AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Patrice Lelorain (17)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Dans les yeux de Jade

J'ai été totalement hypnotisée par le regard bleu outremer de la chatte en photo sur la première de couverture de ce livre. Déjà séduite depuis ma plus tendre enfance par les félins de tous poils, je n'ai pu résister à son charme et je me suis plongée avec délectation dans son histoire, véritable histoire d'amour entre la sus-nommée Jade, de race siamoise Thaï, et son maître, l'auteur lui-même puisqu'il s'agit d'un récit autobiographique.



Patrice Lelorain nous conte comment cette chatte, offerte tout bébé à sa compagne Diane pour son anniversaire, est devenue l'être autour duquel la vie du couple va désormais s'organiser. Sans tomber dans la mièvrerie permanente du "chat-chat à son pépère", il nous décrit combien cette relation entre l'homme et l'animal peut-être enrichissante, mais aussi source d'angoisse. On y découvre ainsi le milieu des éleveurs de chats de race, les bons et les mauvais vétérinaires et la complexité de la reproduction monnayée chez les possesseurs de ce genre d'animal.

Autant vous dire que chez moi, un bon gros chat de gouttière a autant de valeur qu'un matou inscrit au LOOF, donc par moment, j'ai été agacée, d'autant plus que l'écriture (mais peut-être est-ce un effet de style ?) est un peu maniérée. Parfois c'est réussi et drôle, parfois c'est irritant, notamment pendant la description des soirées "bobo". Je n'ai pas non plus été passionnée par celle des journées "vélo". J'ai eu un peu mal à intégrer dans l'histoire de cette relation homme-animal, les références avec l'actualité du moment (les attentats terroristes de 2015) mais peut-être faut-il y voir un soutien pour affronter de tels drames ? Patrice Lelorain a du talent pour croquer ses contemporains (le portrait de la voisine madame S.) même si on peut lui reprocher un ton un peu condescendant.



Malgré quelques discordances, je reste sur une impression positive à la fin de cette lecture à laquelle j'accorde un 13/20. En plus d'être d'accord avec l'auteur sur la valeur affective du lien qui peut se créer entre un chat (ou autre) et son maître, je partage avec lui cette dualité : peut-on affirmer aimer les animaux et persister à manger de la viande ? J'ai beaucoup aimé le chapitre où ému par le spectacle d'une vache et de son veau, il réalise, empli de culpabilité, que celui-ci finira peut-être dans son assiette...

Commenter  J’apprécie          210
Dans les yeux de Jade

Le narrateur offre un chaton à sa compagne, pour son anniversaire. Il s’agit d’une femelle siamois thaï. Il a répondu à une annonce et c’est ainsi que Jade est entrée dans leur vie, telle une tornade. Cette petite boule de poils devient le centre de leur univers, tout en élargissant leur monde. En effet, son arrivée leur permet de faire de nouvelles rencontres : André, le maître des parents de Jade, devient un ami et, par extension Alix, une proche d’André, devient, également la leur. Le projet de portée crée aussi des liens avec d’autres propriétaires de chats, etc.





Dans les yeux de Jade est, essentiellement, une déclaration d’amour de l’auteur envers sa chatte, avec qui il partage de grands moments de complicité, même s’il livre aussi ses pensées sur les évènements dramatiques qui endeuillent la France, en 2015.





Dès le départ, Jade a fait l’unanimité et tout le monde s’est attaché à cette boule de tendresse, qui sait imposer ses désirs. Je ne fais pas exception à la règle : j’ai été émue par elle. Chaque chat est unique, cependant, j’ai retrouvé des traits de caractère de Poupie, dans le portrait de la petite siamoise (j’ai vu moins de similitudes avec mon petit Voyou). Elles ont en commun cette manière de montrer leur attachement, en impliquant leurs maîtres dans leurs jeux, d’avoir une palette de miaulements très étendue, une envie d’explorer son environnement aussi forte que celle de rester auprès de ceux qui les aiment, un talent de communication épatant, etc.





Comme beaucoup de propriétaires de chat, ceux de Jade semblent être un peu esclaves d’elle. En réalité, nous sommes nombreux à être attentifs à leur bien-être. J’ai été touchée par les questionnements de son maître, écartelé entre son envie de respecter la nature de son animal et sa peur pour sa sécurité. Je me suis reconnue dans le fait de ne pas laisser son animal, seul, pour voyager, et de programmer les vacances en fonction de lui. J’ai aimé sa façon d’être à l’écoute de Jade et de tenir compte de ses émotions. J’ai été bouleversée par son empathie quand la nature s’est révélée cruelle.





La suite sur mon blog...




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          111
Revenants

« Revenants » de Patrice Lelorain sortira à la fin du mois d’Août. Je décrirais cet ouvrage comme une plongée dans le milieu rock underground parisien des 70’s et 80’s. L’auteur nous conte ses déboires professionnels, sentimentaux, ainsi que ceux de ses ami(e)s, des antihéros dopés à la drogue, ultra présente et dévastatrice, à l’alcool et ses rêves qui s’écroulent les uns après les autres. Il nous dépeint des personnages haut en couleur qui ont tous en commun leur part d’échec. Je songe aux mots de Souchon : « Moi aussi j’en ai rêvé des rêves. Tant pis. Tu la voyais grande et c’est une toute petite vie », ces derniers résonnent comme le leitmotiv de « Revenants. » On pourrait s’attendre à un ouvrage à l’atmosphère glauque et plombante mais c’est tout le contraire qui se déroule ici. L’humour y est en effet omniprésent. Patrice Lelorain nous dépeints ce milieu sans aucune concession mais sans omettre une part de légèreté qui agit comme une respiration indispensable dans ce récit. Bien sûr ce livre n’est pas exempt de défauts. Certains passages sont franchement longs voir carrément ennuyeux. La seconde partie souffre de la comparaison avec la première mais il subsiste néanmoins suffisamment de passages tordant pour nous permettre d’apprécier ce dernier pour ce qu’il est. Un livre sans prétention sur un milieu rock critique qui pourtant n’en manque pas.
Lien : https://thedude524.com/2011/..
Commenter  J’apprécie          30
Revenants

*** reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de la rentrée ***



Qu'est ce que l'on critique quand l'aridité d'un livre vous empêche de continuer, quand la vacuité de l'histoire ne vous permet pas de tourner, une à une, les pages ?

Dans Revenants (c'est rigolo, au départ, j'ai pensé à Pérec face à ce titre) , Patrice Lelorain fait revenir et revivre, presque dans une danse des fantômes, ses amis d'enfance, sa famille. Sa vie petite bourgeoise dans la banlieue parisienne. Ses copains adolescents, fondant sur la défonce par négligence, par désintérêt pour autre chose. Lelorain nous décrit aussi son amour-fascination pour les "jeunes filles venues du froid", les suédoises, qui, l'attireront toujours, sans raison énoncée. Ses études de cinéma qui ressemblent plus à une errance qu'à un projet.

Ce que je reproche à ce livre, c'est son écriture qui ne m'a pas touchée. J'aurais presque envie de dire, son manque de littérarité, mais il faut s'accorder sur la pluralité des sensibilités...

L'histoire m'a semblé trop ténue, enfin, comme un puzzle sans modèle, comme un puzzle dont les pièces ne s'emboîtent qu'avec force et effort.

Suis-je trop jeune pour ne pas me reconnaître, m'identifier dans cette jeunesse post-soixante-huitarde sans repère ? Qui écoute du rock que je ne connais pas. Au moins, je me suis posée la question de ce que l'on écrirait dans quelques années, sur la nôtre, de génération...



Bien sûr, comme toujours, je suis en peine lorsque je ne parviens pas à finir un livre que je juge assommant, d'autant plus lorsque je l'ai reçu généreusement. Mais combien de temps perdre quand l'immensité des publications nous convie à une sélection drastique?



Commenter  J’apprécie          30
Revenants

Lecture



Le narrateur a grandi au Nord-Ouest de la région parisienne, à Bois-Colombes. De son adolescence à la cinquantaine, il évoque les rencontres, les personnes, les « revenants » qui apparaissent lorsqu’il regarde son passé. Entre l’école, la fac, le rock, le cinéma, les amis et les femmes, il nous livre son histoire. Il expose ses passions, ses défaillances et ses rencontres. Célébrités ou anonymes, les hommes et les femmes se croisent dans un mouvement constant qui les éloigne, les rapproche ou les télescope.



Avis



On peut penser que le "héros" du livre est Patrice Lelorian, l’auteur, tant leurs biographies se recoupent.



Le premier chapitre est superbe, il évoque la figure fantomatique d’un voisin, le père décédé, simple mais apprécié d’un ami, une ombre qui hante parfois les lieux qu’il a fréquentés et fait ressurgir les souvenirs de la vie de l’auteur. Ces visions qui ne sont que des impressions fugaces sont l’occasion de revenir sur son enfance, sa jeunesse, sa vie. Elles font revenir tout un flot de personnages et d’histoires qui ont été la trame de sa vie.



La suite m’a fait très peur. Suivre toute une foule d’adolescents, dadais et vantards dans leurs frasques amoureuses, imbibées ou enfumées m’a rebuté. Qui plus est, un très grand nombre de personnes est évoqué, des références sont assez obscures, ce qui m’a craindre un livre de mémoires écrit par l’auteur pour lui-même et lui seul.



Heureusement ces ados grandissent et, s’ils n’en deviennent pas pour autant des anges immaculés, ils gagnent énormément en profondeur. De cette foule assez bigarrée s’extraient peu à peu les personnes réellement importantes, celles qui ont compté. Des cercles se forment autour de l’auteur, parfois concentriques, parfois justes tangents. Patrice Lelorain analyse finement l’histoire de ses relations amicales ou amoureuses. Avec beaucoup de lucidité, il raconte les flux qui traversent son monde. De très bons amis s’éloignent, fâchés ou usés ou juste écartés par les circonstances. Des personnes peu appréciées s’avèrent adorables, des amis se révèlent lâches et indignes. Mais dans toute cette ébullition, l’auteur reste amical, bienveillant, pas de haine et peu de colère, jamais de condescendance, malgré un certain égocentrisme, roman (auto?)-biographique oblige. On se dit tout de même à la lecture que sa mémoire, comme celle de chacun d’entre nous, a effectué sa fonction sélective, édulcorante. On sent parfois poindre quelques piques sur cette sphère trop lisse. L’auteur laisse transparaître un certain « caractère » et j’aurais aimé qu’il le montre plus. Observateur et acteur posé, il livre ses impressions sur ces satellites, ces météores, ces comètes au milieu desquels trônent quelques planètes : amis véritables, solides et durables mais aussi femmes qu’il a aimées. Dans la foule mouvementée se dessine donc petit à petit une carte céleste, précise mais en éternel mouvement.

Avec le temps, les épreuves et les joies, les personnages évoluent, s’affinent, leur idéalisme se teinte de réalisme. La tendresse et l’humanité, mais aussi la lucidité qui se dégagent de certaines descriptions m’ont fait penser que le cercle Verdurin se réunissait au café « Le central » à Bois-Colombes, un vrai plaisir.



Quelques lignes sous tendent ce mouvement : la fidélité d’abord, l’amitié ensuite. J’ai particulièrement apprécié l’écriture de ses relations amoureuses, son optimisme , son idéalisme, sa candeur parfois trompée mais aussi ses inquiétudes.



Le style d’écriture est assez dense. Il faut parfois faire un effort pour y entrer complètement, pour ne pas se laisser aller au simple survol. Quelques mots de vocabulaire tribal éclosent de-ci de–là : cinéma, journalisme, rock mais jamais au point de devenir envahissants. Quelques passages demandent donc un effort d’attention.



J’avoue de na pas avoir même tenté de mémoriser les acteurs, les laissant d’eux-mêmes disparaître ou se mettre en avant . La mémoire fait le tri, comme elle l’a fait pour l’auteur.



Conclusion :



Une lecture parfois lourde qui m’a par moment un peu perdu. Même si ce livre agréable et édifiant aurait gagné à un peu plus de caractère, j’ai passé de vrais moments de vie avec ce personnage imparfait mais sympathique.



Ma note : 15/20
Lien : http://www.atelierdantec.com..
Commenter  J’apprécie          30
Dans les yeux de Jade

Jade est une chatte charmante. Une siamoise comme il en existe tant mais qui, par la grâce d’une rencontre magique, a réussi à se rendre unique. Comment ne pas l’adorer ? Le narrateur se prend d’affection pour l’animal et découvre tous ses trésors de richesse. Pourtant, l’existence poursuit son cours trouble, avec des bonheurs et des moments qui sont beaucoup moins joyeux. En somme, le flux d’une vie avec ? en toile de fond, une société en crise et en pleine mutation. Il faut tout le talent de narrateur de Patrice Lelorain pour donner de la substance à un récit qui n’intéressera pas que les amateurs de félins d’intérieur. Avec un style rempli de références, il brosse le quotidien à hauteur d’épaules et raconte une série d’anecdotes qui pourraient nous arriver. Cette manière de fonctionner permet une identification et emporte l’adhésion du lecteur. A la fois héroïne et muse, Jade en devient l’attrait principal : celle par qui chaque émotion transite, qui apporte du réconfort, qui charge les pensées d’une vraie raison d’être et qui devient l’amie intime et fusionnelle. Pour mener son texte à terme, l’auteur manie l’humour avec dextérité, rebondit sur chaque idée, ne se contente pas de lisser les surfaces et se prend à faire preuve d’une belle acuité lorsqu’il s’agit de croquer un monde aux allures de faits divers, avec un perpétuel besoin d’aller toujours plus loin pour ne pas s’abimer en heurtant les vicissitudes.
Commenter  J’apprécie          20
Revenants

[lu pour l'opération Masse Critique de la rentrée]



Patrice Lelorain s’allonge sur le lit-divan en peluche rouge de sa chambre d’enfant à Bois-Colombes et déroule d’une seule traite vingt années de sa vie, de l’adolescence à l’âge adulte, à l’attention du lecteur assis qui tient son livre entre ses mains.



Qui sont les revenants ? Si l’on en croit la table des matières et la structure du livre, ils sont quatre (Monsieur V, Francis, Claudia, Madame X). Mais en fait ils sont une multitude derrière ceux-là, à chaque page, amis perdus, amis morts, filles quittées, dont les vies se sont mêlées un temps, comme des voix, à celle du narrateur. Il y a aussi d’autres revenants moins privés et plus fugitifs, ce sont Roger Chapman, François Mitterand, Jacques Chirac, Jean Carmet, et quelques autres.



Car on est dans les années 80 et 90. Au début, le centre du monde de Patrice Lelorain est une gare où passe le train gris métallisé qui relie en quelques minutes la banlieue ouest à la capitale. Le lycée, la gare, les cafés, et les voies ferrées tiennent lieu de réseaux sociaux aux lycéens en ce temps-là. On se réunit chez les uns, les autres, on fume, on écoute et on joue de la musique.



Patrice Lelorain n’a rien oublié : ni les visages, ni les corps, ni les humeurs, ni surtout la qualité des relations dans ce groupe d’amis qui grandissent ensemble mais pas au même rythme. Mieux, pour chacun d’entre eux il reconstitue fratrie, parentèle et affinités électives, à tous les niveaux, créant ainsi un gigantesque maillage où il y a beaucoup de Didier, de Michel, de Philippe, de Vincent, etc. On s’y perd un peu, c’est vrai, mais qu’importe. 
Il n’a pas oublié non plus les accidents de la vie, les maladies, la drogue, et les trahisons qui cassent les fils entre amis. Lorsqu’il le faut, il s’échappe comme il peut des carnages familiaux et amicaux en partant vers le Nord à la recherche d’inaccessibles sirènes blondes aux prénoms se terminant par “a”. Il reviendra et repartira encore.



Un peu plus tard, Patrice Lelorain poursuit des études cinématographiques jusqu’à sa thèse sur Arthur Penn. C’est en l’écrivant qu’il comprend qu’il est meilleur, et surtout plus heureux, avec un stylo qu’avec une caméra en main. Par le jeu de rencontres et d’opportunités dans les milieux de la presse spécialisée musicale et cinéma, il commence à placer chroniques et biographies. Sa vie sentimentale se construit au rythme de cohabitations entrecoupées de retours au logis familial. Jusqu’à Claudia, la merveille.



La fin de l’histoire avec Claudia correspondra à une longue période de vaches maigres. Patrice Lelorain sera longtemps un garçon bohème fauché, un demi salaud dit-il, soutenu par son amour pour le sport, la course à pied, le rock et l’écriture. Par l’écriture justement, et avec le temps, Patrice Lelorain réussira à solder sans drame la relation conflictuelle à sa mère qui avait empoisonné son adolescence.



Finalement, une vie personnelle ni très flamboyante, ni très remarquable, si ce n’était la force dégagée par la confiance en l’amitié de filles et garçons qui se sont rencontrés à vingt ans. Le roman que Patrice Lelorain a tiré de sa propre histoire au milieu d’eux est plein d’une humanité clairvoyante.



L’écriture est belle, fluide, peut-être pas aussi simple qu’elle le parait. Il n’y a pas de dialogues, seulement la narration. La description physique au cordeau des nombreux personnages, et de leur comportement, est parfaitement mêlée, intégrée au récit, très dense.
Commenter  J’apprécie          20
Dans les yeux de Jade

Je garde une impression mitigée de cette histoire de chat. Je n'ai pas été sensible à la passion de l'auteur pour sa chatte de race, un peu gênée par ses tribulations car il veut lui faire faire une portée.

La référence à la race du chat, à sa beauté (et à son prix) me laisse perplexe : en quoi cela rend-il un chat plus aimable ?

Les digressions un peu convenues sur l'actualité m'ont parues un peu superflues.
Commenter  J’apprécie          10
Revenants

Attirée par la 4ème de couverture, je n'ai pas aimé l'écriture, et n'ai pas terminé ce roman.
Commenter  J’apprécie          10
Revenants

Patrice Lelorain nous offre dans ce roman, biographie, autobiographie toute une chronique des années 1980 en France. De ces débuts à l'école avec ses amis, ses connaissances, ses voisins, jusqu'à la fin des années 1980.



Nous avons une très grande quantité de personnages, tous désignés par leur prénom et au départ par leur initiale. Trop de personnages nuisent à la qualité de l'ouvrage, à mon avis, mais ils sont tous liés. Ils ont tous des liens parce qu'ils sont amis les uns avec les autres.

Patrice Lelorain en a vu du beau monde. Personnellement, même s'il donne les noms d'artistes de ces personnes quand elles ont réussi, je n'en ai reconnu aucune. Il faut dire que dans ces années-là, j'étais très jeune et plutôt préoccupée par ce qui se passait sur la scène anglaise, américaine et non française.

Ah oui, j'ai reconnu quelques noms de personnes, des noms de journaux que j'ai plus ou moins lu.

Cette chronique des années 1980 nous donne une société vraiment décadente, faite de soirées, d'alcool et surtout de drogues. Des drogues les plus soft aux drogues les plus dures. Certains s'en sortent comme l'auteur, car sportif, il a vite fait de comprendre que ce n'était pas fait pour lui. Mais d'autres trainent leur mal de vivre, jusqu'à la mort.

Nous assistons donc à l'évolution de Bois Colombe, de Paris, de ses bars, de ses sorties.

L'auteur s'attache à nous raconter sa vie amoureuse, surtout consacrée à des filles des pays du Nord de l'Europe ou de l'Allemagne.

Personnellement, dans ce livre, ce que j'ai aimé est le premier chapitre destiné à un de ses voisins et qui est un véritable souvenir et le dernier chapitre destiné à sa mère, qui est aussi un atout et une pièce maîtresse de ce roman.

Voilà, j'ai fini ce roman car comme d'habitude je n'aime pas laisser les romans en plan, par respect pour celui qui les a écrits. Mais personnellement, je trouve que cela ne vaut pas tellement le coup.



Lu dans le cadre du Jury Littéraire de la FNAC.



Voici la présentation du roman par l'éditeur :



De Bois-Colombes à Paris, des Sables d'Olonne à Stockholm, Revenants met en scène la génération post-68, celle des silences et des non-dits, des causes incertaines, des gloires éphémères, des amours plurielles. Une génération perdue qui a le rock pour bannière.



Peuplé de fées désenchantées et de princes sans royaume, Revenants est une fresque underground, un roman choral écrit au cordeau.
Lien : http://angelitam.com/blog/?p..
Commenter  J’apprécie          10
Dans les yeux de Jade

Cadeau d’anniversaire, une jeune siamoise bouleverse tendrement la vie d’un couple qui dès lors regarde autrement le monde animal.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
Commenter  J’apprécie          00
Dans les yeux de Jade

Ces relations privilégiées, souvent très fortes, sont difficiles à restituer pour aller conquérir le lecteur, quand bien même ce dernier est un amoureux des bêtes.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
Commenter  J’apprécie          00
La légende de Muhammad Ali

Cette biographie courte et habile est parfaite pour qui cherche à découvrir la carrière et le parcours de Muhammad Ali de manière condensée. Ici l’auteur, dans un style dynamique et factuel, agrémenté d’une touche d’humour bienvenue, retrace les combats et les évènements décisifs de la vie du champion.

Le parti pris est clair, la boxe demeure au coeur du récit, et Patrice Lelorain ne rentre pas dans les détails de la vie privée chaotique, ni de la conversion et de la lente évolution spirituelle de son sujet, même si ces aspects fondamentaux de la personnalité d’Ali ne sont pas pour autant passés sous silence.



On ne trouvera pas ou peu de témoignages dans cet ouvrage, au profit d’une description souvent savoureuse et palpitante de morceaux choisis des combats, des entraînements, des pesées et des conférences de presse du boxeur. La lecture est instructive, fluide et agréable.



A ceux qui, à contre-pied ou en complément de cette biographie, souhaiteraient une approche plus complète et approfondie de la vie de Muhammad Ali (sous toutes ses facettes, y compris son engagement spirituel et social), avec l’appui de nombreux témoignages de proches et collaborateurs du champion, je conseillerais la lecture d’une autre biographie signée Thomas Hauser, « Mohamed Ali, un destin américain ».
Commenter  J’apprécie          00
Revenants

Fresque mélancolique, précise et poétique, Revenants est un roman de coureur de fond. L'auteur a du souffle, le sens du rythme, mais il sait également décrire le déséquilibre, les mauvais choix - avant de nous offrir une grande scène finale secouée par l'émotion.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          00
Revenants

Je trouve que ce roman est finalement décevant à cause du nombre incalculables de personnages qui circulent au fil des pages et se ressemblent tous, plus ou moins. Aucun n’est vraiment attachant, pas même le narrateur qui est un être fort nombrilique et vain.



Le fait d’appeler ces personnages réels par des initiales est très gênant : on perd sans cesse le fil, surtout que la caractérisation de chacun est souvent des plus sommaires. Il serait utile d’avoir une photo de groupe ou un trombinoscope, on s’y retrouverait mieux. On est donc devant une pléthore d’énergumènes des années 80 dont le fond de commerce est la drogue, le sexe, les sorties nocturnes. Big deal !



Fait de futiles préoccupations, ce roman ne démarre jamais. Pas d’intrigue visible à l’œil nu. Pas de points d’ancrage. Tout flotte, tout glisse, tout se perd. La langue, par contre est très belle et très souple, comme si elle appartenait à une autre époque. Ce n’est certes pas le vocabulaire qui étonne, ou les métaphores, mais le balancement et le rythme des phrases. Cet auteur a un don d’ensorceleur là, qui vous empêche d’interrompre la lecture de façon définitive, bien que la tentation soit grande.



Transposons à notre époque: il serait épuisant d’écouter des histoires d’adolescents qui se raconteraient en cascades, énonçant les faits et gestes de leurs amis Facebook en boucle. Il ne suffit pas d’avoir une existence biologique ou virtuelle pour être un personnage de bon roman. Il faut que l’auteur utilise l’écriture pour faire jaillir une nécessité. Qu’il ait ses personnages dans la peau, et les fasse prendre vie de façon radicale et inventive. Ici on reste dans l’effleurement et la superficialité. Image des années 80 ? Manque de substance et de vrai tissu humain de toute façon.



Même si à la manière d’adolescents rêvant d’une image forte, ces personnages semblent vouloir nous accaparer, avec cette prétention de nous charmer aux petites heures jusqu’à la lisière du sommeil, on s’endort. Le joli ronron de la langue ne chante que le vide. Comme dans Monsieur Plume … « et il s’endormit » .




Lien : http://artsrtlettres.ning.co..
Commenter  J’apprécie          00
Revenants

« Revenants est une fresque underground, un roman choral écrit au cordeau. »

Les lieux communs égrenés en quatrième de couverture ne vous ont pas découragé de débourser vingt euros ? Peut être que cette critique le fera sur le lien ci dessous
Lien : http://prixvirilo.com/2011/0..
Commenter  J’apprécie          00
Revenants

Nouvelliste aguerri, Patrice Lelorain se lance dans la course de fond. Et prouve qu'il a du coffre dans un récit sur des naufragés de l'après-Mai 68.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrice Lelorain (52)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-75860

Le job de papa

poète
ingénieur

10 questions
17 lecteurs ont répondu
Thèmes : urss , artiste , philosophieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}