est son alter égo, son double, c'est lui l'homme de sa vie. Puis on découvre vite qu'Eva porte des blessures en elle, des blessures liées à son enfance. Sa relation avec Dimitri est compliquée. Il s'avère que Dimitri est un parfait égoïste. Elle le suit pourtant, et connait des moments très difficile avec lui. Elle se retrouve bien malgré elle dans une relation de non dit et de mensonge, comme elle en a vécu dans son enfance.

Il y a une phrase qui résume bien cela : "un mensonge d'amour pour cacher un mensonge de vie".



Ce roman, comme vous l'avez compris, est donc un roman sur le mensonge qui peut détruire toute une vie.

Je me suis très vite attachée à Eva qui est en fait plus fragile qu'elle veut bien laisser croire. Ses moments de doute, ses moments de courage, son raisonnement, son combat pour essayer d'avancer malgré les vérités cachées.

J'ai détesté Dimitri, personnage égocentrique et menteur qui ne pense qu'à lui. Qui sait très bien manipuler Eva afin qu'elle reste près de lui.

J'ai adoré l'écriture de ce roman. C'est très bien écrit avec des phrases incisives qui font mouches !



C'est une histoire très touchante. Et c'est un livre très bien écrit. Un très beau texte. Les chapitres sont très courts et au fur et à mesure, se déroule l'histoire d'Eva. J'ai aimé la justesse d'écriture de l'auteure.

Cette lecture a été un très bon moment pour moi.

Je vais d'ailleurs me procurer le premier roman de Pascale Dewambrechies et suivre cette auteur pour les prochains romans à venir !
Lien : https://sanshistoire.wixsite..
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Juste la lumière

Ce merveilleux roman est à la fois l'histoire d'une quête, celle d'Eva, à la recherche d'une vérité, celle de son enfance; l'histoire d'une passion, pas toujours partagée et l'histoire d'une rédemption. Finalement, une quête de Liberté. Un texte fulgurant, qu'il faut lire d'une traite et qui laisse des traces dans notre âme!
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Juste la lumière

J'ai tout simplement adoré Juste la lumière, une histoire de femme qui, après L'Effacement, le premier roman de Pascale Dewambrechies que j'ai dévoré et qui a résonné en moi d'une manière si intime, m'a parlé autrement mais de tout aussi près. J'ai voyagé dans l'espace et dans le temps avec Eva, empathique de son parcours, admirative de son courage, de l'enfance à la passion, de la maladie à la résilience... Il y a des phrases, des pages entières, que j'ai relues à haute voix une fois le livre terminé pour en apprécier la construction, le rythme, la justesse, tant elles étaient belles.

Dès le prologue, Pascale Dewambrechies utilise le "tu" : quelle réussite, quelle expérience, quelle puissance ! J'ai eu l'impression que l'auteur s'adressait directement à « moi » lectrice, devenue protagoniste de l'histoire, presque « mise à la place » d'Eva.

Juste la lumière est un petit bijou de littérature à découvrir et à faire découvrir de toute urgence !
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Juste la lumière

Eva est une femme sensible, mystérieuse ouverte à l'autre. Elle écrit, aime Dimitri, souffre aussi. Derrière la surface qui craquelle, se cache des émotions étouffées, refoulées dont il va falloir percer le secret...





C'est un roman ultra poignant, fragile, sensible. Un récit sur la douleur, les cicatrices, l'incompréhension, les non-dits. Parce qu'il y a des silences qui font bien plus mal que les mots, s'expriment les maux...



L'esprit n'a pas de prise sur ce qu'il ne comprend pas. Eva vibre, aime, ressent, pressent. Sa relation avec Dimitri est démesurée, fusionnelle, provoque des remous dans sa vie émotionnelle. Très vite de voyage, d'errance, en absence Eva s'enlise dans le tourbillon de l'anéantissement. Il est question de peur, de manquement, d'abandon. Eva s'enfuit, s'affole, va mal... Pour aller mieux, elle va comprendre qu'il faut dérouler le fil à l'envers, retourner vers son enfance.



L'auteur nous touche, sa plume est sensible, éprouvée. C'est de la porcelaine de chine précieuse et délicate. Les émotions sont intimes, intenses. Au-delà des ruptures, des déchirements, l'auteur nous invite à aller vers le détachement, le pardon pour aller vers la lumière. On nous raconte comment les souvenirs enfouis, ce qui n'a pas été dit : ellipses, secrets, peuvent créer le cycle de travail de sape et de répétition.



L'auteur va au plus profond des cœurs, murmure et révèle les émotions. Un roman brut noué et libérateur qui ne manque pas d'intensité.



Vous aurez le cœur au bout des lèvres et les larmes au bord des yeux...
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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L'effacement

J'avoue : j'avais de sérieux aprioris quand j'ai reçu ce livre. Une petite maison d'édition que je ne connaissais pas (Passiflore), une couverture que je jugeais un peu vieillotte....



Et bien, j'ai eu tort, j'ai vraiment dévoré ce livre, très bien écrit, qui peint des sentiments très proches de la réalité avec un récit à plusieurs voix très bien construits

.



Nous sommes dans les années 50, dans la vie, dans la peau d'une vieille fille de 36 ans, Gilda, institutrice dans un petit village. Va surgir dans son morne quotidien, le beau Luis, neveu du notaire, âgé de 20 ans. Le début du roman ressemble unpeu Aux liaisons dangereuses avec les lettres que Luis envoie à un ami parisien et dans lesquelles il explique ses efforts pour séduire Gilda.



En parallèle le récit à la première personne de Gilda qui nous plonge dans son for intérieur et qui nous décrit la passion, le désir, la sexualité d'une femme mais aussi au fil du récit, sa longue plongée dans la dépression et son impossibilité à avoir encore du bonheur.



Ce livre est magnifique aussi car il aborde toute cette société des années 50 (la guerre d'Indochine, celle d'Algérie) et en particulier la difficulté à être une femme.



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Juste la lumière

Éva est une jeune femme adulée dans les soirées d'étudiants.

Lorsqu'elle rencontre Dimitri, elle sait que c'est l'homme de sa vie. Sa vie qui est jusqu'à présent hantée par des non dits et des mensonges remontant à son enfance.

Elle se jette à corps perdu dans cet amour démesuré et fusionnel. Elle accepte tout de la part de Dimitri et quitte son confort pour partir avec lui à Bucarest.



C'est avec une plume percutante et souvent incisive que l'auteure narre une histoire sensible, poignante et intimiste.

Quelle belle idée d'utiliser le "TU"! Je me suis retrouvée englobée dans le récit.

Ses personnages sont bien trempés. Éva est courageuse et passionnée. Dimitri est égocentrique et manipulateur.

Les chapitres sont très courts mais n'enlèvent rien à la justesse des sentiments. L'auteure a su avec habileté et sensibilité décrire le chemin de croix d'Éva, qui est en quête de vérité pour enfin trouver sa place.

C'est à travers sa passion, sa maladie, son courage, sa résilience qu'Éva m'a entraîné vers le dénouement de son histoire.



PS : Pas trop adepte de se genre de roman, j'avoue que j'ai bien fait de me fier à mon intuition lors de ma rencontre avec l'auteure. Merci !
Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Juste la lumière

Page Facebook: Pascale Bookine

Blog: pascalebookine.eklablog.com



Je remercie tout d’abord les éditions Passiflore, qui m’ont fait parvenir ce deuxième roman de Pascale Dewambrechies en échange d’une critique honnête. Je ne connaissais pas l’auteure, j’en avais seulement lu des commentaires élogieux dans des groupes de lectures Facebook et je suis ravie de cette découverte.



«Juste la lumière» est un roman infiniment sensible, intimiste, pétri des douleurs de l’enfance que l’on emporte en bagage indésirable tout au long d’une vie. Il est écrit à la deuxième personne du singulier -particularité à laquelle on s’habitue très vite- et est composé de chapitres courts et de phrases tout aussi courtes, incisives et pourtant finement ciselées. Il nous parle d’Eva, jeune femme libre et indépendante, écrivain, reconnue socialement et en apparence sûre d’elle. Mais sa relation intense et tourmentée avec Dimitri, metteur en scène égocentrique et volage, laisse éclater les failles sous la carapace de certitudes, devenant prétexte à une quête de soi ayant pour escales les mensonges, la maladie, la colère, la recherche de la paix : «Tu hantes les cimetières aux tombes colorées, joyeuses. Dans ces deuils silencieux étalés sous tes yeux, tu retrouves un peu de la paix que tu perds chaque jour davantage. Les cimetières roumains, qui sont autant de jardins et de parcs fleuris, offrent aux morts sous la pierre une paix qui te transperce.»



Ce roman nous parle de fêlures ordinaires et pourtant si douloureuses : le ventre qui reste vide de maternité, l’infidélité, la chute «du haut de cet amour qui s’effondre», le fardeau des enfances qui n’ont pas longtemps connu l’insouciance («Que fait-on de ce spermatozoïde perdu dans le corps de l’autre, trop jeune, trop niaise, trop pétrie de futile arrogance pour dire non ?»).



Une plume à fleur de peau au service d’un voyage émouvant qui ne laisse pas indemne («Ce voyage a frappé mon front contre la roche grise. Il a griffé mon âme de ses doigts de pierre.») et une romancière qui mérite la découverte.
Lien : http://pascalebookine.eklabl..
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L'effacement

En 1952, Gilda a 36 ans. Institutrice, très appréciée par ses pairs et les villageois qui l’a côtoient, cette dernière pense être passée à côté de sa vie ; toujours célibataire, bien que très attrayante, sa vie n’a été consacrée qu’aux enfants qu’elle a été chargée d’éduquer avec passion.

La journée de kermesse de cette même année va bouleverser sa vie a jamais. Elle fait en effet la connaissance de Luis, un charmant jeune homme de 20 ans en stage dans cette même ville de province. Tout lui plaît en lui, sa fougue, sa jeunesse, même son effronterie. Avec lui, elle va découvrir l’amour et la passion durant 6 mois. De retour à Paris, il décide de s’engager dans le combat que mène la France en Indochine. A partir de ce moment, elle ne va faire qu’espérer son retour…

Ce 1er roman est un joli livre sur l’amour, sur l’attente et dépeint avec brio la mentalité d’une certaine classe bourgeoise de province.



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L'effacement

Un coup de cœur de libraires :



Librairie Mollat à Bordeaux : http://blogs.mollat.com/litterature/2014/06/02/amour-quand-tu-nous-tiens/



Librairie Campus à Dax a écrit :



Il s'agit d'un coup de cœur.

Pas de ceux qu'on fabrique et qu'on attribue à un maigre entrefilet dans une coupure de presse. Pas un engouement artificiel et surfait pour faire "genre".

Pas le moins du monde un soutien dû à une quelconque solidarité régionale.

Non.

Nous avons lu "l'Effacement" et, comme cela nous arrive quelques fois, nous avons pris une belle "claque". Nous avons été émus par ce texte puissamment humain et féministe. D'une qualité littéraire évidente, nous avons suivi avec beaucoup de délectation le parcours de cette femme en lutte avec le siècle, avec ses sentiments, avec le regard des autres. Ce qui aurait pu ressembler à un roman "sentimental" - parce qu'on peut aussi en parler en ces termes - est devenu une pièce trop rare dans le paysage littéraire, c'est à dire un petit bijou poignant, intelligent et beau.






Lien : http://blogs.mollat.com/litt..
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