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4/5 (sur 29 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1987
Biographie :

Originaire des Laurentides, Pascale Meysing a grandi proche de la nature et s’est passionnée très tôt pour les romans historiques. Dévorant Alexandre Dumas, Walter Scott et pratiquement toutes les biographies offertes à la bibliothèque municipale, elle n’a pas attendu longtemps pour tremper sa propre plume. Ses projets littéraires furent mis en veille pendant quelques années et elle obtint des diplômes en ingénierie de l’École Polytechnique de Montréal et du Colorado School of Mines. Ayant l’occasion de consacrer du temps à sa passion suite à la naissance de son fils, elle acheva un manuscrit commencé dix ans plus tôt qui devint son premier roman, La Fiancée au corset rouge. Elle réside actuellement en Californie avec sa petite famille.


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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
J ignorais que rien n est pur, que le réconfort d un absolu ne dure jamais qu un instant.
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Toute la bonne volonté et tout le bon sens du monde, ne suffiraient pas à vous séparer, tous les deux
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Arie van Staaten, le bâtard de Yankey, grand et svelte
face au soleil, se dressa devant moi avec la prestance et la
fureur belliqueuse d’Arès sur la plage de Troie. Il paraissait
plus jeune que le pauvre éclairage de la veille n’avait daigné
le montrer. L’eau de mer inondait le châtain de ses cheveux
de reflets d’argent et un anneau vert comme du goémon
frais enserrait ses iris marbrés d’ambre et d’or. Et moi qui
avais presque reniflé quand Grand Kerouac avait dit qu’il
était beau. Il me tendit une main.
Intimidée, je la pris stupidement sans faire d’autre
mouvement.
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Ne le tourmente pas en lui quemandant ce qu il ne peut te donner en bonne conscience.
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Comme il aurait été délicieux de poser la tête sur une poitrine chaude, adoucie par un épais duvet roux, et remuée du calme va-et-vient d’un sommeil serein ! Pendant cette seconde durant laquelle Barthélémy avait songé à se baigner avec moi, à commettre cette petite folie, pas tout à fait un péché, j’avais entrevu ses convoitises clandestines. Elles avaient éveillé les miennes. Si je me faufilais jusqu’à lui, aussi furtivement qu’un secret murmuré, refuserait-il de satisfaire la fringale qu’une année sans amour avait exacerbée en moi ?
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- Tu m'embarrasses, protestai-je en sentant mon courroux atteindre une limite dangereuse. C'est toi qui essaies sans cesse de me séduire et tu es furieux que je te refuse.
- Tu crois ? C'est toi qui m'as embrassé au bord de la rivière !
- J'ai eu un moment de faiblesse. J'aurais embrassé n'importe qui ! Absolument n'importe qui, sauf Grand Kerouac ! Mais je suis fiancée. A quoi t'attendais-tu ? Que je m'offre à toi ? Que je te supplie de me faire l'amour ?
- Et voilà une nouvelle coquetterie ! s'emballa-t-il en laissant le canot tomber au sol, soulevant une vague de boue qui l'éclaboussa jusqu'aux cuisses. Tu me rends fou ! Tu te tiens là sous la pluie avec ta belle petite poitrine dressée et toute moulée dans une chemise qui m'appartient et tu oses prononcer ces mots ? Pour qui me prends-tu, un prêtre ? Un moine ? Sacré nom de foutre de Dieu ! Même un moine te ferait sienne pour une provocation moins grande ! Je ne peux plus supporter la langueur de tes sourires, l'ambiguïté de tes paroles ! Si tu m'embrasses une autres fois, si tu poses une autre question intime, si tu parles encore de me faire l'amour, sur mon honneur, Adélie Candé, je vais te faire l'amour !
Pleine de fureur, je sentis ma poitrine se hérisser davantage.
- Arie ! Si tu oses seulement...
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Cependant, la religieuse qui se tenait derrière moi ne ressemblait plus à la jeune fille malicieuse que j’avais connue. Ses vêtements n’avaient rien de particulièrement austère. En fait, en France, on les eût peut-être trouvés trop simples, trop relâchés. Dans ce pays, on ne regardait pas autant à la tenue des religieuses ; elles avaient trop à faire, leur ouvrage était ici trop monumental pour qu’elles mettent le même soin à se vêtir qu’outre-Atlantique. Néanmoins, je connaissais bien son visage, si blanc qu’il devait être pour le soleil un parfait étranger ; ses yeux, aussi sérieux que ceux d’un vieux cardinal.
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Elle a des yeux d’aigle, ironisa madame Guillot, mais des doigts d’ogresse. Pas des doigts de fée, des doigts d’ogresse. De mon temps, en Perche, les prétendants fuyaient les femmes comme toi.
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S’il y a une chose sur laquelle on peut compter, dans ce pays, c’est qu’en automne, s’il ne pleut pas samedi, il pleuvra dimanche. La tempête se repose ; elle n’est pas finie.
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Convertir les petites païennes, soulager leurs douleurs et leurs angoisses en leur parlant de Dieu et des évangiles, sauver leurs âmes… et maintenant, sauver la mienne.
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