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Critiques de Pascale Dietrich-Ragon (87)
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Faut pas rêver

Dans d’or et d’oreillers, la curiosité n’était pas (toujours) un vilain défaut. Ici elle ne va pas être sans effets indésirables. Louise vit avec Carlos, un sage femme très investi dans la défense de l’environnement. A la découverte de sa grossesse, leurs nuits deviennent de plus en plus agitées. En effet, Carlos souffre de somniloquie depuis toujours et devient très virulent dans son sommeil à l’égard d’un certain Gonzalez. Cela en devient même presque préoccupant. Louise, avec l’aide de sa meilleure amie Jeanne, décide alors de chercher les causes de ces harangues nocturnes...Et cela ne va pas être sans surprise !

Quel plaisir de retrouver la plume truculente de Pascale Dietrich découverte avec les mafieuses (très réussi aussi). C’est toujours aussi délectable. Le duo de femmes un peu naïves fonctionne bien, les situations deviennent vite ubuesques, l’humour est bien présent.

Un polar court, vif, enlevé.
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Les mafieuses

Leone Acampora, est en train de mourir dans une clinique de Grenoble, une attaque d’Alzheimer, il a eu de la chance, c’est rare un vieux mafioso qui meurt dans son lit.



Il a eu aussi une sacrée belle vie Acampora, craint et respecté dans toute la ville et au delà, deux filles épatantes, Alessia qui a repris avec succès les affaires familiales, Dina qui rachète les péchés de tout ce petit monde en travaillant dans l’humanitaire.



Il avait aussi une femme formidable, tellement formidable d’ailleurs que Leone, décidément encore très amoureux et ne supportant pas d’en être séparé, a engagé un tueur à gages pour que sa chère et tendre le rejoigne au paradis.



Bon d’accord, Michelle Acampora a un peu trompé Leone avec Bernard son meilleur ami, mais Alessia et Dina sont d’accord avec leur mère, il y a prescription et quelques petits coups vite fait ne méritent pas une balle dans la tête.



Pas de temps à perdre il faut sauver maman et remettre de l’ordre dans les bas-fonds de cette bonne ville de Grenoble. Scorcese et Coppola ont quittés l’Hudson et viennent prendre l’air au bord de l’Isère.



C’est court et enlevé, comme en son temps Charles Exbrayat, pilier des éditions du Masque.



Pascale Dietrich écrit vif et drôle.



Moderne et discrètement féministe, ne lui dites pas que je l’ai trouvée aussi délicieusement moraliste.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Faut pas rêver

Je n’ai pas su apprécier ce livre. Puisqu’il était censé être drôle et que je n’ai pas ri une seule fois.



L’histoire est basique. Je me suis demandé pourquoi cette femme ne demandait pas tout bêtement à son mari pourquoi il faisait autant de cauchemars, au lieu de l’enregistrer à son insu… de faire analysé ses rêves… d’aller dans son pays d’origine pour enquêter… à y réfléchir, c’est peut être cela qui était drôle ???



Je vais m’arrêter là avec cette auteure…



Bonne lecture !
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Les mafieuses

Un court récit, vif, enlevé où les femmes prennent le pouvoir. Leone, chef de la mafia grenobloise, est en train de mourir sur son lit d’hôpital suite à une attaque (cardiaque, pas d’une bande rivale).Afin de ne pas être séparé de Michèle, sa très chère épouse (infidèle il est vrai ; les mafieux sont rancuniers), il a, avant de perdre totalement la tête, mis un contrat sur sa tête. Ses filles, Dîna et Alessia, décident de le contrer en utilisant toutes les armes dont elles disposent. Une lecture pleine d’humour et de sarcasme. Un délicieux moment avec une fin inattendue !
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Faut pas rêver

Louise aurait-t-elle enfin rencontré l'homme idéal?

Elle pense bien l'avoir trouvé, en la personne de Carlos, un sage femme très attentionné et investi dans la défense de l’environnement.

Bientôt enceinte de son premier enfant, Louise trouverait sa lune de miel parfaite si Carlos, qui souffre de somniloquie depuis toujours, se met à rêver tout haut dans son sommeil et se montrer particulièrement vindicatif à l’égard d’un certain Gonzalez.

Plus que préoccupée par ces cauchemars qui semblent enfouir un sombre passé, et dont Carlos, interrogé à ce sujet à son réveil ne dit mot, Louise, aidé par sa meilleure amie Jeanne, décide alors de chercher les causes de ces divagations nocturnes.

Elle ignore à ce moment qu'elle et sa copine sont loin d'être au bout de leurs surprises!Deux ans après ses excellentes mafieuses , on retrouve avec énormément de plaisir la plume toujours aussi enlevée et pleine d'humour de Pascale Dietrich .

Dans son nouveau roman, Pascale Dietrich continue à mettre en scène des héroïnes féminines, a priori un peu ingénues,

mais qui vont finalement se révêler malignes et pleine de témérité dans le périple un peu fou qu'elle doivent traverser.

Dans une ambiance située quelque part entre Charles Exbrayat et Hannelore Cayre, Pascale Dietrich réussit un formidable polar divertissant et vif qui donnera certainement envieà ses lecteurs de faire désormais plus attention aux rêves agités de son conjoint!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Faut pas rêver

Louise (j'ai toujours un peu de mal avec les prénoms à la mode dans les romans, surtout quand la copine s'appelle Jeanne, bref...) Louise a trouvé l'homme de sa vie : le mec gentil, sensible, attentif, dévoué, écolo et sage-femme. (On est bien dans une fiction ah ah!) Idéal, et surtout hyper rassurant quand on est enceinte… Elle a donc tout pour être heureuse sauf que son jules Carlos souffre de somniloquie. Cékoissa ? Eh bien, ça consiste à causer plus ou moins longtemps, la nuit de préférence, tandis que le conjoint essaie tant bien que mal de dormir. Le problème, c'est que le geste peut accompagner la parole : certains balancent leur table de chevet et la lampe qui va avec à la tronche de leur bien-aimé(ée) qui se réveille l'oeil bleu, la bouche en biais, le nez sanguinolent et une envie furieuse de foutre le camp.

Mais avec Carlos, le problème se complique encore un brin : comme il est d'origine andalouse, il parle en espagnol. Bon, ça, c'est limite, mais encore pardonnable. En revanche, la teneur de ses propos… comment dire… fait franchement peur : il jure de couper les couilles à un certain Gonzales, de lui écrabouiller sa petite tronche d'ordure de merde, de lui plastiquer sa Porsche de branleur et de balancer le tout dans le plus profond des ravins… Ce qui donne en espagnol (et de nuit, je vous jure, c'est effrayant) : TE VOY A CORTAR LAS PELOTAS, GONZALES, VOY A APLASTAR TU CARITA DE BASURA DE MIERDA… etc etc... (la tradal, c'est la mienne et mon espagnol date de l'époque antédiluvienne où Madame Paulsen sévissait au collège L.P de B….Y, Essonne.)

Étonnant pour ce doux-rêveur-poète-idéaliste-adepte-du-care-et-prêt-à-réparer-le-monde avec toute la générosité qui est la sienne.

Sans compter qu'en plus, il crie des noms de femmes qui ont étrangement disparu de la surface du globe et qui n'ont jamais été retrouvées. Évidemment, il ne se rend compte de rien, se réveille bien frais, dit ne connaître aucun Gonzales et aimerait qu'on arrête de le titiller sur le sujet…

Et si Louise avait épousé un horrible serial killer ? Et si Carlos était en réalité... Et je me tais parce qu'autrement… (ah, c'est horrible...)

Un petit thriller sympa et plein de rebondissements, qu'on lit d'une traite en mangeant du Milka.

Si vous allez traîner sur le site de l'Institut National d'Études Démographiques (ce que vous faites tous les jours, j'imagine), vous découvrirez que Pascale Dietrich, (l'autrice) est sociologue : elle s'intéresse notamment à la question du logement. Je dis ça en passant, parce que c'est quand même bon de savoir à qui on a affaire et surtout d'où on nous parle, hein ! Non mais... (et puis comme quoi tout mène à la littérature!)
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Les mafieuses

Michèle vient d'être appelée par l'hôpital au chevet de son époux Leone qui vient de tomber dans le coma. C'est un coup dur évidemment mais, quelque part, elle est soulagée : son mari était atteint de la maladie d'Alzheimer et sur les derniers temps, ça devenait compliqué à gérer. Il aurait pu être placé dans une structure adaptée mais le temps a malheureusement manqué.

Dans son malheur, Michèle a au moins le souci de son avenir matériel de résolu. Elle a toujours travaillé aux côtés de son époux et sa pension de veuve suffira largement à ses frais. Depuis plus de trente ans, elle a pris soin de lui, apportant parfois, en bonne épouse, sa contribution aux affaires en apaisant les éventuelles tensions avec les partenaires ; parfois même avec les voisins, ne dit-on pas : derrière chaque grand homme, il y a une femme ?

Ils ont formé un couple parfait, Michèle et Leone. Du moins, presque… Il y a peut-être eu quelques entorses au contrat pour madame mais monsieur n'en a jamais rien su. C'est du moins ce qu'elle croyait, car avant de partir vers un monde meilleur, Leone lui confie par l'entremise d'une lettre testamentaire sa dernière volonté : s'assurer qu'elle l'accompagne jusqu'au bout et pour l'éternité en engageant un tueur à gages, histoire d'assurer sa fidélité infinie.

Rancunier le gaillard.

En même temps, elle avait quand même épousé un parrain de la mafia grenobloise ; les règles étaient claires, même si injustes à ses yeux. Heureusement, Michèle a de la ressource et, aidée de ses deux filles, va tout mettre en oeuvre pour survivre à son mafieux de mari.



Excellent moment passé en compagnie de Pascale Dietrich et de ses mafieuses ! Un roman policier humoristique, mêlant astucieusement suspense et féminisme, tout en restant rythmé et réaliste.

Une vraie performance en soi que l'auteure réussit allègrement en quelques 150 pages seulement.

Jubilatoire:))
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Une île bien tranquille

Écrites d'une plume alerte, lisibles sans effort, les cent cinquante sept pages de ce roman font suivre au lecteur la quête d'une jeune femme qui cherche à comprendre ce qui se passe dans sa petite île natale.

Après une absence une dizaine d'année, elle y revient dans de tristes circonstances mais ne peut s'empêcher de remarquer que tout n'y tourne pas rond. A commencer par la version abracadabrante qui lui est donnée sur les circonstances du décès de son père. Emporté par une rafale de vent ! Et puis quoi encore ?

Assaisonné d'une pointe d'humour un brin décalé, ce petit polar sans prétention se lit rapidement. Bien qu'il s'adresse à un lectorat adulte, il n'est pas sans rappeler les lectures d'enfance comme le club des cinq, Alice etc. C'est un peu naïf mais parfait pour un agréable moment de détente.
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Les mafieuses

Chers amis Babeliotes,



En ce pont de l’Ascension, je vous propose une plongée dans le monde de la mafia. Et pas n’importe lequel, s’il vous plait, la mafia côté féminin !



Alors que Leone va passer l’arme à gauche dans ces prochains jours, il va falloir prendre la relève. Sa femme se fait vieille mais est respectée dans le milieu. Respectée ? Pas vraiment vu que son mari a lancé un tueur à gages à ses trousses… Elle est obligée de fuir. Alessia, la fille digne de son père va s’arranger pour faire le nécessaire. Elle gère sa pharmacie et le blanchiment d’argent d’une main de maître. Elle est aussi très douée pour les relations et la négociation. La parfaite businesswoman en somme !

L’autre fille, Dina, est « rangée ». Elle travaille dans l’humanitaire et veut faire le bien autour d’elle. Elle a du mal à accepter les activités de sa famille mais n’hésitera pas, à sa manière, à aider sa sœur pour mettre leur mère à l’abri.



J’ai lu ce livre suite à une conférence à laquelle participait Pascale Dietrich aux Quais du Polar. Sa personnalité m’a plu et cette histoire de mafieuses avait vraiment l’air sympa. Et je ne regrette franchement pas une minute mon achat ! Roman court mais tout y est, j’avais deviné la fin mais pas vu venir ce qui allait se passer dans l’épilogue et j’aime bien être surprise.



Amateurs du genre, régalez-vous !

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Faut pas rêver

Chronique de Serial Lectrice : Le petit avis de Kris pour Collectif Polar

J’avais adoré « Les mafieuses » du même auteur et quand on aime ..

Un scénario bien huilé, une écriture légère et adroite où l’on suit les interrogations et les réflexions de cette future maman qui fait face à la somniloquie de son compagnon mais dans une langue qu’elle ne maîtrise pas.

Carlos, sage-femme ayant quitté l’Andalousie pour exercer à Paris, souffre depuis deux mois d’une somniloquie. Louise, sa compagne réveillée en sursaut chaque nuit, met en place un enregistreur près de son oreiller. Les résultats analysés par Jeanne révèlent un scénario meurtrier qui se joue et se rejoue à Marbella.

Pascale Dietrich confirme, pour moi, son don de traiter avec virtuosité la comédie noire sans que ce soit un seul instant lassant.

Les péripéties de ce couple tragi-comique sont savoureuses et vous feront passer un excellent moment.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Une île bien tranquille

Une île bretonne isolée avec un pic particulièrement exposé au vent, c’est là que le père d’Edelweiss, journaliste parisienne, trouve la mort. C’est un accident ; telle est la conclusion de la police ainsi que celle de Paul, le frère de l’héroïne qui n’a jamais supporté cette île. Les autres habitants tiennent le même discours bien qu’une gêne les gagne lorsqu’ils se trouvent en présence d’Edelweiss. D’un autre côté, on ne sait jamais trop quoi dire à quelqu’un qui vient de perdre un proche.



L’accident devient de plus en plus suspect quand des balles de tennis avec des têtes de morts arrivent dans le jardin d’Edelweiss. De plus, l’héritage de papa est beaucoup plus conséquent que prévu. Papa était Maire, ça rapporte pas des masses. Et tous ces nains de jardin qui peuplent l’île, ils servent à quoi ? Et ces gens toujours plus fuyants…

L’affaire se corse lorsque c’est le petit ami d’Edelweiss, Walter, qui meurt lui aussi suite à une chute. Il était d’ailleurs complètement ivre alors qu’il ne boit presque jamais. Edelweiss voit son monde s’écrouler. Qui peut lui en vouloir à ce point ? Vu que la police ne veut pas aider, notre journaliste mènera sa propre enquête...



Le roman est court et offre un certain dépaysement. L’intrigue se tient mais la fin n’est pas crédible, c’est dommage. J’ai nettement préféré les mafieuses.



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Une île bien tranquille

Drôle d'île que celle-ci, battue par le vent, au large de Brest, mais sur laquelle pousse une végétation digne d'une île du Pacifique!

Drôle d'habitants, qui semblent fuir Edelweiss, pourtant fille d'ici, revenue enterrer son père, le maire de l'île.

Drôle d'histoire enfin, bien ficelée, avec ce qu'il faut de méchants et d'innocents (?)

Un bon moment à passer avec ce roman de Pascale Dietrich, surprenant à tous points de vue.
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Les mafieuses

Leone Acampora , vieux mafioso grenoblois, est sur le point de mourir. Ce que sa famille ignore encore c'est qu'il a lancé un contrat sur la tête de sa femme infidèle, car on ne rigole pas avec l'honneur dans la mafia.

Ses deux filles , Dina et Alessia ,vont tout faire pour sauver leur mère et , par la même occasion, Alessia entend bien prendre la tête de la mafia locale car il est grand temps que les hommes et leurs valeurs rétrogrades cèdent le pouvoir aux femmes qui l'exercent en sous-main depuis des années.

C'est bien la première fois que je me lance dans un roman ayant pour thème la mafia (même pas vu ou lu "Le Parrain", c'est dire...) mais j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman qui fait la part belle aux femmes, et égratigne au passage les organisations humanitaires : "Au fond les organisations humanitaires et la mafia constituaient deux réponses opposées à un même problème: ces organisations se développaient quand c'était le chaos et que L’État ne faisait pas son boulot. La mafia offrait un statut et des ressources à ceux qui ne trouvaient pas de place dans l'économie légale. Quant aux ONG, elles aidaient à peu près les mêmes à survivre sans jamais inquiéter les gouvernements véreux ni s'attaquer aux véritables injustices. Pire, elles rattrapaient les dégâts et permettaient au système de perdurer."

Les personnages sont bien croqués, l'écriture est pleine d'humour et les 151 pages se tournent toutes seules ou presque.
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Les mafieuses

Petit livre sympa sur la mafia.

Celle de Grenoble, l'italienne, celle d'avant. Celle qui s'étalait tranquille sur les quais St Laurent, à regarder passer l'Isère avec un petit verre de grappa.

La fin de cette mafia là.

Du point de vue des femmes, des filles, de la relève, de celles qui ne feront pas tout pareil que les gars, parce que les temps changent.

C'est écrit léger comme des œufs en neige même si ça trucide à grands coups de pierre.

Les personnages sont attachants et justes caricaturés comme on aime.

Je vois bien Les mafieuses en série pour Netflix.
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Le homard

Envie d'un roman drôle (non amateur d'humour noir s'abstenir) , se déroulant en Bretagne, taclant les étrangers qui viennent faire grimper les prix de l'immobilier, où l'on croise un homard confident d'une femme qui fréquente plus souvent qu'à son tour les loteries du coin , un roman où rode peut-être même un serial killer ?

Alors procurez-vous vite ce galop d'essai de Pascale Dietrich 125 pages qui se dévorent  d'une traite.
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Les mafieuses

L'auteur nous entraîne ici en plein cœur de la mafia en orientant son roman sur le rôle et la montée en puissance des femmes au sein du "Système" lorsqu'un parrain local de Grenoble tombe dans le coma.



C'est un roman noir sympathique, plutôt léger (je sais cela peut sembler paradoxal "roman noir" et "léger" dans la même phrase et pourtant...), qui se lit rapidement et facilement.



Rien d'extraordinairement innovant tant dans l'écriture que dans la construction ou bien dans le fond du récit. Il n'empêche que la lecture est agréable et que les personnages sont plutôt attachants. En plus, on retrouve des touches d'humour qui font mouche de manière récurrente tout au long du roman.



Quelques situations sont très bien pensées mais il y a aussi quelques retournements de situations ou quelques passages très, voir trop, convenus et c'est un peu dommage.



L'ensemble reste cependant très sympa à lire. C'est une belle découverte.
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Les mafieuses

Lorsque Leone Acampora, vieux mafioso implanté à Grenoble, tombe dans le coma, sa femme Michèle et ses deux filles Alessia et Dina, découvrent abasourdies qu’il a chargé un tueur à gages d’éliminer sa femme afin qu’elle reste à ses côtés pour l’éternité. Alzheimer lui aurait-il fait perdre la tête? Michèle est mise à l’abri dans une planque en montagne le temps qu’Alessia, mafieuse comme son père, élimine le tueur à gages. Elle profitera de la guerre de succession ouverte par la disparition de son père pour conquérir le pouvoir dans ce bastion du machisme, avec le soutien des femmes de mafieux. A l’opposé, Dina, qui travaillait dans l’humanitaire en réaction contre les activités familiales, aspire à la justice. Le système mafieux grenoblois résistera-t-il à cette double fronde des soeurs Acampora?

Pascale Dietrich signe un roman noir féministe, humoristique, mais aussi moraliste, qui se lit d’un trait. Une transposition originale des codes de la mafia qui inspirera peut-être d’autres personnages de « Marraine ».
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Les mafieuses

Excellent roman qui se passe dans la mafia mais du coté des femmes ! De l'action et de l'humour, j'ai passé un très bon moment.
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Faut pas rêver





N'était sa propension à parler en dormant , tout en ayant des rêves fort agités, Carlos cocherait toutes les cases du compagnon et futur papa parfait: tendre et attentionné , il a même eu la bonne idée de se reconvertir en sage-femme.

De plus, il attise la curiosité de son infortunée compagne de lit, Louise, car il s'exprime en espagnol, langue à laquelle elle ne comprend rien, ou presque. La jeune femme décide donc, d'enregistrer ses logorrhées et de les faire traduire par une amie, Jeanne.

Las, elle découvre un motif récurrent qui semble hanter les nuits de Carlos: un homme dans une voiture , balancé à la mer. Son amoureux est-il pour autant un criminel ? 

Pour en avoir le coeur net, Louise et Jeanne se rendent à Marbella, lieu qu'elles ont réussi à identifier.

Commencé sous les auspices de la comédie, Faut pas rêver vire rapidement au cauchemar, mais Pascale Dietrich sait doser comme personne ces deux registres et nous entraîne à la suite de ses personnages dans un roman échevelé qui égratigne au passage la corruption immobilière et nous permet de glaner au passage plein d'infos sur les rêves.

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Les mafieuses

Dina et Alessia Acampora sont les filles de Michèle et de Léon, un parrain de la mafia grenobloise. Par esprit de rébellion, la première a choisi de s’engager dans l’humanitaire mais découvre un milieu qui la déçoit. La seconde utilise la pharmacie qu’elle dirige pour écouler de la cocaïne et décide de reprendre le business de son père, tout juste tombé dans le coma.

Un régal que ce livre !!

Une image de la mafia féminine traitée avec beaucoup d’humour et de finesse.

Un récit court, enlevé, sans temps mort, comme je les aime .

Subtilement féministe, délicieusement féroce, Pascale Dietrich bouscule les codes pour teinter de rose le roman noir.

Excellent, vraiment !
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