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Citation de migdal


Vous commencez à comprendre un peu mieux qui était Tékochine, madame Casanova ?

- De mieux en mieux, Bérivan. Je crois qu'elle va bien me plaire...

En tout cas, elle a rejoint très jeune notre révolution. Elle aimait défendre sa patrie, la démocratie, notre égalité avec les hommes, toutes ces choses, mais surtout, elle ne plaçait rien au-dessus de la liberté. Rien, vous comprenez ?

Je dis un peu bêtement : « Rien au-dessus de la liberté, bien sûr, c'est logique, c'est la révolution...» Bérivan secoua la tête de consternation en me regardant presque sévèrement : «Sauf votre respect, madame Casanova, vous ne connaissez rien à ces choses-là. Comment pourriez-vous, d'ailleurs ? Chez vous en Occident les libertés disparaissent petit à petit mais ce n'est pas par la force d'un destin contraire comme chez nous ; c'est seulement parce qu'il y a en vous une érosion de la volonté de vivre libre. Cela ne ferait-il pas de vous des sortes d'animaux domestiques ? Disons que Tékochine était un animal sauvage ; Je crois savoir qu'il y en avait beaucoup chez vous autrefois. »
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