" Comme il est doux de te voir, orchidée diaphane,
Quand pâle, tu te dresses au milieu des prés ;
exhalant ton parfum, tu libères ton âme
Une fois que le soleil a décliné.
Quelle joie d'entendre ta chanson,
Toi , la grive,
Quand , dans la cime du sapin,
Dans le repos du soir,
Tu clames le bonheur
A l'idée de l'aube future.
Apprends-moi, orchidée, le doux chagrin
Qui subsiste quand le désir s'en est allé ! ... "
Albert Theodor Gellerstedt