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Critiques de Patrice Louinet (61)
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La maison de cendres

Dans La maison de cendres, traduit de l'anglais (États-Unis) par Patrice Lalande, Hope Cook mène en parallèle deux histoires. L'une se passe en 1894 et nous conte la vie de Mila, jeune fille de 17 ans et de Wyn, sa petite soeur dont la vie va être bouleversée par le remariage de leur mère avec Andrew Deemus, un homme très riche et propriétaire d'une immense demeure à Gravenhearst. Cette maison comporte beaucoup de secrets et va très vite devenir maléfique. Quand sa mère va subitement disparaître, Mila va essayer de s'enfuir avec Wyn...

La deuxième se déroule à l'heure actuelle et nous présente Curtis dont le père Tom est atteint de maladie mentale et qui doit donc protéger sa soeur Sage des accès de folie de ce dernier. Lorsque Curtis va entendre des voix alors qu'il est sur sa moto au milieu d'une étrange clairière, il va craindre d'avoir hérité de cette maladie. Il découvre que ce lieu où sont apparues ces voix pour la première fois est l'ancien manoir de Gravenhearst réduit en cendres lors d'un incendie. Lorsqu'au cours de ses recherches, parmi les rares articles relatant l'incendie, il tombe sur la photo de Mila, fasciné par ce portrait il s'en empare. "Certaines choses refusent de rester enfouies dans le passé."

Bien que se déroulant à deux époques bien distinctes, les destins de Mila et de Curtis vont donc se croiser et j'ai beaucoup aimé la façon dont ils se rejoignent. L'histoire est originale, très mystérieuse et véritablement prenante. Je n'ai pu m'empêcher de m'attacher aux personnages qui font preuve d'un immense courage tout au long du roman pour briser leur solitude et pour tenter de s'en sortir et ne pas tomber dans la folie. L'auteure, d'ailleurs, ne cesse de jouer avec cette limite réalité et folie. Les personnages secondaires tels que Wyn ou Sage sont également indispensables et j'ai été notamment sensible au personnage d'Avi, le meilleur ami de Curtis. J'ai été happée par cette fiction, par ce récit fantastique, très rythmé, assez angoissant mais débordant d'action où le mystère est constamment entretenu, dont j'avais hâte de connaître l'issue.

Le dessin de couverture et les tons employés sont en osmose avec le contenu de ce livre-frisson des éditions Bayard Jeunesse. La maison des cendres ravira aussi bien les ados que les adultes !


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Conan le Cimmérien, tome 10 : La maison aux t..

Dans La Maison aux trois bandits, Conan avant de devenir Roi d'Aquilonie, n'est qu'un tueur à gages, un sombre mercenaire sans le moindre état d'âme....

"Conan, qu'y a-t-il de mieux dans la vie ? Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes."





Le cimmérien est arrêté par la garde royale, après avoir tué un prêtre d'Anu. Un noble, Murilo, va tout faire pour le faire libérer et s'en servir pour tuer son ennemi: Nabonidus le prêtre rouge.

"Apparemment, c'est illégal de tuer un foutu prêtre dans cette ville. Même si c'est le pire des brigands."





Une taverne , des égouts, un palais et des combats sanglants!

-De nous 3, c'est le Cimmérien le plus honnête. Car lui au moins, tue et vole au grand jour." Murmure Murilo devant le prêtre rouge.





Conan va se retrouver face à Thak, un Grand Singe des montagnes de Zamora, que le prêtre rouge a enlevé alors qu'il n'était qu'un bébé... Pour la première fois, Conan rencontre un être de légende!

" Même le singe est devenu fou au contact de la civilisation. Je ne suis pas fait pour vivre entre des murs..."





"Par quels abîmes de bestialité hurlante est passée l'humanité au fil des ans !"

Le Gigantothèque ( un grand singe de 300 kilos pour 2,5 mètres de haut) Gigantopithecus blacki était depuis longtemps une énigme paléontologique.

« Ce primate a coexisté avec les humains à un moment où ces derniers connaissaient d'importants changements évolutifs. » Jack Rink, université de McMaster.
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Conan le Cimmérien, tome 10 : La maison aux t..

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Tout le monde veut exploiter tout le monde, et au final tout le monde trahit tout le monde : une très bonne adaptation d'un huis-clos howardien à la fois déroutant et fascinant où confrontés à eux-mêmes les protagonistes sont obligés de regarder l'abîme que constitue notre prétendue "civilisation"...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les lames cosaques, tome 1 : Le loup des st..

La petite structure Callidor lance sous la direction de Thierry Fraisse la collection « Âge d’Or de la Fantasy »… Vous pensez bien que je me devais d’être de la fête ! (en attendant, l’absence des prescripteurs d’opinion se fait cruellement sentir, mais connaissant les bestiaux je n’en suis aucunement surpris…)



Sous la plume d’Harold Lamb traduite par Julie Pettonnet-Vincent, c’est entre la Russie des Riourikides et la Chine des Ming, que nous explorons la frontière entre civilisation et barbarie avec les nomades cosaques, turcs et mongols qui nous offrent moult batailles monumentales et sombres trahisons. Car vint Khlit le Loup, le regard sombre, l’épée au poing, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies, pour fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux de la Terre… (Ce vétéran de la steppe est le frère caché de Conan ou d’El-Borak (R.E. Howard), à moins qu’il ne s’agisse du père caché de Druss la Légende ou de Dakeyras dit Waylander (David Gemmell) !)





"Khlit" : novembre 1917





"La Gueule du Loup" : janvier 1918





"Tal Taulai Khan" : février 1918





"Alamut" : août 1918





"L’Invincible Guerrier" : octobre 1918







Le grande force du récit vient de son héros en fin de carrière qui mise plus sur sa ruse que sur sa force (car ses stratagèmes sont tous plus réjouissants les uns que les autres ^^)… Khlit le Loup se met en avant, puis se fait oublier, pour que ses adversaires se fassent la part belle, avant de revenir en pleine lumière !

On applique toutes les recettes du western à l’Eurasie du XVIe siècle donc on est dans le eastern ! Et bien que tout cela date de la fin des années 1910, j’ai pourtant eu la furieuse impression que si on passe quelques trucs vintages, c’est presque aussi moderne que ce qui a été écrit autour des années 2010… C’est incroyable, et pour un peu on ringarderiserait les œuvres de J.R.R. Tolkien postérieures d’une génération ! ^^

Impossible de ne pas voir la parenté entre la Sword & History d’Harold Lamb et la Sword & Sorcery de R.E. Howard d’abord, de David Gemmell ensuite. Héroïnes douces mais pas faibles, héros durs mais pas impitoyables, ambiances crépusculaires, alliances de circonstances, trahisons de tous les instants… Ces auteurs piochent aux mêmes sources quand ce n’est pas dans la même boîte à outils ! Vivement le tome 2 intitulé « Le Khan blanc » !!!



L’imprimeur lithuanien Standartu Spaustuve a réussi à nous offrir un libre-objet d’un très appréciable rapport qualité/prix, les illustrations de Ronan Marret bien que pas exceptionnels apporter un plus bien appréciable et la jolie carte de l’Eurasie est une véritable invitation à l’aventure !)… Cela me navre au plus haut point qu’en termes de qualité de travail une Small Press se place bien au-dessus des gros éditeurs dont on taira les noms par pure charité chrétienne.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le Guide Howard

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci ActuSF (et merci Charlotte Volper) !

Entre l’essai et la biographie, Patrice Louinet et ActuSF nous offrent un "Le Guide Howard" qui s’il ressemble à un « Howard pour les nuls » par son contenu vaut largement un « Que sais-je ? »… Bref, un excellent goodie qui remplit parfaitement son office autant pour les néophytes que pour les vieux routards !



L’ouvrage est divisé en 11 parties :

- un dézingage des idées reçues sur l’auteur, dans lequel se vautre encore avec délectation de prétendus connaisseurs

- une présentation de 20 textes qui font références dans la longue bibliographie de l’auteur texan

- une biographie courte mais passionnante de l’auteur texan qui s’est suicidé à l’âge de 30 ans…

- une présentation de 20 textes qui s’ils ne font pas références restent de très bonne facture

- une présentation de 10 textes atypiques dans la carrière courte mais prolifique de l’auteur texan

- un dézingage des idées reçus sur le personnage de Conan, dans lesquelles se vautrent encore avec délectation de prétendus connaisseurs

- un question / réponse sur l’auteur, son œuvre et son héritage

- un tour de revue sur les adaptations, avec un focus important sur le bien connu film de John Milius, le fasciste zen qui a déguisé sa biographie de Genghis Khan en adaptant Conan… (Ce qui n’a pas fait que du bien au personnage et à son créateur malgré la coolitude du truc)

- quelques pistes de réflexion sur la manière dont l’héritage de R.E. Howard est parvenu jusqu’à nous

- un florilège de la correspondance entre Howard le fondateur du genre fantasy et Lovecraft le refondateur du genre horreur

- une bibliographie pour aller plus loin dans la connaissance de l’auteur et de son œuvre



Patrice Louinet est un véritable archéologue de la littérature qui source toutes ses informations et blinde toutes ses affirmations, mais c’est d’abord un avant tout un véritable bonheur de lire sa plume pleine de gouaille qui met à la portée de tous des travaux de qualité universitaire. Bien des exégètes littéraires devraient s’en s’inspirer au lieu d’expliquer dans leurs MOOC que la fantasy est née en 1937 avec "Le Hobbit" de Tolkien et que le genre puise ses sources dans la littérature victorienne en balayant d’un revers de la main la création d’un genre, sa phylogénie aussi riche que diverse et un-demi siècle de littérature américaine dans la foulée… (Je ne dis plus rien, mais je n’en pense pas moins !)



Avec leur série de guides, le très bon "Royaume de vent et de colères" en 2015 et le très plaisant "La Stratégie des as" en 2016, les éditions ActuSF menées par la formidable Charlotte Volper semblent retrouver un seconde souffle. Je m’en réjouis ô combien car elles n’ont pas ménagé leurs efforts pour promouvoir les genres de l’imaginaire, au contraire de certain prétendus défenseurs de ces genres qui scient la branche sur laquelle ils sont assis… (Suivez mon regard !)
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Conan le Cimmérien, tome 10 : La maison aux t..

Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle après deux tomes un peu en dessous de ce qu'on pouvait attendre. C'est juste le titre qui ne colle pas trop. En lieu et place de maison, il faudrait sans doute parler d'un grand et mystérieux palais.



Par ailleurs, on ne sait pas trop dans quelle ville cité-état se situe cette nouvelle. C'est un peu dommage par rapport à la topologie des lieux dessiné par l'auteur et qui est affiché dans chacun des tomes.



Il est question de luttes rivales pour le pouvoir entre un aristocrate un peu politicien et un prêtre rouge. Chacun de ces personnages va se servir de Conan le mercenaire sans état d'âme pour accomplir de basses besognes afin d’asseoir son pouvoir.



Conan va se retrouver dans une position peu enviable face au personnage mystérieux de Thak qui apporte une touche fantastique. Mais comme dit, il s'en sortira. Cela se terminera dans le sang qui coulera.



Une mention spéciale pour le dessinateur Paolo Martinello qui a réussi à merveille à coller avec l'esprit et l'univers du Conan imaginé par Howard. Ce trait ultra réaliste a permis une immersion très facilement. Graphiquement, c'est magnifique !



C'est une histoire bien sombre mais je les aime ainsi. Du coup, je me dis vraiment que dans une comparaison avec Thorgal, un autre héros que j'aime bien, Conan apparaît comme plus sanglant et sans doute plus adulte.

Au final, on a droit à une version différente mais tout aussi intéressante de Conan. A découvrir pur tout bon amateur d'héroïc fantasy !
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Le Guide Howard

Fallait-il vraiment publier une encyclopédie sur Robert Howard?

Un auteur dont la vie fut bien moins palpitante que celle de ses créatures, des super-héros puissants, courageux et baraqués, affrontant tous les périls, défiant les Dieux eux-mêmes, dans un univers des plus viril.

Howard doit plaire davantage aux mecs, qui s'identifient au mâle dominant à chaque épisode, tandis que les filles servent de faire valoir en mode "princesse en danger" ou "déesse inaccessible". En fait, elles servent surtout à appâter le client sur la couverture du bouquin. Autant dire que cette littérature n'est pas trop ma tasse de thé.

Ce guide s'adresse donc aux amateurs de fantasy de qualité et a le mérite de démentir l'image caricaturale du héros que vous connaissez tous: Conan le Barbare.

Celui que les potaches ont surnommé Connard le Barbant a eu d'abord une existence littéraire que son papa Howard voulait irréprochable. Loin d'être une brute épaisse et body-buildée, c'est un garçon très civilisé qui connait les bonnes manières et adepte de la réflexion philosophique. N'a t-il pas déclaré qu' un grand poète est plus grand que n'importe quel roi?

L'autre héros est Solomon Kane, un justicier qui évolue dans un monde sans pitié et passe allègrement de l'univers médiéval à la jungle africaine, mélangeant les mythologies et les époques.

Mais dans cet univers onirique et fantastique, justement, tout est permis, on se lâche et on oublie le monde réel pour du 100% imaginaire, c'est l'idée reprise avec succès dans les jeux vidéos qui sont les derniers avatars de nos héros howardiens et lovecraftiens du début du XXè siècle.

Les récits publiés en 1926 ont donc toujours une influence sur la culture contemporaine, et l'héroïc fantasy est devenue une vraie culture populaire.

Autant se renseigner un peu sur les origines du phénomène.
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La maison de cendres

Un roman hybride à la croisée du roman gothique, du roman fantastique et de la romance.

J'ai vraiment aimé voyager du XIXe siècle au XXIe accompagnée de Mila et Curtis. Deux êtres séparés par deux siècles mais reliés par leur vécu, leur sentiment de solitude, leur courage, leur nécessité de se battre pour ceux qui leur sont chers et, enfin, pour eux.

J'ai trouvé que l'intrigue était intéressante et empreinte d'autres récits comme Barbe Bleue, La machine à explorer le temps, Les Hauts de Hurlevent et L'épouvanteur.

Férue de littérature anglaise de l'époque victorienne j'ai été enchantée de retrouver cette époque et ses mœurs aussi terribles soient-elles.

Des personnages secondaires m'ont particulièrement touchée. Je pense notamment à Avi, le meilleur ami de Curtis que je craignais voir déserter le roman, et Wynn, la petite sœur et protégée de Mila. Ils sont, à mon sens, aussi indispensables au roman que les deux personnages principaux car ils leur permettent de ne pas perdre le fil d'Ariane, celui qui pourra les guider afin de ne pas s'égarer dans le dédale de Gravenhearst et de ne pas sombrer dans les tréfonds du désespoir qui se niche quelque part en eux.

Ce roman est un véritable page turner. Je ressentais une urgence permanente pendant ma lecture. Un besoin irrépressible de connaître l'issue et je n'ai pas été déçue.

Si je ne mets pas la note maximale pour ce roman, c'est parce que j'ai parfois eu la sensation de ne pas comprendre tous les rouages de la terrible demeure de Gravenhearst et l'intervention de certains personnages.

Je ne sais pas si Hope Cook laisse volontairement planer le mystère en vue de nous égarer ou d'écrire la suite dans un autre roman. Ne vous méprenez pas, cette fin se suffit à elle-même mais ma curiosité m'incite à espérer un second tome afin de retrouver Mila, Curtis et Avi, et de lever le voile sur ce foutu mystère.
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Le Guide Howard

Il y a des balades superbes à faire dans la région…



Pour commencer la promenade, on rencontre Howard.

Tu l’avais déjà rencontré ?

Ah, mais attention, parce que si tu n’avais pas pris le bon chemin, tu le voyais peut-être pas sous le bon angle.

Patrice Louinet revient sur dix idées reçues concernant Howard ou son œuvre.

C’est même par là qu’il commence son livre.

Ses démentis, ses remises en perspective sont documentées, expliquées.

Dans ce recadrage, il épingle beaucoup Sprague de Camp, qui fut traducteur et biographe d’Howard, sans animosité aucune cependant.





- Mais, au fait, euh… on est où au juste ? Sur une autre planète ?

- Non, non. Mais autres temps, autres mœurs.

- Ah ! On est quand alors ? Moyen-âge peut-être ?

- C’est un chemin un peu médiéval, un peu contemporain…

- On se croirait maintenant dans la jungle africaine. Et tu t’appelles comment au fait ?

- Salomon Kane.



Le paysage est difficile à définir. Changeant mais…

Il manque un mot pour le définir.

Fantasy peut-être ?



Patrice Louinet replace Howard, à sa juste place, comme l’un des fondateurs de la fantasy puisque l’on retrouve les codes de ce genre dans ses nouvelles, écrites aux environs des années 30 et donc antérieures à l’apparition du terme en 49.



Dans la partie « les vingt nouvelles qu’il faut avoir lues (et pourquoi) », d’autres personnages sont évoqués, rencontrés, racontés.





- Ah, toi, je te reconnais : Conan le barbare !



Non ! Je me suis encore écartée du droit chemin.

Conan le barbare n’existe pas dans l’œuvre d’Howard. Il s’agit de Conan le Cimmérien.



Patrice Louinet nous l’affirme, lui réservant même une partie de son ouvrage, nous privant ainsi d’une contrepèterie dont je ne regretterai pas la qualité et d’un Schwarzenegger bodybuildé dont je ne regretterai pas l’esthétisme.



C’est la philosophie du personnage qui a été mise à mal par le célèbre film de Milius. Celui-ci semble bien s’être inspiré de la biographie de Gengis Khan quant à la nécessité d’entendre « les lamentations des femmes » après avoir tué leurs époux.



« En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu’ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant. » (dans « La Tour de l’Eléphant »)





Une promenade dans la correspondance entre Howard et Lovecraft permet à Patrice Louinet d’insister sur le fait qu’Howard n’était pas fasciste et avait une vision tout à fait lucide de la barbarie, pas du tout enjolivée dans ses nouvelles, contrairement aux nombreuses reprises faites par les comics.



« Je crois simplement que les hommes sont fondamentalement égaux ; je sais bien que certains seront plus rusés, plus forts, plus courageux ou plus intelligents que d’autres. Mais si quelqu’un a des droits, alors tout le monde a ces droits. » (Lettre de septembre 1933.)







Un livre tout à fait intéressant, dans lequel on ressent la passion de Patrice Louinet pour Howard, sa connaissance de l’auteur et de son œuvre, sa volonté de le réhabiliter.

Mais le ton reste un peu encyclopédique.

N’hésitez pas à suivre le guide malgré tout.



Comme quoi y’a d’belles balades dans le coin…







Merci aux éditions ActuSF d’avoir participé à Masse Critique, merci à Babelio de l’avoir organisée.











(L’inspiration musicale vaut surtout pour ma critique…)



« Just because of you

I’m beging on you

You know it’s for you

I’m feeling for you

[…]”



Extrait du générique du film “les bronzes font du ski” :

https://www.youtube.com/watch?v=-MKlFMUYEq8

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Conan le Cimmérien, tome 10 : La maison aux t..

Conan croupit en prison pour s'être venger sur un prêtre jusqu'à ce qu'un aristocrate lui propose un marché : sa liberté en échange du meurtre de son ennemi à la cour.



Nous sommes donc dans une cité état où visiblement l'entourage du roi est un vrai nid de vipères. Différentes intrigues semblent se tisser mais malheureusement le récit est assez vague à ce sujet ce qui donne en permanence une espèce de flou. Meme si l'on comprend l'essentiel : tout le monde cherche plus de pouvoir et sur ce point Murilo, Petreus et Nabonidus s'affrontent.

Conan au milieu de tout ça se fait balloter par les événements, il apparaît vraiment à contre courant de ce que représentent ses commanditaires. Il aura plus pour reflet Khat, l'homme digne. Force brute contre force animale.

J'ai trouvé le récit parfois un peu bancal mais il a une certaine atmosphère que je trouve bien travaillée. Presque épuré dans ces dialogues et ses textes, l'opposition entre "barbarie" et "civilisation" est criante.



Le dessin est assez plaisant bien sur les scènes de violence souvent un peu trop much. Les tons gris et froid de la colorisation ajoutent à cette ambiance crépusculaire.
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La maison de cendres

Ce roman young adult est un mélange entre un peu d'émancipation féminine, pas mal d'aspects mystiques, une pointe d'horrifique et quelques sujets de société.



C'est un peu long à démarrer mais on se prend au jeu. Les personnages sont touchants dans leur détresse et j'ai aimé les suivre dans leur périple. Par contre, c'est assez prévisible sur la fin et certains aspects auraient mérité d'être un peu plus étoffés. Néanmoins, ça se laisse lire.
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La maison de cendres

Mila s'installe avec sa soeur et sa mère dans le manoir de Gravenhearst où des ondes maléfiques sont à l'oeuvre.

Presque deux cents ans plus tard, Curtis pense avoir hérité de la schizophrénie de son père quand il commence à entendre des voix dans la forêt, sur les ruines de Gravenhearst qui est parti en fumée à la fin du 19e siècle.



Hope Cook alterne avec brio les vies de Mila et de Curtis que plus d'un siècle sépare. La pierre angulaire de leur histoire n'étant rien de moins qu'une maison maudite que l'autrice parvient à nous décrire finement au point que nous entendons craquer les boiseries tout au long de la lecture.



Ce roman jeunesse plaira aussi aux adultes friands de magie, de maisons hantées et de mystère. Tous les codes du genre sont présents et l'histoire en elle-même tient la route. Hope Cook ne tombe pas dans la facilité puisqu'elle ruinera l'image du père jusqu'au bout, rendant ses personnages bien ancrés dans le réel malgré cet environnement fantastique. Les héros sont tous plus attachants les uns que les autres et la maison de cendres figure un protagoniste à part entière.
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La maison de cendres

XIXe siècle. Mila et sa petite soeur accompagnent leur mère au Canada qui doit épouser un homme riche. Dès leur arrivée dans leur nouvelle demeure de Gravenhearst, Mila se sent oppresser et observer. Avec sa soeur, elles décident d'explorer cette maison immense quitte à se perdre dans les nombreux dédales et étages. Mais quelque chose cloche, mais quoi ?



XXIe siècle. Curtis, 17 ans, fait tout pour maintenir sa famille à flot. Sa mère est décédée, il doit s'occuper de sa soeur mais aussi de son père souffrant d'une maladie mentale qui le laisse sur le qui vive constamment.

Lors d'une balade à moto, il va se retrouver sur l'ancien site de la maison de Gravenhearst. Des voix l'assaillent et ne le quitte plus. Devient-il fou comme son père ? Pour comprendre ce qui lui arrive, il va enquêter sur la destruction de la demeure et de la disparition de tout ses occupants.



Un roman où deux siècles superposent pour n'en former qu'un. C'est une quête pour retrouver sa liberté physique et mentale, le joug des hommes, des convenances et de la société. Un roman qui se laisse lire mais sans grand suspense.
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Conan le Cimmérien, tome 10 : La maison aux t..

Triste journée pour Conan qui doit bien malgré lui, assister impuissant à la pendaison de son ami Nestor, dit "Le Rat", pour vol d'objets sacrés.



Un comble quand on sait que que le prêtre d'Anus est justement le plus grand voleur et receleur de cette ville.



Nestor a donc été victime de délation, Conan pour sa part ne connais pas trente-six façons de le venger, et se rend directement chez leur ami, "le prêtre" pour une discussion aussi brève que... radicale.



Mais si les projets à court terme de Conan sont aussi simples que d'aller s'enivrer à la taverne du Rat, la ville est plus que jamais sujette à conspiration : Nabonidus, le maudit prête rouge du roi qui dirigé le royaume à des fins plus personnelles que dévouées à son souverain, Murilo un seigneur local corrompu et Petreus, leader des Nationalistes.



Les deux derniers nommés n'ont qu'un but, se débarrasser de Nabonidus.



Conan va vite se retrouver, sans trop le vouloir, mêlé à cette intrigue, mais tant qu'on le paye pour faire ce qu'il sait faire de mieux, manier son épée, et en plus lui permettre de quitter cette ville pourrie et corrompue...
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La maison de cendres

Un résumé qui avait attisé ma curiosité mais au final un avis plus que mitigé sur ce roman. Même si cela n'a pas été une mauvaise lecture, je n'ai pas été transportée par l'univers que propose Hope Cook, notamment parce que j'ai trouvé le tout parfois assez confus...

Dès les premiers chapitres, nous sommes plongés dans l'histoire : sauf que du coup, j'ai eu du mal à comprendre ce qui arrivait au personnage de Curtis. Tout est très soudain, sans explication. Heureusement les pages avançant, tout est devenu plus clair, mais j'ai tout de même gardé le sentiment tout au long de ma lecture que cette histoire avait un fort potentiel mais exploité de manière très superficielle et confuse : que ce soit au XIXe siècle en compagnie de Mila qui découvre Gravenhearst, l'étrange maison dans laquelle elle doit vivre avec son beau-père, qu'au XXIe siècle en compagnie de Curtis fasciné par l'histoire de cette même maison.

Une petite déception donc pour cette lecture.
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Le Guide Howard

Voilà un guide bien utile pour un auteur dont on connait les héros mais qui lui reste quand même méconnu.

Le propos est fluide et agréable à lire. Le guide permet d'apprendre de nombreuses choses et aussi de mettre fin à certaines contre-vérités au sujet d'Howard. C'est un ouvrage qui peut s'adresser tans aux néophytes qu'aux connaisseurs.
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La maison de cendres

On suit l'histoire de deux protagonistes :

Curtis, à notre époque, qui est un jeune homme avec une vie difficile. Il a un père dépressif et une soeur à qui il tient énormément. Il se sent obligé de veiller sur elle même si ce n'est pas tous les jours facile.

Et de l'autre côté on a Mila en 1894. Sa mère vient tout juste de se marier avec un homme sombre et mystérieux. Elle et sa soeur emménagent chez cet homme dans une étrange demeure qui semble remplie de secrets.



Leurs deux destins vont se croiser et ils vont s'entraider malgré les années qui les séparent.



J'ai beaucoup aimé ce roman ! On s'attache vraiment aux personnages car ils ont tous les deux des problèmes très bien décrits. Même si il y a une dimension fantastique c'est bien amené, ça ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe. Les réactions des protagonistes sont réalistes et j'ai apprécié ce côté-ci du roman. D'habitude dès que quelque chose d'extraordinaire se produit tout le monde est à peine surpris. Ici Curtis se débat avec la folie, ses proches ne le croient pas quand il raconte les choses mystérieuses qui lui arrivent.



C'est une histoire de maison maléfique mais pas seulement, il y a une jolie romance qui n'est pas ridicule pour un roman jeunesse.



Vraiment une belle découverte !
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La maison de cendres

J’ai totalement adoré ce roman. Je me suis plongée dans l’histoire immédiatement. C’est l’histoire de Mila en 1894 dont la mère se remarie avec un homme qui paraît dangereux, et c’est rien de le dire vu ce que la jeune fille va subir dans la maison de ce fameux beau-père où elle se retrouve obligée de vivre avec Wynn, sa petite sœur. Et en même temps, c’est l’histoire de Curtis à notre époque, dont le père a des problèmes mentaux et qui doit tenir la maison avec sa petite sœur, veillant à ce que leur père prenne ses médicaments. Il se met à entendre des voix et a peur d’être devenu comme son père.



L’histoire est très sombre, que ce soit du côté de Mila qui se retrouve prisonnière d’une maison étrange, que du côté de Curtis dont la vie est horrible. J’ai été pas mal triste pour ces deux personnages cassés par la vie, j’étais curieuse de savoir ce qui pouvait les relier et ce qui allait se passer pour eux deux. Je dois dire que le rythme est soutenu, il y a toujours de l’action, mais j’ai quand même été obligée de faire des pauses au cours de ma lecture tant ce qu’il se passait était dur. Au final, j’ai trouvé que ce n’était pas le côté fantastique le plus dur, mais la vie réelle et ce que Curtis subissait. Il m’a fait tant de peine ce garçon, j’avais envie que quelqu’un lui vienne en aide. Et je voulais aussi que Mila s’en sorte.

Je me suis beaucoup attachée à eux. Mila a beaucoup de caractère, elle ne se laisse pas faire. Curtis est une tête brûlée et plus sa vie va mal et plus il fonce dans le tas et coule. J’ai aussi beaucoup aimé Sage, la petite sœur de Curtis, Avi son meilleur ami et Wynn la petite sœur de Mila.



J’ai aimé comment les histoires se rejoignent, les explications, je ne les avais pas vu venir, j’ai donc été plutôt surprise et en même temps c’est assez logique. J’ai vraiment été happé et ce fut une super bonne lecture.




Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Le Guide Howard

Pas facile de chroniquer un guide tel que celui-là, mais comme j'ai eu l'opportunité de le recevoir grâce à une opération Masse Critique de Babelio (merci à eux et aux éditions ActuSF), je vais quand même m'y employer au mieux.



En préambule, un petit mot sur l'auteur de ce guide, Patrice Louinet, que d'aucuns considèrent comme le grand spécialiste français, voire mondial, de l'auteur texan Robert E. Howard. Anthologiste et traducteur, il n'a eu de cesse de rendre accessible les écrits de Howard exactement tel que celui-ci les avait écrits (nouvelles expurgées des ajouts de Lin Carter et Lyon Sprague de Camp, qui s'était accaparé les textes mettant en scène Conan, le Cimmérien). L'intégralité (ou peu s'en faut) des oeuvres de Howard a été publiée aux éditions Bragelonne.



Au sommaire de ce Guide Howard, on trouve :



Remerciements



Introduction



I- Dix idées reçues sur Howard



Pour être franc, ce n'est pas ma partie préférée de ce guide. Certes il y a des renseignements intéressants, des remises en perspectives tout à fait salutaires, mais j'ai eu l'impression en lisant cette partie que certaines "idées reçues" avaient été inventées, juste pour remplir le quota. Bien sûr, je sais que c'est faux, mais c'est le ressenti que j'ai eu en la lisant.



II - Les vingt nouvelles qu'il faut avoir lues (et pourquoi)



Véritable guide de lecture d'une cinquantaine de pages, où Patrice Louinet chronique avec un enthousiasme non feint les vingt nouvelles qu'il considère comme les meilleures de l'auteur texan. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça donne franchement envie de tout plaquer pour se plonger dans leur lecture. Un point cocasse à signaler quand même : à deux exceptions près (dont une à propos d'une nouvelle inédite), les nouvelles de Robert E. Howard proposées ici par Patrice Louinet sont toutes disponibles avec une traduction signée... Patrice Louinet ! On est le grand spécialiste de Howard, ou on ne l'est pas.



III - Biographie



Écrire une biographie n'est pas forcément un exercice aisé, surtout s'il on veut qu'elle soit réussie. Ici, l'auteur s'en sort haut la main en moins de trente pages très éclairantes sur la vie d'un immense écrivain, dont beaucoup (comme moi) ne connaissaient que les mensonges qu'avait propagés un certain Lyon Sprague de Camp (d'ailleurs, Louinet ne cache pas son abhorattion pour ce dernier, qu'il a rencontré il y a quelques années). Une réussite !



IV - Vingt autres textes qui méritent aussi votre attention



Comme son nom l'indique, cette nouvelle partie passe en revue vingt autres textes de Howard qui valent le coup d'être lus. Mais cette fois-ci, une trentaine de pages suffisent. Là encore, ça donne envie de lire du Howard. Étonnant, non ?



V - Quelques mots laconiques sur dix autres textes



En deux pages et demies (!), l'auteur nous dit pourquoi dix textes peuvent retenir l'attention du lecteur. Certes, c'est laconique, mais ça donne tout de même grandement envie.



VI - Conan, le vrai et les imitations



Conan est très certainement le "héros" le plus connu de Robert E. Howard, et de loin. Patrice Louinet tente de recadrer le vrai et le faux sur ce qui a été dit sur le Cimmérien. Pour ma part, j'ai trouvé très intéressant le tableau (dans une sous-partie intitulée "Conan et les femmes", tout un programme !) retraçant de façon synthétique les 21 aventures de Conan. Oui, REH n'a écrit que 21 nouvelles mettant en scène Conan.



VII - Sur Howard



En sept points et une quinzaine de pages, Patrice Louinet remet en perspective ce qu'a été Robert E. Howard et, surtout, ce qu'il n'a pas été. Encore une fois, une partie très éclairante sur l'auteur texan.



VIII - Les adaptations



Là encore en sept points (pour 20 pages cette fois), Patrice Louinet retrace les tentatives plus ou moins heureuses de REH sur grand et petit écran (et même en jeu). Le premier point, laconique, où tout est dit : "Il n'existe à ce jour aucune adaptation d'un texte de Howard au cinéma."



IX - Autour de Howard



Howard et Tolkien : quelques dates des deux auteurs montrent un étrange parallélisme.

Howard et Frazetta : comment l'un des plus grands illustrateurs du monde a su populariser REH.

Lyon Sprague de Camp : le plus grand hold up littéraire du siècle !

Glenn Lord : le gardien du temple.



X - Cher M. Lovecraft



Quelques extraits des échanges épistolaires entre le Texan et "le reclus de Providence", du moins vu du côté de Howard. Ou comment ce dernier, l'expérience venant, a su se démarquer de son grand ancien.



XI - Lire sur Howard



Quelques lectures complémentaires autour de REH, malheureusement toutes en V.O., à l'exception d'un fanzine français datant de 25 ans, composé de deux numéros tirés à 150 et 120 exemplaires (sic !)



Conclusion



Cette conclusion d'une demi-page a été pour moi très déceptive, car je ne l'ai pas trouvée à la hauteur du reste de l'ouvrage.



Au niveau de la forme, ce guide est très bien fait. Le seul petit bémol à ce niveau-là, c'est le fait que le livre (au format poche) ne s'ouvre pas bien, gênant la lecture. Rien de rédhibitoire là-dedans, bien sûr. Sous une couverture splendide reprenant la photo la plus fameuse de Robert E. Howard, Patrice Louinet nous propose un guide qui se déguste par petites bouchées. Il y déploit une érudition assez remarquable qu'on dévore avec passion. Bref, un guide que je conseille à tous ceux qui veulent découvrir Robert E. Howard, mais aussi à ceux qui le connaissent déjà, ou croyaient le connaître.
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Les lames cosaques, tome 1 : Le loup des st..

Les lames cosaques sont deux recueils de nouvelles mettant en scène Khilt un guerrier cosaque vieillissant. Le loup des steppes contient des nouvelles courtes alors que le khan blanc est composé de 3 novellas. Si on est avec une succession de formats courts liée à la publication d’origine dans un magazine pulp, les histoires suivent un fil conducteur qui permet de les lire comme un feuilleton.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Khilt. C’est un combattant plutôt âgé, taiseux et qui arrive à gagner grâce à son intelligence. On est loin du monsieur muscle qu’on trouve souvent dans les débuts de la fantasy comme dans Conan par exemple. Il y a un autre point intéressant sur les personnages qui est appréciable surtout dans un texte du début du 20ème. Les quelques personnages féminins rencontrés sont des vrais personnages, bien construits et qui ne se limitent ni à la princesse à sauver ni à la pause fantasme. L’univers mis en place permet de voyager dans toute l’Eurasie en particulier dans les steppes centrales. C’est dépaysant, plein d’actions et de rebondissements et très agréable à suivre. L’écriture/traduction est soignée tout en restant accessible. L’édition française est illustrée ce qui apporte un vrai plus pour l’immersion du lecteur. J’ai préféré les formats plus courts qui sont plus rythmés et surtout où Khilt est plus présent, actif et parti prenante de l’intrigue. Dans les novellas du khan blanc, Khilt vieillissant est moins central et donne l’impression de subir la majorité du temps. Ce dyptique est un exemple de très bon pulp, j’ai passé un excellent moment.

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