Citations de Patrice Buendia (55)
Alors ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Je crois qu’on a un peu sous-estimé la difficulté à se poser sur la neige !
Oh ! C’est si compliqué que ça ?
Non ! C’est juste que j’aime bien casser du bois devant les moujiks qui nous prennent dejà pour des truffes ! L’humiliation, c’est mon truc à moi ! Ce qui va être plus compliqué, par contre, c’est ma main dans ta gueule !
Houlaaa ! Susceptible, l’autre !
La France n'est pas une république bananière, que je sache. Je vous rappelle que la liberté de la presse est totale. En tout cas dans notre journal...
- ce serait un beau pays s’il n’était pas habité par des monstres…
- tu sais, je pense que Dickens avait raison. Ce sont la misère et l’ignorance qui font les monstres.
Je sais que tu arranges la vérité afin de l rendre plus acceptable pour Gustav mais tu sais, le mensonge est une béquille bien fragile. Ne t’appuie pas trop dessus, tu te ferais encore plus mal que tu ne le penses…
- quel patriotisme !…
- oui, tant que ça ne vire pas au nationalisme…
- on n’en est pas loin…
- oui, on en est plus très loin…
Moi, je m’en contrefous de l’aventure. Tout ce à quoi j’aspire, c’est la lecture de mon journal, au coin du feu, avec le bruit de mes enfants qui jouent à côté dans les odeurs du repas que prépare ma femme.
Et je ne vois pas pourquoi on m’enlève ça pour un conflit dont je n’ai rien à foutre… où je pourrais laisser ma peau…
Leandro a honte de notre pauvreté. Et du coup, moi, j’ai honte que mon fils ait honte de nous. Ma plus grande crainte, c’est qu’il soit tenté par l’argent facile. On peut faire beaucoup de bêtises pour retrouver sa fierté...
À ton accent, tu as l’air d’être français. Dans mon souvenir, les français sont toujours en train de donner des leçons, mais ils aiment l’argent autant que les autres...
- ma femme voulait conduire aussi tout le temps. Tu crois que j’aurais dû lui laisser le volant plus souvent ?
- tu devrait surtout éviter la vodka en conduisant...
- ah ! Ah ! Vous êtes tellement français !
Je ne menace pas. J’avertis. Tu me connais...
...lorsque je menace, c’est qu’il est trop tard.
- vous avez beaucoup d’ennemis aux États-Unis, monsieur Silane ?
- j’ai des ennemis partout, mademoiselle.
- vos ennemis nous coûtent cher. Un de nos hommes est mort.
- tu as les adresses que je t’ai demandées ?
- évidemment ! Tu sais bien que s’il était encore vivant, Sherlock Holmes me servirait de Docteur Watson !
- ce que j’aime chez toi, c’est ton côté humble et modeste.
- alors, t’as du nouveau sur les six meurtres du boulevard Tillieux ?
- oui, je crois que Merlon n’a pas fini de se faire des cheveux blancs.
- pour un chauve, j’imagine le spectacle !
- je vous ai dit que c'est impossible ! Ma fille ne se droguait pas nom de dieu !!
- pas facile d'accepter les faiblesses de ses proches.
- surtout quand tu fais de la lutte contre le trafic de drogue ta priorité...
- Dès que le réalisateur dit "action", la fiction, ou le mensonge, ou peu importe comme on voudra l'appeler, devient elle-même la réalité. C'est... idéal.