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Critiques de Patrice Ordas (322)
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

L'armistice est signé à Rethonde le 11 novembre 1918, cependant jusqu'à 11 heures la grande faucheuse continue son œuvre et les morts s'accumulent même après 11 heures.



Le capitaine Bouteloup et toute son équipe auront côtoyé l'horreur et l'absurdité durant toute cette guerre, d'où le titre bien choisi.



Un bel album qui rend hommage à toutes ces femmes et ces hommes qui ont soigné les blessures physiques et morales des soldats.



Une saga pour ne pas oublier.

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L'ambulance 13, tome 7 : Les oubliés d'Orient

Dans cet épisode toujours excellent, les auteurs abordent un épisode méconnu de la Première Guerre mondiale, à savoir la dernière charge de la cavalerie française en Bulgarie.

Notre héros est de plus en plus seul beaucoup trop de morts autour de lui. S'en relèvera-t-il?



Un épisode à l'image des précédents avec ce petit cahier technique en fin de tome bien documenté sur les évolutions et le développement du ravitaillement sanitaire.
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L'ambulance 13 - Intégrale, tome 3

Un nouveau cycle composé des tomes 5 et 6, le cycle III.

Le médecin Bouteloup est toujours en désaccord avec sa hiérarchie, l'état-major décide de l'affecter en Alsace pour former les chirurgiens Américains qui vont entrer dans le conflit.

Il y trouvera les Peaux-rouges, les parias et les têtes brulées de l'armée américaine, notre lieutenant aura de nombreux sujets de conflits avec sa hiérarchie...



Une fois encore, ce cycle III est une réussite tant du point de vue scénaristique que graphique.



Une fois de plus on se rend compte de l'absurdité d'un tel conflit qui oppose des hêtres humains qui ont plus de points communs que de différences.



Cette guerre (comme toutes les autres) fut décidée par des hommes qui se connaissent mais qui se battent pas et faites par d'autres hommes qui se connaissent pas, mais qui se battent. Absurde je vous dis...
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L'Ambulance 13 - Tomes 3 et 4 : Les braves ..

Deuxième cycle (tomes 3 et 4) des aventures du Lieutenant Bouteloup.



La boucherie qu'a été la bataille de Verdun nous est décrite sans ménagement si l'enfer existe Verdun en est un digne représentant, une horreur...



Soeur isabelle quant à elle est accusée de trahison et livrée à la vindicte populaire.

A noter un mal pour un bien «grâce» à cette guerre la médecine a fait des progrès fantastiques qui sont très bien retranscrits.



Ce second cycle est une nouvelle réussite. Par l'intermédiaire des médecins de l'armée on entre de pleins pieds dans ce qui a été une boucherie. Les auteurs (scénaristes et dessinateurs) ont fait un travail superbe.
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L'école buissonnière

Paris. 14 décembre 1943.

A la sortie du lycée, la police française intercepte les étudiants et les oblige à montrer le contenu de leurs cartables. Tout est bon pour humilier ces jeunes gens pour les collabos qui servent avec zèle les nazis. Se contentant juste de ramasser dans la neige le livre d’un petit camarade jeté par le flic pourri, Jacques se voit contraint de décliner son identité. Petit souci, une des grands-mères de Jacques était juive… Cela ne sent pas bon pour lui.

Son compagnon François, invite alors ses deux grands amis, Jean et Jacques, à passer les vacances de Noël en Corrèze, dans le château familial. Loin de tout, l’endroit semble parfait pour se placer loin des projecteurs de la police collaborationniste, d’autant que le père de François est, non seulement un noble très respecté dans son coin, mais aussi une huile du gouvernement de Vichy. Voilà qui devrait leur assurer une certaine tranquillité. Petit souci, un de plus, Jean et Jacques n’ont pas d’ausweis pour quitter Paris ! Eh puis, Jacques ne voudrait pas abandonner sa mère, veuve de guerre. Quant à Jean, il sait que pour son père, ancien poilu, Noël en famille, c’est sacré. Jamais il ne consentira à ce que son fils s’absente à un tel moment de l’année. D’autant que le paternel trouve les soldats allemands éminemment respectables.

Pour se changer les idées, les trois garçons, accompagnés de la mignonne Colette, cousine de François, se rendent au Bois de Boulogne. Ils envisagent une petite balade en barque, mais lorsqu’ils s’apprêtent à monter dans la barque, un soldat allemand veut obliger Colette à monter en barque avec lui. Jean, qui est très amoureux de la jeune fille, repousse l’Allemand… qui tombe dans l’eau…



Critique :



Ils sont quatre. Comme les mousquetaires ! Sauf qu’ici, d’Artagnan serait une demoiselle. « Coco » pour les intimes, ou plutôt Colette pour l’état civil. Mais ne brûlons pas les étapes comme dirait Jeanne d’Arc (ce rappel historique vous est offert par les briquets ZIPPO). Suite à un incident malheureux, les quatre amis n’ont plus d’autre solution que d’aller respirer l’air pur de la Corrèze. La vie de château les y attend… Sauf qu’à la dernière minute, ils apprennent que le château du père de François est devenu un nid de « doryphores », d’Allemands quoi ! Il n’a même pas dû être réquisitionné, le père de François, en excellent partisan du régime vichyste, l’a lui-même mis à la disposition des boches.

Pour autant, les jeunes gens ne renoncent pas à la Corrèze. Ils n’ont pas tellement d’autre choix, sauf s’ils désirent goûter aux geôles de la Gestapo (française ou pas).



Ce qui pourrait n’être qu’un récit d’aventures de pure imagination repose sur des bribes de récits entendues par Patrice Ordas, malheureusement décédé le 9 décembre 2019. Ses personnages sont des ombres du passé douloureux de son père à qui il a voulu rendre vie et hommage. Et quel fabuleux hommage ! Il s’appuie sur les dessins et les couleurs d’Alain Mounier qui traite en peinture chacune des cases du récit la transformant en un vrai tableau.



Loin des héros mythiques, sans peur et sans reproche, nos personnages sont criants de vérité. Ni leurs qualités ni leurs défauts ne sont ignorés.



C’est un pur chef-d’œuvre qui devrait concerner un public bien plus large que les amateurs d’histoire.

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Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

Les Rats de Saint-Eloi, le premier tome de la saga Les naufragés du métropolitain à pour toile de fond, les grandes inondations de Paris de 1910. Les dessins, qui sont très réussis, nous fond revivre cette époque a merveille.



Concernant l'intrigue, elle gravite autour d'un atelier de joaillier, place Vendôme. Le jeune apprenti se lance entraîner par une bande de voyous, tandis qu'une employé se laisse approcher par un jeune homme qui n'est autre qu'un policier en filature. Bref, l'intrigue est palpitante et ce premier tome très accrocheur. Il me tarde de découvrir la suite, d'autant que cet album s'arrête de façon abrupte.



Les personnages sont tous, très attachants, j'ai aimé le personnage de Louise qui est une jeune fille naïve et travailleuse. Concernant Valentin, qui se laisse entraîner trop facilement, je suis partagée et j'attends la suite pour me faire une idée.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Depuis ma lointaine adolescence, j'ai, à ma grande honte, délaissé la lecture des bandes dessinées.

Une récente visite chez un bouquiniste dans un Village du livre près de chez moi, m'a ramené dans ce monde que j'aimais tant jadis. Bref, ce fut une rencontre enrichissante.

Moi qui suis passionné par cette période de notre histoire, je choisi donc, parmi la multitude de livres proposés, les deux premiers tomes de L'ambulance 13.

Je viens de terminer a l'instant la lecture du premier, Croix de sang et je n'ai qu'une hâte, découvrir la suite.

Le sous-lieutenant Louis-Charles Bouteloup arrive sur le front de la première guerre mondiale, médecin, il prend la tête de la section de secouriste Ambulance 13. Il découvre bien vite la dure réalité des combats et toute l'horreur du conflit.

Bravo au trio Cothias, Ordas et Mounier pour leurs magnifiques ouvrages, les planches de dessin, bien sûr, empreinte d'un grand réalisme, mais aussi pour les textes et dialogues qui aident et permettent la lecture comme un roman.
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

« Voilà c’est fini… » comme dirait Jean-Louis Aubert, eh oui, malheureusement ma série fétiche de BD prend fin ! Ce n’est pas un hasard si elle s’arrête en 2018, puisque le centenaire de la Grande Guerre a, lui aussi, touché à sa fin.



Durant ces commémorations, on a vu fleurir des tonnes de livres et BDs sur le thème de la Grande Guerre. Je ne vous cache pas que cette multitude d’écrits a donné naissance aussi bien à des ouvrages terriblement bâclés qu’à d’autres particulièrement travaillés. Bref, on a pu lire le pire mais aussi le meilleur ! Cette série fait partie des meilleures réalisations concernant les BDs consacrées au centenaire, en effet, c’est la seule, à ma connaissance, qui prenne en compte les débuts et l’évolution du Service de Santé en temps de guerre. En parallèle de l’histoire, dans chaque album, une documentation précise nous renseigne sur le fonctionnement et les améliorations du Service de Santé à travers des documents d’archives. On sent qu’il y a eu en amont un gros travail de coordination entre les auteurs, des historiens et les services d’archives – et qu’est-ce que ça fait du bien !



Le duo Ordas et Mounier signe là encore un superbe album ! Certes, on quitte le champ de bataille pour le retour à la vie civile mais les personnages sont toujours aussi poignants, attachants, parfois torturés tant physiquement que moralement et la mort rôde toujours autour d’eux comme dans les tranchées… Ce dernier opus nous montre encore la bravoure de ces hommes et femmes qui ont soigné les mutilés et les blessés, il met également en lumière la difficulté d’une réinsertion dans la société après tant d’années passées à voir des tripes à l’air et des membres arrachés.



Allez savoir pourquoi mais ce dernier tome m’a plus touché que les autres. On sent une grande émotion, est-ce parce que l’unité tente de se réadapter à la vie civile ou bien est-ce un sentiment purement personnel parce que l’aventure se termine ?



Bref une série que je vous conseille autant pour vous divertir que pour accomplir votre devoir de mémoire !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

1916. La guerre entre dans sa troisième année, le massacre continue, les morts se comptent par centaine de milliers. Le lieutenant Bouteloup, comme ses hommes semblent résignés. Les drames et les mauvaises nouvelles se succèdent.

Troisième tome de la série, toujours aussi réaliste et dramatique. Dans la continuité des deux précédents volumes.
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L'oeil des dobermans, tome 3 : La grimace d..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



Dans ce troisième et dernier tome, le professeur d’archéologie Arno Ixks, atteint enfin l’objectif qui lui avait été donné par Hitler et les chefs nazis : un monastère perdu au fond d’une vallée himalayenne. Un endroit porteur de légendes et chargé de religiosité. Un endroit bien connu de celle qui avait commencé le voyage comme son garde et le finit comme son amante : Palden.



L’arrivée dans les hautes montagnes du Tibet s’accompagne d’une plongée en plein surnaturel. Pouvoirs infinis, tradition bouddhiste. Mais la traque menée par les sbires d’Himmler continue.



Objectivement, ce troisième tome part dans le décor. Beaucoup d’excès, un final alambiqué au possible. Pas très convainquant. Dommage, dommage, car la série avait fort bien débuté.
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L'école buissonnière

Patrice Ordas. était un spécialiste du roman et de la BD historique avant de disparaitre précocement en décembre 2019 .



Dans sa dernière BD, que son fidèle complice Alain Mounier a tenu à rendre hommage avec de très beaux dessins, il raconte le périple de trois futurs bacheliers qui au lieu de passer le bac vont se retrouver maquisards en Corrèze pour échapper à un funeste destin.



Au cours d'un banal controle d'identité, ces jeunes vont être surveillés scrupuleusement et vont faire partie des 100 000 résistants qui ont décidé de rejoindre le maquis pour participer à la Résistance sous forme de guérillas pour éviter le fameux Service du travail Obligatoire ( STO) rendu obligatoire par les allemands occupant le territoire français Patrice Ordas, qui puise la source cette histoire auprès de souvenirs racontés par son père, raconte ce périple plein de courage et de solidarité avec le sérieux et la sensibilité requise.



Et les illustrations d'un Alain Mounier qui utilise une encre de chine particulièrement seyante, accompagne parfaitement cette histoire de résistance qui a conservé toute sa force et sa nécessité près de 80 ans après !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Moses Rose, tome 3

Dernier volet de la trilogie librement adaptée de la vie de Louis Rose, ancien grognard napoléonien qui aurait combattu et survécu au siège de Fort Alamo.

Ce personnage réel donc, autour duquel règnent légendes et mystères à été choisi pour être le héros de cette bande dessinée.

Je dois avouer que la série est plutôt réussie et que j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ses aventures.

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Le fils de l'officier, tome 1 : La tête abimée



Abandonné par son officier de père à la naissance, Sidoine a écopé de ce prénom ridicule en hommage à une mère qu'il a à peine connue. Elevé en Bretagne par un facteur alcoolique, il aurait pu s'en sortir grâce aux études. Mais Sidoine n'est pas né sous la bonne étoile...Envoyé aux champs, le jeune garçon tente tant bien que mal de contenir sa rage. Mais le destin n'en a cure. Les suicides s'accumulent dans son sillage, et Sidoine est un coupable un peu trop désigné. Au bagne pour enfants, sa colère grandit, sourde et dévastatrice. Finalement libéré par la machine qui lui arrache la main et le rend inapte au service, il reprend la route. Avec un vélo pour seule fortune et toute cette haine comme seul combustible, quel chemin empruntera le fils de l'officier ?

Premier tome du cycle : "Le fils de l'officier", cet épisode entraîne le lecteur dans une histoire très sombre où le héros se retrouve plongé dans une spirale de cruauté et d'injustice. Tout semble mis en œuvre pour anéantir ce garçon intelligent dans une époque où règne, sans partage, la bourgeoisie de province sur le petit peuple. Si le scénario de Cothias et Ordas reprend avec bonheur ce thème de l'injustice cher aux écrivains, le dessin, par contre, ne se prête guère à la noirceur de l'histoire. Les personnages sont quelque peu caricaturaux et leurs traits se prêteraient plus volontiers à une bande dessinée plus légère.

A suivre surtout pour l'histoire.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Parmi les innombrables ouvrages qui ont déjà été écrit ou vont être édités pour le centenaire de la première guerre mondiale, ne pas laisser l'oubli s'installer sur ces quatre années de boucherie étant un devoir, la bande dessinée Ambulance 13 retrace avec talent toute la cruauté de la guerre 14-18.

Scénarisée par Patrice Ordas et Patrick Cothias ce tome 1 nous entraine sur le front des combats à l'aube de l'année 1916. Le lieutenant Louis Bouteloup, fraîchement émoulu, rejoint la guerre afin de prendre le commandement de l'ambulance 13 alors que son prédécesseur vient de perdre la vie lors d'une mission de secours aux blessés. C'est une équipe d'hommes blasés, rodés à la vie au front qui l'accueille et, encore formater par sa formation militaire, Louis Bouteloup ne tarde pas à se mettre ses hommes à dos. Mais l'horreur des combats, les morts, les blessés broyés qu'il faut parfois se résigner à laisser mourir, auront tôt fait de changer le comportement du jeune médecin.

Les dessins d'Alain Mounier sont tout à fait remarquables et restituent avec justesse le climat effroyable des combats que certains ont appelé "La Grande Guerre", bien que l'on peut encore se demander, cent ans après, ce qu'avait de grand cette guerre et sa cohorte de morts inutiles dans chacun des camps adverses.
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L'oeil des dobermans, tome 1 : Pour la gloi..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



En 1938, Arno Ixks est un respecté professeur en archéologie à Vienne. Durant la grande guerre, sa capacité à sentir le danger, lui a permis de sauver son caporal : un certain Adolf Hitler. Si Ikks avait su ce qu’allait devenir celui qu’il sauvait, il l’aurait sans doute laissé dans son trou d’obus.

A l’heure de l’Anchluss, le chancelier du Reich le convoque et le menace de tuer ses amis intellectuels et étudiants s’il ne prête pas son aide à une expédition secrète. Les nazis veulent prouver que leurs thèses sur la supériorité du peuple allemand s’appuient sur un fond de vérité. De là, la nécessité de collecter des objets majeurs des civilisations passées et de montrer des liens entre un peuple aryen original implanté dans l’Himalaya et le peuple allemand.



Voilà Ikks, accompagné de Palden, une magnifique tibétaine employée par la SS, envoyé au Wewelburg, le château qui accueille le centre de formation des SS, et aussi le siège de l’Anherbe, ce service chargé d’expérimenter les thèses raciales.



Ce premier tome est assez réussi. Il utilise efficacement des réalités historiques pour montrer la folie absolue du régime nazi et de ses zélés serviteurs. Le personnage de Ikks, intellectuel doué d’une sorte de prescience et d’un sens de la révolte, donne envie de suivre ses aventures. D’autant qu’il est fort bien accompagné.

Le scénario attire et le dessin l'accompagne fort bien, avec un sens du cadrage intéressant.

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Le fils de l'officier, tome 2 : Un cauchema..

Cette BD en trois tomes, très romanesque, s’attache à la vie chaotique du jeune Sidoine au début du vingtième siècle.



Après avoir fréquenté la colonie pénitentiaire pour enfants, dans le sud de la France, Sidoine est enfin revenu dans le village de son enfance en Bretagne. Sa maison de jeunesse, ou plutôt celle de son alcoolo de tuteur, est désormais la propriété de la famille de riches paysans qui l’avait exploité. Elle est d’ailleurs occupée par la fille de la famille, une institutrice revenue de Paris avec pleins d’idéaux progressistes. Elle accueille Sidoine et l’écoute. Elle le soutien et croit à son histoire. Tout comme le candidat à la députation qui utilise son histoire pour gagner en notoriété. Pourtant au village aucun des notables n’a intérêt à voir Sidoine réhabilité. Des rumeurs se développent : Sidoine aurait « suicidé » tous ses bienfaiteurs. Il ne serait pas une victime d’un système, mais un odieux tueur. Autour de Sidoine tout vacille.



Ce tome est l’arrivée de deux personnages majeurs, Aurélie, l’institutrice féministe et ouvert, qui veut vraiment aider Sidoine, et Maître Merzin, un avocat politicien, qui lui utilise Sidoine sans vergogne.

Le récit reste sombre, mais dépeint bien les combats sociaux des dernières années avant que n’arrive la Grande Guerre.

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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

Ce troisième tome continue à nous faire alterner les scènes sur le front et à l’arrière. Cet arrière nous le percevons en particulier à travers les yeux de la jeune artiste amoureuse sans retour du héros, celui-ci s’étant enticher (comme elle dit) d’une religieuse infirmière née en Lorraine annexée. Le fait qu’elle se voit confier les dessins d’un futur appareil de radiologie par Marie Curie pourrait bien la ramener près du front comme conductrice. Cette hypothèse tient à ce que l’historien sait que ces appareils (mis au point afin de situer précisément le projectile dans le corps du blessé) furent mis à la disposition des médecins militaires de camionnettes appelées les "petites Curie".



Le héros Charles-Louis Bouteloup qui dirige l’ambulance stationnée près de Verdun, au moment de la grande offensive allemande de février 1916, a évité le conseil de guerre pour avoir négocié un cessez-le-feu à sa seule initiative afin de pouvoir rapatrier les blessés des deux camps restés dans le no man’s land. Il le doit en partie à cette religieuse infirmière qui travaille avec lui. Le troisième tome se termine alors qu’il est décidé à faire tout ce qu’il peut pour la tirer des griffes du Tigre. En effet Clemenceau alors président de la commission sénatoriale des armées a été informé par un représentant de la Haute assemblée que des soupçons d’espionnage pesaient sur cette femme Isabelle de Ferlon, dont le frère et le père servent dans l’armée allemande. Le fait, que l’artillerie allemande est considérablement arrosé le secteur de Verdun et provoquer une hécatombe dans les rangs français, laisse penser que des informations sur les emplacements des forces humaines et des canons lui avaient été fournies.



Comme l’historien le sait c’est au refus de Joffre de tenir compte des avertissements du colonel Driant (d’ailleurs député nationaliste) que l’on doit la prise du fort de Douaumont (conservé six mois par eux). Ce dernier prévenait à la fois sur le mauvais état de la défense française dans ce secteur et les mouvements des troupes allemandes qu’il perçoit. Un ordre de punition, en provenance de l’état-major, arrive le lendemain de sa mort pour des rapports démoralisateurs. Cette mort est évoquée dans le tome 3 de cette série et lors du tome 2 on découvre ce personnage sur plusieurs pages. Il était d’ailleurs auteur à la Belle Époque de romans d’aventures très lus dans les milieux populaires et les jeunes d’une dizaine d’années jusqu’à la fin des années trente.



En résumé voilà un troisième tome qui nous fournit une très bonne approche de la Grande Guerre à travers plusieurs témoins fictifs ou historiques. Le dessin très réaliste présente un décor fouillé.

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L'oeil des dobermans, tome 2 : L'ombre des ..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



Dans ce deuxième tome, le professeur d’archéologie Arno Ixks, accompagné de la magnifique Palden, va collecter à Athènes, à Rhodes, en Syrie et en Inde, divers objets majeurs issus de civilisations passées. Autant de rappels de pouvoirs mystiques ou religieux passés.

Cet épisode est celui où les scénaristes pompent le plus ouvertement les aventures d’Indiana Jones. Avec un certain brio, il faut le reconnaître.

C’est aussi celui où la série commence à entrer de plein pied dans le surnaturel. Pouvoirs spéciaux, hypnose, …

Cothias et Ordas y ajoutent de la brutalité gratuite et un début d’uchronie.



Tout cela fait beaucoup… Ce cycle qui partait sur de bonnes bases bascule dans l’irréel. Reste que les personnages sont toujours plaisants, et que le rythme de l’intrigue est élevé.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

L'Ambulance 13 raconte la vie des hommes dont la fonction était de secourir les blessés du front, lors de la 1ère Guerre mondiale.



C'est à travers les yeux de Louis Bouteloup, lieutenant-médecin fraîchement arrivé sur les lieux, que le lecteur va faire connaissance avec les différents personnages et ces lieux sinistres (le froid est partout : neige et cadavres sont au rendez-vous).



Les personnages de cette BD sont indéniablement son point fort (les analepses apportent un plus indéniable à l'intrigue, elles aident à mieux cerner les personnages grâce à leur passé). Ils sont nombreux, chacun a son histoire, son caractère, et j'espère pouvoir mieux en saisir chaque trait dans les tomes suivants.



Une BD sur un thème difficile mais au ton toujours très juste, au dessin très réaliste, agrémentée de quelques pages explicatives sur l'histoire de la médecine pendant la guerre : une BD à découvrir pour qui s'intéresse à ce pan de notre histoire.



Challenge BD 2017
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S.O.S. Lusitania, tome 2 : 18 minutes pour ..

Dans ce second tome, nous retrouvons les personnages du premier auxquels s’ajoutent ceux qui vont changer le cours de l’histoire.

On suit les pérégrinations du paquebot Lusitania dans une mer houleuse mais plus dû aux ennemis allemands qu’à la météo.

Le nauffrage tant redouté aura t-il lieu, nos passagers s’en sortiront ils? Des questions qui trouveront réponse et d’autres pour lesquelles il faudra attendre le tome 3.
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